Aujourd'hui, nous prenons la route en direction à nouveau de la Cordillère. Plus l'on avance plus c'est beau ! Nous faisons un arrêt pique-nique dans un cadre enchanteur, à l’endroit de la rencontre de deux fleuves : le Biobio et le Queuco. Le bleu et le turquoise semblent comme séparés sur quelques mètres. Cela nous rappelle la rencontre des eaux sur l’Amazone au Brésil.
C'est le Biobio ! Que c'est bio ! C'est bio pour la santé Biotiful ! Ok on arrête...On atteint ensuite le village de Ralco, point de départ pour explorer la zone. Après nous y être posés l’après-midi pour avancer sur le blog et le tri des photos, on poussera encore un peu à l’intérieur des terres. Longeant le fleuve, on a parfois de belles échappées sur celui-ci qui s’élargit ou s’agite selon les endroits. Nous passerons la nuit en bord de route près d’un barrage.
A droite, notre spot pour la nuitLe lendemain, nous continuons sur ce chemin qui longe le Biobio et offre toujours de très beaux points de vue.
On espère tomber sur un petit village avec des infos touristiques, notamment sur les balades à faire dans le secteur. Mais plus on avance, plus c’est désert ! Les patelins indiqués sur nos plans sont en réalité des hameaux isolés de quelques maisonnettes, et la route, de gravier, devient de plus en plus hasardeuse. On croise difficilement âme qui vive. Finalement, Marion ira questionner le seul habitant rencontré, qui nous indiquera « un sentier » un peu plus loin accessible par un chemin fort étroit et peu praticable. Un peu hésitants, on se lance tout de même en espérant qu’Olinda va tenir la route ! On arrive à un endroit encore plus désert que le reste. Mais il s’agit bien d’un espèce de camping, tenu par une famille Mapuche, et surtout d’un point de départ de plusieurs belles randonnées. Formidable !
Bien arrivés ! Comme il nous reste tout l’après-midi, c’est parti pour la « rando des cascades ». Il s'agit d'un sentier facile qui débouche sur un petit espace bucolique. Deux cascades jumelles se font face : à quelques mètres près, l’une est verdoyante et semble inonder un mini marais luxuriant ; l’autre coule le long de roches noirâtres. Un petit banc permet de se poser. Et il y a du réseau ! C’est donc reparti pour faire profiter les uns et les autres de ce coin en simultané.
Au retour, nous nous lançons dans la découpe d’un nouveau rideau occultant pour l’arrière du van. Le dispositif des anciens proprios, un rideau en lames de bois, prend beaucoup de place et laisse passer la lumière et le froid. Lors de notre séjour à Santiago, nous avons acheté un tapis de sol isolant, normalement utilisé pour le camping. Souple, solide, et avec un côté réfléchissant, c'est à priori le matériau idéal pour notre affaire. Armés de feutres et de ciseaux, c’est parti pour la découpe ! Pour être tout à fait francs, une première tentative avait échoué il y a quelques jours : pour faire court, nous avions pris les mesures de la vitre arrière ouverte, alors qu’il fallait le faire fermée. Bref, ayant appris de nos erreurs, nous faisons à nouveau tchouik-tchouik sur ce tapis. Cette fois-ci semble la bonne. A l’heure où nous écrivons, ce nouveau dispositif tient toujours et remplit bien son office.
Bob les bricoleursC’est l’heure de préparer le repas. Nous ne serons pas seuls. Les chiens du coin, puis des énormes cochons et même des chèvres viennent sporadiquement nous tenir compagnie ! Un homme mapuche rentrant de son potager nous salue et converse avec Marion : il semble ravi d’avoir un peu de compagnie et nous conseille de faire le « sentier du volcan » le lendemain.
Monsieur Seguin ? Cochon a invité de la famille