Carnet de voyage

Vélodyssée 2019

23 étapes
110 commentaires
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C'est parti pour une aventure de trois semaines de vélogabongage. A travers plusieurs départements du littoral, à la force des mollets. Une expérience que nous allons partager avec vous.
Août 2019
3 semaines
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Notre équipe: Seb l'organisateur, Carole la coéquipière, Inès la fille, Zita la copine d'Inès, Manue l'amie et Jules son fils.


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Trajet un peu long, la Bretagne se fait désirer! On se rend compte que Seb a oublié le guide du routard de la vélodyssée et le drapeau sécurité de la remorque...Inès est missionnée pour rapporter ça jeudi.


Arrivée à Arzon, chez Didier, un copain de Seb.

Il nous fait visiter le Golfe du Morbihan...C'est superbe.

Le soir, petit resto: huitres, moules frites et crêpes😉

Magnifique coucher de soleil sur la baie...toutes les conditions sont réunies pour notre départ demain matin.

Coucher de soleil sur le Golfe du Morbihan
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C'est le grand jour! Le soleil breton est au rdv: c'est la douche froide. On enfile les ponchos avant même de démarrer. Il tombe des cordes pendant 3h, les tunnels deviennent nos meilleurs amis😉

Nous passons beaucoup de temps à chercher un itinéraire sécurisé (ce n'est pas encore la vélodyssée). Ça s'apparenterait plutôt à du vélopiscine ou du vélorientation.

Heureusement l'après-midi est plus clémente et nous trouvons notre salut dans un charmant petit camping en bord de plage et avec piscine.

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Cette journée doit nous permettre de nous rapprocher de Guérande pour pouvoir profiter plus longtemps de la belle cité le troisième jour.

Ce n'est pas sans compter sur les conseils avisés de la gérante du camping qui nous recommande chaudement de passer par la Roche-Bernard . Une rallonge de 20 km sur le plan initial avant de retrouver notre véloroute.

Il en faut plus pour nous impressionner et c'est cheveux aux vents (de face!) que nous enfourchons nos montures déguisées en étendoir à linge.

Nous enchaînons quelques déconvenues au fil de notre périple qui se transforme trop souvent en sortie VTT lourdement chargé. Trop peu d'asphalte au programme. Le vélo nous rappelle malgré nous que derrière chaque descente se cache une montée.

Qui a dit que le littoral était plat?

La récompense, c'est la Roche-Bernard, une ville magnifique.

Ce détour n'est pas sans conséquence... dès la pause repas, Sébastien doit utiliser la Morgan Blue!

Nous arrivons finalement à Saint-Molf, impossible pour nous de faire un km de plus. Ce soir : cassoulet en boîte et dodo comme les poules!


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Ce matin le moral est au beau fixe, en effet ce soir nous retrouvons notre fille Inès, sa meilleure amie Zita et Hamid qui avait pour mission de ramener les deux paquets. 😍

Un programme chargé qui passe par Mesquer, Guérande, La Baule et St-Nazaire.

Des villes aux doux parfums exotiques pour des voyageurs venus de l'Est.

Les marais salants au petit matin sont un beau spectacle pour les yeux.

Les sentiers et véloroutes sont plus agréables et bien mieux fléchés que la veille.

Nous passons un bon moment à Guérande pour profiter de l'ambiance estivale et d'un repas réparateur, accompagné d'une bolée de cidre.

L'après-midi à La Baule est l'occasion pour Carole de faire son premier bain de pieds, et de cuisses. Et oui ça chauffe les cuisses le vélo!

La fatigue commence à se faire sentir, et une première montée raide et peu praticable nous met en échec. Obligés de descendre de nos montures. Nous prenons alors pleine conscience du poids de celles-ci tant il est si difficile de les pousser. 😰

Nous ne sommes plus qu'à quelques minutes de l'arrivée quand la remorque de Sébastien fait une embardée à pleine vitesse dans la descente d'un chemin accidenté. Patatras... la remorque se retourne et Sébastien tient miraculeusement en selle.😱

Pas mal de dégâts ( axe tordu, goupille de sécurité éjectée et perdue et bras de charette tordu), une réparation de fortune est nécessaire pour terminer l'étape. Beaucoup connaissent les talents de bricolage de Sébastien alors on fait le dos rond.🙄

A l'arrivée, Sébastien et Hamid réparent la remorque, Carole et les filles filent à la plage!

Un énorme Merci à Zora et à toute sa famille pour nous avoir tous accueillis chez elle ce soir.



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Salut!

Ici Zita et Inès , tout d'abord un mot pour résumer notre journée...souffrance!

Pourquoi me diriez-vous ?

Tout commence lors d'une averse imprévue vers 9h00; nous nous munissons donc de nos ponchos et partons à l'aventure.

Toute la mâtinée se passe relativement bien, nous avons rencontré quelques problèmes techniques ( accident de Zita, pont de St Nazaire, problème de carriole ).

Nous trouvons enfin une boulangerie adéquate afin de pouvoir déguster nos sandwichs près de l'océan. Accrochez-vous bien la partie suivante risque de ne pas être de tout repos!

Tout d'abord nous vivons un véritable enfer...une multitude de montées se trouvent tout au long de notre périple, des chemins remplis d'embuscades.

Après une petite pause bien méritée nous nous sommes rendus compte qu'il n'y avait plus de panneaux, plus d'indications, et oui nous nous sommes bien perdus...

Heureusement de braves personnes nous ont indiqué le chemin initial, cela dit ça ne nous a pas empêché de nous reperdre une seconde fois! Mais cette fois-ci, nous avons eu moins de difficultés à retrouver notre chemin.

Bref...nombres de kilomètres exagérés, chemins à perpétuité, côtes qui n'en finissent plus, ce fut notre ressenti de cette longue et dure journée...En tout? 53km.

Zita et Inès 😉


Coucou, petit focus sur le pont de St Nazaire où quand le vélovagabondage se transforme en sport extrême !

Le pont de St Nazaire est un pont de 3,7 km avec une montée de 5,6% et interdit par forts vents aux vélos et parfois aux voitures.

La traversée est assurée par un service de navettes gratuites.

