Carnet de voyage

La grande aventure: Paris

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Dans le cadre d'un échange étudiant, je pars pour quatre mois vers Paris. Il est clair que j'aurai des trucs à raconter sur mon expérience en tant que Canadienne dans la capitale française.
Du 2 septembre au 24 décembre 2017
114 jours
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Publié le 25 août 2017

Un échange étudiant, ça s’organise par étape et c’est assez long comme processus. Il faut être organisé et garder son sang-froid, parfois.

Le tout a commencé réellement en février, lorsque j’ai été choisie dans mon programme universitaire pour partir vers Paris dans le cadre de mes études en Muséologie. Sur le moment, on est très excité, on en parle à tout le monde et on a juste hâte de partir. Nous ne pensons pas nécessairement à tout ce qui reste à faire.

À l’Université du Québec en Outaouais, nous sommes bien encadrés par une équipe de professionnels, qui sont là pour nous épauler et nous donner des conseils pour tout ce qui est administratif. De la bureaucratie, il y en a. Beaucoup. Nous avons droit à une formation d’une journée, où l’on rencontre les autres étudiants qui seront en déplacement à travers le monde, mais aussi ceux qui seront dans le même pays que nous. On nous donne les étapes à suivre pour bien nous préparer, on nous explique tout ce qui est relié au choc culturel ou au mal du pays. Vraiment, ils ne nous lancent pas dans le vide. Par exemple, nous avons droit à une bourse remise par l’université, avant notre départ. Certains m’avaient avertie que si j’avais droit à des prêts et bourses du gouvernement québécois, ma bourse de l’UQO se verrait amputée d’un certain montant, ce qui se révéla totalement faux.

Après cette étape d’introduction, nous devons remplir des formulaires ici et là. On envoie notre demande d’admission à l’université qui nous accueillera (Sorbonne Nouvelle-Paris III). Parce que oui, même si nous sommes choisis par notre université pour faire l’échange, l’autre établissement doit accepter de son côté. Ensuite vient toutes les démarches avec les différents gouvernements et assurances : assurances maladies, assurances voyages, assurances en cas d’urgences, visa, frais de scolarité.

Dans toutes ces étapes importantes et parfois difficiles, il y a un truc que je trouve bien et que je me dois de partager : la fondation LOJIQ. Fondation mise sur pieds pour aider et diriger dans des projets de mobilisation internationale. LOJIQ nous permet de déposer des candidatures et des projets à caractère internationaux et de nous appuyer financièrement. Par contre, ce qu’il faut savoir, c’est qu’ils ont un budget restreint en ce qui concerne les bourses. Ils ont une forte demande, mais peu d’argent. Pour ma part, mon dossier fut accepté et ils vont payer 65 % de mes billets d’avion. Ce qui me permet d’économiser pour autre chose. Il faut seulement être prêt au bon moment.

Pour le visa, dit de long séjour puisque je serai en France pendant quatre mois, il faut être extrêmement bien organisé si vous ne voulez pas que ça prenne une éternité au Consulat français. Une amie, qui part avec moi, est allée au Consulat quelques jours avant moi pour les mêmes raisons. N’ayant pas nécessairement placé les documents dans l’ordre demandé, elle en a eu pour cinquante minutes d’attente (et il n’y avait qu’une personne devant elle), incluant vingt minutes au guichet. De mon côté, j’avais préparé mon dossier et placé le tout dans l’ordre et je suis sortie du consulat après seulement vingt minutes (avec quatre personnes devant moi).

Sinon, il ne faut pas oublier une étape fort importante qui est préférable de s’occuper avant le départ : trouver son logement. À Paris, tout est cher. Un logement de 17 min 2 s vaut au moins 500 €. De mon côté, j’ai été chanceuse. Je serai logée au Foyer Notre-Dame, qui est dirigé par des sœurs. Elles ne demandent pas à ce que les occupantes soient croyantes, mais de simplement suivre les règles de l’établissement. Le prix d’une chambre est de 700 €, mais il inclut les déjeuners et les repas du soir. Nous avons accès à une bibliothèque, une petite salle de cinéma et tout ça dans le 15e arrondissement. Alors, autant vous dire que je suis assez contente de me retrouver à cet endroit.

Enfin, mes billets d’avion achetés, il ne me reste plus qu’à payer mes frais de scolarité au Québec, faire ma valise et à m’envoler vers Paris le 2 septembre!

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Publié le 5 septembre 2017

Voilà. Le 2 septembre marquait ma première fois en avion. Nous entendons toute sorte d’histoire sur l’avion. Soit que les gens n’ont aucun problème et ils aiment cela ou c’est les pires heures de leur vie. Donc, j’étais un tout petit peu embêtée lorsque fut le temps pour moi de prendre l’avion. Allais-je être malade ? Mal tenir le décollage ? Avoir un mal d’oreille d’enfer ?

Rien de tout cela n’est survenu. J’ai même adoré le décollage. Si le stress était omniprésent jusqu’au moment d’avancer sur la piste, j’ai trouvé le décollage plus facile que les montagnes russes des parcs d’attractions.

Qui dit première expérience, dit « je ne sais pas du tout ce qui m’attend durant les 6 h de vol » : les jambes endolories, parce qu’avant cela j’ai eu droit à deux heures de route pour me rendre à Montréal. L’air ambiant un peu frais, ce qui est normal quand il fait -55 degrés Celsius à l’extérieur de l’avion. Enfin, de la difficulté à dormir. Après trois heures de vol, on ne sait plus du tout comment se placer.

