Récit de deux mois passés en Colombie en mode sac à dos.
Du 1er mars au 9 mai 2018
69 jours
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5
mai

On a longuement hésité entre aller à Tierradentro ou à San Agustin. Finalement, on a opté pour San Agustin. De là, on a encore le choix de la frontière par laquelle on va passer en Équateur:

- Ipiales à l'Ouest qui est le passage "classique" vers l'Equateur. Sauf qu'en ce moment avec la crise au Venezuela, de nombreux Vénézuéliens quittent leur pays pour s'installer dans un autre pays. Cette situation dramatique fait qu'il n'est pas rare d'attendre plusieurs heures à la frontière.

- San Miguel plus à l'Est dans l'Amazonie mais pas forcément recommandé d'un point de vue sécurité surtout en ce moment avec les tensions liées à la recrudescence d'enlèvements par les Farcs.

La prudence nous fera choisir de passer par Ipiales, même si on attendra sans doute quelques heures à la frontière.

San Agustin est une petite ville tranquille dans une région montagneuse qui abrite de nombreuses cascades. Mais elle est surtout touristique pour les sites archéologiques présents dans la région. Nous avons logé dans un hôtel situé sur les hauteurs de la ville. Cet hôtel était l'endroit parfait pour se poser et profiter du calme. Nous devions rester deux nuits et nous sommes restés finalement quatre nuits...

** Hôtel casa del Japones: 50000 la chambre double ou 25000 le lit en dortoir (lit double)**

Hotel casa del Japones

Entre deux siestes dans les hamacs, on a quand même été visiter le parc archéologique situé à proximité de la ville. Pour celà, nous étions accompagné d'un fidèle toutou qui nous a lâchement abandonné quelques heures plus tard pour un os de poulet... Le parc archéologique est constitué d'un musée et de multiples statues, temples et tombeaux. Les statues représentent des êtres fantastiques (mélange humains-animaux), des animaux. On ne sait pas grand chose de la civilisation qui a bâti ces vestiges. Aucune écriture n'a été retrouvée. On sait seulement qu'ils venaient rendre ici un culte à leur morts et à leurs dieux. On trouve aussi le fuente de lavapatas, un réseau de rigoles et de bassins creusés à même le lit de la rivière et représentant des serpents, lézards et autres formes plus ou moins humaines. L'ensemble a souffert du temps et aujourd'hui on distingue mal les différents éléments de la fuente.

** Parc archéologique de San Agustin: 25000 pesos, passeport de deux jours qui donnent accès à une multitude d'autres sites archeogiques de la région **

Parc archéologique de San Agustin

Après la visite de ce site plein de mystères, on se dirige vers la frontière avec l'Equateur que l'on passera le 8 mai.

Hasta luego! 😉

1
mai

Après Jardín et son climat tempéré, on se dirige vers le désert de la Tatacoa situé à une quinzaine d'heures de bus. Là, le climat est bien différent et on retrouve une chaleur étouffante. Le désert de la Tatacoa n'est pas un désert à proprement parler. C'est une forêt tropicale assechée sur laquelle il tombe en moyenne plus de 1000mm de pluie chaque année. Avec l'érosion due aux fortes pluies se sont formées des sculptures de formes diverses et variées au fil du temps. Pour notre part, c'est la première fois que l'on voit ce genre de paysages et on a vraiment apprécié le dépaysement. Comme dormir dans la tente nous manquait, on a campé dans un hôtel/camping à deux pas du désert. Avec la chaleur, on a pas super bien dormi mais pour deux nuits, ça passe! On a aussi rencontré une Française qui nous a donné plein de bons plans pour l'Equateur et un routard Belge d'une cinquantaine d'année qui a visité un nombre de pays incroyable (au moins une centaine).


** Pour info : accès au désert de la Tatacoa : une heure de bus depuis Neiva puis 15min de tuktuk depuis Villavieja.


Ce désert est constitué de deux parties distinctes: un partie rouge et une partie grise. On a commencé par la visite de la partie grise. Pour celà, on a loué des vélos à l'hôtel (encore une fois dans un état assez limite mais on s'habitue). 😉

Désert de la Tatacoa- partie grise

Puis on a visité la partie rouge du désert au coucher du soleil. Cette partie très impressionnante et photogénique est celle qu'on a préférée. On a l'impression d'être sur une autre planète!

Désert de la Tatacoa - partie rouge

Une chouette visite qui montre encore une fois la diversité des paysages en Colombie.

Prochaine étape à San Agustin avec la visite d'un site archéologique.

Hasta luego! 😉

28
avr

Après l'impressionnante Medellín, direction Jardín, à 3h de bus de là.

À peine descendus du bus, nous sommes déjà sous le charme de ce village. Comme vous le savez, nous ne sommes pas à notre premier village de Colombie, nous en avons visité de très beaux et bien celui-ci n'a vraiment rien à envier aux autres.

Il s'agit d'un village très coloré perdu au milieu des montagnes. Sa place centrale avec sa fontaine est très jolie et fleurie. Tout autour de celle - ci se dresse des petits cafés majoritairement occupés par les hommes du village qui aiment porter de beaux sombreros. On y trouve également une très jolie église.

À savoir aussi (détail important pour nous !!)que dans ce petit village, on trouve beaucoup de très bons restaurants avec des prix vraiment pas excessifs ! Comme vous vous en doutez, on en aura profité pour reprendre encore un peu de poids 😉. D'ailleurs, en parlant de nourriture, on a goûté une spécialité sucrée du coin dont on a oublié le nom.... Il s'agit d'un mélange de panela (sucre de canne), de crème et de miel. Un peu trop sucré à notre goût mais à tester !!


