À propos

Nous sommes Marion (Canard) et Quentin (Cochon). Nous voyageons depuis 2 ans, en sac à dos ou à bord de notre Combi, en Amérique du sud et en Asie. Embarquez avec nous pour suivre nos découvertes et aventures !

Les vallées Calchaquies

Des ruines, des villages blancs et des cactus par millions ! Les vallées Calchaquies sont l’occasion de découvrir une autre Argentine, celle des traditions millénaires des peuples autochtones.
Avril 2023
7 jours
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Le musée de la Pachamama

Notre première destination est la petite ville d’Amaicha del Valle, où se trouve le musée de la Pachamama, fruit du travail acharné d’un artiste local. C’est un endroit étonnant et agréable. Le musée en lui-même ressemble à un havre de paix : c’est un jardin alliant minéral et végétal. Au sol et sur les murs, des symboles autochtones sont composés en mosaïques avec les pierres des environs. Au milieu des cactus, plantes grasses et fontaines, quelques sculptures trônent fièrement.

Hector Cruz a consacré sa vie à l’art. Ses œuvres sont un véritable hommage aux cosmovisions autochtones. Il a mis à l’honneur les manières de voir et penser le monde par les peuples qui habitent les vallées Calchaquies. On retrouve ainsi des représentations de la Pachamama (la Terre-mère) qui est la déesse andine la plus vénérée, mais aussi d’Inti, le dieu du soleil. Ses sculptures, tissages, peintures donnent à voir pumas, serpents ou encore crapauds, qui sont des symboles majeurs dans la cosmologie indigène.

Un peu plus bas dans le village, l’ambiance est détendue. Des enfants sortent de l’école et vont s’acheter un goûter, des passants se saluent et se donnent les nouvelles. Pour notre part, après avoir jeté un coup d’œil aux stands d’artisanat, nous nous offrons une bonne glace que l’on mange à l’ombre de la place principale.

Direction désormais les ruines de Quilmes. Il est déjà tard quand nous arrivons à l’entrée du parc, on décide donc de se poser à proximité pour pouvoir profiter du site dès l’ouverture le lendemain. Quentin prépare rapidement quelque chose alors que la nuit tombe. Des ânes visiblement curieux nous lorgnent allègrement. Devant nous, la lune se lève. C’est une vision saisissante : elle est tellement brillante qu’on pourrait la confondre avec le soleil un jour de nuage !

 Hijo de la luna

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Les ruines de Quilmes

Avant de s’attaquer à la visite proprement dite, nous commençons par le musée. Il retrace, de façon didactique et complète, l’histoire du peuple Quilmes. Ces derniers ont bâti leur village entre le IXème et le XIème siècle, avec des terrasses à flanc de montagnes utilisées pour l’agriculture (quinoa, maïs, courge, piment). La répartition sociale était aussi géographique : les plus basses maisons pour le peuple, les plus hautes pour la noblesse et le clergé. Des murs d’enceinte protégeaient la cité, créant ainsi une véritable forteresse se fondant dans la colline.

Tous au sommet !

Le peuple Quilmes a opposé une forte résistance aux Incas, puis aux Espagnols. 130 ans de combat acharné face aux colonisateurs. Finalement vaincus en 1665, les rares survivants ont été condamnés à un exil forcé à travers le désert jusqu’à la ville de Buenos Aires, dans un quartier qui porte désormais leur nom. Sur les 2 500 personnes bannies, seules 800 sont arrivées vivantes. Puis, le processus d’acculturation a finalisé leur disparition. Le peuple s’est éteint mais pas le nom : un Allemand, installé dans le quartier Quilmes de Buenos Aires, a créé en 1888 une bière éponyme. Elle est aujourd’hui la plus vendue du pays !

C’est avec cette lourde histoire en tête que nous partons arpenter les ruines. En déambulant entre les murs de pierres, on prend conscience de l’étendue de la ville. Elle pouvait accueillir jusqu’à 6 000 personnes. Et encore, nous n’avons devant nos yeux que 10% des ruines visibles. On passe notamment devant les maisons communautaires du peuple, des espaces de réserve de nourriture, des maisons individuelles des caciques et chamans.

