Après un mois en France me voilà repartie… Le départ a été plus simple que prévu, les au revoir plus expéditifs bien que le risque de ne pas rentrer en France ou d’y retourner dans plus longtemps qu’initialement prévu est plus important que lors de mon premier départ.
Ce mois en France m’a fait du bien. Ca m’a permis de me reposer, de prendre soin de moi, de voir mes copains et de très concrètement réaliser qu’il n’y avait rien qui m’attendait dans ce pays. Bien sûr, j’écris cela maintenant et je ne m’engage pas à ne pas revenir, en revanche à l’heure actuelle je ne m’imagine pas y chercher un travail et m’y réinstaller.
Je viens à peine de repartir mais l’état d’esprit est différent : j’ai déjà atteint la moitié du temps que je pense dédier à ce tour du monde. Les responsabilités du vrai monde vont me rattraper petit à petit et il va me falloir penser à la suite assez rapidement. J’ai déjà commencé les démarches (pour ne rien vous cacher j’ai fait une demande de PVT au Canada mais cela peut prendre beaucoup de temps), et je regarde du coin de l’œil les offres d’emploi au Canada et aux Pays-Bas… D’ici quelques semaines / mois il me faudra faire mes candidatures et c’est bien quelque chose que je vais repousser au maximum !
Cela dit, je suis actuellement au Brésil. Je n’avais absolument pas prévu de passer par ce pays lorsque j’ai fait mon premier planning de tour du monde. J’ai pris cette décision en France, sûrement pour que la reprise se fasse plus facilement, car j’y rejoins Marine, une amie d’école qui y est depuis février. Comme j’ai supprimé la partie Africaine du tour (à l’exception de la Tanzanie), cela me laisse plus de temps sur ce continent donc je ne devrais pas avoir à modifier le reste du planning (même si je n’y suis pas complètement attachée).
Ainsi, première étape au Brésil : Rio de Janeiro !
J’ai pris le vol le moins cher possible donc passage par Lisbonne pour arriver au Brésil. Après beaucoup d’heures de vol j’arrive à l’aéroport, il est 5h du matin. J’avais demandé à mon auberge si je pouvais venir plus tôt, au moins déposer mon sac, mais je me doute que je ne pourrais pas accéder à mon lit et qu’il me faudra attendre le check-in. Je traine donc au maximum à l’aéroport afin de ne pas arriver à une heure indécente et finis par commander un Uber. À l’extérieur, il fait bon mais pas trop chaud et le soleil vient de se lever. Les couleurs sont très vives, ça promet pour les futurs levers de soleil que je ferai (si j’ai le courage de me lever tôt!). J’ai un aperçu de la ville dans la voiture, j’ai hâte d’en voir plus. Je cherche le Christ rédempteur sur chaque montagne mais je ne le trouve pas, ce sera pour bientôt !
Arrivée à l’hostel je suis très bien accueillie, on me permet de prendre une douche (qui sera froide car je ne connais pas le système pour chauffer l’eau au Brésil…), je me change et j’attends que le temps passe avant de sortir découvrir la ville.
L’auberge est très calme et mignonne. Il y a un perroquet, un chien, un chat… L’espace cuisine est ouvert sur un petit salon, c’est assez chaleureux. Les gens se réveillent petit à petit et vont se préparer leur petit déjeuner. Je comprends alors qu’au Brésil les voyageurs cuisinent. Ce qui n’était pas du tout le cas en Asie (la nourriture à l’extérieur est si peu chère). Je n’étais pas vraiment dans l’optique de devoir faire des courses et me préparer mes repas… A voir si je peux trouver de la nourriture de rue qui me permettrait d’y échapper (non) !
Je discute avec deux brésiliennes qui sont là pour le week-end. Elles ne parlent pas très bien anglais (très peu de brésiliens parlent anglais il me semble..) mais sont très sympas et nous échangeons nos contacts pour nous retrouver sur la plage plus tard dans la journée.
Je pars en expédition carte SIM, le réceptionniste de l’auberge m’a indiqué un kiosque à proximité dans lequel je peux en acheter une. Je m’y rends mais je n’ai pas l’impression qu’il s’agisse de ce que je recherche exactement et cela me semble très cher par rapport aux prix vus sur internet. Je préfère chercher ailleurs et y revenir si besoin. Je fais plusieurs kiosques, aucun n’en vend. Finalement je décide de me rendre dans la boutique officielle qui n’est pas située très loin. Je marche quelques minutes avant de me retrouver en face d’un tunnel géant. Je ne suis pas sûre de vouloir m’engager là dedans…. Je décide de me rendre dans une autre boutique de l’opérateur.
