À propos

Nous sommes Marion (Canard) et Quentin (Cochon). Nous voyageons depuis trois ans en Amérique du sud et en Asie. Embarquez avec nous pour suivre nos découvertes et aventures !

La boucle de Thakhek

Suivez-nous en moto le long de la boucle de Thakhek. Au programme : des grottes majestueuses, des eaux cristallines, des points de vue grandioses… et quelques mésaventures.
Février 2024
7 jours
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Notre découverte du nord du Laos est terminée. Il est temps de gagner le sud du pays. C’est un nouveau périple qui s’annonce. Nous commençons par un minibus pour gagner Vientiane. Vous vous souvenez de notre trajet de l’enfer au tout départ ? Et bien, il nous faut parcourir à nouveau cette même portion de route, toujours dans un minivan bondé… Cette fois-ci, cela nous prendra non pas sept mais dix heures sur les chemins cabossés, toujours dans une chaleur difficilement supportable. Les quelques pauses se font sur des stations-essence écrasées par le soleil. Pour couronner le tout, on crève un pneu !

On commence à prendre un retard important… C’est embêtant car nous devons enchaîner sur un bus de nuit. On arrive finalement à la capitale, complétement vermoulus, avec trois heures de retard.

Notre bus de nuit part dans moins de deux heures mais depuis une autre gare routière, à 30 minutes d’ici. Cela nous semble large, on grimpe donc confiants, dans un songthaew (vous savez ces transports collectifs qui ressemblent à un tuk-tuk géant). On est clairement trop optimistes. Le chauffeur, qui a pris une dizaine de personnes, commence à débarquer les gens en centre-ville les uns après les autres. À plusieurs reprises, on lui notifie que nous devons nous rendre à la gare rapidement, ayant un bus à prendre. Il répond toujours « oui, oui » mais nous voyons que l’horloge tourne. Finalement, quand il a débarqué tout le monde, il consent enfin à se rendre à la gare routière. On y arrive… pour voir notre bus partir sans nous, à la seconde près ! On est assez furax, mais la convenance culturelle nous oblige à faire bonne figure : en Asie du Sud-Est, il ne faut jamais s’énerver ou élever la voix.

La voie du Bouddha, c'est pas toujours facile !

Nous n’avons pas le choix, nous allons devoir passer la nuit dans le coin et prendre le premier bus le lendemain matin. On tourne pour trouver un hôtel qui nous accepte à cette heure-ci. On finit par dégoter un établissement, vraiment bas de gamme où le gérant nous propose le double du prix normal. On parvient à le faire baisser, mais c’est encore cher payé pour l’endroit : la chambre n’a pas été lavée et Quentin prend le jus trois fois en se douchant. Tant pis, on était trop crevés pour passer la soirée à trouver mieux que cet hôtel pourri… Vraiment, quelle journée !

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Après une nuit peu réparatrice, on retourne à la gare pour prendre notre bus… de jour. Nous allons encore passer la journée dans les transports. Il s’agit d’un bus local d'un autre siècle (aucun touriste à part nous) : pas de clim, des rideaux aux fenêtres qui sentent la poussière, des sièges qui ne s’inclinent plus, une soute qui ferme difficilement… On se prépare pour ce nouveau trajet ! Au départ, on croit à une blague, le bus roule à 10 km/h sur les gros boulevards et fait de multiples arrêts. En fait, le chauffeur faisait du repérage pour ses achats de nourriture aux vendeurs de rue... Il finit enfin par appuyer sur le champignon et atteindre une vitesse de pointe à 40 km/h ! Les routes sont moins cabossées que la veille mais il reste tout de même difficile d’arriver à lire dans ces conditions. Pas le choix, place à la contemplation et à la méditation !

Avec évidemment les tabourets en plastique pour rajouter des passagers...