** Pour info, nous avons séjourné à l'hôtel Diana Campestre. Hôtel un peu reculé du centre avec une jolie vue sur les montagnes des alentours et avec un petit chemin donnant sur la rivière. Les prix des chambres varient de 40 000 à 60 000 pesos


Jardín

Durant ces quelques jours passé à Jardín, on en aura profité pour aller se balader dans les alentours mais pour ne pas trop nous fatiguer 😄 on aura préféré prendre le téléphérique pour monter en haut de la colline... Je ne vous cache pas que je n'étais pas hyper rassurée (vous comprendrez sûrement pourquoi en voyant les photos) mais une fois lancé, quelle jolie vue sur l'ensemble du village qui se confirme en arrivant là-haut !

Après un petit rafraîchissement, nous voilà reparti en sens inverse mais cette fois ci à pied ! On fera le choix de passer par la route des cascades un peu plus longue que l'autre mais bien plus jolie, accompagnés de Juan Emmanuel, un petit garcon de 7 ans, futur champion cycliste qui insistera pour faire quelques mètres avec nous 😊.


** Pour info : le trajet en téléphérique coûte 3500 pesos (A/R : 7000 pesos)


Autre ballade qui nous a beaucoup plu ; celle qui mène jusqu'au Christ. Normalement, il est possible d'y accéder en téléphérique mais celui-ci ne fonctionne plus depuis quelques temps. On montera donc à pied !! 😊 Nous choisirons d'emprunter le chemin de droite à l'aller, chemin plus long mais beaucoup plus beau en matière de paysages. Arrivés là-haut, c'est encore une jolie vue qui s'offre à nous, à l'opposé de là où nous étions là veille. On profitera alors un moment de cette vue sur Jardín et sur les montagnes aux alentours avant de redescendre (par l'autre chemin). Sur le chemin du retour, on se laissera tenter par un restaurant proposant de la truite fraîche, élevée ici même, un délice !


Après avoir bien profité de Jardín il est temps pour nous de filer direction le désert de la Tatacoa mais il va falloir être patients, une bonne journée et demie de bus nous attend avant ça !

Hasta luego !!!

Besitos 😊

24
avr

On appréhendait un peu le retour dans une grande ville (+ de 3 millions d'habitants) après 3 semaines passées en pleine nature et dans un village typique.

Suivant les conseils du lonely planet, on a atterri dans le quartier el poblado situé à quelques stations de métro du centre ville. Medellin est la seule ville de Colombie à avoir un métro. Ce quartier réputé très sûr est un quartier touristique, très touristique avec de nombreux bars et boîtes de nuit. Vous l'aurez compris, ce n'est pas le quartier le plus typique de la ville et les prix sont plus Européens que Colombiens mais il a l'avantage de proposer un choix d'hôtels bon marchés et de qualité.

Notre séjour à Medellin aura été assez court mais on a eu le temps d'en prendre plein les yeux. On a notamment participé à un free walking tour dans un quartier de Medellin. La comuna 13 était un haut lieu du traffic de drogues jusqu'il n'y a pas si longtemps. Il est sur la route stratégique qui va de Medellin au Panama. En 2002, le gouvernement Colombien a décidé de déloger la guerilla (FARC et ELN) de ce quartier. Pour celà, il a déployé plus de 1000 paramilitaires lors d'une opération de grande ampleur. Selon Evelin, notre guide qui a toujours vécu dans le quartier et qui était enfant à cette période, ça a été des semaines d'horreur avec de nombreux morts et disparus (officiellement 11 morts mais plus de 500 disparus). La suite n'a pas été plus glorieuse. Les paramilitaires ont pris le contrôle du quartier et il y a eu de nombreux disparus, notamment beaucoup d'enfants. Mais peu à peu, les choses évoluent et le quartier est aujourd'hui dans une phase de paix qui reste néanmoins fragile, avec de nombreux gangs appelés "combos" encore présents. La mairie de Medellin mène depuis plusieurs années une politique de développement pour réduire la criminalité et la pauvreté à Medellin. La comuna 13 en est l'exemple parfait. Evelin nous a parlé de la médiathèque construite dans les années 2000 qui permettait chaque jour aux jeunes de "sortir" de la rue et des favelas plusieurs heures pour aller profiter d'Internet gratuit, regarder des films, prendre des cours de danse et bouquiner. En 2012, six escalators ont été installés au milieu des favelas pour faciliter la vie des habitants. Des artistes locaux ont commencé à prendre possession des murs du quartier pour réaliser des oeuvres qui témoignent de l'histoire du quartier et des drames qui s'y sont déroulés. Tout ceci a contribué au développement du tourisme et a apporté un nouvel axe de développement à ce quartier. Pendant notre visite, on a croisé énormément de touristes qui participaient eux aussi à des visites du quartier.


** Free Walking tour Comuna 13 : Medellin Travel (réservation sur leur site internet) **

Comuna 13

Un autre axe de développement important pour les habitants est le transport. Comme les favelas sont construites à flanc de montagne avec des pentes impressionnantes et souvent privées de routes, le seul moyen de les rendre accessible était de construire...des téléphériques. Il existe 4 lignes de téléphériques et 2 sont actuellement en construction. On se rend vraiment compte de la taille de la ville et de l'ampleur des favelas en empruntant le téléphérique. Une expérience à ne pas rater lors d'un passage à Medellin.