Comme j’ai le temps et que j’ai téléchargé la carte je me balade avant de m’y rendre. L’hostel est situé à Leme, à une extrémité de la plage de Copacabana. Il y a une très jolie vue sur la plage et les monts environnants. Puis je me rends à Ipanema en suivant la plage. On est dimanche, il y a beaucoup de monde, la route est partiellement rendue piétonne. De nombreux joggers, promeneurs de chiens, des jeunes, des plus vieux, peu de touristes, tout se mélange. Sur la plage de nombreux filets de volley ball, beaucoup de joueurs et là surprise… Les hommes portent des SLIPS de bain ! J’ai rigolé toute la matinée. Imaginez ces hommes bronzés, musclés à l’extrême, qui seraient la représentation de la virilité, s’il n’y avait ce micro bout de maillot de bain qui gâche tout l’effet.
Leme et Copacabana A Ipanema je me rends à décathlon que j’avais repéré avant de partir car je n’avais pas trouvé la casquette que je souhaitais. Ce décathlon a pour seul mérite d’exister car il est extrêmement petit en comparaison de ceux que nous avons en France. Évidemment, ils n’ont pas la casquette souhaitée et je repars bredouille. Je me perds un peu dans les ruelles, tout est nouveau et pourtant cette ville ressemble à l’Europe. Lorsque l’on ne voit pas la plage ou les monts on pourrait tout à fait se croire dans une grande ville du Portugal.
Bien sûr, pendant toute ma balade je fais attention à mon téléphone. C’est quelque chose qui a été dit et redit, les vols à l’arrachée sont nombreux, il faut garder ses affaires proche de soi et être en vigilance constante.
Après plusieurs kilomètres de marche je décide de rentrer à l’auberge, éventuellement pour retrouver les filles à la plage (je n’ai toujours pas de carte sim). En fait, j’ai de la chance, elles y sont et s’apprêtent à y retourner. J’enfile rapidement un maillot de bain, prends mes affaires et nous y allons. La plage où nous allons est un peu loin, le soleil se couche tôt donc si nous souhaitons en profiter il nous faut prendre un Uber pour nous y rendre. Une des nanas m’a totalement adoptée, je sens qu’elle a envie de parler anglais. Elle me raconte qu’elle n’est pas très forte en anglais mais qu’elle a récemment rencontré un touriste allemand donc elle souhaite se perfectionner. Elle est très curieuse et je me sens chanceuse de l’avoir rencontrée à mon arrivée.
Une fois déposées à la plage je comprends qu’en fait nous n’allons pas nous baigner, le soleil commence déjà à disparaitre et nous sommes en fait à un endroit très connu pour le coucher de soleil. Très bien ! Ce sera donc mon premier coucher de soleil à Rio en compagnie de deux brésiliennes, ça me va ! Nous commençons par nous installer en bas du point de vue, il y a des centaines de personnes présentes. Par la suite nous allons plus en hauteur et trouvons un spot sur un rocher où il n’y a pas grand monde et d’où nous avons une très bonne vue. Et je comprends pourquoi ce lieu est recommandé par tous les voyageurs : c’est assez incroyable. On voit toute la plage d’Ipanema et, au fond, la Favéla Vidigal. Plus il fait nuit plus les lumières de la favéla sont brillantes, cela fait un très beau contraste. Nous passons une partie de la soirée à nous promener au bord de la plage puis rentrons à l’auberge. Il est 21h je suis épuisée mais une des brésiliennes me propose de venir en soirée baile Funk avec elle. Qu’est-ce que c’est ? Simplement une soirée organisée par les cartels de drogue de chaque Favéla où on écoute de la Funk. Alors dit comme ça, ça peut paraître assez dangereux… Et ça l’est un peu mais seulement quand on a pas de chance. Les touristes y sont pourtant les bienvenus et il est rare qu’il y ait des problèmes. J’hésite à m’y rendre, d’un côté je me dis que c’est une super expérience brésilienne et de l’autre je suis fatiguée, j’ai juste envie d’aller dormir. La brésilienne me propose donc que j’aille faire une sieste, j’ai le temps, on ne s’y rendrait pas avant 1h du matin. OK… Je peux faire ça. Une fois couchée elle m’écrit pour finalement me dire qu’une nana de sa chambre lui a dit que c’était trop dangereux pour une gringa, d’autant plus quelqu’un qui est arrivé le jour même, et qu’elle même devant prendre son bus à 7h du mat n’est plus sûre d’y aller. Je ne m’en formalise pas et profite d’une bonne nuit de sommeil.