Soudain, on entend un bruit énorme. L’arrière du bus se soulève d’un mètre. En retouchant le sol avec fracas, le véhicule crée un nuage de poussière qui envahit l’habitacle, obligeant les passagers du fond à passer à l’avant. On vient de crever ! Problème, il s’agit d’une roue difficilement accessible (vous savez les bus ont souvent des doubles pneus, pas de chance c’est le pneu interne…) On mettra près d’une heure à changer la roue, arrêtés en plein cagnard au bord d’une nationale sans ombre… C’est interminable. Nous atteignons finalement notre destination finale, la ville de Thakhek, en mille morceaux.

Laissez-nous sortir !!!

Il nous aura fallu deux jours pour atteindre la partie centrale du pays. Hier avec le minivan nous avons mis dix heures pour faire 310 kilomètres, aujourd’hui, ce fut donc huit heures pour 330 kilomètres. Vraiment les transports au Laos sont mémorables !

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Après une petite journée de repos, c'est l'heure d'entamer notre grande boucle en moto qui durera cinq jours. Nous louons notre deux-roues directement à notre hôtel. L’idée est de se relayer pour la conduite, qui est visiblement assez fatigante.

Vroum, c’est parti, on quitte rapidement la ville pour se retrouver sur les routes de campagne. Dès le début, les paysages sont magnifiques : d’impressionnantes formations karstiques émergent des campagnes. Parallèlement, nous traversons des villages essentiellement construits en bambous qui semblent figés dans le temps, avec au loin des hommes et des femmes qui travaillent aux champs, une bêche à la main.

Plus nous traversons ces villages, plus nous nous rendons compte de la jeunesse de la population. Nous croisons majoritairement des enfants, qui nous gratifient souvent d’un grand « hellooo » avec le sourire. Et quand on sait que les 2/3 de la population est rurale, c’est sûrement un bon aperçu de la situation totale. Une statistique ne trompe pas : dans ce pays, la moyenne d’âge est de 21 ans (contre 42 pour la France) !

Comme tous les pays d’Asie du Sud-Est, le Laos est le paradis des deux-roues : scooters et motos constituent l’essentiel des véhicules croisés sur la route. Seuls détonnent les poids-lourds transportant des marchandises, et à l’occasion quelques pick-up appartenant sûrement à de riches particuliers. À plusieurs reprises, nous sommes vraiment surpris par l’âge des conducteurs : des enfants de 8 ans peuvent manipuler des bécanes, parfois même avec des passagers encore plus jeunes qu’eux ! Tout cela semble normal sur place, et nous n’avons jamais croisé de gamin faisant le kéké sur son deux-roues. On peut même dire que les Laotiens, dans leur ensemble, conduisent tranquillement. Exit les coups de klaxon, les accélérations énervées et les mouvements brusques. Ici, pas de panneaux de signalisation : la circulation, qui se fait à l’amiable, est étonnamment fluide.

On déjeune en bord de route avec une soupe de nouilles, épicée et savoureuse. Nous sommes les seuls étrangers du boui-boui et un peu l’attraction du coin (tous les regards sont portés sur nous). Dans cet établissement, le traitement des déchets est simple : restes alimentaires, canettes ou sacs en plastique sont directement balancés par-dessus la balustrade, pour atterrir dans une décharge à ciel ouvert sous nos pieds.

Soupe toujours servie avec sa corbeille de verdure, bien sûr !
Terrasse avec vue...
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La boucle est connue pour ses grottes. Via une piste mêlant gravier et sable ocre, nous arrivons dans un coin isolé au pied de monts karstiques. Après une petite marche, nous voici devant une anfractuosité. La grotte Tham Pa Sueam est en partie immergée : une eau turquoise et limpide invite à la baignade. Marion s’y rafraîchit allégrement tandis que Quentin observe les impressionnantes concrétions. En sortant, nous profitons d’un peu d’ombre sous une paillote au bord d’un joli lac.

Un peu plus loin, la grotte de Xieng Liap nous attend. Cette dernière est vraiment impressionnante : on a le sentiment d’entrer au cœur de la Terre, avec cette ouverture gigantesque et irrégulière. L’eau nous empêche de nous aventurer plus en avant, mais l’imagination galope pour figurer ce qui se trouve de l’autre côté… En plus, nous sommes à chaque fois tous seuls.