** lignes de téléphérique de Medellin : transport public, 2400 pesos **

Téléphérique, Medellin

On a que très peu visité le centre ville de Medellin, qui ne nous a pas semblé très attirant, hormis la place Botero qui présente de nombreuses immenses sculptures de l'artiste.

Place Botero

Lors de notre dernier jour à Medellin, On s'est baladé dans le jardin botanique qui offre un bol d'oxygène agréable aux habitants de Medellin.

Jardín botanique de Medellin

Mais le vrai bol d'oxygène se trouve un peu plus loin du centre ville, accessible en empruntant 2 lignes de téléphériques. En effet, le parc d'Arvi est situé à 2500m d'altitude (contre 1450m pour Medellin). En 30min, avec un téléphérique de 5km de long qui survole une forêt immense, on se retrouve en pleine nature. En plus, on a eu une vue incroyable sur Medellin. Cette ville est vraiment surprenante. En compagnie de Jb, rencontré à Zipaquira, On se fera une bonne ballade en forêt.

** téléphérique pour accéder au parc d'arvi: 11100 pesos A/R

Parc d'Arvi et vue sur Medellin

Prochaine étape à Jardín, petite ville colorée perdue au milieu des montagnes.

Hasta luego! 😉

21
avr

Après le volontariat, direction Guatapé située à proximité de Medellin, pour se reposer. Cette petite bourgade colorée a connu un changement assez brutal en 1970 avec la création d'un immense lac artificiel dans le but de produire de l'électricité. Ce lac a contribué au développement du tourisme qui est aujourd'hui très important, notamment le weekend avec les Paisas (habitants de Medellin). Guatapé dispose aussi d'un autre atout: son peñón. C'est un immense "rocher" de granit qui mesure 200m de haut et sur lequel on peut grimper en montant 659 marches! De là haut, la vue est impressionnante! La ville est vraiment très belle et chaque maison est décorée par des bas-reliefs appelés zocalos.


Durant cette semaine, on aura surtout pris le temps de nous reposer, de flâner dans les rues de cette jolie petite ville notamment en compagnie de Caro (rencontrée au Guatemala et qu'on avait pas réussi à rejoindre depuis) et d'un copain à elle Axel. Ça aura été la belle surprise de la semaine 😊. Étant donné que lorsque nous ne vadrouillons pas, nos dépenses sont au plus bas on se sera fait un petit plaisir ; celui de s'acheter une bonne bouteille de vin rouge chilien. Vin rouge qu'on n'a pas bu depuis le début de notre voyage et qu'on partagera avec notre hôte/coloc Wil, un jeune très sympa.


** Pour info : On a logé chez Wil durant cette semaine via airbnb au top, on recommande !


Guatapé

Prochaine étape - la tentaculaire Medellin avec son impressionnant réseau de transport: métros et... téléphériques...


Hasta luego !!

14
avr

Par où commencer....

Comme expliqué dans l'article précédent, nous avons effectué ces deux semaines de volontariat au sein d'une petite famille colombienne vivant dans les montagnes à plus de 2900m d'altitude et possédant une finca incroyable tant par la vue que l'on peut avoir de là-haut que par l'atmosphère calme et spirituelle qui s'en dégage.

Cette famille possède un terrain très important sur lequel ils ont construit leur propre maison et construisent en ce moment même une autre maison sur deux niveaux dans l'idée de pouvoir y proposer des conférences afin de partager leur mode de vie, leur amour de la nature et de pouvoir aussi y héberger des personnes souhaitant se pauser quelques temps dans un endroit calme et nature.

Durant ces deux semaines nous aurons participé à la construction de cette maison en créant notamment une partie de mur à l'aide d'argile, de paille, d'eau et de miel et en y insérant également des morceaux de bois et des bouteilles en verre pour le côté esthétique. Nous aurons également fait beaucoup de peinture murale notamment avec l'aide de Maryaury la maman. Depuis Popoyo, nous n'avions pas vraiment refait d'activités manuelles et le fait de nous y remettre nous a fait beaucoup de bien.

Très axé méditation et spiritualité, ce couple nous aura aussi fait profiter de ce côté en nous proposant plusieurs séances et en nous faisant découvrir des endroits sacrés et hautement spirituels près de chez eux. Ce qui nous aura fait le plus grand bien !!

Durant ces deux semaines, nous avons également fait un peu de reforestation, appris quelques pas de salsa 😄, nous sommes occupés des animaux notamment des biquettes et avons également beaucoup joué avec les enfants et cuisiner. Notamment parce que c'était un plaisir pour nous de leur faire découvrir des plats typiques français comme la tarte aux pommes et le gratin dauphinois mais aussi parce qu'en Colombie, il n'y a pas vraiment de repas du soir... Nous qui y sommes très habitués on ne vous cache pas que sur les derniers jours nos estomacs commençaient à se faire entendre 😄.

C'est d'ailleurs pour cette raison et aussi par manque de confort (dodos en tente, douches au tuyau d'arrosage en extérieur...) qu'on décidera de n'y rester que 2 semaines. Pour information, la saison des pluies a commencé début avril 😅.

Mais hormis cela, on gardera un très bon souvenir de ce volontariat qui aura été pour nous une experience très enrichissante tant d'un point de vue humain que d'un point de vue personnel et qui nous aura donné plein de nouvelles idées pour notre retour en France... à suivre donc !!

En attendant, direction Guatape pour une petite semaine afin de nous reposer et de récupérer tout doucement.