Soudain, Marion fait un bond de dix mètres (j’exagère à peine). Elle vient de voir un serpent à ses pieds, sauter de la terrasse en pierre où nous nous trouvons et disparaître dans les rochers. Le tremblotant volatile est terrifié, d’autant qu’elle est en sandales ouvertes. Il faudra toute la pédagogie de Cochon pour la remettre en route.

Chacun son tour... 

Mais l’aventure est vite oubliée face au panorama qui commence à se dessiner. Plus l’on grimpe, plus les vues sur la vallée sont grandioses. Le soleil tape fort. Tout autour de nous est aride. On est impressionnés par l’ingéniosité des Quilmes pour vivre dans ces conditions et maîtriser l’eau, si rare dans la zone.

Alors que nous montons le côté sud de la forteresse, nous distinguons de plus en plus nettement les restes des empilements de maisons et de rues, ainsi que l’ancienne muraille de la ville. On atteint le sommet de la montagne, sous un énorme cagnard ! Devant nous, on peut admirer la vallée dans toute son étendue. Et des cactus, encore des cactus, tellement de cactus ! On redescend par le côté nord. Ouf, il est temps de se reposer un peu à l’ombre.

 Dans la vie, il y a...

Quelques stands et gargotes sont alignés au pied de la forteresse. Nous nous y installons pour le déjeuner. On y déguste d’énormes empanadas aux légumes et une autre spécialité locale : la humita. Il s’agit d’une mixture de maïs et de fromage, cuite à l’étouffée dans une grande feuille de maïs. Marion aime beaucoup mais Quentin trouve ça un peu écœurant. C’est, bien contents et bien repus, que nous nous mettons en route pour Cafayate, la capitale touristique du secteur.

 On n'est pas tous seuls !
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Sur la route, nous passons devant de nombreuses vignes et bodegas. Si elle n’a pas la production de Mendoza, la région de Cafayate est tout de même reconnue dans le monde viticole. En effet, ici poussent les raisins les plus hauts du monde, entre 1 700 et 3 000 mètres d’altitude. Le plus célèbre vin est le Torrrontes, l’unique cépage d’origine argentine (rappelez-vous, les autres sont français) qui donne un vin blanc sec, fruité et savoureux. Quentin, qui le goûtera à plusieurs reprises, le trouvera très bon.

Silence, ça pousse

Au beau musée de la vigne et du vin, on apprendra que les plantations bénéficient d’un environnement très spécifique, expliquant la réputation des vallées Calchaquies : micro-climat sec avec un très fort ensoleillement annuel, une différence de température entre le jour et la nuit élevée, une eau et un air très purs des sommets andins. Alors que les premières vignes furent plantées au XVIIIème siècle pour une production familiale, des cépages français sont introduits au XIXème siècle et la production s’intensifie. La région se spécialise dans la commercialisation de ses vins d’altitude.

Malheureusement, Quentin fera toute la visite avec un épouvantable mal de ventre : il a voulu goûter le milkshake de Marion à midi, oubliant que son estomac ne faisait pas bon ménage avec la banane fraîche.

 Au moins le pinard, ça donne pas mal au bide

Cafayate est une bourgade mignonne et animée. Le centre-ville est agréable, mêlant des scènes de vie quotidiennes paisibles à l’agitation typique des restos et boutiques d’artisanat pour touristes. Marion s’achètera d’ailleurs un chapeau au marché du coin. Nous passerons deux jours ici entre balades dans la ville, bons restaurants, lessives, glaces, retrait d’argent à Western Union, vins, etc.