Ce matin à la navette, le chauffeur nous informe que la traversée du pont est possible via une piste cyclable matérialisée le long de la voie.

Fort confiants nous décidons avec Hamid de faire la traversée et de retrouver la team de l'autre côté.

Mal nous en a pris, le pont de St Nazaire c'est un enfer, un truc à ne jamais faire!

Ce qui s'apparente à une piste cyclable est une mini bande d'arrêt d'urgence, large comme la ficelle d'un string!, où un véhicule vous frôle toutes les secondes! Avec un vent de face d'une violence incroyable qui vous chahute de part et d'autre. La montée vous semble interminable, et vous maudissez le chauffeur qui vous a envoyé dans cet enfer!

Impossible de faire demi-tour sur cette autoroute.

C'est donc dans une concentration et une tension extrême que nous procédons à l'ascension du Monstre! Je déraille pas moins de trois fois en passant les rapports dans la montée, obligeant Hamid qui me suis à stopper net . Redémarrer avec si peu de marges de sécurité et le poids des bagages ajouté au stress et à la crispation vous provoque des montées d'adrénaline.

La descente est toute aussi difficile, tant on ne maîtrise pas les violentes bourasques et le vent sur lequel on prend appui.

Nous arrivons sains et saufs, se jurant de ne jamais renouveler l'expérience, mais considérons l'épreuve comme un réel exploit.

La team est au complet pour l'Odyssée avec l'arrivée de Jules et Manue ce soir au camping 😰


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Ici, Manue et Jules en direct de l'île de Noirmoutiers. Aujourd'hui nous avons l'honneur d'inscrire notre première trace dans ce journal.

Notre baptême de Vélodyssee se résume en trois mots : p... de vent !!!

Toute la journée, nous avons lutté contre un vent d'une puissance exceptionnelle qui a malheureusement eu la bonne idée de ne souffler que de côté et de face... Une petite rafale de dos nous aurait pourtant bien aidés... Tout en ahanant sur nos pédales, nous avons pu admirer de superbes paysages (marais, océan...) et de très jolis oiseaux. Après une pause déjeuner fort sympathique : poulet fermier, tomates, pain artisanal, fromage local et melons (merci à Carole d'avoir tout porté 👍), nous avons repris le chemin de Noirmoutiers. Desséchés par le vent et par le soleil, nous avons fini par atteindre le passage du Gois. Petite pause biscuits bretons (euh pardon vendéens mais on voudrait pas dire mais ça ressemble quand même beaucoup aux biscuits bretons... ) Dernier obstacle de la journée mais pas des moindres... le fameux passage ! Des voitures, du vent, des pavés qui viennent te rappeler que tes cuisses sont douloureuses mais que tes fesses ne le sont pas moins... Seb a quand même trouvé les ressources pour courser un chauffard qui l'avait frôlé de trop prêt. Le Lorrain est revenchard... Arrivée au camping 15 mn avant la fermeture 😰 on n'aurait pas pu faire 1 km de plus... Un grand merci à Hamid pour son soutien !



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Jour de réconciliation avec le vélo. Enfin, une journée où le vent a décidé de nous ignorer. Le soleil est au beau fixe et les douleurs et les grimaces font enfin place aux sourires et au plaisir. On avale les kilomètres comme Seb descend les bières: toujours trop vite!

Piste très roulante, superbe point de vue du haut du pont de Noirmoutiers. Les paysages de marais ont laissé la place à de belles pinèdes aux parfums de bonbons «La Vosgienne».

Une grosse pause à St Jean de Monts est l' occasion de laver les jeunes à l'eau de mer😉 et de faire quelques courses. En effet, quand on fait du vélo, on a tout le temps les crocs, et du coup quand on fait du velo avec des ados , on a tout le temps la main au porte-monnaie pour les nourrir. Il en va ainsi de la survie de l'expédition. 😬

Pour l'occasion ce soir un charmant camping nous accueille merveilleusement bien. Spectacle Brésilien au menu...au lit les filles! Ce soir on reste entre hommes, il en va ainsi de la survie de l'expédition...

Hamid et Seb


HAMID «merde! J'ai pas mes lunettes... »



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Réveil compliqué au petit matin, fuite nocturne pour Hamid qui a dû affronter les éléments. Seb et Hamid réalisent une réparation de fortune au milieu de la nuit pour sauver la tente du naufrage ( voir la photo).😂😂😂

La journée sera courte, nous décidons de nous accorder du temps de récupération, et de profiter de la belle journée qui s'annonce.

Objectif les Sables d'Olonne, malgré une courte étape , Carole se trompe encore de route et l'équipe explose en trois morceaux. Carole Inès et Zita longtemps en tête se retrouvent alors loin derrière le peloton suite à son erreur, Jules s'échappe seul en tête , tandis que Seb raccroche de justesse Hamid et Manue formant les "Gros" du peloton.

Finalement à 19 km de l'arrivée le groupe se reconstitue et Hamid conserve son maillot Jaune.

Nous traversons les marais des Sables d'Olonne, qui offrent un étonnant paysage, ainsi qu'un littoral où s'enchaînent des rochers insolites et des plages toujours plus belles et sauvages.

Arrivée en début d'après midi pour farniente et soirée resto et lessive. 😁






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54km

Jules, Zita, et Inès :

Tout d'abord les réveils furent de plus en plus difficiles, les températures de plus en plus froides et les courbatures de plus en plus fréquentes.

Notre journée commence avec le départ d'Hamid, notre compagnon de voyage qui nous a soutenu depuis le premier jour: 😢 Journée calme avec peu de péripéties, ( sauf Carole qui nous a encore perdus, mais on commence à s'habituer.)

Nous nous retrouvons donc dans un charmant petit village qui nous a permis de nous ressourcer après avoir effectué plus de 30km.

Et là un problème de taille est survenu...nous ne trouvons pas de camping pour nous héberger la nuit!

Nous avons donc décidé de nous vider la tête en allant surfer sur la plage des conches juste avant la Tranche sur mer ( le spot parfait ). Jules réussit parfaitement avec son body board tandis que Zita et Ines se retrouvent coulées par d'immenses vagues mais après beaucoup de persévérance, elles ont enfin réussi à en surfer de multiples.