Par contre, même avec ces petites choses, je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé mon vol. C’était ma première fois et je crois que c’était somme toute une très belle expérience. Reste plus qu’à comparer avec mon prochain vol, le 24 décembre !

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Publié le 5 septembre 2017

Enfin arrivé !

Première fois que je sors du Canada, premier vol et première fois en France. Si le vol fut plus long que prévu, à cause d’un retard à Montréal, je n’ai pas pour autant perdu le sourire. Une journée bien chargée m’attendait, mais je n’aurais jamais cru vivre une journée « d’enfer ».

De mon point de vue, ce n’était pas l’enfer. J’étais à Paris et c’est tout ce qui comptait pour moi. Notre chauffeur de taxi était super sympathique, comme toutes les personnes que j’avais rencontrées jusqu’à présent.

Le seul problème de cette journée ? L’organisation. On me l’avait dit, de ne pas seulement me fier aux autres et d’entreprendre mes propres démarches de mon côté. J’aurais dû écouter cette personne, mais voyant que mon intermédiaire avait tout sous contrôle, lorsque nous étions au Québec, je ne me faisais pas de soucis. Jusqu’à ce que j’arrive à Paris.

Il faut que je rappelle que ce voyage est un échange étudiant et que je suis venue avec une amie d’université. Donc, certaines étapes ont été prises en charge par mon amie.

Tout cela pour dire que je n’avais pas le contrôle sur mon arrivée en France : de la difficulté à joindre un propriétaire d’appartement pour les parents de mon amie; quelques promenades en taxi; impossible de s’installer chez les sœurs, puisqu’elles n’étaient pas là. Tout ça agrémenté de beaucoup de fatigue et d’impatience pour certaines personnes.

Est-ce que je changerais certaines choses dans l’organisation de mon voyage ? Oui. Est-ce que je regrette pour autant ? Non. Car ce n’est pas une journée qui va définir tout mon séjour.

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Publié le 6 septembre 2017

Le jour que j’attendais avec un certain stress était enfin arrivé : la rencontre à la Sorbonne Nouvelle et l’inscription administrative. Rien de moins. Deux étapes anodines, certes, mais importantes. La première consiste à se familiariser avec les autres étudiants internationaux, qui viennent de partout dans le monde, un peu au fonctionnement de l’établissement et la deuxième qui confirme mon inscription à la Sorbonne.

Accompagnée pour le premier trajet vers la l’établissement, je ne vous cacherai pas que nous avons eu de la difficulté à nous retrouver. Il était 8 h 45, le métro était bondé et nous étions à moitié endormies après une journée difficile. Je n’étais pas affectée par le décalage, ayant eu une bonne nuit de sommeil, mais j’étais surtout prête pour la journée qui m’attendait.

La rencontre, quoiqu’un peu longue, était remplie d’informations. Étant bien préparée, grâce à l’UQO et son personnel, je connaissais déjà certaines informations. Il y eut quelques blagues sur Montréal, surtout en ce qui concerne la température et le fait qu’elle est la première ville prisée par les étudiants. Juste avant Paris. Entre tout ça, j’ai fait la rencontre de deux personnes, une polonaise et une italienne. Ce séjour sera des plus enrichissant.

La rencontre s’est terminée. Aucun moyen d’entrer en contact avec mon amie, puisque toutes les deux nous n’avions pas encore accès à internet. Sauf lorsque l’on trouvait un endroit avec du wifi. Donc, premier déjeuner, seul, avant mon inscription administrative. Qui fut assez rapide, si je fais abstraction du temps d’attente. En moins de 30 minutes, mon inscription administrative (IA) et le paiement des frais de médecine préventive (5,10 €). Étant une Québécoise, je n’avais pas à payer les frais de sécurité sociale (entente Québec- France).

Enfin, après m’être promenée de station de métro à station de métro pour enfin faire ma passe Navigo, je suis arrivée au Foyer Notre-Dame, où mes valises et les sœurs m’attendaient. Si j’ai été un peu déçue par la chambre (ce n’est pas le grand luxe), il fallait que je m’y fasse et le meilleur moyen de l’enjoliver, c’est de la décorer et me l’approprier. Ma mission pour les prochains jours !

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Publié le 7 septembre 2017

Le 5 septembre. Fête de ma petite sœur qui est au Québec. Dans toute ma planification, c’est le truc qui m’avait un peu dérangée. Le fait de devoir partir plus tôt que prévu et manquer son anniversaire. Pas que nous allions nécessairement faire quelque chose de spécial, mais je trouvais ça dommage.

Par contre, pour pallier à tout ça, quoi de mieux que commencer à visiter Paris ? Et pourquoi pas trouver un petit quelque chose pour ma petite sœur ? Le plan de la journée ? Je dois mentionner au passage que ces journées de pur tourisme me sont conseillées par une amie française, mais qui est à Montréal. Je ne sais pas quoi faire de ma journée ? Elle me trouve quelque chose pour m’occuper.

Direction Le Marais ! Devenue presque familière avec le métro (la seule fois que j’avais pris le métro seule, avant mon arrivée en France, c’était à Montréal, en juin...), j’arrive à la station Hôtel-de-ville, rue de Rivoli. C’est ma première vraie « sortie » seule dans Paris, donc je ne sais pas du tout à quoi m’attendre. Je suis un tout petit peu ce que mon amie m’avait dit, cherchant très souvent la direction, mais me retrouvant tout de même (merci, Google map).