Le lendemain c’est de nouveau mission carte sim mais cette fois je m’organise mieux : je prends un Uber pour me rendre au centre commercial comme ça je n’aurais pas à passer le tunnel à pieds. Je trouve directement la boutique et en 10 minutes c’est fait, j’ai une carte sim fonctionnelle. N’ayant rien prévu pour la suite, je me fais déposer au train qui emmène en haut du Christ rédempteur. Le réceptionniste de l’hôtel m’avait indiqué que la petite randonnée pour s’y rendre à pieds débutait là bas. En fait pas du tout. J’hésite donc : je peux soit prendre le train, payer cher, et attendre deux heures pour le créneau disponible, ou reprendre un taxi pour me faire déposer au bon endroit pour la rando… Je choisis de payer le Uber afin de payer moins cher l’entrée de la visite et profiter d’une petite aprèm de marche dans la forêt.
Une fois là bas je découvre un lieu très joli, un grand jardin, avec de beaux arbres et de grands espaces. Malheureusement je ne trouve pas tout de suite le début de la rando et je prends un chemin de traverse…. Sachant que j’étais toute seule, que c’était ma première rando à Rio et mon deuxième jour… Il n’y a personne sur le chemin que l’emprunte et je tombe sur des gouttes de sang. Je suis franchement pas rassurée et j’essaye de cacher au maximum mon portable (dans ma banane, c’est pas évident…) et je me convainc que la personne s’est blessée avec une branche. Finalement j’arrive à rejoindre le chemin principal mais toujours personne… J’avance vite. Je ne cours pas mais presque. Lorsque j’entends des gens derrière moi cela ne me rassure pas plus et j’accélère encore le pas. Je finis par tomber sur des touristes, je me détends enfin et je peux profiter de la rando tranquillement. Elle n’est pas difficile mais il fait chaud. Arrivée en haut pas de vue, si on veut voir la ville et le Christ il faut payer l’entrée. C’est environ 10 euros, ce qui n’est pas donné. Et je déchante un peu lorsque j’y arrive : c’est noir de monde. Les gens prennent des photos de partout, beaucoup de selfies ou de poses, il y a même des hommes à terre pour prendre leurs copines en photo… C’est infernal. Le Christ en lui-même est impressionnant, on se sent tout petit à ses pieds. La vue est assez brouillée, pollution et brume de chaleur j’imagine. Je ne reste pas longtemps et repars par le même chemin qu’à l’aller. Sur la descente je rencontre d’autres touristes, une hollandaise et un Ukrainien, nous papotons jusqu’à l’arrivée. Cette rando était très chouette et en fait complètement sécurisée mais on entend tellement de choses sur l’insécurité au Brésil…
Christo Je rentre me reposer un peu puis vais diner (je n’ai pas choisi le lieu et je considère que cela fait partie de mon expérience brésilienne…) au Copacabana Palace (un des meilleurs hotels de la ville). Le plat et la vin y sont excessivement chers mais le lieu est canon et le service excellent, et je suis, évidemment, en très bonne compagnie.
Palaceee Le jour suivant est couvert, il pleut un peu, je me rends au fort de Copacabana qui abrite un musée. Ils ont aussi une expo Frida Khalo mais elle est complète. C’est donc un ancien fort qui protégeait la ville, il en existe une petite dizaine dans la baie de Rio. Il est totalement blindé et c’est un vrai labyrinthe. Ils exposent aussi des obus et présentent les salles de contrôle.
Je rentre me changer à l’hostel et rejoins un français et une suisse pour la soirée (il existe un groupe WhatsApp de français à Rio qui permet facilement les rencontres, il faut savoir que dans mon auberge à part les deux filles aucun de parlait anglais, ou en faisait l’effort de, donc difficile pour faire des rencontres).
C’est encore une sacrée experience : le mec est totalement perché, nous ne sommes pas du tout sur la même longueur d’ondes et j’ai beaucoup de mal à le comprendre. Toutes les conversations sont tournées vers lui et ses relations amoureuses, je rentre rincée de ces échanges.