Nos parents ont enfin réussi à trouver un camping mais il est encore à 10km de la plage. En quelques secondes nous nous retrouvons tous les 6 sur nos vélos en direction du camping.

Actuellement 23:00 , notre soirée se passait relativement bien quand soudain un groupe de personnes d'âge moyen mais de beauferie maximum s'installe à la table voisine. Nous avons donc mangé en compagnie de cris, de gens bourrés , et de Patrick Sébastien à fond dans les oreilles...Bref une soirée au top!

Jules, Zita, et Ines 😉






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56 km

Bonsoir à tous, c'est Manue.

Notre journée se résume en un seul mot: la bérézina!

Je commence par le début: les enfants et Carole décident (sans nous en avertir Seb et moi) de s'octroyer une grasse mat' improvisée... levée de camp un peu tardive... Seb bougonne😡... la journée s'annonce loooonnngguue!

Notre «copain», le vent vient se rappeler à notre bon souvenir. Mais comme il sait qu'à lui seul, il ne peut nous arrêter, il a invité sa copine, la bruine. Il moussine. 😜

C'est bien mal nous connaître. Nous luttons contre les éléments et avalons péniblement les km au cœur du marais poitevin. Le moral est quand même atteint. Même les multiples pauses goûters 🍫 ne nous redonnent pas le sourire... nous atteignons Saint Michel en l'Herm... et là... c'est le drame... nos GO (Seb et Carole) pendant que j'improvise une sieste éclaire, décident de suivre les conseils de velotouristes et de s'écarter de la vélodyssée pour gagner plus rapidement La Rochelle et donc l'île de Ré, notre étape de demain... nous voilà partis sur des chemins rocailleux (petite pensée pour Hamid) à découvert avec un vent de côté. Zita nous gratifie de sa 2ème chute, les fesses dans les chardons! Aïe, ça pique😓 ... Nous sommes ingénieux et adoptons une position tortue (cf schéma 1) pour réduire la prise au vent! Nous arrivons sur une départementale fort circulante (passage en position serpent cf schéma 2) qui doit soit-disant durer 1 km et nous amener sur un charmant chemin le long du littoral avec une vue magnifique. Carole est lancée, et a l'air de parfaitement maîtriser l'itinéraire... nous la suivons non sans une légère méfiance... nous arrivons à... un cul-de-sac... Carole nous propose alors de monter nos vélos (fort chargés pour mémoire) en haut d'un talus et de prendre un chemin de labours pour peut-être rejoindre le charmant petit chemin le long du littoral. Face au scepticisme ambiant, Jules part en repérage sur ce chemin, Carole part en exploration sur le chemin opposé et Seb en bougonnant très très très fort 😣 menace de planter le camp sur place en pleine cambrousse... Ines, Zita et moi décidons de faire un sitting en attendant la décision... personne ne tombant d'accord, nous tentons l'appel à un ami, Mappy... qui nous remet sur la bonne route et nous rejoignons, après 6 km de pédalage contre le vent sur une départementale en position serpent (cf schema 2), enfin un camping certes très bof, mais ouf il y a de la place. La pluie commence à tomber. Nous n'avons jamais monté les tentes aussi vite... nos voisins sont... spéciaux... un couple de releuleux (cf Seb pour la traduction) un peu imbibé et deux néerlandaises amatrices de bières, de rosé et de musique un peu forte... on fera avec... compensation avec un repas qui ravit mon odorat... grillade pour les uns et moules pour les autres...

Moralité de cette journée:

1. Ne jamais s'écarter de la vélodyssée

2. Ne jamais écouter les autres cyclotouristes

3. Avoir toujours son téléphone chargé pour pouvoir appeler Mappy...

Demain, c'est l'île de Ré...à à peine 10 km (d'après les GO...hum) le bungalow est réservé... les sourires sont revenus...

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Bonsoir, c'est Carole😜

En préambule, je tiens à apporter quelques précisions. Ayant un rétroviseur sur mon vélo j'ai hérité un peu malgré moi du rôle à responsabilité de chef de file. Je roule en cherchant les panneaux de direction avec l'oeil droit et en vérifiant dans le rétroviseur que la team me suit avec l'oeil gauche...😵 Mes 5 compagnons de voyage eux me suivent les yeux fermés...mais la bouche grande ouverte pour râler à la moindre intersection qui échappe à ma vigilance. Je suis accompagnée par des ingrats!😂😂😂

Maintenant que les choses sont dites je peux vous raconter notre journée...ou plutôt pour commencer notre nuit...

A tous ceux qui comme moi on apprit à l'école que les canards sont des animaux diurnes , sachez que l'on vous a menti. Le Canard ne dort pas! Il fait des concerts de cancanements TOUTE LA NUIT. Malgré les bouchons d'oreilles impossible de fermer l'oeil. Pendant mes courts moments d'assoupissement j'ai rêvé de canard rôti, de magret et de confit....Je n'avais qu'une envie: les bouffer! 🍖

Après cette nuit réparatrice...lever aux «aurores» à 7h30 pour pourvoir profiter au maximum de notre journée sur l'île de Ré. Avant le départ, nous avons maintenant installé un petit rituel: notre chant de ralliement à dire en cercle et mains superposées.

« CONTRE VENTS ET MARÉES

LA TEAM VÉLODYSSÉE

EST PRÊTE À DÉMARRER »

Le petit chemin côtier tant espéré hier est enfin sous nos roues. Nos yeux sont émerveillés par la côte, les cabanes de pêcheurs, les champs de tournesols et les falaises du pertuis breton. Les pauses photos se multiplient pour notre plus grand plaisir.

C'est trop beau pour être vrai!

Du coup Seb décide de pimenter la journée🌶.

...

Il CASSE l'axe de la remorque! (Là il y va un peu fort sur les piments🌶🌶🌶)

S'en est fini des vacances, 😣du vélo😡...il faut rentrer à Toul😢

... ... ...