C’est doucement que je me dirige vers la Place des Vosges. Croisant plusieurs librairies sur mon passage (ancienne libraire oblige, j’ai tendance à les visiter comme on visite un musée) et je trouve un petit quelque chose pour ma petite sœur, chez la librairie La Mouette rieuse. Le nom m’a attirée. Surtout que ma sœur et moi avons une petite histoire rigolote qui met en scène les mouettes.

Fontaine, Place des Vosges 

Ensuite, je continue mon petit parcours, très... improvisé. Marchant d’un pas lent dans les rues, je me retrouve enfin dans cette place, qui est tout à fait charmante et magnifique. À ce moment, il est temps de déjeuner (dîner pour les Canadiens). Autant profiter de ce parc !

À peine le déjeuner terminé, je fais le tour de la place, croisant plusieurs galeries d’art (une très grande concentration de galerie d’art), pour enfin atterrir chez Amorino, une boutique de gelato italien artisanal. On m’avait presque ordonné d’aller goûter ces délices, parce que c’en est un. Pas pour rien que l’enseigne est représentée par un ange...

Après cette dégustation, je me rends au Musée Picasso. J’aurais voulu aller au Musée Carnavalet, mais il est fermé pour cause de rénovation. Le musée est fort intéressant, me faisant momentanément replonger dans un de mes projets écrits du trimestre d’hiver, sur une toile de Picasso. J’étais, par contre, un peu déçue que deux des galeries du musée fussent fermées. Connaissant de plus en plus le monde des musées, puisque j’y étudie, je comprends les raisons.

La journée tire presque à sa fin. Le ciel s’ennuage, comme dans les derniers jours. Je décide de me rendre sur la place du Centre Georges-Pompidou. N’ayant pas l’intention de le visiter, puisque j’attends des amis pour le faire, je me promène, observe et achète des cartes postales. Sans m’en rendre compte, je m’éloigne de mon « itinéraire », à visiter une autre librairie, le Gai Rossignol. C’est à cet endroit que j’ai complété mon petit cadeau et me suis permis de m’acheter une affiche, pour décorer ma chambre et pour ma collection personnelle. Encore une fois, cette affiche est en lien direct avec un autre projet que j’ai fait pendant le trimestre d’hiver. Je crois que j’ai la muséologie dans le sang.

Ces achats faits, il fallait que je trouve un coin avec du wifi, pour enfin me retrouver dans les rues et trouver un métro qui allait me ramener dans le 15e arrondissement.

Finalement, ce fut rapide. J’ai trouvé le métro et je suis arrivée au bon moment pour le dîner. Il ne me restait plus qu’à faire le paquet pour ma sœur, terminer de m’installer et au passage me demander ce que j’allais faire de la journée suivante.

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Publié le 8 septembre 2017

Une autre journée à Paris. À visiter ces plus beaux attraits, mais aussi à s’imprégner de la ville. Si sur une carte Paris semble bien petite, ce n’est pas le cas. Sa grandeur vient de sa richesse historique, de son patrimoine bâti somme toute bien conservé et de la population. Bien des gens ont tendance à décrire les Parisiens-Parisiennes comme des râleurs et des personnes avec aucune manière. Il y en a sûrement, comme il y a des Québécois. es du même genre.

Après une nuit bien courte, parce que je voulais parler le plus possible à mes amies et ma famille et que je n’étais pas du tout fatiguée, direction Jardin du Luxembourg ! Encore une fois, c’était une proposition de mon amie de Montréal.

Dès mon arrivée dans le VIe arrondissement, c’était déjà l’heure du déjeuner. Donc, autant chercher quelque chose près du jardin et pas trop cher. C’est ainsi que je me suis retrouvée chez Le Rostand. Décoration à l’ancienne, avec ses boiseries et son comptoir en bois. Commandant un café noisette, comme j’en ai pris l’habitude depuis mon arrivée dans la Ville lumière, et une omelette, je profite de l’ambiance chaleureuse de l’endroit. Le déjeuner se passait bien, jusqu’à la visite d’une petite bête poilue. Un chat, du nom de Roxane, faisait sa tournée, regardant chaque client, mais n’osant pas trop les approcher. Pourtant, elle changea d’attitude envers moi. Commençant par demander que je la caresse et ensuite, se permettant de piquer un somme sur mes genoux. Cette visite inattendue, mais très appréciée et surprenante me permit d’échanger avec les dames assises juste à côté de moi. Une habituée de l’endroit m’expliquait que la chatonne n’avait pas tendance à s’approcher des gens. Elle les ignorait. Même les habitués et les employés. En bonne amoureuse des chats, vous comprendrez que j’étais assez heureuse face à cette révélation.

Le déjeuner terminé, la grande marche dans le Jardin commence. Un palais majestueux surplombe l’endroit. Des allées ombragées par les arbres nous permettent de profiter de cet endroit vert. Plusieurs sculptures, entre autres une série de 20 sculptures représentant les 20 femmes importantes de l’histoire de la France, sont placées ici et là dans le jardin. Un décor enchanteur au milieu du bruit ambiant des voitures.

Jardin du Luxembourg 

Ayant terminé la visite du Jardin, je me dirige vers le Panthéon. Église « dédiée au culte des grands hommes » et des grandes femmes de la France, qui récemment a accueilli Simone Veil en son sein. Me promenant sans but réel dans les rues de Paris (bon, avec une carte bien sûr, pour savoir où je vais), je marche lentement, observant l’architecture des bâtiments et profitant de la belle température.

