Fêtes de fin d'année dans le Quintana Roo

24 décembre, veille de Noël, nous quittons l'appartement à 11h, direction l'aéroport.

Personne sur la route, très peu de monde à l'enregistrement comme à la sécurité, tout se passe à merveille...

Ce sera la dernière fois de la journée que je pourrai dire ça !

Un retard de 45 minutes était prévu depuis le matin, mais c'est plus de 2h30 après l'heure prévue que nous finirons par décoler.

Le vol est plutôt agréable et la plus grande difficulté pour Emma est de savoir si elle préfère lire ou regarder un film. Dans le doute, elle fait les 2 simultanément (tout en buvant un Sprite).

Une fois au sol, nous passons encore beaucoup de temps dans l'avion à attendre que le pilote ait l'autorisation de s'approcher du terminal. Je suppose qu'en raison de notre retard, l'organisation est quelque peu bouleversée.

Nous finissons pas sortir de l'avion et nous nous dirigeons tranquillement vers les douanes. Nous arrivons dans une immense salle pleine de centaines de voyageurs qui attendent tranquillement de présenter leurs passeports aux ... 3 douaniers qui sont de service ce soir. Une nouvelle épreuve de patience débute. Nous agrémentons l'attente par un petit pari: il est 22h30, passerons nous les douanes avant de pouvoir souhaiter un Joyeux Noël au douanier ?

Et finalement, c'est 2 minutes avant minuit que nous obtenons le premier tampon sur notre nouveau passeport canadien.

La bonne nouvelle, après une telle attente, est que nous récupérons immédiatement nos valises qui nous attendent au milieu de centaines d'autres bagages à côté du tapis roulant.

Nous sortons sans tarder de l'aéroport pour retrouver le stand d'Europcar et récupérer notre voiture. Évidemment, vu l'heure, le stand est fermé et nous devons nous débrouiller pour rejoindre la boutique elle-même à 1 km de l'aéroport... Une fois sur place, l'enfer continue puisque nous devons de nouveau patienter une bonne heure et demie pour monter dans la voiture.

C'est parti pour 45 minutes de route vers le sud afin d'atteindre Playa del Carmen et le petit hôtel dans lequel nous passerons les 2 prochaines nuits.

Il est 3h du matin quand nous pouvons enfin poser la tête sur l'oreiller !

Journée longue et compliquée, mais on s'en fiche, les vacances commencent !

Après une bonne nuit réparatrice, nous prenons de nouveau un petit déjeuner local dans une gargotte proche de l'hôtel puis nous quittons Playa del Carmen, en direction du sud.

La distance pour rejoindre Punta Allen, un petit village de pêcheurs au sein d'une grande réserve naturelle, n'est pas très importante. Il faut parcourir environ 115 km, ce qui représenterait une bonne heure normalement.

Cependant, les 40 derniers km se parcourent sur une piste en pleine jungle. Il faut slalomer entre (et dans) les milliers de trous qui jonchent la piste et éviter les débris de palmiers. Nous couvrirons cette zone en 2h30, soit une vitesse moyenne d'environ 15 km/h! Heureusement, nous savions à quoi nous en tenir et sommes partis de bonne heure.

La route, quoique défoncée est magnifique.

Nous arrivons sur un long pont de pierre qui surplombe une rivière au milieu de la mangrove et en descendant de voiture pour prendre des pélicans en photos, nous avons la chance de voir un crocodile américain se promener à quelques mètres.

Le pont ne possède aucune rambarde de sécurité, nous le traversons donc très prudemment...

Enfin, après une longue route, nous atteignons notre destination. La tente sur la plage vaut l'effort...

L'endroit est magnifique et, même sous ce ciel gris et pluvieux, le paysage est splendide.

Nous terminons la journée en jouant aux cartes et en profitant de quelques cocktails.

Bonne nuit.

Dernier jour sur notre jolie plage, c'est le moment de profiter du paysage.