Après avoir repris notre sang-froid nous découvrons que le décathlon de la Rochelle à seulement 9km est ouvert aujourd'hui 15 Août!!!. L'espoir renait quand des camping-caristes au volant d'un collector peugeot J5 de 1987 complètement dans son jus, acceptent gentiment d'emmener Seb. Je reste donc sur place pour surveiller vélos et remorque, pendant que Manue et les enfants se dirigent rapidement vers l'île de Ré. Inès en profite pour faire comme sa copine, et chute en montant sur un trottoir! En définitif, ce n'est pas 10 mais bien 30 km qu'il aura fallu parcourir. «Les GO ne sont que des mythos!» disent les enfants.

Finalement Seb revient avec Christian et Martine, les camping-caristes qui ont eu la gentillesse de le ramener. Il a opté pour un relooking complet du vélo: 2 sacoches arrière et un porte bagage avant.

Pendant ce temps j'ai fait la connaissance de Sylvie et Jean, des locaux, adeptes des voyages à vélo. Ils sont adorables et se proposent de nous garder la remorque jusqu'à notre retour en Van. Ils nous donnent même un coup de main pour tout installer sur le vélo.

Nous voilà donc reparti à fond. Encore vent de face! 😣Toul attendra...

Petite pause dégustation d'huîtres pour Seb, histoire de recharger les batteries....faut pas se laisser abattre tout de même!

On passe le très beau, mais looong pont de l'île de Ré.

Seb et moi franchissons la barre psychologique des 500km💪

A l'arrivée notre team nous attend

« CONTRE VENTS ET MARÉES

LA TEAM VÉLODYSSÉE

EST BIEN ARRIVÉE »

Cette après-midi c'est repos, piscine et on dort dans un mobil home. Quoi? Pas de tente à monter? Les enfants sont ravis.😁😁😀

Bilan de la journée: on a perdu une remorque, la pompe à pied trop encombrante et quelques€€€.

Mais on a gagné des rencontres magnifiques avec des gens d'une gentillesse incroyable. C'est dans ces moments d'adversité qu'on fait les plus belles rencontres et que le voyage prend une autre dimension...

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L'équipe ayant accumulée un certain retard sur son calendrier, il a été décidé à l'unanimité de réaliser quelques kilomètres en Ter.

Une étape donc qui a ravi les filles enthousiasmées à l'idée de pouvoir flâner dans les villes de La Rochelle gare de départ et de Rochefort gare d'arrivée.

Nous en avons profité pour changer la monture de Zita qui avait mal au dos. Après quelques appels nous trouvons finalement un loueur qui accepte de garder le vélo de Zita en attendant notre retour.

Jules nous fait remarquer que Zita désormais droite comme un "i" sur son nouveau vélo, lui donne l'impression d'être en permanence en monoroue. 😁

Après une rapide visite de la citadelle, nous expérimentons le TER en vélo. Franchement il y a encore du travail à faire en France sur les mobilités douces, le nombre de places vélos étant limitées dans les trains. Ici sur la vélodyssee l'abondance de vélos est telle qu'il nous faut jouer des coudes pour monter.

Quelques petites tensions Carole / Inès puis Manue / Carole pimentent notre journée, mais c'est aussi ça la vie en groupe. 😉

Rochefort est l'occasion d'une pause culturelle. Port d'attache de la frégate l'Hermione, nous décidons de monter à bord, le spectacle est fascinant. Nous découvrons la vie et les métiers d'autrefois sur les navires.

Un charmant camping sur les rives de la Charente ponctue cette journée de transition.

Demain une belle étape au programme avec la traversée d'un des plus beaux villages de France. Et sûrement une pause huîtres à Marennes pour les amateurs.

Nous avons déjà traversé la Bretagne, la Vendée, actuellement en Charente nous seront demain en Gironde.






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Départ un peu tardif (10h30) nous avons traversé la Charente à l'aide d'un bateau passeur.

Seb reçoit un message de son copain qui doit abandonner le van à Royan, panne de batterie...😭

Seb a le moral dans les chaussettes. Il fera le nécessaire demain en arrivant à Royan.

Hier nous avons eu l'outrecuidance 😉 de nous plaindre de la chaleur bien mal nous en a pris, aujourd'hui, nous nous pelons le c.., dixit Carole😱.

Nous avons de nouveau lutté contre le vent jusqu'à Hiers-Brouage ( classé dans les plus beaux villages de France et ville du fondateur du Québec) que nous avons pu rapidement visiter et avons goûté la spécialité locale: l'angélique, tige de plante qui se déguste confite.

Toujours dans ce village Sébastien croise par le plus grand des hasards des membres de sa famille qu'il n'a pas vu depuis plus de 20 ans et qui sont en vacances dans le secteur. 😊😊😊

Nous avons rejoint Marennes en pédalant toujours contre le vent 😤 où nous avons dégusté des huîtres et des tapas...😋 Nous savions que Carole était sensible à l'alcool, un petit verre de vin blanc lui suffit pour nous gratifier d'un spectaculaire plongeon sur le carrelage du restaurant en sortant des toilettes. Plus de peur que de mal.

Reprise des vélos direction la Palmyre... 2 options s'offrent à nous:

- suivre la Vélodyssee sur 25 km

- prendre un raccourci via une piste cyclable le long d'une départementale sur 19 km

Forts de nos bonnes résolutions, nous suivons la Vélodyssee.

Nous ne le regrettons pas: la piste traverse la pinède où nous sommes abrités du vent, du bruit et de la pollution des voitures.

Nous arrivons à La Palmyre. Le camp est monté en un temps record. Nous devenons experts en montage et démontage de tentes. Un stand antillais nous propose des plats alléchants : nul besoin de se soucier du repas, la piscine nous tend les bras.

Il faut que l'on repense notre mode de séchage mobile, les chaussettes se retrouvent de plus en plus souvent orphelines. Nous imaginons leurs sœurs disséminées ici ou là au gré de nos étapes.

Au regard de tous les obstacles surmontés jusque là, Seb se demande si manger épicé ce soir avant d'aller faire du vélo demain est une bonne idée. 🙄 D'autant que nous venons de découvrir que nous sommes en rupture sèche de papier WC.😣

Nous verrons bien demain. 😁




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Ce matin le groupe doit se scinder en deux, en effet Seb doit se rendre au petit matin à Royan pour récupérer le van resté en panne.