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Au bout de quelques heures de conduite, Marion fatigue un peu et Quentin va la relayer. Il commence par faire quelques tours de piste tout seul pour s’habituer à la moto. RAS. C’est parti. Malheureusement, vous connaissez la capacité de Cochon à s’envoyer dans le décor. Juste avant que Marion ne grimpe, Quentin perd le contrôle du véhicule par un faux mouvement d’accélération et termine par terre dans la poussière. Aïe, aïe, aïe ! Il s’en sort avec de belles ecchymoses et un poignet douloureux. La conduite, c’est terminé pour lui… Canard joue à l’infirmière et laisse Quentin se remettre de ses émotions. Marion se remet donc au guidon.

SOS Cochon
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Heureusement, la route est toujours aussi belle et agréable. Nous traversons des villages typiques et passons de belles rizières verdoyantes. Sur la route, on croise un nombre incalculable de poules et de buffles qui déambulent en toute liberté. Il faut souvent s’arrêter pour les laisser passer, les bestioles n’ayant pas bien le sens de la priorité !

Nous arrivons à notre hôtel avant le coucher du soleil. L’endroit est vraiment beau, posé au bord d’un petit lac. On prend nos quartiers dans un bungalow charmant et confortable. Nous grignotons quelques en-cas au resto de l’hébergement avant de nous endormir tôt : toute cette aventure nous a bien fatigués, mine de rien.

Le lendemain, c'est reparti
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Le lendemain matin, Quentin n’a pas l’air trop mal en point, excepté le poignet qui a gonflé dans la nuit… Nous continuons notre tour de la boucle. La matinée, nous roulons à travers une forêt inondée. Quel paysage surprenant ! Toute la zone a été immergée il y a quelques années lors de la construction d’un barrage. On a l’impression que la forêt a été saisie, presque pétrifiée, par les flots. C’est esthétiquement très beau. En revanche, sur le plan social et environnemental, c’est plutôt moche : les habitants de la zone ont dû quitter les lieux et les écosystèmes ont été bien chamboulés.

La route est parsemée de crottes d’éléphants. Il paraît que plusieurs d’entre eux se baladent dans le coin. Et effectivement, nous entendons au loin des barrissements à plusieurs reprises. Nous aurions bien aimé tomber sur un pachyderme, mais ce ne sera pas pour cette fois. On ne gagne pas à tous les coups.

Ils sont peut-être encore dans le coin…

Il est temps de faire le plein, mais nous n’avons pas vu de station-service sur cette portion. On finit par comprendre que l’essence s’achète directement au bord de la route dans les hameaux, avec un système des plus artisanal qu’on vous laisse découvrir en photo.

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En fin de matinée, nous atteignons la piscine naturelle dite des « cool springs ». La portion de route qui y mène est vraiment superbe, au pied d’impressionnantes montagnes qui surgissent d’une grande plaine rougeoyante.

Le site, avec ses eaux turquoise, invite aussitôt à la détente. Et à une bonne baignade, surtout après avoir bringuebalé, tout suants, sur notre destrier mécanique durant des heures.

L’endroit est déjà occupé par quelques touristes et par un groupe d’écoliers laotiens. Contrairement aux Occidentaux, ces derniers ne se baignent jamais en maillot, mais habillés. Si la tolérance est de mise pour les hommes, il est plus délicat pour les femmes étrangères de se dévoiler. On ne nous dira jamais rien, mais les regards des gens ne trompent pas. Marion se baigne donc avec ses vêtements techniques, qui sont heureusement conçus pour sécher très rapidement, d'autant plus sous cette chaleur. Un groupe de touristes américains, surgit de nulle part, n’aura pas cette pudeur. À coup de « ho my God » et de « wow it’s amazing », c’est toute une légion en bikini qui s’engouffre avec fracas dans l’eau fraîche, sous l’œil un peu dubitatif des Laotiens.