Prochain article sur Guatape.

Besitos todos,

Hasta luego ☺


** Pour info : la Finca s'appelle Ecoshezua, annonce sur Workaway. Famille colombienne adorable !!! Ils recherchent régulièrement des volontaires.


Volontariat à la Finca Ecoshezua - Colombie
1
avr

Nous continuons notre tour des pueblitos (petits villages) comme ils aiment dire ici, au nord de Bogota.

Pour la petite anecdote, les colombiens ajoutent très souvent le suffixe diminutif - ito(s) - ita(s) à la fin de leurs mots, par exemple : una sopita (même si généralement on se retrouve avec une soupe plus que généreuse 😅), una cevezita, un momentito, una pequeñita hora, una casita... La liste est longue 😄.

Revenons en à nos pueblitos. Afin de terminer ces 10 jours en beauté, nous partons en direction de Barichara. On ne vous cache pas qu'on a eu un petit coup de coeur pour ce village, ces rues en pente, ses maisons coloniales recouvertes de chaux, sa place principale.. Et ses sentiers de randonnée permettant de partir à la découverte d'autres villages tout aussi charmants.


Barichara


On empruntera d'ailleurs deux de ces sentiers. Le premier, le Camino Real permet de rejoindre Guane. Pour information, ce sentier de 5km très agréable, offre une jolie vue sur les monts et les villages des alentours. 

Une fois arrivée à Guane. Nous nous dirigeons vers une boutique de "Sabajon" (il s'agit d'une boisson à base de lait de chèvre qui peut être mélangée à du wisky, de la coco, du café et à un fruit de la région dont on a oublié le nom). Comme nous l'ont assuré deux colombiens rencontrés en chemin, c'est délicieux !! Et après avoir goûté les quatres nous repartirons avec un sabajon au wisky (très proche du Baileys avec quelques degrés d'alcool en moins). Encore une jolie découverte gustative ! 

Puis la pluie et le tonnerre commençant à se faire menaçants, nous déciderons de prendre un bus pour rentrer après avoir fait un tour assez rapide dans le village.

Pour information, la saison sèche est (déjà ?! 😅) terminée c'est la saison des pluies qui revient et on ressent déjà la différence.

Camino Real


Le lendemain matin, nous partirons en direction de Cabrera. Pour cela, nous emprunterons un sentier de randonnée de 7km très sympa également, avec une jolie vue sur les alentours quand il n'y a pas trop de nuages 😄. Petite chose à savoir, le village de Cabrera se trouve en bas de ce sentier, le dernier km en venant de Barichara et le 1er en repartant ne sont pas des plus simples mais à ma grande surprise, l'effort se fait moins sentir que prévu. Faut dire qu'on à fait pas mal de randonnées ces derniers temps ! Arrivés à Cabrera, on prendra surtout le temps de manger un bout et de nous poser un peu sur la place principale avant de repartir. À vrai dire, nous n'avons pas été si conquis que ça par ce village. Toutefois, la balade est chouette et nous ne regrettons pas de l'avoir faite !


Sentier Barichara - Cabrera

** Pour info : À Barichara, nous avons logé à l'hôtel Tinto à quelques pas de la place centrale. Ancienne bâtisse coloniale, avec piscine. Le lit en dortoir de 6 coûte 30 000 peso/nuit.


À présent, que dire de Guadalupe ? Il s'agit d'un joli petit village qui se trouve au milieu des monts. Si nous avons eu l'envie de venir faire un tour par là, c'était surtout dans l'idée d'aller voir Las Gachas. Il s'agit d'une rivière avec des trous d'eau. Ces derniers ont été formés naturellement. Cependant, nous qui pensions arriver dans un endroit tranquille, nature... Nous nous sommes finalement retrouvés au milieu de dizaines de vacanciers venus profiter du site pour la journée 😅.


En effet, cette semaine avait lieu la semaine sainte. Dans la plupart des pays d'Amérique latine, il s'agit d'une semaine très importante et beaucoup de colombiens, notamment, en profitent pour partir en vacances à ce moment-là. Nous pouvons quand même dire que nous avons été assez chanceux sur ce point car nous avons presque toujours réussi à éviter la foule.

Las Gachas

À l'instant où j'écris cet article, nous sommes dans le bus direction Bogota. Si nous rentrons sur Bogota, c'est parce que demain nous commençons un volontariat de quelques semaines à une petite heure de là. Nous allons partager le quotidien d'une famille qui vit au milieu des montagnes à 2900m d'altitude et découvrir un mode de vie axé nature, permaculture... Ainsi, il y a de grandes chances pour qu'on ne poste rien durant ces deux, trois semaines mais promis on fera un chouette article "à notre retour".


En attendant,

*Que les vayan muy bien !* Comme on dit ici, ce qui signifie Portez vous bien !

Hasta luego ! ☺

25
mars

Pour visiter Iza et le páramo d'Oceta, nous posons nos affaires à Sogamoso, non pas pour l'attrait touristique de la ville mais pour son emplacement et ses hôtels bon marché.

Le samedi, nous partons en direction d'Iza, un petit village situé à quelques kilomètres. Le week-end, il y a une sorte de "foire aux desserts" dans toute la ville. On s'est fait plaisir! 😀 Après, on est parti se ballader en pleine nature sur les hauteurs du village.