Pendant que Seb se prépare Carole assiste aux joutes de deux écureuils jouant au dessus de nos tentes. Le soleil dominant laisse présager une belle et chaude journée.

Seb parti, Carole et Manue décident de laisser les enfants dormir un peu plus longtemps et de filer au marché pour acheter le déjeuner du midi... des chaussettes et... du papier WC !!!!

Au retour des courses, les enfants dorment encore : réveil en fanfare 🎺, il faut tout ranger ! Il est 11h au moment du départ, la pluie commence à tomber. S'en est fini de l'heureux présage ! Il va pleuvoir non stop jusqu'à Royan... Nous partons donc déguisés en nains de jardin. Il y a prof qui ouvre le chemin (alias petit chaperon rouge), suivie de dormeuse (alias petite sauterelle), de joyeuse (alias petite actrice en herbe), de timide (alias basketteur en folie) et de grincheuse (alias "c'estquandquelapluies'arrete"😠)...

Notre accoutrement amuse les badauds... Cela nous fait bien rire.


Version des filles :

La journée ne nous a pas déplu, bien au contraire la pluie abondante nous a amusés et le regard des gens aussi.

Arrivées au bac pour la traversée nous retrouvons Seb à notre grande surprise et décidons de manger nos sandwichs. A peine le temps de finir notre repas que le bateau arrive à bon port.

Nous, Inès et Zita décidons alors de finir le trajet dans le van au chaud, après cet agréable voyage nous arrivons au camping, installons le van dans lequel nous allons passer la nuit et faisons une sieste de plus de 2heures 😁😁😁


Version de Carole:

Entre les gouttes, nous profitons d'un très beau paysage le long du littoral. Nous traversons Saint-Palais-sur-mer, Vaux-sur-mer et gagnons enfin Royan où coup de chance, nous nous retrouvons dans le même bateau que Seb et le van pour traverser la Gironde. Je ne trouve pas cette étape pluvieuse désagréable, la météo changeante fait partie du jeu ... et c'est toujours mieux que le vent.


Version de Manue :

Même les escargots ont déserté... Je n'ai pas aimé être mouillée, voir trempée. Cela m'a empêché de profiter du paysage. A quand la chaleur et le soleil !!! Du coup, nous avons accéléré à partir de Verdon-sur-mer et avons rapidement rejoint le camp. Seb avait fini de tout installer. Quel bonheur!


Version de Jules:

Ce matin la petite grasse mat m'a fait le plus grand bien , mais après c'était la décadence entre la pluie et le retard accumulé par la p'tit grasse mat nous avons foncé pour vite rejoindre le bac. Moi je me les suis un peu caillées même avec le poncho, mais les regards amusés des piétons et des automobilistes m'ont remonté le moral . Bon une fois dans le bac par chance nous avons retrouvé Seb ayant réussi à réparer la voiture (car il était parti très tôt le matin pour réparer le van) nous n'avons même pas pû finir le repas de midi que le bac était déjà arrivé, donc nous sommes partis en quatrième vitesse et dehors nous avons retrouvé Seb et sa camionnette. Les filles ont terminé leur route jusqu'au camping en van mais pour la décision "qui est-ce ce qui doit conduire le van" entre Seb et Carole, il y a eu battle. Tout est rentré dans l'ordre: Seb a terminé la journée en camionnette et maman, Carole et moi sommes rentrés en fonçant à toute vitesse jusqu'au camping encore sous la pluie puis sous enfin le soleil . Une fois arrivés au camping, la journée se termina bien malgré un service un peu lent au resto du camping.

Xoxo à bientôt


Version de Seb:

Journée un peu angoissante avec le van en panne...peur du diagnostic surtout quand le dépanneur annonce qu'il s'agit du démarreur avant de se raviser. Il réussit à faire repartir la batterie. 😰

Je décide de prendre le bac et d'attendre l'équipe à Montalivet. Mais la team débarque au bac au même moment.

Les filles sont chargées avec les vélos direction Montalivet et nous recherchons un camping.

La météo est horrible aujourd'hui et tous les moyens sont bons pour se protéger, Carole a un charme fou en débarquant au restaurant avec son parasol comme parapluie.😁😁😁

Le ridicule ne tue pas.


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Superbe journée aujourd'hui avec le retour du soleil, alors on fonce!


« Zita et Ines

Des mots pour décrire notre journée : fatigue, et kiff !

Nous commençons par un réveil très agréable dans le van de Seb, mais en ni une ni deux pas le temps de se reposer nous sommes parties pour 41km sous la chaleur, avec des côtes sans fin, et énormément de faux plats. Mais nos efforts sont récompensés car notre compteur affiche que nous avons dépassé les 500km depuis le début de notre périple.

Nous sommes enfin arrivées au spot de surf parfait...c'était une après-midi de rêve : surfer sur des vagues immenses, se promener dans les petits magasins ( où nous avons effectué quelques achats ), se reposer au soleil...malheureusement chaque belle chose a une fin.

Nous avons pu terminer notre trajet dans le van pour nous reposer...après être arrivées au camping et avoir monté les tentes, gonflé les matelas, prendre nos douches etc. Nous avons pu rejoindre des amis à Seb pour partir en direction d'un restaurant bien mérité.»


Comme les filles le font remarquer nous enchaînons les km aujourd'hui. Les 500km sont atteints pour Ines, Zita, Jules et Manue, et les 700km pour Seb et Carole.💪

A tour de rôle Manue et Carole sont en charge du Van pour le ramener jusqu'à Porge. C'est l'occasion pour tous de rouler à vide , sans les sacoches.

Lorsque Seb fait remarquer qu'il a l'impression de voler sans ses sacoches, Zita lui rétorque «Si c'est ça voler c'est vraiment nul!»

Fou rire général😂😂😂😂

Seb frustré de la veille enchaine les 77km+ 1h de surf....il n'arrive plus à suivre Jules et Manue dans les montagnes russes entre Maubuisson et Lacanau.

Effectivement le voyage itinérant c'est l'aventure. Chaque jour est imprévisible. Nous sommes loin de la routine de nos quotidiens et la surprise qu'elle soit bonne ou mauvaise fait de nous des explorateurs de l'imprévu.

