Une belle aventure en canot camping

Du 2 au 4 septembre 2023
3 jours
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À l'occasion de la fête du travail (et de son lundi férié), nous avons décidé de partir 3 jours, 2 nuits en canot-camping. C'est une activité que nous apprécions tous beaucoup et que nous avons déjà pratiquée à plusieurs reprises.

Le principe est simple: que ce soit sur un lac, ou le long d'une rivière, nous chargeons un canot avec tout le nécessaire pour être autonome à 100% (y compris l'eau potable) et nous naviguons en direction d'un emplacement qui n'est accessible que par voie aquatique. Aucune route ni sentier ne mène à la zone qui nous accueillera pendant ces trois jours et bien entendu, pas la moindre réception téléphonique depuis l'entrée dans la parc. Encore une fois, au Canada, mieux vaut être préparé à se débrouiller soi-même en cas de difficulté...

Le parc du Mont-Tremblant est immense et abrite des centaines de lacs. Comme nous sommes avec les enfants et que l'objectif n'est pas de pagayer toute la journée, nous avons choisi une zone située relativement proche de la mise à l'eau, mais le courageux amateur de grands espaces pourra à loisir parcourir des centaines de kilomètres en alternant traversées de lacs, descentes de rivières et éventuels portages (pour franchir un barrage de castor ou une zone insuffisamment humide).


La carte du parc national du Mont-Tremblant  et ses centaines de lacs

Nous entrons dans le parc et nous nous dirigeons vers le centre de service afin de récupérer gilets de sauvetage, pagaies, et la clé permettant de libérer le canot qui nous attend au bord du lac Rossi. 45 minutes supplémentaires de voiture sont nécessaires pour atteindre notre objectif. Le dernier quart d'heure s'effectue sur un chemin tellement étroit que les deux rétroviseurs touchent parfois simultanément les branches des arbres situés de part et d'autre de la voie et qu'Arthur me dit que je me suis trompé et ai emprunté un chemin pour moto... J'espère simplement ne pas rencontrer de voiture circulant en sens inverse!

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Nous arrivons finalement au bord de l'eau et chargeons tout notre matériel à bord de nos embarcations. Possédant déjà un paddle gonflable, nous décidons de ne prendre qu'un canot et de déposer sur le paddle tout ce qui ne rentre pas dans le bateau (avec les enfants...).

Nous partons pour 3 jours et 2 nuits à 4 et devons être totalement autonome, la quantité de matériel à emporter est donc assez importante.

 Tout rentre!

Après une vingtaine de minutes de canot, nous arrivons sur notre emplacement et Arthur repart immédiatement se promener sur le lac.


Une vue satellite du lac Rossi. La flèche rouge indique notre mise à l'eau et le cercle, notre campement. Il y a de la place, nous devrions être tranquilles...

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Pendant ce temps, nous installons le camp et observons les environs. L'humidité et la chaleur des derniers jours ont favorisé l'apparition de dizaines de champignons qui forment un bel ensemble autour de nous.


J'ai même pu constater l'impressionnante vitesse de croissance d'un de ces champignons juste à côté de notre tente. Il y a moins d'un jour et demi d'écart entre les deux photos...


C'est également l'occasion d'admirer d'étonnantes chenilles qui dans un autre contexte pourraient être les créatures centrales d'un film d'horreur...

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Loin de ces observations bucoliques, les enfants testent leur équilibre en jouant au frisbee depuis le paddle.

Pas mal! 
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Et je retourne sur le lac avec Arthur, promenade qui nous permet de repérer de bons spots de sauts pour le lendemain...

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La soirée débute tranquillement avec un apéritif au bord de l'eau.


et se poursuit avec le traditionnel allumage du feu. Ce soir, c'est Arthur qui en prend la responsabilité...

 Chauffe Marcel!


Chacun peut se détendre de son côté en attendant le repas. Les hamacs sont très appréciés par les enfants et il faudra se battre avec eux pour pouvoir en bénéficier également...


La météo annoncée pour ces 3 jours est très favorable, nous en profitons donc pour nous passer de toit et ne garder que la moustiquaire de la toile de tente.

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Une bonne soupe de poulet/nouilles maison et nous attaquons une partie de belote à la nuit tombante. J'aime beaucoup le regard des enfants sur cette photo. On sent que la carte que va jouer Claire est importante!

Emma, arrête d'essayer d'envoyer des messages par la pensée à ta maman! 
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Bon, il est temps de se coucher. Les nuits en forêt sont toujours assez impressionnantes...

 Pas rassurée?
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Ce matin, nous ouvrons l'œil d'assez bonne heure et j'en profite pour partir tout de suite sur l'eau avec Arthur pendant que les filles émergent tranquillement.