C’est ainsi que je me retrouvai bien vite sur le Quai de Montebello, juste en face de l’île de la Cité. Et sur cette île, il y a la Cathédrale Notre-Dame ! Me fondant dans les touristes, je m’approchai de ce bâtiment à l’architecture gothique avec une certaine fierté. Ne me demandez pas pourquoi, je ne sais pas. Tellement imposante, la cathédrale occupait toutes les personnes présentes sur le parvis.

Cathédrale Notre-Dame 

M’éloignant de ce flot de monde, je me dirigeai vers la Conciergerie. Je voulais au moins l’apercevoir, ne serait-ce que de loin. Par contre, une affiche attira mon regard. Je l’avais reconnue tout de suite, étant un personnage historique qui me fascinait depuis longtemps : Marie-Antoinette. La Conciergerie était ouverte au public, puisqu’elle fut transformée en musée. C’était étonnant le sentiment que ça me procurait de me retrouver dans cet endroit qui avait été utilisé pour enfermer bien des gens, dont Louis XVI, Marie-Antoinette et Robespierre. C’était aussi à partir de cet endroit que les prisonniers étaient amenés vers le lieu de leur exécution.

Sortie de cette visite, contente de mon choix, parce que j’hésitais entre la Conciergerie et le Musée de Cluny, je continuai mon périple sur le Quai de l’Horloge, longeant la Seine, jusqu’au Pont-Neuf, le plus vieux pont de Paris. C’est à cet endroit que je trouvai, sur une partie du pont, les barrières pleines de cadenas. Les cadenas de l’amour, qui était auparavant situé sur le Pont des Arts, mais qui menaçait de tomber dans l’eau par le poids des cadenas.

Regardant la vue imprenable sur la Seine, je continuai ma marche, rencontrant ici et là quelques églises et commerces, avant d’arriver à mon point de départ. Seul hic, j’entendais l’appel de mon estomac, me disant qu’il fallait que je mange quelque chose, puisqu’il restait 2 h avant le dîner. Alors... direction Dalloyau ! J’ai succombé à l’un de leurs desserts et j’étais renversée par le goût, la texture et tout le reste. C’était juste trop parfait.

Voilà comment c’est terminé ma journée de promenade !

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Publié le 9 septembre 2017

Je savais que ça arriverait à un moment. Qu’un jour, je n’allais peut-être pas apprécier un des coins/arrondissements de Paris. Il y a toujours un de ces endroits, qui nous ramène bien vite à la réalité. C’est ce qui est arrivé, lorsque je suis allée dans le 1er arrondissement. C’était l’heure du déjeuner, tout le monde était dans les rues. Mangeaient et discutaient, mais ce qui m’a le plus frappée, c’est leur allure : propre et chic. J’ai vite compris pourquoi.

Après avoir quitté, l’Église de la Madeleine et passé l’Opéra de Paris (Garnier), qui est magnifique, malgré les rénovations en cours, je me suis retrouvée en plein cœur de la Place Vendôme. Après avoir passé les hôtels chic et boutiques du même genre, je me retrouvais dans cette place qui est tout à fait magnifique, construite en 1699, avec sa colonne datant du XIXe siècle à la gloire de Napoléon, entourée d’autres boutiques aussi chic. Ce qui me frappait le plus, c’est que j’avais l’impression d’être une tache parmi tous ces gens. Si j’ai croisé quelques touristes, ils étaient peu nombreux.

Opéra de Paris 

Cherchant à m’éloigner un tout petit peu de cette ambiance et du même coup, un endroit abordable pour manger, je me suis retrouvée sur le boulevard Haussman, à la hauteur des Galeries Lafayette. Un tout autre décor. Mon objectif à ce moment : trouver le McDonald le plus proche. Mais non. Il a fallu que je m’arrête dans un resto... que j’ai vite quitté pour trouver ce fameux McDo. Ce qui fut vite fait grâce à Google.

Après avoir bien mangé, j’ai décidé de refaire le chemin vers l’Opéra de Paris. Laisser une seconde chance à l’arrondissement. Il était clair que je n’allais pas retourner à la Place Vendôme, mais je voulais continuer ma visite, en changeant un peu de décor. Les rues adjacentes à l’Opéra sont remplies de boutiques et restaurants. Je continuai ma route, jusqu’au Musée du Louvre et le Jardin des Tuileries. Là, je me sentais comme chez moi. Je n’étais pas bizarre parmi les personnes autour de moi.

Après quelques photos du Palais du Louvre et la découverte de (peut-être) l’établissement qui pourrait m’accueillir pour ma maîtrise (École du Louvre), je me posai près de l’une des fontaines du Jardin des Tuileries et je profitai du moment, avant d’entreprendre une longue marche d’une heure vers ma résidence.

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Publié le 11 septembre 2017

Vendredi ! Qui dit vendredi, dit week-end ! Par contre, ça fait déjà une semaine que je profite pleinement de mon temps libre. Très libre.

Ce matin-là, le réveil était un peu difficile. J’ai pris l’habitude de rester éveillée bien tard pour discuter avec ma famille et mes amis qui sont de l’autre côté de l’océan. J’entends ma mère me dire : « Tu vas te fatiguer avant même le début des cours ! » Ou mon amie : « Tu ne dors pas ??? ». Comment dormir à une heure décente quand tu as terminé de dîner à 20 h 30 ? Je me pose toujours la question.