Finalement la seule routine concerne le campement, chaque soir il nous faut une heure pour le montage et chaque matin 1h30 pour le démontage. Et pourtant on a beau tout organiser les ados restent la variable du chaos: leur tente peut rapidement devenir Tchernobyl! Et le réveil revient à essayer de sortir la belle au bois dormant de sa torpeur sans prince charmant pour nous y aider.

Un matin Zita nous rétorque : au réveil, je suis tellement fatiguée que j'utilise mes dernières forces pour ouvrir le paquet de gâteaux! 😂😂😂

Demain nous roulons en direction de Lège Cap Ferret, pour rejoindre nos amis Fred et Fabi qui ont eu la gentillesse de récupérer le Van hier soir.


Nous rajouterons les photos de Seb si son téléphone se rallume... En attendant pour le joindre il faut appeler sur le téléphone de Carole: 07 82 32 90 25.

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Aujourd'hui petite étape... et pour cause nous sommes invités par Fabi et Fred dans leur petit havre de paix à Lège-Cap-Ferret...

Le réveil est compliqué: les enfants sont fatigués. Nous avons du mal à les tirer de leur torpeur.

Nous plions le camp et nous voilà partis. Les jambes sont lourdes et douloureuses... peut-être n'avons-nous pas encore récupéré de l'étape de la veille !

Au bout de quelques kilomètres, Jules décide de faire une sieste dans le sable: "Je suis tellement fatigué que je roule les yeux fermés" 😱

La piste traverse les forêts de pins. Nous nous enivrons de leur odeur et les cigales nous gratifient d'un concerto en la majeur.

Nous arrivons chez nos hôtes juste à temps pour l'apéro! Nous sommes gâtés: un barbecue!!! 🍗Nous en rêvions depuis plusieurs jours. L'arrivée de la bouteille de ketchup fait briller les yeux des enfants... le sevrage peut-être est-il un peu trop violent ? 🤔Les dunes blanches (spécialité pâtissière de Lège) ravissent nos papilles...

Après-midi repos. Au programme: plage et initiation au paddle. Certains s'en sortent super bien mais d'autres...🙃

Nous rêvons déjà au lit douillet que Fabi et Fred nous ont gentiment preparé!

Quel bonheur de revenir dans sa zone de confort dont nous sommes subrepticement sortis!!! 🤗Mais attention, la route est encore longue (250 km). Il va falloir que nous trouvions l'énergie demain de remonter sur nos selles et de pédaler sans relâche vers de nouvelles aventures... "We are poor "lonesome" cowboys... 🎶"

Prochaine étape: biscarrosse... surf et skate en perspective.🏄‍♀️

Un grand merci à Fabi et à Fred pour leur gentillesse et leur accueil.


Le téléphone de Sébastien fonctionne à nouveau ( Fabi a des doigts de fée!!!). Nous avons pu rajouter quelques photos de surf🌊 sur l'étape précédente.

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Encore merci Fred et Faby de nous avoir permis de vider votre garde manger 🍗😁🍖 et de vous être exilés sur le canapé du salon pour nous offrir un bon lit.

L'équipe bien reposée peut repartir vers de nouvelles aventures. Et il en faudra des forces pour affronter les 250 derniers kilomètres, faire face à la chaleur et traverser le G7...merci Macron, de nous compliquer nos derniers kilomètres, on en avait bien besoin.👏

Pour quitter le Cap Ferret, nous choisissons de prendre le bateau et de traverser le bassin d'Arcachon. Heureusement que le bateau n'est pas plein car nous prenons énormément de places avec nos bagages. 😊.

Désormais la team roule à un rythme soutenu malgré les bagages et les côtes de la dune du Pilat ne sont qu'une formalité pour nos mollets aguerris.💪

Nous nous arrêtons pour saluer Patrick en vacances au camping des Flots Bleus.

Les jeunes donnent le rythme et un moment d'inattention nous fait craindre le pire quand Zita accroche le vélo d'Ines et nous gratifie d'un spectaculaire plongeon dans le bas côté. Plus de peur que de mal Zita voulait faire le show. 😱

Nous arrivons très tôt à Biscarrosse -Plage et c'est l'occasion pour les enfants et Carole de se lancer sur un spot de surf de deux heures qui ne restera pas dans les anales. Les vagues ne cassent pas, les conditions ne sont pas idéales.

Le soir des amis de Manue, Felix et Teodora en vacances à Arcachon nous rejoignent pour un petit resto improvisé. Jules est content de retrouver son copain Clément et son frère Baptiste.

Un échange autour de nos looks respectifs nous fait prendre conscience de l'ampleur du travail auquel il faudra nous soumettre. Nous nous sentons désormais un peu en décalage physique et psychologique avec les vacanciers qui nous entourent.

Le sevrage de Manue est pour le moment un succès, espérons qu'elle ne rechute pas à son retour à Paris devant les vitrines des boutiques. Il serait dommage que le sevrage se transforme en frénétique fièvre acheteuse.😂😂😂

Demain une grosse étape au programme! Nous quitterons la Gironde pour les Landes.


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Nous avions prévu une étape plutôt longue et avions préparé les enfants. Cependant nous ne nous attendions pas à affronter de bon matin, les yeux encore embués et les muscles engourdis des pourcentages de pentes affichés à 10% sur 5km. L'arrière pays de Biscarrosse étant une suite de dunes sur lesquelles ont été plantées les pistes cyclables.

Un réveil douloureux pour la team. Ces ascensions représentaient un véritable défi avec les vélos chargés à bloc. Objectif ne pas poser le pied au sol. On ne donnera pas le nom des perdants pour préserver la cohésion d'équipe. 😊

La récompense de cet effort matinal est notre entrée dans la région dite «des grands lacs». Au programme Lac de Sanguinet, Lac de Biscarosse. Une mention toute particulière au Lac de Sanguinet et à la plage de Maguide, sable blanc, eaux limpides et pins érigés tels des palmiers: règne un parfum de caraïbes. 🌴 Clin d'oeil à Estelle. 😉

La promesse d'une bonne glace à l'arrivée permet aux troupes de réaliser les derniers kilomètres sous une chaleur accablante.

