Une autre journée à Paris. À visiter ces plus beaux attraits, mais aussi à s’imprégner de la ville. Si sur une carte Paris semble bien petite, ce n’est pas le cas. Sa grandeur vient de sa richesse historique, de son patrimoine bâti somme toute bien conservé et de la population. Bien des gens ont tendance à décrire les Parisiens-Parisiennes comme des râleurs et des personnes avec aucune manière. Il y en a sûrement, comme il y a des Québécois. es du même genre.
Après une nuit bien courte, parce que je voulais parler le plus possible à mes amies et ma famille et que je n’étais pas du tout fatiguée, direction Jardin du Luxembourg ! Encore une fois, c’était une proposition de mon amie de Montréal.
Dès mon arrivée dans le VIe arrondissement, c’était déjà l’heure du déjeuner. Donc, autant chercher quelque chose près du jardin et pas trop cher. C’est ainsi que je me suis retrouvée chez Le Rostand. Décoration à l’ancienne, avec ses boiseries et son comptoir en bois. Commandant un café noisette, comme j’en ai pris l’habitude depuis mon arrivée dans la Ville lumière, et une omelette, je profite de l’ambiance chaleureuse de l’endroit. Le déjeuner se passait bien, jusqu’à la visite d’une petite bête poilue. Un chat, du nom de Roxane, faisait sa tournée, regardant chaque client, mais n’osant pas trop les approcher. Pourtant, elle changea d’attitude envers moi. Commençant par demander que je la caresse et ensuite, se permettant de piquer un somme sur mes genoux. Cette visite inattendue, mais très appréciée et surprenante me permit d’échanger avec les dames assises juste à côté de moi. Une habituée de l’endroit m’expliquait que la chatonne n’avait pas tendance à s’approcher des gens. Elle les ignorait. Même les habitués et les employés. En bonne amoureuse des chats, vous comprendrez que j’étais assez heureuse face à cette révélation.
Le déjeuner terminé, la grande marche dans le Jardin commence. Un palais majestueux surplombe l’endroit. Des allées ombragées par les arbres nous permettent de profiter de cet endroit vert. Plusieurs sculptures, entre autres une série de 20 sculptures représentant les 20 femmes importantes de l’histoire de la France, sont placées ici et là dans le jardin. Un décor enchanteur au milieu du bruit ambiant des voitures.
Ayant terminé la visite du Jardin, je me dirige vers le Panthéon. Église « dédiée au culte des grands hommes » et des grandes femmes de la France, qui récemment a accueilli Simone Veil en son sein. Me promenant sans but réel dans les rues de Paris (bon, avec une carte bien sûr, pour savoir où je vais), je marche lentement, observant l’architecture des bâtiments et profitant de la belle température.
C’est ainsi que je me retrouvai bien vite sur le Quai de Montebello, juste en face de l’île de la Cité. Et sur cette île, il y a la Cathédrale Notre-Dame ! Me fondant dans les touristes, je m’approchai de ce bâtiment à l’architecture gothique avec une certaine fierté. Ne me demandez pas pourquoi, je ne sais pas. Tellement imposante, la cathédrale occupait toutes les personnes présentes sur le parvis.
M’éloignant de ce flot de monde, je me dirigeai vers la Conciergerie. Je voulais au moins l’apercevoir, ne serait-ce que de loin. Par contre, une affiche attira mon regard. Je l’avais reconnue tout de suite, étant un personnage historique qui me fascinait depuis longtemps : Marie-Antoinette. La Conciergerie était ouverte au public, puisqu’elle fut transformée en musée. C’était étonnant le sentiment que ça me procurait de me retrouver dans cet endroit qui avait été utilisé pour enfermer bien des gens, dont Louis XVI, Marie-Antoinette et Robespierre. C’était aussi à partir de cet endroit que les prisonniers étaient amenés vers le lieu de leur exécution.
Sortie de cette visite, contente de mon choix, parce que j’hésitais entre la Conciergerie et le Musée de Cluny, je continuai mon périple sur le Quai de l’Horloge, longeant la Seine, jusqu’au Pont-Neuf, le plus vieux pont de Paris. C’est à cet endroit que je trouvai, sur une partie du pont, les barrières pleines de cadenas. Les cadenas de l’amour, qui était auparavant situé sur le Pont des Arts, mais qui menaçait de tomber dans l’eau par le poids des cadenas.
Regardant la vue imprenable sur la Seine, je continuai ma marche, rencontrant ici et là quelques églises et commerces, avant d’arriver à mon point de départ. Seul hic, j’entendais l’appel de mon estomac, me disant qu’il fallait que je mange quelque chose, puisqu’il restait 2 h avant le dîner. Alors... direction Dalloyau ! J’ai succombé à l’un de leurs desserts et j’étais renversée par le goût, la texture et tout le reste. C’était juste trop parfait.
Voilà comment c’est terminé ma journée de promenade !