Tout ça pour dire que je me suis levée un peu plus tard que prévu. La température n’est pas très clémente, avec un ciel nuageux qui prédit de la pluie pour toute la journée. En fait, ça change toutes les heures.

N’ayant pas fait de plan, je décide, à la dernière minute, de retourner dans Le Marais. Prendre le temps de découvrir les petites rues achalandées et les commerces. Je crois que c’est l’arrondissement que je préfère jusqu’à présent. Après quelques heures à déambuler dans les rues, je me pose dans la Place des Vosges, dégustant mon premier pain au chocolat de chez Yann Couvreur, tout en observant les touristes qui cherchent un abri parce qu’il pleut des cordes. Bien cachée sous les branches d’un arbre, je suis étonnée de ne rien recevoir.

Après un moment de calme et après avoir demandé conseil à mon amie pour savoir ce que je pouvais bien faire pendant l’après-midi, je me dirige lentement vers une station de métro pour me diriger vers Montmartre.

Arrivée à destination, il est maintenant l’heure de la collation. Je tente de trouver un endroit sympa et pas trop cher, ce qui ne fut pas trop long. En bas de la butte, quelques restaurants se succèdent, offrant des menus assez variés. Je m’arrête à un endroit sympathique qui offre une bonne sélection de pâtisserie. Mon choix s’est arrêté sur un mille-feuille aux fraises. Mon premier vrai mille-feuille. Vous voulez quelque chose de décadent, prenez ça. Même les autres clients n’en revenaient pas de la grosseur.

Pendant ma dégustation, la température ne changea pas, mais pas du tout. Même que c’était pire. J’ai dû me résigner à retourner au Foyer, faire quelques trucs pour moi-même et souper avec les autres filles, avant de tomber dans les bras de Morphée.

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Publié le 11 septembre 2017

Après une journée bien calme, en partie à cause de la pluie, il était maintenant temps de faire quelque chose. Encore une fois, la température est incertaine, mais j’étais déterminée à ne pas rester cloîtrée au Foyer. Surtout que le matin, il faisait beau soleil.

Petit déjeuner rapide, je pars vers cette butte qui donne un panorama magnifique sur la ville de Paris. Une heure de métro plus tard, j’arrive enfin dans cette station appelée la Station Abbesses. 90 marches m’attendent pour m’amener vers la rue portant le même nom. Je dois préciser au passage que les escaliers roulants sont en travaux, donc je n’ai pas le choix. Suivant les quelques touristes qui sont tout de suite fatigués après 20 marches, j’arrive au même endroit que la veille et il pleut. Encore.

Les rues faites de pavés sont presque dangereuses avec mes souliers qui n’ont aucune adhérence. Par contre, la pluie fine n’aura pas gain de cause. Je commence mon ascension vers la Basilique Sacré-Cœur. Celle qui surplombe tout Paris du haut de sa butte, mais à un moment, la pluie fine se transforme en pluie forte, que les Français appellent de la grêle. Nous n’avons pas le même sens de la grêle, je crois. Je me réfugie dans un café, qui ne me semble pas des plus sympathique, mais il y a du monde. J’attends que quelqu’un vienne à moi, lorsque j’entends un Français critiquer le chocolat qu’il avait commandé. Bien vite, je me fais une idée de l’endroit et je quitte pour le voisin, un petit restaurant italien. Café crème et wifi, je tente de faire mon itinéraire et prendre des nouvelles du Canada.

Basilique Sacré-Cœur 

La pluie est à son plus fort à l’extérieur, jusqu’à ce que le soleil pointe son nez. C’était le signal que j’attendais. Café terminé et payé, je continue ma route, jusqu’à une rue bondée de touriste. Je rencontre sur mon chemin un artiste, Gil Bernard, qui veut absolument faire mon portrait. N’importe qui dirait que c’est un attrape touriste, que c’est cher et tout ça, mais il veut réellement faire mon portrait. Comme à Québec, les prix sont exorbitants. C’est 50 euros pour le portrait d’un adulte, mais il est prêt à me le faire au prix enfant, à 30. Il descend ensuite à 20, pour moi, quand il voit que j’hésite grandement. Il me demande sans hésiter combien je peux mettre. Je n’ai que 10 euros sur moi, ce qui semble faire son affaire. Nous allons nous installer dans un café, me paye un breuvage et c’est parti ! J’apprends très vite que cet homme aime bien les Canadiens et qu’il crée des toiles pour des personnes un peu partout dans le monde. Il était notamment à Toronto cet été et il était attendu au Mexique cet automne. Après 10 minutes (sûrement plus, puisque nous avons discuté), mon portrait était fait.

À la suite de cette rencontre inattendue, je me dirige vers mon objectif. Je ne suis pas déçue. La Basilique est gigantesque et magnifique. Le panorama à couper le souffle. Je regarde si je ne pourrais pas entrer à l’intérieur, mais il y avait une trop grande ligne. Je décidai donc de quitter vers le Musée de Montmartre.

Musée Montmartre 

Prenant place sur un domaine en pente, nous découvrons à travers ce musée l’évolution de la butte, la création de ses cafés et bars très reconnus, comme Le Chat noir et le Quat’zarts. Des affiches de Toulouse Lautrec sont exposées. Le French Cancan est à l’honneur ainsi que la « reproduction » de l’atelier de Suzanne Valadon, Maurice Utrillo et André Utter.

