Hello tout le monde !
Merci à tous pour vos commentaires ça réchauffe mon petit coeur des fois qu'il se serrait refroidi !
Bernard et moi nous continuons notre exploration du pays du matin calme.... Après la journée des palaces, nous avons décidé de partir en week-end avec notre amie Momo et de le passer à Seoraksan, le plus grand National Park et le plus prisé pour ses randonnées. Notre premier plan était de faire une randonnée de deux jours et de dormir dans un refuge. Mais nous avons appris trop tard qu'il fallait réserver le refuge deux semaines à l'avance à un jour et une heure précise.... (ils pouvaient pas faire plus compliqué je pense). Nous avons donc décidé de loger dans un hôtel à Sokcho, une ville au bord de la mer qui possède un accès direct par bus au Park.
Je vais donc commencer par vous raconter mon périple pour arriver au terminal de bus de Séoul depuis mon appartement où j'ai dû prendre deux bus différents. Vous pouvez vous dire que deux bus, ce n'est pas la mer à boire, mais ici le nombre de lignes de bus et le nombre de bus par ligne dépassent l'entendement ! Ajoutons à cela ma totale absence de sens de l'orientation, c'était donc pour moi un sacré défi ! Je suis donc arrivée à bon port sans trop d'encombre (quoiqu'ici les chauffeurs de bus sont tellement pressés que si tu réagis pas du tac-au-tac lorsque ton arrêt arrive, ils ne t'attendent pas !). Je prends donc un ticket pour Sokcho (grâce à sa petite taille, Bernard ne paye pas), j'arrive dans le bus et je me retrouve face à ça....
Arrivés à Sokcho, il nous reste à trouver l'arrêt de notre dernier bus de la journée (notre quatrième). À l'arrêt un bus arrive, mais le temps que je vérifie s'il s'agissait du bon, celui-ci était déjà parti ! Dommage c'était effectivement le notre ! Ce n'est pas grave, on aura le prochain.... 20 minutes passent et d'autres bus s'arrêtent mais jamais le bon... je me rends compte alors qu'il n'arrivera jamais car celui qu'on a loupé était le dernier ! Puis double révélation : tous les autres bus peuvent nous emmener à notre hôtel ! Après avoir perdu une bonne demi-heure nous montons dans le premier qui vient et nous voilà enfin arrivés ! L'hôtel est adorable, remplis de cartes postales, de posters et de petits mots des voyageurs du monde entier ! Le propriétaire à l'image de son établissement nous réserve un super accueil et nous parle en anglais puis quelques mots de français pour moi et d'allemand pour Momo !
Nos affaires déposées, Bernard couché (le voyage l'a épuisé), nous allons à la découverte de la ville de pécheur... Étant toutes les deux végétariennes et possédant le même dégout pour toutes nourritures venant de la mer, ce fut une rude épreuve... Vous vous souvenez du restaurant à Séoul où l'on choisissait son poisson avant de le manger ? Et bien ici la majorité des restaurants ont le même principe mais avec plus de choix !
Dans la ville, on retrouve le style coréen : des lumières partout qui nous font penser à DisneyLand ...
Nous avons mangé un Bibimbap (chaud cette fois). Vous m'aviez dit que je m'habituerais aux plats épicés ? Eh bien toujours pas, je me transforme en dragon à la moindre goutte de leur sauce et je finis en pleurs ! Mais je garde espoir !
Nous nous sommes levées tôt pour ne pas être en retard à notre rendez-vous avec la nature. Après un nouveau trajet de bus, nous arrivons à Seoraksan mais Zut, Flûte et Crotte de bique nous sommes sous la pluie et dans le brouillard ! Mais voyons le côté positif : grâce au mauvais temps (et aussi sûrement à notre grand ami Coronavirus) nous étions pratiquement seules !
Nous avons fait la connaissance du gardien des lieux : le grand Bouddha. Nous avons visité quelques temples où des moines résident. Ces derniers chantaient des prières qui ressemblaient à des mantras et qui résonnaient dans le Park.
Finalement nous avons apprécié cette ambiance mystérieuse, presque mystique dans le brouillard, comme dans les nuages, dans un monde hors de temps....
Nous voilà parties pour notre première randonnée qui contient un petit millier de marches pour atteindre le sommet du mont Ulsan Bawi ! (je vous dis pas les courbatures aux mollets et aux fessiers que j'ai actuellement)
Je vais maintenant vous raconter ma rencontre avec mon deuxième ange (invisible celui-ci). Nous nous étions posées au sommet pour calmer nos ventres qui criaient famine, quand un groupe de marcheurs arriva. Ces derniers étaient trop nombreux pour qu'on puisse tenir tous sur la plateforme. Nous nous sommes donc levées précipitamment et je récupérai mon manteau qui était sur le sol. Ce geste a entrainé la chute de mon téléphone dans le vide. Oui le vide. Le total vide. Cela m'a pris quelques secondes pour réaliser que c'était mon téléphone et à quel point je ne pourrais pas survivre longtemps dans ce pays sans lui. Totalement sonnée j'eus le réflexe de regarder à la balustrade pour essayer d'apercevoir le cadavre de mon téléphone, et miracle ! Celui-ci se trouvait quelques mètres plus bas sur la seule plateforme accessible et sur le seul carré de sable ! Je l'ai retrouvé à m'attendre sagement sans même une égratignure, quelle chance inouïe ! Je remercie donc mon second ange croisé sur ma route....
Nous avons ensuite fait deux autres randonnées menant à une cave puis à une cascade. Je vous laisse admirer Madame Nature.
Nous rentrons ensuite à l'hôtel après donc 8 heures de marche et des étoiles plein les yeux. Oui Seoraksan je reviendrai te voir à la prochaine saison !
Cette étape méritait d'être un peu plus longue que les autres car voyez vous c'est pour découvrir cela que je suis venue ici et je tenais à le partager !
Merci à tous !