Ce matin, nous ouvrons l'œil d'assez bonne heure et j'en profite pour partir tout de suite sur l'eau avec Arthur pendant que les filles émergent tranquillement.
Le ciel est un peu menaçant, mais heureusement, les nuages vont très vite laisser la place à un magnifique soleil. Il n'y a pas un souffle de vent et la surface de l'eau est parfaitement lisse. C'est l'occasion pour Claire et moi de nous éloigner un peu et de découvrir davantage ce bel endroit.
Pendant que Emma a retrouvé son endroit favori...
La matinée se déroule tranquillement et nous alternons jeux de ballon, de frisbee, lecture en hamac, baignade...
Je pars me promener en paddle et Emma vient me rejoindre tranquillement à bord du canot. Une si grande embarcation n'est pas simple à diriger seule et je trouve qu'elle se débrouille vraiment bien.
Nous échangeons nos places au milieu du lac... attention à la chute!
C'est l'occasion de tester les zones de "saut" repérées par Arthur la veille... On commence petit!
Toutes ces activités donnent faim et il est temps de rejoindre le camp. Ce midi, c'est quesadillas au menu!
Ça plaît!
À peine le repas terminé, les hamacs se remplissent déjà... Inutile de préciser que si je prends les photos, cela signifie que je n'y suis pas!!!
Bon, bah il ne me reste plus qu'à aller à la pêche aux moules...
La perspective de sauter du rocher redonne de l'énergie à Arthur et nous retournons ensemble voir s'il n'y aurait pas possibilité de grimper plus haut...
L'escalade n'est pas facile, surtout pied nu. La pente est forte et les buissons ne facilitent pas la tâche. Mais heureusement, la roche agrippe bien et le saut du sommet semble jouable (enfin, c'est ce qui me semble bien tranquille assis dans le canot...).
Et c'est la première tentative. Pour la petite histoire, une fois au sommet, Arthur n'était plus très motivé pour sauter, mais la descente paraissant beaucoup plus dangereuse, il nous a paru plus sage de se lancer.
Bon, comme ça a l'air sans risque, je me lance également 😉. Ce n'est pas si simple, en revanche d'accrocher deux embarcations sur les rochers... Le vent s'est levé et nous aurions l'air malin si canot et paddle partaient à la dérive sans nous. D'autant qu'il n'y a aucun sentier accessible, la forêt est très dense.
La vidéo est peut-être un peu longue, mais je voulais montrer que la partie "escalade" était tout aussi importante que la partie "saut"...
Ce soir, c'est au tour de Emma de se prêter au jeu de l'allumage du feu. Sans briquet bien sûr.
- Préparer le "tipi fire"
- Frotter l'écorce de bouleau pour créer de tout petits morceaux faciles à enflammer
- Et gratter du firesteel pour créer les étincelles
Bien joué!Arthur, déçu que sa sœur n'ait pas assisté à ses sauts, parvient à la convaincre de retourner au rocher assister au spectacle (et oui, parfois ils ne se disputent pas et jouent agréablement ensemble...).
Et nous retournons auprès du feu, goûter de nouvelles bières québécoises. Le Québec compte plus de 150 microbrasseries produisant quelques 3 348 bières différentes, inutile de dire que nous ne sommes pas près d'en avoir fait le tour.
Temps calme après beaucoup d'excitation!
Un bien joli ciel ce soir.
Pour cette nuit, Emma a envie de tenter une nouvelle expérience: dormir dans le hamac. Très fier de ma fille, je trouve l'idée excellente et l'aide à bien se préparer. Un hamac est très confortable, mais possède un gros défaut: comme la toile plaque le sac de couchage contre le dos, tout le duvet est écrasé et n'apporte quasiment plus de chaleur à son occupant. Résultat, le dormeur ressent très souvent un froid important au niveau du dos. L'une des solutions à ce problème consiste à glisser un tapis de sol entre le hamac et la personne. Ce n'est donc pas par souci de confort, mais pour créer une bonne isolation que nous testons le procédé.
C'est parti pour une bonne nuit (enfin espérons!).
Pas peureuse la puce de dormir seule ainsi