Village d'Iza

Le dimanche, on a attaqué les choses sérieuses avec la randonnée qui mène au páramo d'Oceta. Levés à 5h30, on a pris le premier bus pour Mongui, d'où part la randonnée. Mongui est situé à 2900m et le Páramo à 3900m. C'est donc un bel effort qui nous attend. On a décidé de faire la randonnée sans guide malgré certains avertissements lus sur Internet. En effet, le chemin passerait par des propriétés privées détenus par des indiens Muiscas qui verraient d'un mauvais oeil le passage de touristes. Le début de la randonnée se passe bien avec pas mal de dénivelé dès les premiers mètres. On s'attendait à trouver un climat froid et humide et on se retrouve avec un grand soleil et une chaleur qui nous fait regretter d'avoir pris gants, bonnet, écharpe😀 On aura bien rougi lors de cette randonnée car bien sûr on n'a pas pensé à prendre la crème solaire... Au bout d'un moment, on se retrouve face à une clôture avec un écriteau indiquant propriété privée et passage interdit. Comme par hasard juste à la limite du Páramo d'oceta et de sa végétation incroyable. On décide de passer outre en essayant de rester discrets. Ça marche environ une petite heure avant qu'un berger en haut de sa montagne ne commence à nous engueuler. On fait mine de faire demi tour pour essayer de rejoindre l'autre partie du chemin qui nous permettra de faire une boucle pour retourner à notre point de départ mais à ce moment là on tombe sur un Indien/Cow boy à cheval. Il n'a pas l'air très content de nous voir (nous non plus d'ailleurs) et nous oblige à rebrousser chemin. On trouve ça tellement dommage qu'un tel écosystème quasi unique au monde à 4000m d'altitude soit l'objet d'une quelconque propriété privée. On ne connaît pas toute l'histoire non plus. C'est comme ça. On en aura quand même pris plein les yeux. 😀 Si vous passez par-là, pensez à prendre un guide pour ne pas rencontrer le même genre de mésaventure.

Páramo d'Oceta

Lors du trajet retour, on a observé de curieuses statues sculptées dans des rochers au bord de la route. En revanche, on ne connaît ni leur histoire ni leur signification.


Statues sur le chemin du Páramo d'Oceta

On en profitera pour faire un petit tour dans Mongui avant de rentrer sur Somagoso. Mongui est un petit village typique du coin avec une belle architecture coloniale et un magnifique pont ancien. C'est aussi un des principaux producteurs de ballons du pays (25% de la production du pays).

Mongui

Hasta luego! 😉

22
mars

Après quelques jours passés de plus à Bogota, nous reprenons la route pour retrouver un peu de calme. Retourner à Bogota après avoir visité les villages paisibles de la zona Cafetera, c'était un peu trop pour nous! Il faut dire qu'on avait réservé une chambre dans un hôtel qui donne sur une des places les plus animées de la ville (surtout la nuit).

On pose nos affaires à Zipaquira pour 2 nuits. Cette ville est célèbre pour sa cathédrale de sel, construite dans la mine de sel locale. Aux vues des avis mitigés et du prix d'entrée assez élevé (pour la Colombie), on décide de ne pas la visiter. Le centre ville a un certain charme avec sa place centrale entourée de beaux bâtiments coloniaux et par sa cathédrale. On trouve aussi de nombreux bars et restaurants. Concernant l'hôtel, on a eu un peu peur en arrivant car c'était vraiment rustique (porte de la chambre qui ne ferme pas, toit qui fuit sur le patio juste devant la chambre) mais finalement on était plutôt pas mal dans l'hôtel kshwa. Notamment grâce au gérant super sympa qui prépare des petits déjeuners exceptionnels. Les sortes de petits gâteaux sur la photo ci-dessous sont des sopaipillas. Ils sont faits avec de la farine, des graines de sésame et de la pâte de Guayaba (fruit local). Après avoir formé une pâte, ils sont étalés au rouleau, découpés et frits quelques secondes dans une poêle. C'est délicieux et il existe une infinité de recettes différentes pour les préparer.

Petit déjeuner en 3 services
Zipaquira

Comme on est dans une région minière, on a quand même été visiter une mine de sel. Celle de Nemocón est moins touristique que celle de Zipaquira (sauf si on y va un jour férié comme on a fait) et la visite coûte 2 fois moins cher. La mine n'est plus exploitée depuis de nombreuses années. La visite commence par un passage dans le musée d'histoires naturelles qui nous explique comment s'est formée la mine de sel et qui nous présente des fossiles retrouvés dans la mine et dans la région. Ensuite, on descend dans la mine à plusieurs dizaines de mètres de profondeur. La mine est très grande. On y trouve même une chapelle. De nombreux spots lumineux mettent en relief l'immensité du lieu, les parois remplies de sel (semblable à de la neige) et les stalagtites de sel qui pendent de la paroi. Il y a aussi plusieurs réservoirs d'eau dans lesquels les parois de la mine se reflètent parfaitement nous donnant une illusion d'optique incroyable (grâce au sel présent dans l'eau). On se retrouve en face d'une réserve d'eau de 50cm et on a l'impression qu'il y a 10m de profondeur.

Petite anecdote: cette mine a servi de lieu de tournage pour le film "les 33" qui raconte le sauvetage de 33 mineurs Chiliens et Boliviens bloqués pendant plus de 2 mois à presque 700 mètres de profondeur. Ils ont été sauvés et remontées un par un grâce à un dispositif semblable à celui que l'on retrouve sur la dernière photo. Il a fallu pour celà faire un forage de 700m...