Un soir, en rentrant au van, on est pris d’un fou rire. C’est la semaine de Pâques, les habitants ont donc installé sur la place où nous dormons une sono pour diffuser des chants religieux. Nous mangerons et passerons la soirée avec un mélange de cantiques particulièrement tristounets et de grincements des balançoires du parc. Une ambiance glauque de chez glauque…

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Aujourd’hui nous partons visiter la Quebrada de la conchas, une sublime vallée. Il y a deux millions d’années, la zone était recouverte par l’océan. Quand les Andes ont surgi du frottement des plaques tectoniques et modifié toute la géographie de la région, les anciens fonds marins se sont révélés au grand jour. La Quebrada de la conchas, en français « la vallée des coquillages », porte ce nom car nous déambulons dans les formations rocheuses créées par les anciens courants marins. C’est fou, non ?

On est de suite sous le charme. Chaque kilomètre dévoile un paysage plus beau encore que le précédent. Les couleurs, le rouge de la roche et le vert des arbustes, sont saturées et se détachent du bleu du ciel. Par endroit, des roches ressemblent à s’y méprendre à des formes animales : on croise ainsi un crapaud géant et on distingue au loin dans une falaise une silhouette de prêtre. Vous les avez trouvés ?

Avant la pause pique-nique, nous déambulons dans des cuvettes rocheuses. Le vent et l’eau ont fait leur lent travail d’érosion, créant ces sortes d’amphithéâtres naturels. C’est très impressionnant et presque oppressant.

L’après-midi, nous faisons de sacrées balades au milieu des rochers biscornus. On pourrait passer des heures à les regarder. Au site de la Yesera, le cirque est tel une palette de couleurs de peintre. Nos pupilles sont comme obsédées par ces diverses teintes et les jeux d’ombre.

Nous admirons aussi des trous dans des roches pareilles à des fenêtres. En toile de fond des falaises puissantes tombent dans la rivière telles des forteresses. Le soleil couchant sublime le tout.

Une journée haute en couleurs donc, que nous finirons posés dans un spot au bord d’une immense dune de sable, reste visible de l’océan de jadis. L’astre solaire se couche face à la dune. Clap de fin pour aujourd’hui.

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Une quebrada, encore ? Et oui, mais elle est différente de celle de la veille bien que tout aussi impressionnante. Nous partons à l’assaut des villages des vallées Calchaquies. Pour les atteindre, il nous faut prendre une piste qui traverse la Quebrada de las flechas. Tout comme celle d’hier, cette vallée porte bien son nom. La « vallée des flèches » est effectivement une accumulation de pics acérés qui semblent sortis de terre.

Par endroit, on a l’impression de rouler sur le dos d'un stégosaure. Difficile à décrire, on vous laisse admirer les photos en espérant que vous serez ébahis comme nous par ce spectacle de la nature.

Pour le repas, nous voulions manger à la paisible et verdoyante Finca El Carmen. Après une petite balade vers l’église et les champs, nous nous dirigeons sur la terrasse du chic restaurant. Aïe, ils ne prennent que du cash, et nous sommes à court ! Nous n’avons même pas de quoi nous payer un sandwich. Après nous être assis et écarquillés les yeux sur un menu alléchant, nous repartons la mine basse, comme des pouilleux…

 Snif...

Finalement, après plusieurs kilomètres à rouler en quête d’un bord de route un minimum ombragé, on bifurque quelques mètres sur une piste de sable pour se préparer un petit repas maison : salade mexicaine et galette de farine de pois chiches. Nous voilà requinqués.

Au moment de faire notre demi-tour, on s’enfonce de plusieurs dizaines de centimètres dans le sol. Plus on tente d’avancer, plus on patine. On se met à creuser avec notre pelette, on tente de faire un chemin de cailloux devant les roues, de caler nos planches en bois sous les pneus… Rien à faire. Après s’être démenés pendant plus d’une heure sous le cagnard, Quentin va se poser en bord de route pour rameuter toutes les voitures qui passent. Croyez-le ou non, mais on ne tombe que sur des touristes français ! Au total, 8 d’entre eux viendront jeter un œil mais sembleront aussi dépourvus que nous. Finalement, une famille d’Argentins, à bord d’un pick-up, viendra gentiment prêter main forte. Ils avaient un véhicule puissant, on avait une corde : c’est parti pour être tractés ! Marion se met au volant et Olinda finit par sortir du bourbier comme par magie. Ouf de chez ouf, quelle aventure ! Merci à tous ceux qui nous ont aidés. On a clairement été l’attraction du coin !