Le lendemain matin je change d’auberge, je me dis que j’aurais peut-être plus de chances de rencontrer des gens ailleurs. J’y dépose mon sac et je me rends dans le quartier « centro » qui est un peu le quartier des affaires. Quartier mal famé le week-end mais très fréquenté en semaine. Il pleut, je n’ai pas mon imper et ce n’est pas très agréable de s’y promener. Je finis par m’abriter dans un musée, le Centro Cultural Banco de Brasil, où je pense pouvoir voir des expos d’art. Au centre d’un grand hall se trouve une statue géante d’une danseuse. Je ne trouve pas tout de suite la billetterie donc lorsque je vois une file se former je ne me pose pas trop de question et y vais aussi. Je suis tout de même un peu surprise de la façon dont cela se passe, je demande à la personne devant moi. Elle m’explique que c’est une file pour une représentation d’art, que c’est gratuit. D’accord, pourquoi pas ! J’attends un certain temps pour récupérer le ticket, puis encore pour l’ouverture des portes… Je n’ai aucune idée de ce que je vais voir. Lorsque je peux finalement entrer dans la salle j’ai la surprise de découvrir que j’ai atterri dans un concert de harpe ! J’y suis, je vais y rester… Ce sera mon premier concert au Brésil, pas ce à quoi je m’attendais. Accompagnant la harpiste se trouve un chanteur / poète français, je ne suis pas dépaysée et sûrement une des seules de la salle à comprendre ce qu’il dit. Après une heure à alterner entre crise de fou rire et admiration je ressors et, vu l’heure, je n’ai pas le temps de faire une vraie exposition. Une française a fait un musée à proximité donc nous nous retrouvons pour visiter le marché couvert. Le marché est plutôt nul, j’espérais voir de l’artisanat alors qu’il s’agit de maillots de bain, téléphones, et accessoires. Nous nous baladons encore un peu puis je rentre à mon hostel m’installer. Je rencontre un argentin avec qui je vais diner. Tout s’enchaîne très rapidement et je n’ai pas le temps de me poser 5 minutes !
Le lendemain je prends mon premier Açaí, j’en choisis un bien noté sur google. Je fais malheureusement le mauvais choix de toppings mais ça me fait plaisir d’en manger un vrai d’ici ! Je vais ensuite visiter un quartier nommé Botafago, qui a un musée qui m’intéresse pas mal. Malheureusement le musée est fermé, à l’exception des jardins. Je n’ai pas de coup de cœur pour ce quartier qui est très résidentiel.
Le matin suivant je retrouve Laura, une française copine de Marine. Nous visitons le jardin botanique de Rio qui a très bonne réputation. C’est divisé en plusieurs parties dont la forêt, la roseraie, les orchidées, les bassins,… Nous passons un très bon moment et voyons même des singes ! Puis nous redescendons à pieds vers Ipanema pour déjeuner. Nous repassons à mon hostel afin que je puisse mettre des baskets car nous prévoyons de faire une rando pour le coucher du soleil. Comme le ciel est couvert nous décidons finalement de nous rendre quand même dans la Favéla Vidigal (qui était le point de départ de la rando) mais pour aller y boire un verre sur un rooftop dans les hauteurs. Pour cela nous prenons des taxis mots en bas de la favéla. C’est ma première expérience en favéla ! Ce n’est pas du tout ce que j’imaginais. En fait, lorsque l’on se trouve sur une grande rue on a juste l’impression d’être dans un quartier classique car tout y est normal : des boutiques, des piétons, des touristes, la police… La pauvreté n’y est pas criante. La montée en moto est assez sport et je m’accroche très très fort… Arrivés en haut on découvre que le bar est payant et assez cher, nous allons boire une bière ailleurs. La vue est incroyable et je me rends enfin compte de ce qu’est une favéla. Je rentre avec eux dans leur hostel et ils me commandent un taxi (il se fait tard, il fait nuit, ils trouvent ça mieux). Le soir, petite faim, et tous les restos sont très chers à proximité, nous allons manger un açaí avant d’aller nous coucher.
Jardin et favela Le lendemain matin je pars en mission : il y a un match au Maracana (le stade de foot mythique de Rio) l’après-midi même et je vais essayer de choper des places au club de foot qui y jouera, les Flamengo. Je m’y rends : c’est plein de supporters, ça chante, ça crie, ça achète des maillots de toute part. Il y’ a une file immense, je m’y place et demande si c’est pour acheter. La femme me répond que non, c’est pour retirer les billets et que le match est complet, oh non… Je vais quand même demander au niveau des billets et ils confirment : ils ne vendent plus de places et attention à la revente beaucoup de faux billets sont proposés. J’abandonne ma mission, un peu déçue, et vais me promener autour du lac. Il fait de nouveau beau, c’est très agréable. Je repère un point de vue sur la carte et décide d’y aller avant de rejoindre Laura pour le match que nous allons voir dans un bar. Évidemment, maps n’est pas à jour et la route pour se rendre au point de vue n’est pas celle indiquée. Je fais demi tour et rejoins Laura à notre auberge (nous avons toutes les deux de nouveau changé !). Nous allons au bar en métro. Le match n’est pas terrible (j’y connais rien mais c’était assez mou), c’était cependant sympathique de voir de vrais supporters dans leur « milieu naturel ». Puis nous nous baladons le long de Copacabana en buvant des caipirinhas… jusqu’à ce que j’ai une furieuse envie de faire pipi et que je décide de retourner au Copacabana Palace (où j’ai finalement été deux fois) pour utiliser les toilettes de la piscine. Et bien sachez que l’on peut rentrer dans ces hotels comme dans un moulin ! Il faut juste savoir où aller…
Lorsque je rentre dans ma chambre j’ai le droit à un petit concert de flute de la part d’une nana. Clairement en apprentissage (niveau collège en cours de musique), ce fut très très drôle.