Le ciel est un peu menaçant, mais heureusement, les nuages vont très vite laisser la place à un magnifique soleil. Il n'y a pas un souffle de vent et la surface de l'eau est parfaitement lisse. C'est l'occasion pour Claire et moi de nous éloigner un peu et de découvrir davantage ce bel endroit.

Pendant que Emma a retrouvé son endroit favori...

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La matinée se déroule tranquillement et nous alternons jeux de ballon, de frisbee, lecture en hamac, baignade...

Je pars me promener en paddle et Emma vient me rejoindre tranquillement à bord du canot. Une si grande embarcation n'est pas simple à diriger seule et je trouve qu'elle se débrouille vraiment bien.


Nous échangeons nos places au milieu du lac... attention à la chute!


C'est l'occasion de tester les zones de "saut" repérées par Arthur la veille... On commence petit!

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Toutes ces activités donnent faim et il est temps de rejoindre le camp. Ce midi, c'est quesadillas au menu!

 Ça plaît!


À peine le repas terminé, les hamacs se remplissent déjà... Inutile de préciser que si je prends les photos, cela signifie que je n'y suis pas!!!


Bon, bah il ne me reste plus qu'à aller à la pêche aux moules...

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La perspective de sauter du rocher redonne de l'énergie à Arthur et nous retournons ensemble voir s'il n'y aurait pas possibilité de grimper plus haut...

L'escalade n'est pas facile, surtout pied nu. La pente est forte et les buissons ne facilitent pas la tâche. Mais heureusement, la roche agrippe bien et le saut du sommet semble jouable (enfin, c'est ce qui me semble bien tranquille assis dans le canot...).


Et c'est la première tentative. Pour la petite histoire, une fois au sommet, Arthur n'était plus très motivé pour sauter, mais la descente paraissant beaucoup plus dangereuse, il nous a paru plus sage de se lancer.

Bon, comme ça a l'air sans risque, je me lance également 😉. Ce n'est pas si simple, en revanche d'accrocher deux embarcations sur les rochers... Le vent s'est levé et nous aurions l'air malin si canot et paddle partaient à la dérive sans nous. D'autant qu'il n'y a aucun sentier accessible, la forêt est très dense.


La vidéo est peut-être un peu longue, mais je voulais montrer que la partie "escalade" était tout aussi importante que la partie "saut"...

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Ce soir, c'est au tour de Emma de se prêter au jeu de l'allumage du feu. Sans briquet bien sûr.

- Préparer le "tipi fire"

- Frotter l'écorce de bouleau pour créer de tout petits morceaux faciles à enflammer

- Et gratter du firesteel pour créer les étincelles

Préparation du tipi fire
Bien joué!
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Arthur, déçu que sa sœur n'ait pas assisté à ses sauts, parvient à la convaincre de retourner au rocher assister au spectacle (et oui, parfois ils ne se disputent pas et jouent agréablement ensemble...).

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Et nous retournons auprès du feu, goûter de nouvelles bières québécoises. Le Québec compte plus de 150 microbrasseries produisant quelques 3 348 bières différentes, inutile de dire que nous ne sommes pas près d'en avoir fait le tour.


 Temps calme après beaucoup d'excitation!


Un bien joli ciel ce soir.

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Pour cette nuit, Emma a envie de tenter une nouvelle expérience: dormir dans le hamac. Très fier de ma fille, je trouve l'idée excellente et l'aide à bien se préparer. Un hamac est très confortable, mais possède un gros défaut: comme la toile plaque le sac de couchage contre le dos, tout le duvet est écrasé et n'apporte quasiment plus de chaleur à son occupant. Résultat, le dormeur ressent très souvent un froid important au niveau du dos. L'une des solutions à ce problème consiste à glisser un tapis de sol entre le hamac et la personne. Ce n'est donc pas par souci de confort, mais pour créer une bonne isolation que nous testons le procédé.

C'est parti pour une bonne nuit (enfin espérons!).

Pas peureuse la puce de dormir seule ainsi
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Un beau réveil avec le ciel directement au-dessus de la tête.


Je sors discrètement de la tente pour voir si Emma n'a pas été dévorée par un ours, une famille de ratons-laveurs ou plus probablement par les moustiques...

 Tout va bien!


Le bord de l'eau est très paisible à cette heure matinale.


Petit café lecture en attendant le réveil des enfants.


Et c'est le lancement du déjeuner pancakes.


Après ce bon repas, il est temps de replier tranquillement le camp et de charger de nouveau canot et paddle pour un retour à la civilisation. Je pense que tout le monde aurait aimé prolonger ce superbe séjour...