 Je crois que je préférais encore la panne de moteur...
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Après cette aventure assez fatigante, nous entrons dans le cœur des vallées Calchaquies. La piste serpente dans des collines arides et longe parfois des berges verdoyantes, tranchant avec la sécheresse générale de la zone. Pour casser la monotonie : un précipice par-ci, une église blanchie à la chaux par-là, un volcan enneigé au loin, un cimetière coloré…

On traverse des hameaux à multiples reprises. Ils sont construits quasiment à 100% en adobe. Cela nous rappelle notre volontariat avec Gabriel qui nous a appris à construire et retaper des maisons en terre-paille. Devant les habitations, des poules ou des oies semblent les seules habitantes du coin. Dans les arrière-cours, trône toujours un four. Parfois, nous croisons un homme à cheval ou un troupeau de chèvres. Et puis, d’un coup, se détache du sol sablonneux un grande tâche rouge : des piments sèchent au soleil. Nous venons de plonger dans le quotidien paisible mais rude des vallées Calchaquies.

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Molinos

On atteint Molinos en fin de journée. On se pose au camping du coin et on profite de la douche pour enlever tout le sable de notre corps. Ça crisse sous la savonnette ! Cette journée d’aventure se conclut par un tour du village. Tout y est blanc : les maisons, les murs, l’église… À l’intérieur de cette dernière, le toit est en bois de cactus et les scènes de la Passion sont tissées en laine de lama !

Nous dînons à la finca du coin (ouf, on peut payer par carte). Il s’agit de l’ancienne demeure du gouverneur, reconvertie en restaurant il y a plusieurs années. Le cadre a des allures d’hacienda mexicaine qui fait penser à un décor de la vieille série télé Zorro. Le repas y sera élégant : sauté de légumes au quinoa, ravioles d’épinard au fromage, tarte choco-citron, gaufre à la confiture d’alcayote et glace au turrón. Non mais ! Le lendemain, comme l’unique station-service du secteur est à l’abandon, on achète notre essence à un particulier qui nous dépanne de quelques litres.

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Séclantas

Nous voici à présent à Séclantas, autre petit village blanc. Le patelin est réputé pour son artisanat. On s’arrête en effet à plusieurs stands installés en bord de route. C’est une profusion de pulls, de ponchos, de châles… Tous en laine de brebis, lamas ou d’alpaga (le plus doux des trois). Il y en a de toutes les tailles, de toutes les couleurs, de tous les motifs. On discute avec l’un des artisans, qui a été en couverture d’un magazine en 2010 ! Il est très sympa et nous montre volontiers le processus de fabrication.

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Le chemin des couleurs

Nous prenons ensuite le Camino de los colores : c’est une belle piste qui passe entre les montagnes colorées. Certaines couleurs sont tellement saturées qu’on dirait qu’elles ont été trafiquées. Mais non, on vous jure que Canard et Cochon ne Photoshopent rien ! Evidemment, c’est bourré de cactus tous plus impressionnants les uns que les autres…

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Cachi

Arrivés à Cachi, on est un peu fourbus et on décide de se poser au camping du coin, qui dispose d’une piscine. Il est 16 h et il fait encore chaud, un bon plouf nous fera du bien. Mais comme vous le savez, nous n’avons plus de cash. La gérante n’accepte que le liquide. Il faut payer maintenant, ou pas de plouf ! Nous tournons dans toute la ville à la recherche d’un Western Union ouvert et disposant de liquidités. Chou blanc sur chou blanc… Tant pis, pas de trempette pour Canard et Cochon. On plie boutique pour quitter le camping et on va se garer à deux pas du centre, au bord d’une jolie rivière. C’est pas mal non plus…

On part ensuite visiter véritablement la ville. L’architecture est homogène, avec des maisons basses blanches, des hauts trottoirs en grosses pierres, des belles portes en bois vert ou marron, des petites placettes animées et des chiens errants partout. La place centrale est toute mignonne et le musée archéologique est entouré de belles arches. On est bien emballés par ce choupinet village et son ambiance.

