1 semaine dans les Appalaches

Du 26 février au 3 mars 2023
6 jours
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Nous arrivons en milieu d'après-midi dans notre chalet perdu au sein de son érablière.

Soirée jeux de société puis le film La vie est belle devant un bon feu de bois.

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Lever agréable sous le soleil. Arthur prépare le pain perdu.

-12 degrés, température parfaite pour profiter de l'extérieur. Nous partons à la découverte de l'érablière. Aucun sentier, de la neige partout. Nous chaussons les raquettes (les parents) et go!

Dur pour Emma de marcher sans raquettes. La neige est fraîche et très abondante.

Enfoncée dans la neige jusqu'à la hanche

Au loin, un abri de chasse.

Sur le retour, nous croisons des amis du propriétaire qui installent des tuyaux à bord de leur 4 roues à chenilles.

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Au grand dam des enfants, nous partons pour une nouvelle balade en après-midi...

Les crampons suffisent cette fois, car les sentiers, très étroits, sont bien tapés, mais il ne faut pas mettre un pied en dehors sous peine de se retrouver enfoncé jusqu'aux fesses.

Passage par IGA au retour. Le rayon des bière mérite quelques photos... Les canettes sont plus belles les unes que les autres. Dur de faire son choix.

Et préparation de la raclette pour bien terminer la journée.

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Nouvelle balade en forêt aujourd'hui. La neige tombe fort, difficile de marcher aussi bien à cause de celle qui frappe les visages, que de celle qui s'accumule au sol.


Ça monte dur!

Mais heureusement ça descend à toute vitesse sur les fesses.


Ils ont l'air heureux !

Un trou sous un rocher offre une belle protection face aux intempéries.

Des plumes de neige.

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Un bon signe que nous sommes en région : le stationnement du centre commercial offre des places réservées aux Skidoo (motoneiges). Et le vestiaire du restaurant abrite casques et tenues de motoneigistes.

Qui profite de sa côte de boeuf ?

Retour au chalet sous une forte neige. Les routes sont recouvertes d'une belle couche. Rouler demande beaucoup de prudence.

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Une belle couche de 20 à 30cm de neige est tombée pendant la nuit et le soleil brille au réveil.

Nous partons découvrir le Mont Adstock à 30 minutes du chalet.

La semaine de relâche n'a pas encore débuté dans cette région et c'est une station très peu achalandée qui nous accueille. La neige est superbe et environ la moitié des pistes n'ont pas été damées pour que nous puissions profiter de la poudreuse. Les conditions sont parfaites.

Personne sur les pistes...

Comme dans beaucoup de stations, des pistes de sous-bois existent et peuvent être empruntées en toute légalité. Pour faire simple, c'est du hors piste autorisé. Avec 30cm de neige fraîche, c'est toute une aventure de descendre dans la forêt.

Euh, on passe par où ?

Comme dit Emma, c'est ce qu'on appelle "avoir les first tracks"!

Une forte pente, des arbres partout et une couche épaisse de neige fraîche, les cuisses travaillent fort.

Comme partout, au bas de des pistes se trouve le chalet d'accueil qui permet à chacun de laisser ses affaires et de s'installer pour se reposer ou manger au coin du feu. Il y a même des micro-ondes pour ceux qui ne veulent pas profiter de la cafétéria.

Après sa rando raquettes, Claire nous y attend tranquillement en bouquinant.

On aperçoit Arthur par la baie vitrée

De retour au chalet, après une petite période de temps calme, c'est une partie de Unlock , un escape-game en jeu de société, qui commence devant un bon feu.

On se creuse les méninges !

Après une bonne partie, toujours sympa de lire dans sa cachette.

Et Arthur trouve une nouvelle manière de nous casser les oreilles...

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Il a encore neigé toute la nuit et il est prévu que ça continue toute la journée. Pendant que Claire explose les enfants aux jeux de société, je chausse les raquettes et pars pour une promenade dans le bois.


Même en raquettes, je m'enfonce jusqu'aux genoux, voire jusqu'aux cuisses. La promenade devient physique, mais c'est tellement agréable d'être seul dans le silence de la forêt.

La rivière est complètement recouverte de neige.

La neige étant toute fraîche, je ne vois pas beaucoup de traces d'animaux, mais tombe tout de même sur deux séries d'empreintes intéressantes :

- la trace du passage d'une loutre qui glisse sur le ventre dans la neige, à proximité d'un cours d'eau

- la trace d'un porc-épic qui laisse une "rigole" similaire à cause de ses piquants, mais bien plus large et qui permet d'apercevoir les empreintes de pattes puisqu'il se déplace en marchant


Je m'enfonce profondément...

Promenade épuisante mais vraiment agréable.

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En début d'après-midi, direction l'anneau de glace afin de patiner (toujours sous la neige).

Et ça se bagarre comme des joueurs de hockey.

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Le retour en voiture demande une fois encore prudence et attention. Dans notre forêt perdue, la route n'a pas été déneigée depuis quelques heures et une couche de 10-15 cm rend la conduite hasardeuse...

Nous passons à côté d'un cimetière dont seul le sommet des pierres tombales est encore visible. Le spectacle est très impressionnant.

Arrivés au chalet, traditionnel feu de bois et poker endiablé.

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Et voilà, c'est déjà le dernier matin et nous allons devoir quitter ce beau chalet en fin de matinée.

En attendant, nous en profitons jusqu'au bout.

Quelques vues depuis l'intérieur du chalet.

Et le plaisir d'une tasse de café devant le paysage.

Nous quittons notre petit paradis et prenons la direction de Montréal.

Sur la route, nous passons de nouveau à côté du cimetière enneigé et nous nous arrêtons prendre une photo...

Avant Montréal, nous avons repéré une station de ski et décidons de nous y arrêter quelques heures. Les conditions sont parfaites, la qualité de la neige est incroyable.

Arthur, seul sur le télésiège.

Encore une fois, les pistes sont quasi désertes, c'est vraiment agréable de n'avoir aucune attente.

Pause poutine et soupe de pois en terrasse.

Les snow-parcs sont très répandus ici et Arthur se fait une joie d'en profiter au maximum.

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Après une belle journée de ski, nous arrivons à Montréal vers 20h et 1h plus tard, tout le monde est au lit, épuisé...


Une magnifique journée qui clôt ces vacances dans une belle région que nous ne connaissions pas vraiment.