Certains palmiers sont très surprenants. Leur tronc semble emballé dans de la toile de jute.

Quelques urubus (variété de vautours qu'on trouve également au Québec pendant l'été) viennent se poser à proximité.

C'est de nouveau le départ pour reprendre la fameuse route cabossée. Nous montons dans la voiture, je mets le contact et ... rien ne se passe. A priori, problème de batterie, mais je me demande bien comment elle a pu se décharger comme ça.

Nous faisons appel à des Mexicains qui nous donnent un coup de main. Comme personne n'avait de câble, ils ont improvisé avec de gros fils électriques qu'ils ont sorti d'on ne sait où. Ils ont simplement dénudé les 4 extrémités, apporté une vieille batterie de quelque part, branché le tout et ça démarre.

Cette pause nous permet de voir un iguane qui passait par là.

Je ne suis quand même pas très rassuré à l'idée de reprendre une route pleine de trous à travers la jungle alors qu'il y a très peu de passage. Inch'Allah!

Heureusement que la mise à jour de l'étape ne vous arrive qu'une fois que nous sommes à bon port, sinon j'en connais qui aurait stressé (hein maman...)!

Avant de quitter le camp, nous repassons par le village afin de chercher les nombreux iguanes qui se cachent dans un tas de pierres.

Et nous reprenons la route pour 40km d'efforts physiques. De retour sur le pont, nous nous arrêtons de nouveau pour tenter de revoir notre crocodile, sans succès.

Entre-temps, nous avons appris que les crocodiles sont très territoriaux et que celui-ci est bien connu dans la région. Il s'appelle Pancho et a même l'honneur de figurer sur le billet de 20 pesos.

Les pélicans sont à la fête sur le pont car des pêcheurs sont à l'oeuvre.

L'un d'eux me survole de tout près, j'ai pris la photo à la volée et j'en suis très fier...

Le trajet se termine bien et nous avons même la chance d'apercevoir par la fenêtre des coatis à 3 reprises. Pour ceux qui ignorent ce qu'est cet animal voici une photo (elle n'est pas de moi).

Le signal Check Engine s'allume soudain en orange sur le tableau de bord. Nous sommes tout prêt d'une agence Europcar, donc je fais un détour pour parler de ce problème. Aucun souci selon l'employé, cela veut juste dire qu'il est temps de faire faire prochainement une révision à la voiture (huile, filtres...), bref rien d'urgent selon lui. Il me donne tout de même son numéro de téléphone au cas où... Très rassurant !

Nous arrivons enfin à l'hacienda dans laquelle nous passerons les deux prochaines nuits. Malheureusement, un nouveau problème se profile...

Nous avons effectué nos réservations par Expedia et à l'accueil, on nous explique (en espagnol uniquement) qu'ils n'ont pas reçu le paiement d'Expedia et qu'il nous faut payer de nouveau. S'en suivent de longs palabres avec les gens de l'hôtel et avec Expedia par chat en parallèle et finalement au bout d'un long moment, nous obtenons un remboursement d'Expedia et une réduction de la part de l'hôtel !

Petite sortie pour souper et nous pouvons nous coucher.

BONNE ET HEUREUSE ANNÉE À TOUS. Que 2023 vous apporte santé et beaucoup de bonheur.

Ce n'est que l'étape du 30 décembre, mais vous la lirez sans doute en 2023.

Pour se faire pardonner nos mésaventures Expedia/hacienda, nos hôtes nous ont dit hier qu'ils nous offriraient le petit-déjeuner ce matin. En attendant qu'il soit servi, Arthur et moi explorons le toit du bâtiment et découvrons une balançoire pour le moins étonnante... Disons qu'il ne faut pas prendre trop d'élan !