On roule jusqu’à tomber sur un resto pour déguster – une fois n’est pas coutume – une soupe de nouilles. C’est vraiment le plat de base laotien, servi aussi bien au petit déjeuner qu’au déjeuner ou au dîner.

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Prochain arrêt : le plus célèbre point de vue de la boucle. Qui dit « point de vue » dit « hauteur », et c’est donc une succession de virages que Marion va devoir avaler jusqu’à notre objectif. Heureusement que nous avons loué une moto manuelle pour passer les vitesses dans la montée ; en automatique, le véhicule n’aurait probablement pas suivi ! En grimpant, on retrouve un peu plus de fraîcheur, ce qui fait beaucoup de bien.

Le « rock viewpoint » se dresse devant nous. Il faut bien reconnaître qu’il mérite sa réputation. Des pics très acérés émergent de la jungle à perte de vue. Un établissement a privatisé l’endroit et il est nécessaire de payer pour venir admirer la vue. Heureusement, l’aménagement est à la hauteur du prix d'entrée. Des passerelles en bois ont été construites sur une bonne distance pour se balader au milieu de ces formations étranges, perdues au milieu d’une foret protégée. L’endroit abrite même une tyrolienne qui survole cet incroyable paysage.

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Pour atteindre notre prochain étape, point d’orgue de la boucle, il nous faut redescendre dans la plaine. Après les virages, nous retrouvons une grande ligne droite qui traverse, une fois encore, de charmants patelins et des campagnes bucoliques. Nous avons pris un peu de retard et arrivons de nuit au village de Konglor. Ouf, nous n’avons pas eu de problème malgré la luminosité déclinante… Avons-nous besoin de préciser qu’il n’y a pas d’éclairage public, que les routes sont parsemées de trous et que les animaux traversent à toute heure ?

À la saison des pluies, tout est vert !

Nous croisons un grand nombre de tracteurs étonnants : avec le moteur à l’avant, la carriole directionnelle à l’arrière et une poutre en guise de volant ! C’est vraiment ici que nous en avons vus le plus ; ce saugrenu véhicule était relativement rare dans les campagnes du nord.

Nous avions lu que les alentours du village de Konglor étaient la plus belle portion de la boucle. Nous avons donc décidé d’y rester deux jours pour profiter du lieu mais aussi pour faire une pause dans la conduite, mine de rien fatigante !

À cette période, les buffles occupent les rizières asséchées. Les champs de tabac apportent un peu de vert dans ce paysage jauni par l’écrasante chaleur.

Nombreuses maisons en bois et bambous tressés, enfants omniprésents et souriants, poules et vaches à gogo, chemins poussiéreux en guise de rues, riz gluant qui mijote dans les cours… Konglor a vraiment toutes les caractéristiques des patelins typiques du Laos que nous traversons depuis des jours. Nous apprécions particulièrement cette ambiance à la fois simple et tranquille, où chacun vaque à ses occupations en prenant le temps de nous saluer.

Manioc qui sèche
Champs de tabac
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Nous partons visiter la grotte de Tham Konglor, la plus célèbre de la boucle et même du pays. Pour la rejoindre, il faut d’abord traverser un joli pont en bambou qui débouche sur une plage. Et devant nous, voici l’entrée énigmatique !

La grotte, traversée par la rivière Nam Hing Boun, mesure plus de sept kilomètres de long. Plus qu’une grotte au sens propre, il s’agit en réalité d’une succession de cavités, petites ou immenses (jusqu’à 50 mètres de haut), reliées par la rivière souterraine. La visite alterne pendant plus d’une heure entre une navigation en pirogue, dans le noir complet (le pilote fait tout à la lampe frontale !) et des découvertes à pied, au milieu de formations rocheuses surréalistes.

Pour déboucher de l’autre côté de cette giga-crypte complétement folle, il faut passer quelques petits rapides dans le sens inverse du courant. Nous débarquons pour les franchir à pied, tandis que les pilotes de pirogue les attachent à des cordes pour les tracter à la main. Au loin, pour la première fois depuis une heure, on semble distinguer la lumière du jour. Mais oui, nous voici enfin arrivés au bout ! Retour au soleil, après avoir eu la sensation de traverser l’inframonde.

