Aujourd'hui, nous décidons de partir randonner au Mont Ham, à environ 30' du chalet.
Covid oblige, les consignes de sécurité sont rappelées.
Il fait -15 degrés quand nous quittons la voiture, il n'y a pas de vent, pas de nuages, et le soleil est éclatant. Les conditions sont parfaites.
L'objectif est au centre, Arthur fait déjà une pause...Plusieurs sentiers mènent au sommet. Nous avons le choix entre prendre celui qui est plus long mais moins pentu ou celui qui monte tout droit au sommet. Il n'est pas très long, mais très très incliné: 1.5 km pour 400 m de dénivelé positif... Le choix est vite fait et les enfants veulent s'attaquer à l'Intrépide, le chemin qui monte direct.
Nous partons donc à l'attaque de ce sentier et très vite, nous sentons les cuisses chauffer.
À espaces réguliers, des cordes sont installées pour aider les randonneurs à franchir les passages les plus abrupts.
Ne lâche pas! Toi non plus !La réputation du sentier n'est pas usurpée, ça montre très fort...
Certains passages tiennent de l'escalade. Vues la quantité de neige et la pente, les crampons sont plus que recommandés.
Nous portons tous ce type de crampons. La montée est difficile, mais le paysage est à couper le souffle.
Ce qui est embêtant, car du souffle, il en faut!
Tiens bon, le sommet n'est plus loin. Allez encore quelques centaines de mètres.
Vais-je rattraper les enfants ?Ça y est, on le voit!
Il est là, le sommet du Mont Ham.La montée a été rude, mais tellement plaisante en même temps. Les enfants ont fait la course en tête. Nous étions obligés de leur demander de nous attendre car ils étaient vite hors de vue.
Nous profitons rapidement du sommet car le vent souffle fort et le froid se fait vite sentir.
Après l'ascension, la descente. Pas sûr que ce soit ce que Claire préfère... L'essentiel, de la première partie, est tellement abrupt que ça se passe sur les fesses.
Ça va plus vite et c'est plus drôle! Une parmi tant d'autres...Le sentier est plutôt bien tapé, mais très étroit et dès qu'on pose un pied à côté, on s'enfonce profondément.
C'est quand même vite fatigant!Il est temps de se trouver un petit coin pour luncher ! Pas simple avec toute cette neige, mais un tronc d'arbre, un peu de déneigement et un vieux tapis de yoga coupé en deux feront l'affaire.
La descente se poursuit avec passage à proximité d'une grotte et traversée d'une érablière. Les tuyaux sont en place pour la récolte de l'eau d'érable qui permettra, au printemps, après filtrage et chauffe, de produire 1L de sirop d'érable à partir d'environ 40L de liquide récolté. L'érablière est loin de la zone de traitement, mais la pente importante permet de récupérer le tout par simple action de la gravité. L'eau d'érable descend par les multiples petits tuyaux.
Le sentier traverse l'érablière et il est nécessaire de se baisser à de très nombreuses reprises pour être capable de passer sous les tuyaux. Ils ont sans doute été installés à 2m de haut avant que la neige tombe, mais à présent, la plupart d'entre eux se situent à 1m du sol...
Le Wendigo se cache t'il ici? Traversée de l'érablière.La dernière partie du sentier est épuisante car il ne cesse de monter descendre et la quantité de neige ne simplifie pas la marche.
Après presque 9 km et 500 m de dénivelé, nous arrivons au chalet d'accueil où un beau feu nous attend (il fait encore -10).
Il chauffe fort. Les Nations autochtones au Québec Après un rapide retour en voiture, nous sautons dans le spa pour détendre les muscles, puis profitons d'une bonne fondue savoyarde...
Une magnifique journée!