Ce soir le bilan du vélo-balai inquiète pour les derniers jours qui restent: deux sacoches, un sac à dos, une paire de lunettes de soleil, le gel hydroalcoolique... fatigue ou laisser aller? Il faut remobiliser les troupes. 😊

Presque 60km et un nouveau défi pour l'équipe: ce soir nous tentons une nuit à la belle étoile sur les plages de Mimizan...

A suivre...


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Bonjour à tous,

Nous l'avons fait!!! Oui, nous avons dormi à la belle étoile sur la plage de Mimizan...

Après avoir fait les pouilleux dans les rues de Mimizan (vélos sèche-linge, douches aux douches de plein air, empilage de vêtements par peur du froid en pleine rue, toilettes de chats dans les WC d'un bar, etc), nous voilà répartis dans les rues de Mimizan pour trouver un "spot" où dormir. Pour éviter les flics, nous nous éloignons du centre-ville. Nous trouvons finalement l'endroit où nous poser et nous épuisons nos dernières forces en descendant les vélos chargés le long d'une pente pleine de sable.

Nous nous emmitouflons dans nos sacs de couchage et profitons du spectacle céleste qui s'offre à nous: les étoiles, la voie lactée... nous nous endormons très vite mais sommes réveillés par l'humidité et une odeur nauséabonde... aurait-on posé notre camp au mauvais endroit ? un chien nous aurait-il confondu avec un arbre ? Serions-nous à proximité d'une station d'épuration ?🤔

Nous apprendrons le lendemain que cette odeur vient d'une usine de papier et qu'elle est annonciatrice de beau temps !

Carole se dévoue dans la nuit pour nous recouvrir de ponchos afin de nous isoler de l'humidité.

Nous nous réveillons au petit matin. Les surfeurs ont déjà investi la plage (le surfeur est matinal).

Le regard des promeneurs est lourd à supporter. Nous nous sentons marginaux et avons une pensée pour les personnes qui vivent ça au quotidien.😟

Nous levons rapidement le camp et remonter les vélos le long de la pente ensablée s'avère une véritable épreuve.

Nous nous changeons en pleine rue et nous réfugions dans un café pour prendre notre petit-déjeuner et faire notre toilette. J'en profite pour laver ma culotte...👙🤭

Ma zone de confort a explosé...

Nous voilà répartis, direction Contis Plage...

Pause déjeuner. La seule zone à l'ombre est le podium de la place principale... nous y pique-niquons sans aucun état d'âme ... pouilleux, vous avez dit pouilleux!!!

Seb se fait attaquer par un churros géant : 1-0 pour le churros. Seb herite d'un magnifique oeuf de pigeon...😡

Les enfants en profitent pour surfer: les vagues sont magnifiques, ils se régalent pendant deux heures et s'en sortent tous les trois à merveille.

La suite est moins merveilleuse: fatigue, erreur d'itinéraire (2 km de côtes sur une départementale avant de décider de faire demi-tour). Les 18 km restants sont loooonnngs!😓

Arrivée au camping: coup de fil d'un inconnu: mon sac à dos (clés de voiture, de maison, etc) a été retrouvé en bord de route à 1 heure de vélo. Apprenant que nous sommes des cyclorandonneurs, les gens proposent de nous le rapporter au camping... encore une belle rencontre!

Les enfants participent à la lessive, au montage du camp... pourvu que ça dure!!!

Nous savourons les pâtes à la carbonara de Seb à la frontale et échangeons nos impressions sur la nuit à la belle étoile de la veille! Le bilan est positif!😍

Manue








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Beaucoup de questions au moment d'entamer cette étape, Carole recherche des solutions pour rentrer car notre voyage se terminera dimanche.

Ce foutu G7 vient mettre à mal nos plans initiaux, les TER ne circulent pas, les TGV sont complets...grrrr

Malgré tout contre vents et marées et G7, il nous faut avancer et nous décidons de terminer l'Odyssée à Bayonne.

Nous visons Seignosse ou Cap Breton pour la fin de journée, la route n'est pas difficile mais elle n'est pas transcendante, en effet la plupart du temps nous longeons une route très circulante et bruyante.

Nous traversons les villages de Léon et Vieux Boucau. Vieux Boucau est une charmante station où nous optons pour la dernière session surf du voyage. Les vagues sont très puissantes, les filles se régalent et Jules doit renoncer en raison d'une énorme ampoule sous le pied. 🙄

On vous le promet, on ne l'a pas obligé à courir à côté des vélos. 😵

Le G7 fait encore des siennes, nous n'avons jamais eu autant de mal à trouver un camping. Le Belambra de Cap Breton est réquisitionné pour accueillir 1000 gendarmes. C'est sûr qu'ils n'allaient pas les envoyer au camping de Seignosse où nous trouvons "asile" au milieu d'ados surexcités, d'Espagnols insomniaques, mais aussi particulièrement sale et vétuste.

Ce matin dernier jour, nous nous préparons à affronter les barrages et les contrôles de police annoncés. Ils auront sûrement mieux dormi que nous!


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Nous débutons cette journée par la traversée du marché de Seignosse où il nous faut jouer des coudes et des sacoches pour nous frayer un chemin. Sur le parking du Belambra, tous les fourgons de gendarmerie sont garés...il est pourtant 11h!...sont-ils encore à la piscine ? Ou déjà à l'apéro?😂

Nous longeons les plages d'Hossegor et traversons Cap Breton.

Pour notre dernier jour, nous levons le pied: allure balade! Personne n'a envie d'arriver, ni que ça se termine. Pour autant les 20km sont trop vite avalés.

A Labenne (qui, comme son nom ne l'indique pas, est une petite ville balnéaire charmante), nous décidons de ne pas poursuivre jusqu'à Bayonne par crainte du G7. Nous n'étions pourtant plus qu'à 16km😕

Notre vélodyssée se termine donc à Ondres-plage au superbe camping «Blue Océan». Nous nous récompensons en nous offrant le dernier bungalow disponible.

Seb fait un aller retour express pour récupérer le van à Boucau (12km). Pour lui c'est sieste au bord de la piscine et pour nous c'est plage où les enfants s'éclatent, cette fois-ci sans planche, dans les vagues impressionnantes.