*** Mine de sel de Nemocón: à 30min de bus de Zipaquira, 26000 pesos pour une visite guidée d'1h30 ***

Mine de sel de Nemocón

À Nemocón, on a goûté une spécialité culinaire de la région: l'almojabana. Ça ressemble à un petit pain et ça a le goût d'un soufflé au fromage.

Almojabana

La suite de l'article parlera beaucoup de nourriture tant on a passé notre temps à tester des spécialités locales, notamment en compagnie de Jean Baptiste, un Français qu'on a rencontré à Zipaquira.😀

Villa de Leyva, c'est le nom de notre prochaine étape. Cette petite ville a conservé intact son architecture coloniale y compris des pavés immenses qui recouvrent une grande partie de ses routes. C'est ici qu'on trouve la plus grande place du pays. On a eu de la chance de la visiter avant l'affluence de la semaine sainte (semaine de vacances pour les Colombiens) où ils attendent 300000 personnes (pour 18000 habitants).


L'énorme place de la Villa de Leyva
Villa de Leyva

Saviez-vous qu'il y avait du bon fromage en Colombie? Et bien nous non plus. C'est le gérant de l'hôtel où logeait Jean Baptiste qui nous a fait goûter deux fromages fermiers du coin. On a vraiment apprécié. 😀

Fromage du Bocaya

Entre deux tranches de fromage, on a été visiter la casa Terracota. Cette maison en céramique est la plus grande au monde (500m2). Elle a été construite par un architecte local (Octavio Mendoza) sur une quinzaine d'année. Même si personne ne l'habite, elle a été conçue pour être 100% fonctionnelle. Il y a le gaz, l'eau et l'électricité à l'intérieur. L'architecte a aussi fait appel à d'autres artistes pour la décorer, avec de nombreuses sculptures en guise de lustres, fenêtres, cheminée... Le résultat est surprenant et on se verrait bien vivre quelques temps dans un endroit aussi atypique.

*** Casa Terracota: 10000 pesos ***

Casa Terracota

C'est toujours la même personne qui nous a emmené dans un restaurant qui est ouvert seulement le jeudi et le weekend (Don Mincho). Le jeudi midi, on y prépare une spécialité locale: le huesos de Cerdo, littéralement os de porcs. C'était délicieux et comme toujours très copieux (une assiette pour 2 suffit amplement).

Huesos de Cerdo

Pour éliminer toute cette nourriture saine et équilibrée, on est parti voir le point de vue sur la ville, situé 300m au dessus de Leyva. Un bel effort récompensée par une vue splendide.

Mirador de Leyva

Pour finir sur une note légère, on a mangé un assortiment de charcuteries locales composé de :

- longaniza (saucisse de plusieurs mètres de long)

- morcilla (boudin noir Colombien, mélangé avec du riz)

- une 3ème préparation plus classique dont on a oublié le nom

Plat typique de la région du Bocaya

Après toutes ces aventures culinaires, on part à Sogamoso où on a prévu de faire un peu de randonnée.

Hasta luego! 😉

14
mars

Après ces quelques jours passés sur la côte caraïbes, nous prenons à présent la direction de la Zona cafetera. Il s'agit d'une région montagneuse où les plantations de café y sont très nombreuses. On y trouve aussi plein de villages colorés et paisibles. 

Le premier que nous visiterons est Filandia. À peine sortis du bus, on est déjà sous son charme. Les rues et les maisons sont plus colorées les unes que les autres. La place centrale est très agréable et animée, on y trouve tout autour des cafés et des restaurants ainsi que des petites cabanes en bois (ça nous rappelle un peu nos marchés de Noël ☺). Au bout de certaines rues on trouve aussi des points de vue sur la vallée et les montagnes aux alentours. On a d'ailleurs passé un très bon moment à regarder le soleil se coucher sur ces montagnes !

De plus, Filandia n'est pas encore très touristique et garde son caractère authentique. On y trouve plusieurs boutiques d'artisanat local et un "passage" dans lequel des artisans locaux vendent tout un tas d'objets, de jouets en bois, de bijoux, de vêtements et de sacs colorés... Je ne vous cache pas qu'on a failli craquer bien plus d'une fois mais qu'on a tout de même réussi à résister 😉. Place aux photos à présent...

Mais avant cela voici une petite anecdote : Quand on arrive à Filandia il est midi passé et on commence à avoir faim. On file à l'auberge déposer nos affaires et la propriétaire nous indique deux restaurants plutôt bons et pas chers. Ni une ni deux, on part en direction de ces deux restaurants. Le deuxième aguise un peu plus notre curiosité. Le dimanche midi, un plat typique d'ici est proposé : le Mondongo. On se lance alors tous les quatre à la découverte de ce plat... Mais quand les premières assiettes arrivent c'est un peu la douche froide ! Il s'agit d'une soupe à base de trippes. La serveuse finira un peu vexée devant nos assiettes encore à moitié pleines et nous, gêné de ne pas avoir compris qu'il s'agissait de trippes 😅😅. Marie et Bernard feront tout de même honneur à ce plat ☺.


** On a dormi ce soir-là à Bidea Hostel, on vous recommande vivement cette auberge ! Environ 25 000pesos le lit en dortoir petit déj inclus.


Filandia

Après avoir passé à peine 24h dans ce village plein de charme il est déjà temps pour nous de partir à la découverte d'un autre village tout aussi coloré : Salento. 

Ce coin est plus touristique de part le fait que la vallée de Cocora se trouve non loin d'ici. Vous savez cette vallée dans laquelle on trouve des palmiers faisant plus de 60 mètres de haut... 

