Dring ! Le réveil sonne. Aujourd’hui, on avait prévu une nouvelle randonnée de 6h jusqu’au sud de l’île, mais à la vérité nous sommes un peu fatigués… Changement de plan : ça sera grasse matinée et journée posée à Abraao. Nous passons le matin dans la chambre, à trier les photos, écrire, lire, trainer un peu sur internet… et récupérer nos vêtements secs !
Chez nous ! Nous quittons la pousada vers 13h pour une promenade à proximité de la ville, une boucle d’une heure fréquentée par les familles locales. Rien de grandiose cette fois-ci, mais c’est agréable de reposer les muscles. On pourra malgré tout apercevoir quelques plages, les ruines d’une léproserie, un aqueduc en pierre du XIXème siècle (toujours utilisé aujourd’hui), quelques cascades… Un sandwich vers 14h et nous revoila en ville.
Nous flânerons et lirons sur la plage jusqu’au coucher du soleil. Re-petite pause à l’hôtel puis nous prendrons un dernier dîner, léger mais succulent, face à la mer et les pieds dans le sable. Tout à long de la dernière balade, nous tomberons à chaque église (catholique ou évangéliste) sur les messes pleines à craquer, portes grandes ouvertes, avec chanteurs et orchestres.
N'oublions pas l'essentiel !Le lendemain, il est temps de dire « até proxima » à Ilha grande. Après un nouveau réveil en douceur, nous refaisons les sacs et trainons à la pousada jusqu’à l’heure de notre bateau.
Une fois le continent atteint, on enchaine sur 4h de bus vers Rio et 1h de taxi pour rejoindre le quartier de Barra da Tijuca, tout au sud de Rio. Encore une fois, c’est une ambiance totalement différente. Si les autres quartiers de la Cidade sont bigarrés, typiques ou pentus, celui-ci, très récent et le long de la plage, ressemble à une mégalopole américaine. Ce ne sont que buildings de standing, centres commerciaux gigantesques, triples avenues et panneaux en anglais. Nous découvrons que notre hôtel se trouve dans une gated-community, un quartier résidentiel fermé avec des gardes à l’entrée. C’est une première pour nous, on est bien loin de la maison de Marcelo !
Le lendemain, nous essayons d’acheter enfin une carte SIM locale. Nous découvrons à cette occasion que nos famoso CPF ne fonctionnent pas (raison inconnue) alors que nous passons de boutiques en boutiques dans l'un de ces gigantesques centres commerciaux (on marchera 15 minutes dans la même direction sans en voir la fin…). Une vendeuse nous dépannera son CPF pour débloquer un forfait. Ensuite, direction l’agence de location pour récupérer l’heureuse voiture qui nous accompagnera plusieurs jours. Cette dernière en verra des vertes et des pas mûres… Mais ceci est une autre histoire. Pour l’heure, il est temps de partir pour le Minas Gerais !