Le soir, la nourriture commence à changer : on trouve plus d’influences autochtones, qui peuvent par moment rappeler la cuisine péruvienne. Ainsi, en plus des traditionnelles empanadas, on goûte une « soupe inca » à base de courge, soupoudrée de maïs grillé et de quinoa. Miam !

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Le lendemain, après quelques emplettes (notamment des feuilles de coca pour passer un col en altitude), il est temps de quitter les vallées Calchaquies, mais pas sans un dernier trajet hors du commun. La première montée pour quitter Cachi est déjà une aventure : ça grimpe non-stop, et en virage, pendant d’interminables kilomètres. Olinda chauffe, ronronne, mais tient le coup. Il faut dire qu’on s’arrête à plusieurs reprises, par précaution, dès qu’on atteint un semblant de plat. Un panneau informatif, posé là comme pour nous narguer, nous fait bien rire : « si vous roulez deux heures, arrêtez-vous quinze minutes ». Nous, on fait l’inverse…

On traverse ensuite la Recta de Tin-tin. Il s’agit d’une immense ligne droite qui coupe le désert en traversant le Parc national des cactus. C’est l’occasion de s’arrêter à plusieurs miradors. Le croirez-vous : on y voit des cactus. Toujours ces énormes candélabres piquants qui semblent nous toiser de leur étonnante hauteur. On commence également à mâchonner des feuilles de coca : en quelques minutes, nous sommes déjà passés de 2 000 à 3 500 mètres d’altitude.

Nous atteignons enfin le col de Piedra Molino. Une adorable chapelle est posée au sommet. La vue dégagée sur les montagnes à l’herbe rase est absolument sublime. Comme un petit stand d’artisanat est encore ouvert, on en profite pour acheter un fromage de chèvre et faire notre pique-nique dans ce cadre majestueux.

Bravo Olinda, tu as bien tenue ; papa Cochon et maman Canard sont fiers de toi. Visiblement, ils ne sont pas les seuls. Un touriste israélien, apparemment fan de combi, s’est arrêté et commence à nous mitrailler sous toutes les coutures. Il nous demande même de nous écarter pour ne pas être sur ses prises. Ça nous fait un peu rire mais on s’exécute. Cependant, la séance photo est interminable. Le touriste est complétement à fond, enchaîne les pellicules, commence à ouvrir les portières… Bon, on est souples mais faut pas pousser. On grimpe dans Olinda et merci messieurs-dames. C’est qu’on a une randonnée qui nous attend !

 On va peut-être se calmer...

Cette balade, au cœur de la Valle Encantado, permet d’admirer d’innombrables points de vue sur les alentours.

En toute logique, comme nous sommes au sommet de la vallée, une grosse descente nous attend. La montée était déjà costaude mais sachez que les 20 kilomètres de la Cuesta del Obispo vaut aussi son pesant de cacahuètes. Des kilomètres et des kilomètres de virages en épingle à dévaler les sublimes montagnes. On s’arrête à plusieurs miradors photographier cette route si impressionnante. On est vraiment contents de pas avoir fait ce trajet en sens inverse !

À peine cette fameuse descente terminée que le paysage change brutalement ! Alors que nous traversions il y a quelques minutes des montagnes pelées, des herbes rases et des patelins rocailleux, nous voici à présent dans un autre univers. Une végétation humide et luxuriante a envahi la route ! Les collines débordent de verdure et de fleurs. Le ciel est bas et nuageux. Quelle surprise ! Nous avons l’impression d’être soudainement revenus au Brésil. Est-ce la fin du désert ? Non, simplement l’arrivée dans la verdoyante vallée de Salta. Mais rassurez-vous : le noroeste argentin que nous nous apprêtons à explorer recèle encore son lot de sable, de cactus… et d’aventures !

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