Nous sommes heureux et soulagés que notre périple se termine sans gros bobos, mais Zita, pour nous contredire décide de se tordre la cheville dans la navette qui nous ramène au camping!!!😧 Nous la remercions toutefois d'avoir attendu le dernier jour.

Le soir, c'est resto et spectacle d'hypnose où Jules très réceptif nous fait bien rire lorsqu'il perd ses fesses, chevauche un dromadaire ou se prend pour Jimi Hendrix👍👏.

C'est l'heure du dodo. Seb décollera tôt demain matin avec les filles pour faire l'échange de vélos à la Rochelle et récupérer la remorque, avant de rentrer sur Toul.

Carole, Manue et Jules profiteront du camping jusqu'à ce que les trains en direction de Bayonne circulent (pas avant 17h!, merci G7!) Le retour à la maison se fera donc mardi...


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On dit toujours que les bonnes choses ont une fin...et oui ici s'achève cette Vélodyssée pour nous, les cyclonomades.

Les chiffres tout d'abord: 20 jours de voyage à vélo. 5170 km cumulés "impact Zéro carbone". 960 pour Carole et Seb, plus de 800 pour Inès et Zita, 760 pour Jules et Manue et 150 pour Hamid.

0 crevaison... 1 remorque explosée...4 Spots de surf...quelques petites prises de têtes.. quelques moments de doutes, mais beaucoup de sourires, de rigolades et de souvenirs qui seront inoubliables.

Et merci à vous les 28 abonnés, qui ont égayé nos soirées avec plus de 100 messages bienveillants et pleins d'humour (et presque 950 vues!)

Vous avez été d'un grand soutien dans cette aventure.

Nos bracelets de camping font office de crédential ( là je m'adresse aux pèlerins...). On en a collectionné quelques-uns.

Pour finir, le mieux est peut-être de laisser la parole à chaque acteur pour nous dire ce qu'il en retiendra.


Ines:

Cette expérience fut pleines de rebondissements pour ma part, honnêtement quand je me suis lancé dans cette aventure je ne pensais pas que ce serait si compliqué et que tant de chose allaient me manquer, grâce à ça je me rend compte de la chance que j'ai d'avoir une maison avec un matelas, un oreiller,du chauffage, de l'eau courante ect...Je suis fier de moi de ne pas avoir baissés les bras et d'avoir affrontés toutes c'est péripéties en compagnie de ma famille et d'amis .J'ai découvert que je pouvais résister a 2 semaines de réveilles a 8h en périodes de vacances scolaires et aux boîtes de conserves😷


Jules:

Pour ma pars j'ai adoré ce type de vacances même si elles étaient très sportive et physique 💪moi je ne me suis pas lassé des boîtes de conserves et des nuits sous tente . Mais comme tous le monde je pense cette expérience ma permise de me rendre conte de la chance que j'ai d'avoir un appartement très confortable et un garde manger plein à craqué.

Les pauses surf et plage m'on fait quand-même le plus grand bien surtout après les réveils de 8 h dur à encaisser

J'ai hâte de retrouver m'a douche non crados et mon lit moelleux mais malheureusement la rentrée nous guète comme ça 😏 .


Zita:

Saluuuut !!

Je me demande encore ce qui m'est venue a l'esprit d'accepter la proposition d'Inès m'envoyant " Zita tes chaud pour 3 semaines de vélo avec surf ?" Moi encore jeune et innocente j'accepte, mon mental était prêt mais mes muscles non..Je me suis donc embarqué dans cette aventure folle, j'ai du changer de vélo, j'ai eu des courbatures, je me suis demandé si je devais arrêter mais non je suis rester car au delà de la fatigue, de la douleur, et du manque de ma famille, si trouve de jolie paysage, une reconnexion avec la nature et avec soit même, de bons moments passés avec tout le Monde ( j'ai quand même hâte de retrouver ma famille ainsi que mes animaux, mon lit et mon frigo!!!!!!!).

Et je pense que mes petites galères ( de nombreuses chutes ect ) ont bien fait rire tous le monde et même si je suis pas très sportive j'espère leur avoir apporté au moins ma bonne humeur...bref bye


Seb:

Comme souvent au départ c'est une idée, puis ça devient un défi, puis une réalité. Le voyage à vélo c'est possible. Rouler charger c'est dur et finalement rouler à vide c'est tellement facile. La France est un beau pays, dès lors qu'on le scrute à vitesse d'homme que ce soit à pied ou à vélo tout est alors différent. L'aventure humaine est au rendez-vous et pour ma part il y a un moment tout particulier que j'ai apprécié : la soirée du lendemain du bivouac, où chacun a exprimé à tour de rôle son ressenti de cette nuit au clair de lune.

Merci à Carole, Jules, Zita, ma nénés et Manue pour cette belle aventure.


Carole :

Avant le défi physique, et le retour à l'essentiel, c'est surtout l'aventure humaine que je retiendrai. Les caractères de chacun se sont révélés dés que nous sommes sortis de notre zone de confort. Mais contre vents et marées nous avons fait face tous ensemble et nous nous souviendrons longtemps de ces vacances pas comme les autres! J'espère que les enfants en tireront une grande fierté et une confiance en eux car ils ont souvent dépassé leurs limites. Quant à moi je suis vraiment heureuse d'avoir partagé cette expérience avec mes compagnons de voyage. L'idéal aurait été d'arriver à Hendaye, et m'arrêter aux portes du pays basque est un peu frustrant...mais ce sera l'occasion de revenir pour d'autres aventures😉.


Manue:

Il y a un an, Carole m'a dit: "devine la nouvelle idée folle de Seb! Il veut faire la Vélodyssée aux prochaines grandes vacances". J'ai aussitôt été emballée à l'idée de participer à cette aventure tant au niveau du défi sportif, que du dépassement de soi et du partage entre amis!

Je n'ai pas été déçue ! Même si nous avons eu des moments difficiles, je ne retiendrai que les bons moments: la solidarité de la team, les superbes paysages, la volonté d'aller au bout, les veillées autour de la popote, les parties de UNO, etc.

Mon seul regret est de ne pas avoir atteint notre objectif initial du fait du G7 🤐 peut-être pour une prochaine fois...