L’univers que nous trouvons de l’autre côté est bien familier : des buffles se baignent paisiblement dans l’eau marron, des Laotiens devisent autour d’une bière, et quelques sentiers de terre battue traversent la végétation tropicale. On passe un petit moment sur place, avant de regagner la pirogue pour rebrousser chemin.

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Un autre jour, nous partons en direction d’un resort à proximité pour louer des kayaks. Avant cela, nous nous y attablons pour un bon déjeuner, le tout face à la rivière aux jolis tons verts.

C’est l’estomac bien rempli que nous entamons notre périple aquatique. L’heure étant assez avancée, la plupart des visiteurs sont déjà rentrés au resort. Nous sommes donc seuls sur le cours d’eau, ce qui ajoute à la tranquillité ambiante. Nous prenons un petit embranchement qui mène à la source de la rivière, perdue dans la forêt tropicale. L’endroit est sauvage : pour avancer, il faut parfois passer sous les lianes et slalomer entre les troncs d’arbres immergés. On pourrait passer des heures entières à pagayer dans ce cadre où la végétation et la rivière forment un superbe écosystème. Que c’est relaxant... enfin, c’est Marion qui pagaye, la main de Quentin étant toujours inopérante.

La source
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C’est le dernier jour de la boucle et nous avons beaucoup de kilomètres à parcourir pour rejoindre Thakhek. Nous entamons la dernière portion, longue et sans grand intérêt, dit-on. En effet, finies les petites routes de montagne, nous voici à nouveau sur une route nationale. On peut encore apercevoir quelques beaux paysages de-ci de-là, mais c’est plus monotone.

Surtout, la circulation devient plus délicate. Certains tronçons sont complétement défoncés sur des kilomètres : enchaînant trous, vaguelettes et bosses, on est bien secoués. Un peu plus loin, le bitume vient d’être refait mais n’a pas eu le temps de sécher. On a l’impression de rouler sur de l’huile pendant une durée interminable. Marion parvient à garder le contrôle de la moto mais on sent que nous ne sommes pas passés loin du vol intersidéral à plusieurs reprises. Enfin, étant sur une nationale, nous sommes constamment doublés par les pick-up et les camions, dont les appels d’air nous dévient, sans parler des nuages de poussière qui nous enveloppent !

Mad Max : Furiosa

Le popotin en compote, nous faisons une dernière pause pour boire un coup et faire un peu d’étirements. Nous regagnons Thakhek vers 16 h pour rendre la moto. La boucle est bouclée ! On peut dire qu’en cinq jours de moto et 500 kilomètres avalés, Marion aura vraiment eu droit à une sacrée expérience en deux-roues !

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Nous passons la journée suivante à nous reposer dans la ville de Thakhek : grasse matinée, lessive, tri des photos, piscine… et un petit tour dans la ville. Le centre est mignon, avec les restes de quelques maisons coloniales, une petite placette et les cafés au bord du fleuve. Notre hôtel jouxte un restaurant servant des plats typiques laotiens, 100% végétariens (chose assez rare pour qu’on le mentionne). C’est l’occasion de se faire plaisir sans retenue !

Ces quelques jours passés dans le centre du pays nous ont permis de nous imprégner des ambiances rurales laotiennes qui nous plaisent beaucoup, de voir de superbes grottes et de traverser une grande diversité de paysages. Une belle expérience mais pas de tout repos : la moto ça fatigue plus que ce que nous pensions !

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Il est temps de dire adieu à la libre mobilité et de retrouver les doux plaisirs des transports en commun du Laos. Mais cette fois, nous innovons : nous allons prendre un bus de nuit pour atteindre notre prochaine destination. Si le bus de jour est déjà une expérience nationale, on dit que le bus de nuit en est une autre ! Alors, est-ce justifié ? Tous avec nous pour vérifier cette réputation !


Une petite vidéo des paysages de la boucle est à retrouver ci-dessous :