Fêtes de fin d'année au Yucatán

Aujourd’hui, belle journée ensoleillée. Pour laisser les Vedel se remettre tranquillement de leur voyage, nous passons une partie de la matinée dans un centre qui accueille des animaux blessés et/ou abandonnés. Le guide nous fait évoluer au milieu de crocodiles, serpents, tortues pendant que des singes évoluent en toute liberté dans les arbres de cette jungle apprivoisée.

Nous retrouvons Anne, Jeanne et Benoît pour un déjeuner en bord de mer. La baignade est vraiment agréable et nous nageons entre les nombreux pélicans qui se posent à quelques mètres de la plage. Bel après-midi tranquille qui nous permet de profiter de cette plage très peu touristique.

Joyeux Noël!!!

Nous partons tôt pour atteindre Xel-hà, une réserve naturelle/parc d’activités à 80 km vers le sud. Cet endroit est incroyable. Dans un décor de jungle naturelle, ils sont parvenus à mêler activités sportives et amusantes avec faune et flore locale (nous rencontrons de nombreux iguanes de toutes tailles).

L’ensemble du site est organisé autour d’un bras de mer qui rentre au milieu de la jungle et nous pouvons profiter de glissades d’eau, tyroliennes, grottes sous-marines, falaises depuis lesquelles les plus courageux se sont élancés...

Et bien entendu, de presque partout, il est possible de partir en exploration aquatique avec palmes, masque et tuba. Encore une fois, les poissons sont nombreux et nous avons même la chance d’admirer plusieurs raies.

C'est beau, c'est grand, c'est bleu!

La journée se termine par un excellent cocktail au soleil couchant.

Journée extrêmement riche qui a eu raison du dynamisme d’Arthur. Le retour en voiture lui paraît durer 2’...

Ce matin, départ assez tôt pour rejoindre la plage et monter à bord du panga qui nous emmène à la pêche. Deux membres d’équipage assurent la navigation, les conseils et l’aide pour les quasi néophytes que nous sommes.

Pendant le trajet pour se rendre sur l’une des zones de pêches, deux cannes tirent leur appât respectif pour une pêche à la traînée. Après environ 45’, l’un des membres d’équipage me signale qu’un poisson a mordu et qu’il faut le remonter. Je saute sur la canne et m’emploie pendant plusieurs minutes à ramener puis tirer hors de l’eau un barracuda de plus d’un mètre !

Une fois le bateau arrêté, de grosses bobines de fil de pêche nous sont distribuées et nous nous lançons dans un mode de pêche très basique. Le fil de pêche, lesté, descend au fond de la mer et un hameçon situé 20cm au-dessus et pourvu d’un morceau de sardine attend le poisson trop gourmand. Le fil entre les mains, à nous d’être attentif aux tiraillements, et de remonter le tout quand nous pensons qu’un poisson a mordu. Très vite, tout le monde a pris le coup de main et en l’espace de 3h, ce ne sont pas moins de 47 poissons que nous remontons à bord (les deux membres d’équipage font leur part du travail...). En plus du barracuda, nous attrapons des yellow tail snappers, des poissons perroquets, des mérous ainsi que d’autres variétés que je n’ai pas comprises ou retenues...

De retour au port, le plaisir ne s’arrête pas là, puisque les poissons sont livrés directement au restaurant de la plage pour nous être servis 40’ plus tard (je suppose qu’ils s’en sont gardés quelques uns tout de même...) accompagnés de légumes grillées, salsa, nachos, crudités.... Anne et Jeanne, qui n’étaient sur le bateau, ont même pu se joindre au festin. C’était excellent.

L’après-midi, nouvelles explorations masque et tuba, depuis la plage, avec Jeanne et les enfants qui ont bien pris le coup. Nous voyons une nouvelle fois beaucoup de très beaux poissons, dont deux raies et un poisson perroquet.

Le soir venu, la famille Vedel s’occupe gentiment des enfants, afin de nous permettre, à Claire et à moi, de découvrir Puerto Morelos de nuit. De belles terrasses, de bons plats et d’excellents cocktails...

Ce matin, nous quittons Puerto Morelos pour rejoindre Tulum, 1h15 plus au sud, superbe site Maya construit sur une falaise surplombant la mer. Nous passons plusieurs heures entre les vieilles pierres et la plage en contrebas. Les iguanes, par dizaines, passionnent Arthur qui prend beaucoup de plaisir à tous nous les signaler !

Le site est splendide et son emplacement, au sommet d'une falaise et en bord de mer, le rend encore plus impressionnant.

