Aujourd'hui, nous décidons de partir randonner au Mont Ham, à environ 30' du chalet.
Covid oblige, les consignes de sécurité sont rappelées.
Il fait -15 degrés quand nous quittons la voiture, il n'y a pas de vent, pas de nuages, et le soleil est éclatant. Les conditions sont parfaites.
Plusieurs sentiers mènent au sommet. Nous avons le choix entre prendre celui qui est plus long mais moins pentu ou celui qui monte tout droit au sommet. Il n'est pas très long, mais très très incliné: 1.5 km pour 400 m de dénivelé positif... Le choix est vite fait et les enfants veulent s'attaquer à l'Intrépide, le chemin qui monte direct.
Nous partons donc à l'attaque de ce sentier et très vite, nous sentons les cuisses chauffer.
À espaces réguliers, des cordes sont installées pour aider les randonneurs à franchir les passages les plus abrupts.
La réputation du sentier n'est pas usurpée, ça montre très fort...
Vues la quantité de neige et la pente, les crampons sont plus que recommandés.
La montée est difficile, mais le paysage est à couper le souffle.
Ce qui est embêtant, car du souffle, il en faut!
Allez encore quelques centaines de mètres.
Ça y est, on le voit!
La montée a été rude, mais tellement plaisante en même temps. Les enfants ont fait la course en tête. Nous étions obligés de leur demander de nous attendre car ils étaient vite hors de vue.
Nous profitons rapidement du sommet car le vent souffle fort et le froid se fait vite sentir.
Après l'ascension, la descente. Pas sûr que ce soit ce que Claire préfère... L'essentiel, de la première partie, est tellement abrupt que ça se passe sur les fesses.
Le sentier est plutôt bien tapé, mais très étroit et dès qu'on pose un pied à côté, on s'enfonce profondément.
Il est temps de se trouver un petit coin pour luncher ! Pas simple avec toute cette neige, mais un tronc d'arbre, un peu de déneigement et un vieux tapis de yoga coupé en deux feront l'affaire.
La descente se poursuit avec passage à proximité d'une grotte et traversée d'une érablière. Les tuyaux sont en place pour la récolte de l'eau d'érable qui permettra, au printemps, après filtrage et chauffe, de produire 1L de sirop d'érable à partir d'environ 40L de liquide récolté. L'érablière est loin de la zone de traitement, mais la pente importante permet de récupérer le tout par simple action de la gravité. L'eau d'érable descend par les multiples petits tuyaux.
Le sentier traverse l'érablière et il est nécessaire de se baisser à de très nombreuses reprises pour être capable de passer sous les tuyaux. Ils ont sans doute été installés à 2m de haut avant que la neige tombe, mais à présent, la plupart d'entre eux se situent à 1m du sol...
La dernière partie du sentier est épuisante car il ne cesse de monter descendre et la quantité de neige ne simplifie pas la marche.
Après presque 9 km et 500 m de dénivelé, nous arrivons au chalet d'accueil où un beau feu nous attend (il fait encore -10).
Après un rapide retour en voiture, nous sautons dans le spa pour détendre les muscles, puis profitons d'une bonne fondue savoyarde...
Une magnifique journée!