La visite de la collection permanente se termine dans Les Jardins Renoir, reconstitués en sa mémoire. Nous pouvons toujours quitter, vers la boutique, mais il y a une seconde exposition qui est à notre disposition. L’exposition temporaire du musée porte sur l’utilisation de Montmartre comme décor de cinéma. Une rétrospective nous est offerte à travers des extraits de films, des accessoires de cinéma et des anecdotes. Un vrai plaisir à découvrir.

À la fin de ma visite, il est l’heure du dîner. Je descends la butte, profitant du beau temps, pour me diriger vers le restaurant Aux deux moulins, situé près du Moulin Rouge. Pourquoi ce choix ? Cet endroit avait servi de décor au film Le fabuleux destin d’Amélie Poulain. Autant terminer ma visite du Montmartre en m’installant dans un endroit « mythique ». Après un bon repas, je continue ma descente, pour voir le fameux Moulin Rouge. Située dans le quartier Pigalle, l’icône du cinéma et de l’imaginaire prend place au milieu de boutiques érotiques et de bars. Un gros contraste avec le quartier de la Basilique.

C’est ainsi que se termine ma journée à Montmartre.

10
sept
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Publié le 11 septembre 2017

Dimanche. Tout est fermé ou presque à Paris. Occasion idéale pour visiter un musée ou pourquoi pas le cimetière du Père-Lachaise ?

Cette journée, je l’ai commencée comme une journée bien normale, commençant par la lessive. Rien de super passionnant, mais qui doit être fait. Devant un système que je ne connaissais pas, puisqu’habituellement, le tout se fait dans le confort de la maison, je dois me rendre à la laverie, poche de vêtement sur le dos et bouteille de lessive à la main. Pendant que le tout se fait laver, quelques petites courses sont de mise.

C’est à la course que je me rends au point de rendez-vous que j’ai fixé avec un ami. Ami que je rencontre pour la première fois, après des mois et, je crois, bien des années, de discussion. Cet ami, pour être honnête, je ne croyais pas le rencontrer un jour. Avant le début de mon second Bac, je n’avais même pas pensé faire un échange international, mais quand on le veut vraiment, on le peut.

Une heure de métro plus tard, j’arrive enfin au point de rendez-vous. Tout ce fait naturellement. Nous discutons, tout en nous dirigeant vers le cimetière du Père-Lachaise. C’est bizarre comme première rencontre, mais cet endroit n’est pas comme les autres.

Le dédale de tombe, de mausolées plus grand que nature et des paysages dignes d’un film font rêver. Par contre, il ne faut pas oublier que nous sommes au beau milieu d’un endroit contenant près d’un million de corps. Parmi ceux-ci, des personnes de la scène culturelle, politique et des personnes comme vous et moi.

Cimetière du Père-Lachaise 

Après, nous nous retrouvons à marcher dans les rues de l’arrondissement, cherchant une pâtisserie ouverte. Le ciel devenait de plus en plus menaçant. C’était le moment de nous quitter. Ce n’est que partie remise.

11
sept
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Publié le 12 septembre 2017

Lundi. Une journée bien fraîche, mais comme en bonne Canadienne que je suis, ça ne me dérange pas autant. En discutant avec mon amie de Montréal la veille, elle m’avait proposé de me diriger vers la Place de la Bastille et de descendre le boulevard du même nom, pour ensuite me retrouver juste devant le Jardin des Plantes.

Jardin des Plantes 

Longeant la Seine, avec un de ces vents à écorner les bœufs et une légère pluie, je me suis dirigée vers le pont d’Austerlitz, qui allait me mener juste devant le jardin. Au loin, je pouvais voir la Cathédrale Notre-Dame, qui me faisait dos.

Devant les hautes barrières, je tentais de me faire une idée de cet endroit. C’est dans l’enceinte de ce jardin que se cache le Muséum national d’histoire naturelle, qui est un musée, mais aussi une université de science naturelle. Chaque plante dans ce jardin à son petit panneau d’informations. À l’intérieur de ce magnifique parc se cache une petite ménagerie (zoo) avec quelques espèces animales. N’étant pas une adepte des zoos, j’ai passé mon chemin, continuant ma contemplation de l’aménagement paysagé et de ses bâtiments.

Après cette visite, je me dirigeai vers les Arènes de Lutèce. Cachées derrière une rue commerçante, les arènes ont été aménagées comme un parc, pour accueillir les curieux et les habitués. Vous pouvez même jouer à la pétanque au beau milieu des vestiges de l’amphithéâtre gallo-romain datant du 1er siècle de notre ère. La préservation de ce lieu est bien faite, mais peut-être trop « aux goûts du jour » selon moi. Si j’ai plus ou moins été impressionnée par la grandeur de cet endroit, je ne l’ai pas du tout trouvé spectaculaire. Bien intégrés dans le plan d’urbanisme de Paris, les vestiges ne ressemblent pas du tout à des... vestiges.

La petite déception passée, je me dirigeai vers l’Institut du Monde arabe. Se retrouvant juste à côté de la Sorbonne, l’Institut réussit à attirer l’œil par la présence de fenêtres « dessinées ». Seul problème, l’établissement était fermé. C’était lundi. Tous les musées nationaux ferment le lundi... Donc, ce n’est que partie remise !

Loin d’être dépitée, je me dirige lentement vers la cathédrale, que j’aperçois au loin. Je trouvais que c’était le meilleur moment d’aller la visiter, mais il y a un seul hic : il y a énormément de personnes qui ont pensé comme moi.