Mais avant d'aller découvrir ce magnifique parc, nous partons nous balader dans ces jolies ruelles colorées avant de rejoindre la Finca Momota où nous avons pris rendez-vous pour découvrir tout ce qu'il y a à savoir sur le café. Si nous avons choisi de visiter cette finca c'est notamment parce que nous y avons trouvé de très bons avis sur internet et nous ne serons pas déçus ! Nous passerons un très bon moment en compagnie de Carla qui nous partagera toutes ses connaissances concernant le café et nous apprendra aussi quelques notions de permaculture et d'agriculture bio. Nous nous baladerons pendant une bonne heure et demie dans cette magnifique finca et finirons cette visite par une dégustation de cafés ☺.

Et afin de terminer cette journée en beauté, direction un petit restaurant très sympa avec à sa carte le plat typique du village : la truite accompagnée de sa patacón (voir photo) : on ne se fera pas avoir cette fois, c'est un régal !!! 😊


** Finca Momota : à 20 min à pied du centre ville. Visite de 3h : 30 000pesos/pers si visite privée compter 50 000pesos/pers. 

** On vous recommande le restaurant Acaime, un peu éloigné du centre avec un très bon rapport qualité prix et un service au top !!

** Nous avons séjourné à l'hôtel Casa Borbon, hôtel très propre avec petit déjeuner (77 000pesos la chambre quadruple).


Salento et Finca Momota

Le lendemain matin, direction la Vallée de Cocora. Pour y accéder, nous devons prendre une jeep sur une quinzaine de kilomètres. Une grande première pour les parents de Matthieu ? Tout au long du trajet on découvre des paysages vraiment magnifiques ☺. Et une fois arrivés sur place on est d'autant plus éblouis par ce qui nous attend. Nous ne choisirons pas de faire la boucle car après avoir passé la casa aux colibris, une montée assez rude attend les randonneurs mais ces 9 kilomètres de sentier nous permettront tout de même d'en prendre plein les yeux 😊.


** Compter 8 000pesos/pers - aller/retour pour la Jeep. Pour accéderau sentier de randonnée il faut payer 2 000pesos/pers. Comme mentionné un peu plus haut au bout de 4/5 kilomètres de marche on trouve la casa aux colibris, payer 5 000pesos pour pouvoir s'yreposer un peu, verre inclus.


Vallée Cocora

Marie et Bernard reprenant l'avion dans 2 jours, il est temps pour nous de quitter cette magnifique région mais sûrs et certains nous reviendrons passer quelques jours/semaines dans ce coin un peu plus tard 😉. 

Bilan de ces deux semaines passées avec les parents de Matthieu :

On a adoré partager un bout de notre voyage avec vous et espérons que cela a été le cas pour vous aussi malgré le manque de confort à certains moments (bus et auberge 😅). Nous avons visité de très jolies perles et avons très très bien mangé. Ahhh la gastronomie colombienne, ses fruits et légumes et ses portions plus que généreuses 😊.  Il est temps pour nous de rentrer quelques jours sur Bogota...

À très vite pour de nouvelles aventures !

Hasta luego, besitos !!! 


Le moment de se dire Au revoir...
9
mars

En Colombie, on retrouve des grandes distances, comme on avait pu avoir au Mexique. C'est pour ça qu'on a pris l'avion pour aller de Bogota à Carthagène. Au passage, on a gagné quelques degrés. Il y fait plus de 30° en ce moment. 😀 Cartagena est située près de la mer des Caraïbes, au Nord-Ouest de la Colombie. C'est une grande ville de plus d'1 million d'habitants et le plus grand port de commerce de Colombie. L'attrait principal de Cartagena est sa vielle ville qui a conservé son architecture coloniale et qui est entièrement entourée de remparts (construits par les Espagnols et qui servaient à défendre les tresors prélevés à la population locale et convoités par les pirates). On a pris nos quartiers dans un appartement en plein coeur du centre historique. On a pas fait de visite payante car les prix sont assez élevés. Comme c'est une des villes les plus touristiques de Colombie, les prix peuvent vite s'envoler notamment dans les bars et restaurants. On s'est plutôt amusés à se perdre dans les rues colorées et fleuries du centre historique. C'est vraiment magnifique; une des plus belles villes vues depuis le début de notre voyage.

Cartagena

Pour rejoindre le parc Tayrona, on a pris un bus direction Santa Marta. La route passe par Baranquilla, une très grande agglomération connue pour son carnaval (qu'on a manqué de quelques semaines 😦). Santa Marta est une station balnéaire assez originale. Le port de plaisance et le port de commerce sont seulement éloignés de quelques centaines de mètres. Nous étions dans l'hôtel Bahia Blanca, Un rapport qualité prix imbattable.

** Hôtel Bahia Blanca: 26€ la chambre quadruple avec clim et petit déjeuner royal, situé juste en face de la plage.


Santa Marta

Le reste de la ville est assez animé, notamment autour du marché, lieu où on a pris le bus pour aller visiter le parc Tayrona. À noter qu'on a eu la bonne surprise de tomber par hasard sur Maxime, un copain Belge avec qui on a passé 10 jours à Popoyo au Nicaragua. 😀

** bus Santa Marta Tayrona : 7000 pesos

Le parc Tayrona est un des plus visités de Colombie. Cependant, sa taille immense fait qu'on ne ressent pas l'effet de foule à l'intérieur. Il est possible de passer plusieurs jours à l'intérieur en campant où en dormant dans des cabanes. Pour notre part, la visite se fera sur une journée. Bien que situé au bord de la mer des Caraïbes et disposant de plages paradisiaques, la baignade est interdite sur la quasi totalité des plages situés dans la partie Sud du parc. En effet, les vagues et les courants sont très violents et il y a déjà eu une centaine de personnes noyées. On trouve un peu partout d'immenses rochers qui étaient jadis vénérés par le peuple Tayrona. Aujourd'hui encore, une communauté indigène (descendant du peuple Tayrona?) habite dans le parc. Pendant notre visite, on a pas mal souffert de la chaleur qui rend la randonnée difficile. Mais ça en valait vraiment la peine.