Le petit-déjeuner est vite expédié. Franchement, je ne pense pas que nous soyons très difficile, en particulier à l'étranger, mais tout était mauvais à un point tel que s'en était comique. Ils ont réussi à rater aussi bien le café que les oeufs brouillés, les fruits étaient mous... bref nous sommes heureux d'avoir acheté 3 bananes hier.

Nous montons en voiture (qui démarre au premier tour de clé...) et sortons de l'hacienda. Juste avant de regagner la route principale, un surprenant gardien d'au moins 1m80 nous barre la route.

Dans la voiture, tout le monde n'apprécie pas la rencontre. Je préfère ne pas dire qui, sinon les filles vont se vexer...

La journée est principalement une transition entre Tulum et Puerto Morelos où nous avons prévu de passer les 5 prochaines nuits. Nous sommes contents de nous poser un peu après toutes ces étapes.

À mi-parcours se trouve Playa del Carmen, la cité balnéaire particulièrement touristique de cette partie de la riviera Maya. Nous savons que la ville n'est pas spécialement interessante, mais c'est l'occasion de montrer aux enfants ce que c'est de se faire appeler de toutes parts par les vendeurs de souvenirs et autres fournisseurs d'activités maritimes (plongée, pêche, transport vers Cozumel l'île au large de la ville...).

Quand ça ne dure qu'une heure ou 2, c'est amusant.

Et c'est la seule occasion du séjour de tomber dans les travers de la gastronomie américaine.

Nous fuyons rapidement les lieux et reprenons la route vers Puerto Morelos. Ce village de pêcheurs est à nos yeux l'endroit idéal pour passer quelques jours. Il est suffisamment touristique pour qu'on y trouve restaurants et activités diverses mais est très différent des gros aimants à resorts que sont Cancun et Playa del Carmen. La plupart des touristes sont d'ailleurs des Mexicains.

Nous entrons dans Puerto Morelos une heure avant de pouvoir prendre possession de notre petite maison, donc nous parcourons rapidement le centre avant de s'asseoir en terrasse pour une boisson fraîche (et sans alcool).

15h sonne, nous nous dirigeons vers la petite maison que nous avons louée. Elle se trouve à 5 minutes à pied du centre et du bord de mer. Très jolie et bien agencée, elle n'est séparée d'une immense mangrove que par un petit chemin de terre qui est le seul accès à la maison. Plusieurs panneaux indiquent la présence de crocodiles...

Emma est devant l'entrée de la maison et face à la mangrove.

L'intérieur est plus rassurant...

En attendant de pouvoir se baigner, Arthur se met à l'aise.

La maison se situe dans un joli quartier populaire avec beaucoup de petits commerces typiques d'ici. Nous allons bien apprécier d'y faire nos petites courses. Les habitations sont souvent colorées et très fleuries.

Pour terminer la journée, nous sortons acheter de quoi manger et repérer quelques bons restos car le Père Noël a offert aux enfants, entre autres choses, des bons à utiliser à Puerto Morelos.

Couchés tard hier soir (ou plutôt très tôt ce matin), nous nous réveillons tranquillement et partons à la plage en milieu de matinée.

Lecture sur le sable pour les filles, plongée et frisbee pour les gars. Sans vraiment s'éloigner du bord, il est déjà possible de voir beaucoup de poissons très différents: très gros et impressionnants barracudas, poissons trompette, Ange, Chirurgiens, Rondeaux...

Arthur et moi nous en donnons à coeur joie.

À peine de retour à la maison, il saute de nouveau dans la piscine.

Petit repas simple et c'est une période de temps calme qui commence pour tout le monde. Il fait environ 30 degrés dehors et lire à l'ombre est bien agréable.

Claire, les pieds dans l'eau, prépare déjà notre prochaine étape, Isla Mujeres, une petite île tout en longueur à environ 13 km au large de Cancun.

Milieu d'après-midi, nous ressortons profiter des environs et de la plage.

Et nous retournons faire un plouf.

En soirée, petit resto terrasse.

