Comme promis, le soleil est bien présent aujourd'hui et même si le vent n'a pas faibli d'un poil, la température ressentie est plus agréable que la veille.
Les sites que nous avons choisi est vraiment fantastique, mais, comme on peut le comprendre en regardant les photos ci-dessus et ci-dessous, déconseillé par le camping aux jeunes enfants. Entre la tente et le bord de l'eau, ce ne sont que rochers, petits précipices, larges ou étroits espaces... bref, la moindre chute peut être catastrophique...
Et comme je l'expliquais hier, l'accès à la plateforme n'est pas simple. Suivons Arthur le ouistiti depuis la voiture jusqu'à la tente. Imaginez le même trajet, avec dans les bras le matériel de camping, les affaires nécessaires pour la cuisine...
Comme souvent en début et fin de journée, ce sont de nouveau plusieurs rorquals et bélugas qui passent à quelques dizaines de mètres de nous. Quel plaisir d'entendre leur souffle, de lever la tête et de les voir nager tranquillement.
Pour ceux qui auraient du mal à visualiser ce que sont rorquals, marsouins et bélugas, voici une affiche qui permet de se faire une idée:
Un bon petit-déjeuner à base d'œufs à la coque vient remplir les estomacs mis en appétit par ce joli spectacle.
Nous prenons ensuite la voiture pour retourner à Tadoussac, mais cette fois, nous poursuivons la route jusqu'aux dunes, un endroit relativement méconnu et qui offre un superbe point de vue. Ces hautes dunes sont un plaisir à descendre en courant, mais demande un bon cardio pour être remontées...
Dans les années 40, un sport unique au monde est né ici: le ski sur sable. Cette activité s'est développée jusqu'au début des années 80 et des compétitions étaient organisées. En 1983, le Parc National du Saguenay rachète le secteur pour en créer un centre d’interprétation et de protection de la nature. Désormais, la glissade sur sable est interdite, car ce sport endommageait la composition des dunes et les détruisait peu à peu.
Après un bon pique-nique au niveau des vagues, il faut remonter...
Un nouveau petit tour le long du Fjord du Saguenay, sous le soleil cette fois.
De retour au camping, nous avons de nouveau la visite d'un groupe de rorquals. Je remets quelques photos même si je suis bien conscient qu'elles ne rendent pas compte de la magie de l'instant vécu.
Nouvelle petite parenthèse pour expliquer la richesse de ces eaux en mammifères marins. En aval du Fjord du Saguenay, la profondeur du Saint Laurent peut facilement atteindre les 500m. Au niveau du Fjord, de haut-fonds agissent comme une barrière sous-marine et la profondeur n'est plus que d'une 20aine de mètres. Comme le montre le schéma suivant, les couches profonde et intermédiaire remontent, se mélangent et entraînent avec elles zooplancton, petits organismes et poissons qui se retrouvent propulsés vers la surface faisant le bonheur des rorquals, bélugas et autres dauphins...
Et pendant que certains contemplent l'horizon ou lisent, nous nous attelons à la préparation du repas: boulettes teriyaki.
Avec bananes au chocolat dans le feu en dessert...
et ça n'en finit plus de passer et repasser...
Ce soir, 3ème match de la finale et même sous la tente, ça se regarde (honnêtement, nous nous sommes vraiment pris au jeu...).
Malheureusement, nouvelle défaite pour Montréal...