Donc, je me mis à déambuler dans les rues, cherchant un endroit pour prendre une collation et un café. Un pli que j’ai pris depuis mon arrivée. Les restaurants se succèdent, mais aucun n’attire mon œil. Je veux simplement un café pour me poser le temps d’une collation. En plein Quartier latin, je croyais avoir trouvé LA pâtisserie, qui allait satisfaire mes goûts, mais encore une fois, je n’étais pas la seule à avoir eu cette idée.

Je trouvai alors un petit café, où il y avait apparemment plusieurs habitués et je m’installai, regardant du coin de l’œil cette librairie que mon amie de Montréal m’avait louée les mérites. Je n’étais pas certaine de vouloir entrer dans cet endroit. D’un : parce que je suis une acheteuse compulsive de livre, c’est de famille. De deux : il y a beaucoup de monde. Par contre, puisque tous mes plans avaient jusqu’à présent foiré, autant aller passer un peu de temps dans cet endroit.

Mais que dire... Cinq étages plus tard, je suis ressortie avec cinq livres et je n’ai même pas pris le temps de tout regarder. Mêlant livres d’occasion et livres neufs, cette librairie (Gibert Joseph) vaut le détour. Je crois même que je vais y retourner chaque mois. Ayant une section de livre sur la muséologie, j’ai trouvé des références qui vont sûrement faire des jaloux à mon retour à l’université, les ayant achetés pour la moitié du prix qui nous est demandé au Canada.

Après ces emplettes, finis ma petite promenade. L’heure du dîner approchait à grands pas et loin de moi l’idée d’arriver en retard.

12
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Publié le 15 septembre 2017

Comment dire ? Il ne me reste qu’une semaine avant de perdre la « totale » liberté que j’ai eue pendant la dernière semaine. Bon, après, j’ai entendu dire que le nombre de cours que je devais suivre ici était du nombre de six, ce qui équivaut à mes cinq cours à l’UQO.

Après un mini passage à vide, trouvant le temps un peu long, puisque je suis majoritairement seule, j’ai décidé qu’il fallait vraiment que je m’occupe. Que je continue ce que j’avais entrepris la semaine avant : un grand tour de Paris.

Qui dit Paris, dit Tour Eiffel. Bien oui, je n’avais toujours pas visité la Dame de fer. Pourquoi ? Je ne sais pas. Peut-être parce que ça faisait trop cliché ou parce que je voulais vraiment m’immerger dans la vie parisienne. Tout ça pour dire que j’ai eu une réaction assez bizarre. Comme si de voir la tour, juste devant moi, être à ses pieds, me confirmait que j’étais bel et bien à Paris.

Tour Eiffel, pilier Sud 

Voyant la longue ligne qui se dessinait pour monter là-haut, je me résignai à rester à ses pieds et à contempler l’architecture de fer de cette tour si emblématique.

Je quittai le site, après plusieurs photos, et je me dirigeai vers les Invalides. Ce monument à la coupole dorée est si majestueux qu’il est difficile de détourner le regard. Il renferme le Musée de l’Armée et est très bien gardé par celle-ci. J’ai continué ma route, voyant le temps filé à une vitesse fulgurante. M’étant levée un peu plus tard que je l’avais prévu, je me mis en marche vers le Trocadéro.

Le ciel s’est noirci en à peine dix minutes. J’étais en train de traverser le pont Alexandre III, construit en 1900, quand la pluie s’est abattue sur Paris. Après vingt ou trente minutes, la pluie avait ralenti. Je me remis en marche, sur le bord de la Seine, à contempler la tour Eiffel, illuminée par le soleil qui venait de percer les nuages.

C’est après une bonne marche que j’arrivai sur l’emplacement du Trocadéro. Un immense bâtiment dans les tons de blancs et surmonté de sculpture antique accueillait les gens. Le sol fait de marbre (quelque chose dans le genre) était trempé et me procura quelques frayeurs puisque c’était glissant. Les fontaines n’étaient pas en fonction, mais l’endroit offrait une superbe vue, sans encombre, de la Dame de fer.

Je ne pourrais décrire la chance que j’ai de me retrouver dans cette ville. Ce rêve que je chérissais tant depuis si longtemps est maintenant réalité et c’est grâce à bien des gens. Je ne pourrais jamais assez les remercier. Par contre, je n’oublie pas non plus tout le travail que j’y ai mis pour enfin me retrouver en sol français.

13
sept
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Depuis quelques jours, je vous dirais que la pluie est omniprésente à Paris. Même si les conditions météorologiques n’annoncent pas de pluie, il pleut. Nous avons droit, parfois, à du gros soleil et un seul petit nuage qui vient tremper la ville.

Par contre, ce jour-là, la pluie était prévue. Et ce n’était pas que de la petite pluie. Donc, j’en ai profité pour aller faire un peu de « shopping », comme disent les Français. Je n’avais pas nécessairement prévu qu’il allait faire froid aussi tôt et ni que j’allais avoir besoin de chaussures.

Après une bonne promenade en métro et un burger, pour tenter de me sécher et parce qu’il était l’heure de déjeuner, je me suis mise en route. J’aimerais ajouter quelque chose à propos du burger. Au Canada, il n’est pas question de servir un burger avec une « boulette » mi-cuite ou saignante. À l’endroit où je suis allée, on nous demande la cuisson de notre viande et franchement, j’ai été agréablement surprise. D’un, par la qualité de la viande et son goût. Je n’avais jamais mangé un burger aussi bon. Ensuite, les frites. Ce que nous appelons les « frenchs fries » était sublime. Pas trop salée et juste assez croustillante.