Et sur le retour, défi proposé par Arthur: 1 peso mexicain toutes les 5 secondes suspendu à une barre.

Ouille, le réveil sonne tôt ce matin car comme l'annonçait un des bons offerts par le Père Noël, nous partons pour une matinée pêche.

Rendez-vous au bord de l'eau de bon matin, la lumière est superbe.

Nous rencontrons notre capitaine et son adjoint et montons à bord de leur panga.

<<No bait, no fish!>> (pas d'appât, pas de poisson!) nous dit le capitaine. Donc première étape récupérer des sardines pour appâter nos futurs proies... Pas de problème pour les deux gaillards. Le bateau s'éloigne d'une vingtaine de mètres et un filet est lancé. Boum, résultat immédiat, une centaine de sardines attrapées en une fois.

Arthur toujours magnifique dans le soleil matinal...

Lorsque nous avons réservé la sortie, on nous a prévenu que du vent était annoncé pour aujourd'hui. Malheureusement, entre leur disponibilité et notre organisation, il n'y avait qu'un jour possible.

Malgré un superbe soleil, les vagues ont très vite commencé à déferler sur le panga qui, petite coque de noix sur la mer, s'est mis à osciller d'avant en arrière, de gauche à droite, d'avant en arrière, de gauche à droite, d'avant en arrière...

Pour rester pudique, je dirais simplement qu'un certain nombre d'entre nous (et particulièrement moi) ont décidé d'appâter les poissons à l'aide d'une méthode naturelle sans avoir recours aux sardines pêchées plus tôt...

C'est vraiment impressionnant, les vagues ne sont pas monstrueuses, mais sur ce petit bateau, l'effet est bien marqué. Dans le creux des vagues, nous ne sommes plus en mesure de voir la plage à quelques centaines de mètres de là et nous sommes rapidement trempés par l'eau qui passe par dessus bord. Comme le dit très justement Claire: c'est la première fois que je bois la tasse depuis un bateau !!!

Nous sortons néanmoins les rouleaux de fil de pêche et attaquons l'activité. Emma, de loin la plus efficace aujourd'hui (et la seule insensible au mal de mer) attrape rapidement le premier poisson.

Avant de pêcher le plus gros de la matinée: un baliste.

La technique est très rudimentaire. Nous avons chacun une grosse bobine de fil à l'extrémité duquel se trouve un plomb. Un hameçon muni d'un morceau de sardine est fixé 50 cm avant le plomb. Il suffit de lancer par dessus bord et de laisser couler jusqu'au fond. En conservant son doigt sur le fil, il faut être attentif au moindre soubresaut pour ferrer le poisson dès qu'il mord. Procédé basique, mais rendu bien compliqué avec les vagues qui continuent à nous balloter dans tous les sens. Entre le mal de mer et les à-coups dus aux mouvements du bateau, la sensibilité s'en ressent et notre efficacité est moindre par rapport à notre dernière expérience en 2019.

Cependant, le temps est splendide, la couleur de la mer magnifique et nous passons tous un bon moment.

La matinée touche à sa fin et nous rentrons au port. Honnêtement, je suis content de poser les pieds sur la terre ferme après plus de 4h de mouvements incessants...

Au moment où nous posons avec les poissons, un gros bateau de pêche accoste avec un barracuda d'environ 1m20. Quand on sait que ce sont les poissons que nous voyons le plus avec les enfants lors des sorties palmes, masque et tuba à moins de 20m de la plage, ça fait réfléchir à la prochaine baignade.

Le résultat de la pêche est modeste mais suffit largement à nous nourrir ce midi et nous pouvons même partager avec les membres d'équipage.

Le capitaine a un accord avec le restaurant sur la plage et nous leur portons nos poissons pour qu'ils nous les préparent pour le repas. En fonction de leur taille, ils nous sont servis en filet, panés ou frits entiers accompagnés de salade, riz et tortillas.