Nous prenons un bon repas sur la plage et profitons encore une dernière fois de la mer des Caraïbes et de ses vagues avant de quitter le site et de nous diriger vers Valladolid qui nous accueillera pour les 4 dernières nuits.

Environ 1h30 de route vers le nord-ouest nous mène jusque Valladolid, petite ville en plein centre du Yucatán. Nous prenons possession de notre location qui est organisée de manière très originale. Au centre d'un bel espace, les bâtiments principaux regroupent cuisine et salon, et, dispersés dans le "jardin", de jolis bungalows en terre feront office de chambres. L'intérieur des chambres est beaucoup plus confortable que pourrait le laisser penser l'extérieur et nous avons hâte d'y passer notre première nuit.

Répartition en équipe aujourd’hui. Pendant que les Vedel partent pour Chichen Itza, nous découvrons les rues de Valladolid et surtout son marché central. Par beaucoup de points, cette petite citétrès peu touristique, nous rappelle certaines villes jordaniennes. Le marché est très intéressant et regorge d’échoppes proposant des montagnes de fruits et légumes.

La partie couverte est principalement dédiée à la vente de la viande. Comme en Jordanie, la viande est présente sur tous les comptoirs et coupée à la demande. Il ne faut pas être écœuré par la vue du sang pour se promener dans les allées. Pourtant, malgré l’abondance de viande et l’absence de réfrigération, aucune odeur désagréable ne se dégage et la viande paraît très fraîche. Nous passons un moment à nous promener entre les étals, savourant le plaisir de découvrir la « vraie vie » des Mexicains.

Petit repas dans une des nombreuses Tacqueria, où nous mangeons à 4 pour environ 7-8$ canadiens puis nous nous dirigeons vers une nouvelle cénote (Oxman) à 15’ du centre-ville. Comme la veille, l’endroit est incroyable, et nous découvrons une eau d’un bleu puissant au fond d’un gouffre. Les racines imposantes de plus de 20m, des arbres situés au sommet, accentuent encore l’impression d’être minuscule au milieu de ce site si particulier.

Baignade, sauts et découverte de grotte aquatique ponctuent ce bel après-midi.

Après plusieurs apéritifs bien appréciés, nous décidons de passer la dernière soirée de l'année dans le centre de Valladolid. Les endroits dans lesquels nous avions prévus de souper sont malheureusement fermés... et nous rabattons sur des vendeurs de tacos, empanadas et autres crêpes sur la place principale. À défaut d’être gastronomique, la soirée sera originale.

Retour à la maison vers 23h15 et bien que les parents soient fatigués, les enfants veulent absolument attendre minuit. Une partie de belote démarre, histoire d’occuper le temps jusqu’aux 12 coups fatidiques. Minuit arrive, tout le monde s’embrasse et décide de partir se coucher. Mais, c’était sans compter l’esprit festif mexicain. Des feux d’artifice sont lancés par les voisins immédiats et après les explosions impressionnantes, ce sont des gerbes d’étincelles et beaucoup de fumées qui retombent sur la propriété. Pour rappel, nous dormons dans des huttes au toit fabriqué en végétaux séchés !!! À l’heure à laquelle j’écris ces lignes (près d'une heure du matin), la musique est encore très présente autour de nous...

Joyeuse année à tous.

Ça y est, après un dernier saut dans la piscine et petit tour à l’épicerie du coin, nous quittons Valladolid et faisons route vers Cancún. Nous déposons la voiture chez Europcar, passons sans soucis les étapes d’enregistrement et de douane et attendons notre avion. L’embarquement se déroule avec une petite heure de retard, nous gagnons nos places et à la grande déception des enfants (et la mienne) nous découvrons qu’il n’y a pas d’écrans vidéo... Heureusement, en parents prévoyants, nous avions téléchargé quelques films sur l’iPad et le trajet du retour se passe comme une lettre à la Poste. En parlant de Poste, petite parenthèse surprenante, nous n’avons pas été capables de trouver un endroit où acheter des timbres, ni où poster les cartes que nous avions prévu d’envoyer... Même l’achat des ces cartes a été compliqué; ce sont les Vedel qui les ont trouvées lors de leur visite de Chichén Itzá, nous n’en avons vu aucune autre pendant notre séjour. C’est bien la première fois que nous avons autant de difficultés à acheter et envoyer des cartes postales depuis un lieu de vacances.

L’arrivée à Montréal se déroule en un temps record. Tout juste 25 minutes entre le moment où l’avion roule sur le tarmac et notre sortie de l’aéroport ! Nous ne sommes finalement même pas saisis par la température puisqu’il fait 3 degrés. Pas si pire comme disent les Québécois.