Le jour suivant je vais visiter le quartier de Santa Teresa, le « Montmartre de Rio » donc tout en hauteur avec des shops mignons et plein de bars. Il y a aussi les fameux escaliers en mosaïques. Ceux qui étaient complément bondés, les photos rendent rien du tout. Puis je me suis baladé dans les différentes rues, un peu perdue, j’ai atterri dans un endroit pas hyper engageant, j’ai eu un peu peur toute seule, et finalement j’ai retrouvé la bonne route !
Le soir, posée sur la plage pour observer le coucher de soleil, puis nous sommes allées écouter un concert très chouette tout en observant des brésiliens bourrés danser.
Escalier et coucher de soleil Matinée suivante assez calme, après avoir de nouveau changé d’hostel, je suis allée acheter des chaussures de rando à Marine car elle s’est faite voler une des siennes par un chien… Puis moment princesse je me suis faite faire les ongles… L’après-midi je suis allée à l’autre endroit mythique de Rio : le pain de sucre. J’ai préféré faire la rando qui amène jusqu’à la moitié plutôt que de payer le téléphérique. La marche était courte et sympa, aucune difficulté et la vue superbe ! J’imagine que ce doit être encore plus cool de tout là haut mais j’étais déjà très contente.
Vue pain de sucre On est déjà lundi (ça fait plus d’une semaine que je suis arrivée !) et le lundi soir le rdv des touristes et des cariocas c’est… Pedra do Sal ! Une place où se vendent des caipis de partout et où des groupes jouent en live. Nous nous y rendons en métro, je fais le gps donc nous nous perdons et nous finissons par prendre un Uber car nous ne savons pas trop où nous sommes et ça n’a pas l’air très safe… Arrivée sur place c’est exactement comme on l’imagine : plein de gens, plein de musique, c’est un super endroit ! Et je suis contente de voir qu’il y a plus de locaux que de touristes.
Sans grande surprise, le lendemain, après un gros petit dej, nous allons à la plage… C’est la première fois que je m’y pose et que je me baigne. L’eau est bonne et ça fait du bien ! J’ai rdv à 14h pour une visite de favéla, je décale au lendemain, j’ai la flemme de bouger… La suisse nous rejoint et nous allons brièvement regarder le coucher du soleil (et manger des churros au Nutella parce que c’est délicieux). Nous allons ensuite nous faire un vrai resto, c’est notre dernier soir à Rio, il faut fêter ça ! Ce sera d’excellentes pizzas au menu !
Pour mon dernier jour, j’ai mon bus à 17h, je fais la visite de la favéla Rocinha, qui est la plus grande d’Amérique du sud. Je retrouve mon guide au métro, il nous fait prendre des taxis motos pour monter dans les hauteurs, nous descendrons ensuite à pieds. Ce fut très intéressant, il vient de là bas et ça se ressent. C’est un passionné et il aime sa « ville ». Il m’achète à manger, à boire, me montre les graffitis, me parle de l’histoire de la favela, de sa gestion actuelle, me montre une des maisons du boss des dealers (la maison avec une terrasse en bois sur le toit et la mini piscine). C’était top !
Rocinha Je rentre à l’hostel, achète trois pommes et des gateaux pour le bus (26h de trajet, ça ne suffira clairement pas) et pars en Uber à la gare routière. Direction Itacaré, dans le nord, pour quelques jours !
Pour résumer j’ai beaucoup aimé Rio. Je ne m’attendais à rien et j’ai trouvé ça très chouette. Ce n’est pas le type de ville que j’aime habituellement mais le mélange entre la cité, la mer et les montagne donne un charme certain. On peut tout y faire, il y en a pour tous les gouts ! J’ai aussi rencontré des gens très sympas, entre français, brésiliens, américains, suisses… Cette ville donne un petit aperçu de la culture brésilienne et j’ai hâte d’en découvrir davantage.