Petite balade autour du resto pour digérer.

Un Mexicain utilise une vieille planche trouvée là pour décrocher des noix de coco et les ouvrir en famille.

Dernière journée pleine à Puerto Morelos, donc pendant que les enfants se reposent nous parcourons les rues.

J'admire l'inventivité de cet ouvrier qui repeint le plafond sans utiliser d'escabeau.

Dernier petit tour sur la plage avec les enfants. Merci les Mouchette pour le frisbee qui est particulièrement adapté à la plage: il flotte et son poids relativement important le rend très peu sensible au vent. Arthur toujours dans la simplicité et la retenue.

De la plage, nous partons directement au resto et profitons de délicieuses fajitas et de notre dernière soirée dans ce charmant village.

Nous nous levons tranquillement et partons en taxi pour le Nord de l'île afin de prendre un bon petit-déjeuner.

L'endroit est très agréable, mais ce sont les toilettes qui méritent une photo aujourd'hui.

Dommage, un des sièges a besoin de réparation, sinon ce doit être très sympa de discuter assis chacun sur ses toilettes !!!

Rassasiés, nous prenons à pied la direction de la Playa Norte, la grande plage publique renommée de l'île, à 5 minutes de là.

Il est encore assez tôt et la plage est presque déserte. Sable blanc, mer turquoise, bref le menu habituel...

L'endroit est magnifique bien sûr, mais comme ce n'est "qu'une" grande étendue de sable blanc, il nous manque les poissons à admirer. Après avoir joué un certain temps dans l'eau, nous récupérons nos affaires et longeons la mer pour rejoindre un endroit que nous avons repéré sur la carte, une plage un peu à l'écart, du côté Nord-Est de l'île.

Il s'agit d'une sorte de piscine naturelle que la mer alimente en passant par dessus une barrière de rochers et au travers d'une petite passe. L'endroit est incroyable et rappelle beaucoup l'île des Pins en Nouvelle-Calédonie : toujours le même sable blanc, toujours la même mer turquoise mais à cela s'ajoute des centaines de poissons de toutes sortes qui nagent autour de nous, à portée de main, sans être inquiétés. Nous avons la sensation de plonger dans un aquarium.

Pas de chance, aujourd'hui j'ai oublié la Go-Pro et ne peux pas prendre de vues sous l'eau... Je m'en veux beaucoup ! Mais en contrepartie, nous ouvrons les yeux au maximum pour enregistrer toutes ces merveilles.

Passage d'un poisson trompette des Caraïbes. Ils se déplacent souvent en surface.

Finalement entre l'oubli de la Go-Pro et le fait d'éviter que le cellulaire ne soit touché par l'eau salée, je me rends compte que je n'ai pris que très peu de photos de cet incroyable endroit. De toute façon, une journée à la plage est plus intéressante à vivre qu'à décrire...

Nous prenons une nouvelle fois le taxi afin de faire quelques courses, histoire de ne pas manger trois fois par jour au restaurant, puis nous rentrons à l'appartement.

La journée a été bien occupée, mais je me sens en forme pour ressortir et me promener le long de la mer jusqu'à un petit cimetière que nous avons aperçu depuis la route.

Une fois encore, la place est très surprenante. Les tombes sont jolies et très colorées, mais les allées semblent peu entretenues et il n'est pas facile de se faufiler entre les monuments.

Ce qui est agréable dans ce genre de cimetière, c'est que le lieu est paradoxalement très vivant. Il y a beaucoup de gens qui déambulent entre les tombes, prient pour leurs proches décédés, écoutent de la musique... L'ambiance n'est absolument pas sombre.

Pour compléter l'ambiance agréable et colorée qui émane de l'endroit, il suffit de traverser la petite route qui passe devant et ouvrir les yeux sur la côte Est de l'île. Une petite plage sauvage pleine de roches et de débris de corail permet aux rêveurs contemplateurs de laisser filer leurs pensées...

