Jour 16 : vendredi 25 septembre 2020
Aujourd’hui, c’est mon anniversaire, Fifi et les SMS me le rappellent, quel âge déjà ? Je ne sais plus !
Encore beaucoup de vent ce matin, nous ne quitterons pas la Bretagne sans avoir fait du char à voile. J’appelle pour prendre rendez-vous, le monsieur me dit de me rendre à l’école de voile, plage de Kervel à 15 heures. Il est possible vu le vent, que l’on ne puisse pas faire de char à voile, nous le saurons à ce moment-là. Avant, nous projetons d’aller manger dans une crêperie que m’a conseillé un chercheur breton dans mon laboratoire.
Nous allons boire un café, ce matin, mais dans un autre bar beaucoup plus accueillant, la serveuse est souriante et charmante, elle nous tutoie. Le bar se trouve à moins de 200 mètres du camping-car, nous pénétrons dans le bar avec le soleil tant attendu, nous ressortons 30 minutes après, la pluie nous trempe en quelques mètres. Je pensais bien que le temps change vite en Bretagne, mais à ce point-là, je ne l’imaginais pas.
Nous allons à cette crêperie, hélas, elle est fermée pour des congés, j’en conclue que malgré le confinement Covid, la saison a dû être très bonne, le chercheur me le confirmera plus tard, en effet, la saison a été exceptionnelle. Déçus, nous mangerons au camping-car en attendant que l’on aille à l’école de voile.
15 heures, nous voilà sur le parking, le vent souffle très fort, je doute que nous puissions sortir les chars. Lorsque nous arrivons, le moniteur agrémente les chars, nous sommes ravis.
Après quelques explications, il nous lâche dans la nature, plutôt sur la plage, le parcours délimité par des cônes, passe par une portion encore envahie d’eau. Le vent nous propulse très fort ou nous arrête net, si nous ne nous plaçons pas correctement. Nous avions un voilier dans ma jeunesse, avec mon père nous naviguions et j’ai quelques notions, tout juste suffisantes pour comprendre le vent. Fifi, de son côté a un peu plus de mal. L’expérience est singulière, nous avons adoré. Seul bémol que nous n’avons pas prévu, nous sommes trempés, comme dirait ma mère : ce qu’on a de plus est la langue ! Trempés, sablonneux et salés, des chaussures à la tête.
Par la suite, nous ne pourrons plus mettre nos chaussures qui ne sècheront pas avant notre arrivée à la maison.
Après cet après-midi mouvementé où nous en avons pris plein la figure durant 1 heures 30, nous allons à Concarneau.