Alors, c’est après ce repas, que j’ai apprécié, vous l’aurez compris, que je me suis rendue dans le centre commercial. On m’avait louangé un des magasins : les galeries Lafayette. Vous voulez voir toutes les marques concentrées en un seul endroit ? Allez là. Ce n’est que cela.

Finalement, je suis revenue au Foyer avec des chaussures toutes neuves et un manteau, qui je le sais, me gardera chaud pendant les trois mois et demi qui me reste ici.

14
sept
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Publié le 21 septembre 2017

J’avais tenté ma chance, mardi, d’aller voir la tour Eiffel. Si j’ai pu m’y approcher et même la contempler à son centre, sur le parvis, je n’avais pas osé m’aventurer vers les escaliers ou même les ascenseurs. Pourquoi ? Trop de monde. Quand il y a trop de monde, ça tue l’expérience. Par contre, j’ai eu droit à un sermon pour ne pas avoir grimpé au second étage.

C’est avec l’objectif d’y aller que je m’étais rendue pour une seconde fois voir la Dame de fer. Cette fois-ci, même si le soleil brillait comme tout, il y avait peu de monde. C’était peut-être à cause de l’heure. Il était midi. Tout ça pour dire qu’il n’y avait personne au guichet qui allait nous permettre de monter les quelque 900 marches.

Mon billet de 7 € en poche et après les contrôles de sécurité de routine (je suis habituée maintenant), je commence mon ascension. 100, 200, 300, 600 et enfin le premier palier. La vue est magnifique. En fait, la vue est magnifique durant toute l’ascension. Les gens devenaient des fourmis plus je me rapprochais de ces fameux paliers. Je pouvais voir la Basilique, juchée sur sa butte, au loin. Les Invalides qui brillaient de mille feux, le Trocadéro en plein axe avec la tour, mais je ne pouvais pas en rester là. Il fallait que je me rende au second palier. Je voulais une meilleure vue. Quelque chose d’encore plus magnifique et impressionnant.

Le Trocadéro 

Après avoir passé quelques touristes fatigués par l’ascension ou certains en pleurs parce que c’était trop haut, j’ai réussi à m’y rendre. Si le premier palier m’avait offert une vue magnifique, à ce moment j’ai le souffle coupé. Nous voyons tout. La Basilique Sacré-Cœur est encore plus impressionnante, tout comme les Invalides.

Faisant le tour du palier, je me rends compte qu’un mur de pluie, accompagné de gros nuages noirs, se dirige tout droit sur nous. Les gens ne semblaient pas s’en rendre compte, jusqu’à ce que la pluie s’abatte sur nous. Déjà que le vent était fort plus je montais, la pluie se mettait de la partie.

Cachée sous une poutre de la Tour, je regardais les touristes se lancer sur les ascenseurs et les escaliers, voulant échapper à la pluie. Moi, j’attendais. Elle allait passer, comme durant toute la semaine. Ce qui ne fut pas long. Ce gros nuage chargé était maintenant au-dessus de la Basilique, donnant un très bel effet sur le paysage urbain.

Les photos et mon état de béatitude passé, j’ai descendu les escaliers pour me rendre je ne sais trop où. Je n’avais rien prévu, sauf la montée de la tour Eiffel. Bien cachée sous la Dame de fer, j’ai pu trouver en quelques clics, ma prochaine destination : le Musée Eugène Delacroix.

Considéré comme un musée national e, comme l’est le Musée canadien de l’Histoire au Canada, et affilié au Musée du Louvre, le Musée Eugène Delacroix est situé derrière une rue commerçante. Bien caché par une sorte de mur créant une cour intérieure, le bâtiment abritant la collection n’est nul autre que la demeure du peintre et son atelier.

Eugène Delacroix est un peintre français qui a entre autres peint le fameux tableau La Liberté guidant le peuple, fameux tableau associé à la Révolution française. Par contre, ce tableau ne se retrouve pas à cet endroit. Ce que nous retrouvons dans ce musée est une sorte de chronologie de la « carrière » de Delacroix. Nous y retrouvons des portraits, des bustes, d’Eugène Delacroix fait par ses contemporains et souvent amis. Il y a aussi une belle série de dessins faite par le peintre pour illustrer les œuvres de Shakespeare (Hamlet) et de Goethe (Faust).

Bien épuré, je dirais que j’ai été un peu déçue par le nombre d’œuvres offert aux visiteurs. Par contre, vu la notoriété et la popularité de Delacroix, il est normal que ses œuvres majeures se retrouvent dans un des grands musées de Paris ou d’ailleurs dans le monde.

Enfin, pour clore cette journée, avant le dîner au Foyer, je me suis arrêtée dans un café pour goûter aux fameux fromages de la France.

15
sept
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Publié le 29 septembre 2017

La fin de semaine, ou weekend, est enfin arrivée. Disons que c'était ma dernière fin de semaine avant le début de mes cours.

Après une soirée bien arrosée, à jouer à un jeu ressemblant à "L'osti de jeu", mais version Française, et fait de belles rencontres, le samedi ne fut pas très différent.

Ce voyage, cet échange se révèle être très stimulant, tant au niveau découverte que social et j'en suis très heureuse. Je souhaiterais ce genre de fin de semaine à tout le monde, sans exception.

Je n'ai pas de photo, mais vous pouvez me croire, cette fin de semaine restera gravée dans ma mémoire bien longtemps.