Dernier réveil au Mexique (avant la prochaine fois). Petit-déjeuner et préparation rapide des bagages.

Les valises sont prêtes, nous partons nous promener vers la pointe sud de l'île, Punta Sur. Le site se trouve à une dizaine de minutes à pied et en chemin, nous profitons du paysage.

Nous voici à l'extrême sud d'Isla Mujeres. La pointe est connue pour recevoir, chaque matin, le premier rayon de soleil du Mexique.

Cette photo, à elle-seule, pourrait, par sa couleur, résumer nos deux semaines ici.

Jolie voiture croisée sur le chemin du retour.

Nous profitons paresseusement des derniers instants de calme avant de remonter vers le Nord.

Et voilà, le propriétaire nous écrit pour nous dire qu'il serait bon de laisser la place à présent... Nous sortons et hélons un taxi dans la rue.

Petit arrêt dans une belle pizzeria que nous avions repérée deux jours avant. Il est vrai que pour notre dernier repas sur l'île, tacos et guacamole auraient peut-être été plus indiqués, mais les pizzas sont magnifiques et nous avons fait nos choix...

Après le repas, Claire et moi partons nous promener dans le quartier, histoire de dire hasta luego à ce bel endroit et de profiter d'un café glacé. Nous laissons les bagages à la garde des enfants, en pleine rue (à l'ombre tout de même).

Avant de prendre la navette maritime, petite vérification de la météo à Montréal... Nous devrions atterrir à 1h du matin et la température prévue est.... -20 degrés ressentis !!! Par comparaison, nous avons actuellement un confortable 26.

Le fait de n'avoir aucun décalage horaire et seulement 4h de vol renforce encore le contraste je trouve. Lorsqu'on perd 46 degrés entre 2 aéroports, on s'attend à traverser la planète!!!

Notre navette arrive et nous montons à bord pour rejoindre Cancun en moins de 30 minutes.

Un taxi et 30 minutes de route supplémentaire et nous arrivons à l'aéroport. Nous avons même la chance de voir 4 coatis en chemin. Il est temps de quitter shorts et gougounes pour remettre pantalons, vestes à capuche et chaussures fermées. Ce ne sont que des chaussures légères et nous n'avons pas de manteaux d'hiver, mais ça fait bizarre tout de même. 2 semaines suffisent pour oublier les vêtements longs... Nous nous changeons dans un coin.

Nous passons sécurité et douane sans problème et profitons tranquillement des boutiques en attendant notre vol.

Qu'allons nous manger ce soir?

Dernier coucher de soleil mexicain pour nous.

Encore un peu d'attente.

Et nous embarquons et décollons en temps et en heure.

Le vol s'est déroulé parfaitement et nous atterrissons à l'heure prévue. Même le passage de la douane est très rapide et nous avons l'occasion de présenter nos nouveaux passeports pour la première fois à un douanier canadien.

Cette entrée rapide en territoire canadien est malheureusement perturbée par une attente un peu longue au niveau de la récupération des bagages. Rien de catastrophique, mais quand il est 2h30 du matin, on a un peu moins de patience.

Heureusement, les deux valises finissent par arriver et nous pouvons sortir de l'aéroport. Un instant d'inquiétude en voyant la file immense qui attend un taxi, mais nous décidons d'opter pour un Uber et moins de 5 minutes plus tard nous sommes en voiture.

Et voilà comment se termine ce magnifique voyage de deux semaines dans le Quintana Roo. De superbes paysages, des animaux sauvages et de très belles activités.

Merci aux lecteurs fidèles de ce carnet de voyage et plus particulièrement à celles et ceux qui nous ont laissé des messages et commentaires au fil de notre aventure.

À leur réveil, les enfants auront une dernière surprise : le Père Noël est également passé à Montréal...

Et moi je vais me coucher, il est 3h30 du matin !