** Parc Tayrona: 48000 pesos + bus entrée-plage à 3000 pesos


Parc Tayrona

Prochain article dans la zona Cafetera. Hasta luego! 😉

4
mars

On avait tellement hâte d'arriver en Amérique du Sud! Ça y est, après un vol express depuis Panama City, c'est chose faite. Et ça coïncide avec l'arrivée de mes parents qui nous rendent visite et qui vont partager notre voyage pour 15 jours. Que demander de plus. Par contre, les parents arrivent à Bogota fatigués après une journée de voyage bien longue et stressante (neige, vols retardés, correspondance de 30min suite aux retards).


L'arrivée des parents à 23h après une journée Marathon

Bogota et la Colombie en général sont sujets à pas mal de fantasmes et d'idées reçues qui sont pour la plupart fausses, notamment sur la sécurité. Pendant notre séjour à Bogota, on a eu aucun problème. Il faut dire qu'il y a un gros dispositif de sécurité déployé. Après, il y a des quartiers où il vaut mieux ne pas traîner le soir mais c'est comme partout.

Pour notre séjour, nous avions élu domicile à l'hôtel Yepeto situé à proximité immédiate du centre ville historique "la candelaria". Un vrai coup de coeur avec une gérante et un personnel adorable et des tarifs très abordables.

** Hostel Yepeto: 14€ la chambre double avec petit déjeuner


Hostel Yepeto

Bogota est une ville immense et en 4 jours, on aura seulement visité une toute petite partie de cette mégalopole de plus de 8 millions d'habitants. C'est une ville colorée avec d'innombrables oeuvres de street art qu'on retrouve presque à chaque coin de rue. Il y a aussi une population assez jeune avec la présence de nombreuses universités dans le centre ville. Enfin (et ça nous avait manqué), on y mange très bien, local et pas cher. Compter entre 7000 pesos et 10000 pesos (entre 2 et 3 euros) pour un menu le midi avec soupe, plat et boisson. 😀

Une des visites incontournables de Bogota est le musée de l'or: une vraie merveille où l'on peut admirer 35000 objets en or qui ont été fabriqués par des civilisations précolombiennes. Vous allez voir à travers quelques photos la maîtrise impressionnante et la finesse des objets fabriqués à une époque assez lointaine!

** Musée de l'or: 4000 pesos (environ 1,15€)

Musée de l'or, Bogota

Entre 2 musées, on a pris de la hauteur avec un passage en haut de le tour Colpatria, de laquelle on a une vue imparable à 360° sur Bogota.

** tour Colpatria: 7000 pesos (2 euros)

Vue depuis la tour Colpatria, Bogota

L'artiste le plus connu de Colombie est sans conteste le maître Fernando Botero avec son style facilement reconnaissable à travers ses différentes peintures et sculptures. Le musée de la fondation Botero est gratuit et présente des oeuvres que le peintre a offertes à la ville. On y trouve aussi beaucoup d'oeuvres de peintres Français.

Musée Botero, Bogota

Le dimanche matin, on est parti à la decouverte d'un des marchés les plus typiques de Bogota, le marché de Paloquemao. Ce marché situé dans un quartier pauvre de Bogota est un vrai plaisir pour les yeux. Les fleurs, les fruits, les légumes, la viande et le poisson se mélangent pour former un espace de vie et d'échanges des plus plaisants. On retrouve l'ambiance des marchés du Mexique, du Guatemala et du Nicaragua. 😀 On s'est fait une joie de faire découvrir ça aux parents qui ont pu goûter des fruits tous plus exotiques les uns que les autres et dont on a encore une fois oublié les noms...

Marché de Palequemao

Après 3 jours pour s'acclimater aux 2650m d'altitude de la ville de Bogota, on s'est attaqués au Cerro Monserrate, le point de vue le plus connu de Bogota situé à 3150m. Pour y accéder, il faut prendre un téléphérique ou un funiculaire. On a eu la superbe idée d'y aller le dimanche (car c'est moins cher). Sauf qu'on n'avait pas imaginé qu'il y aurait autant de monde et que la pluie serait de la partie. Après une heure d'attente sous une pluie battante, on a enfin pris le funiculaire pour découvrir une vue... complètement bouchée à cause de la pluie. On s'est réfugiés dans un café en attendant. Heureusement, ça s'est découvert juste avant qu'on redescende pendant qu'on faisait nos 1h30 de queue... 😀

Cerro Monserrate: 6000 pesos le trajet le dimanche soit 12000 aller retour, 20000 aller retour en semaine. Possibilité de monter et/ou de descendre à pied grâce aux 1500 marches.

Cerro Monserrate

Pour finir, quelques photos prises dans Bogota, du street art mais aussi la place Bolivar, la plus grande de Bogota où on trouve le palais présidentiel et le palais du gouvernement.

Bogota

Prochaines aventures à Carthagene, Santa Marta et au parc Tayrona.

Hasta luego! 😉