11ème voyage, à cause d'un petit problème de santé nous sommes resté en France. Nous allons faire l’Alsace et redescendre par la Lorraine avec mes parents et Soelli notre Ragdoll âgée de 5 mois.
Septembre 2021
3 semaines
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Jour 1 : Vendredi 10 septembre

Départ de Vizille 10h45. Nous faisons une pause déjeuner sur un parking bordant une école primaire à Morestel dans l’Isère.

Arlay, parking
Arlay, parking

Nous traversons le département de l’Ain, très rural, pour atteindre la région Bourgogne – Franche-Comté, et particulièrement le Jura. En début de soirée, nous arrivons à Arlay, qui est une ville étape avant Dole. C’est un petit village sans commerce, un pont enjambe un cours d’eau « la Seille » délimitée par des plantes, le tout donne une impression de plénitude lorsque le soleil s’y couche. Nous passons la nuit sur un parking très tranquille.

Arlay (Jura) 
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Jour 2 : Samedi 11 septembre

Le matin, nous sommes attirés par plusieurs personnes qui rentrent dans un bâtiment tout proche de nos camping-cars, ces personnes sont plutôt âgées et ont des vêtements amples, nous comprenons très vite qu’il s’agit d’un rassemblement sportif hebdomadaire de retraités, je suis invité par des dames à les rejoindre, je refuse élégamment en simulant ma déception.

Début d’après-midi, nous arrivons à Dole, « la petite Venise jurassienne ». Nous visitons cette très jolie ville, la plus peuplées du Jura. Ses ponts qui surplombent le Doubs, ses nénuphars qui nagent sur le cours d’eau. Nous suivons un peu le parcours « chat perché » que nous trouverons dans toutes les villes du Grand-Est, ce parcours est destiné à nous présenter les lieux à ne pas manquer. En effet, il nous mène sur un quai très fleuris, à coté d’un restaurant il y a une porte à peine visible que nous empruntons, nous descendons et arrivons dans une sorte de grotte, un passage improbable longé par l’eau, au bout se trouve une fontaine antique magnifique, puis le parcours nous mène devant la maison natale de Pasteur. C’est une ville magnifique qu’on a beaucoup de plaisirs à découvrir.

Dole (Jura) 
Bassin antique, Dole (Jura) 

Nous atteignons Besançon en début de soirée.

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Jour 3 : Dimanche 12 septembre

Parking Besançon

Visite de Besançon le matin, nous montons jusqu’à la citadelle, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Nous nous promenons dans la citadelle et nous n’irons pas plus loin, l’entrée aux autres bâtiments est trop chère. En redescendant vers l’entrée de la citadelle, nous nous arrêtons à une sorte de restaurant dans le jardin de producteurs locaux, le thé et le café est offert par la citadelle, pour le repas nous prenons une belle assiette de légumes (houmous de betteraves et de potimarron) salade de lentilles taboulé, belle présentation, très bon accueil le tout pour 6 €. Nous redescendons en ville par une navette gratuite qui nous montre les endroits stratégiques à ne pas manquer.

Besançon, pont battant
 Besançon, vue depuis les jardins de la citadelle
Producteurs locaux, jardin de la citadelle, Besançon 

Nous rencontrerons plusieurs villes qui possèdent des navettes gratuites très pratiques pour des personnes âgées ayant des problèmes de mobilité, très belle initiative que toutes les villes devraient adopter.

Parking Malsaucy (Territoir de Belfort)

Nous partons pour Belfort, pas de chance pour nous ce jour il y a une manifestation musicale et tous les parkings sont blindés. Nous nous arrêtons un moment dans celui qu’on avait prévu et dont certaines places sont réservées pour les camping-cars, nous attendons avec l’espoir de voir des places se libérer en vain. Nous reprenons la route pour le lac de Malsaucy proche de Belfort, nous découvrons un immense parking dans un champs, un petit ruisseau et derrière des chevaux, nous ne regrettons pas les parkings bondés de Belfort. La nuit est très calme.

Parking, proche lac de Malsaucy 

Nous avons parcouru 500 kms

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Jour 4 : Lundi 13 septembre

Lever vers 7h15, après le petit déjeuner nous partons pour Mulhouse, arrivons en début d’après-midi. Nous choisissons un parking proche du tram (arrêt palais des sports), en 5 arrêts nous sommes au centre-ville. Nous visitons le musée de l’hôtel de ville, et la place principale « place de la Réunion ». Nous rencontrons un monsieur qui nous aborde lorsqu’il voit que je tiens la carte retirée à l’office du tourisme. Il entreprend une présentation de la ville, son histoire, avec tellement de facilité que l’on a tous pensé qu’il s’agissait d’un guide. En son cœur la ville accueille le « temple Saint-Louis » qui est l’édifice protestant le plus haut de France.

Temple Saint-Louis, Mulhouse 

On nous explique que tout proche de la place de la Réunion se trouve la rue Henriette. On peut y voir une plaque commémorative au N°20, il s’agit en fait de la première femme née le jour de la réunification de la ville à la France, 1798.

N°20 de la rue Henriette

La visite commentée est très intéressante. Certes, Mulhouse possède le plus grand musée de l’automobile du monde, hélas, l’intérêt de mes proches pour l’automobile n’est pas aussi développé que le mien, de plus, le temps nous manque pour visiter ce musée.

Vers 17 heures, Nous continuons sur Soultz où nous passerons la nuit, nous faisons une furtive visite du centre avant le dîner.

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Jour 5 : Mardi 14 septembre

Parking Rouffach

Le matin nous visitons Soultz, la place avec l’église gothique, la grande rue commerçante et son petit château. Petite ville sympathique, mais nous en avons vite fait le tour.

Nous reprenons la route vers le village voisin Rouffach, sur la route des vins. Nous déjeunons sur un parking, nous sortons la table les chaises et profitons de manger dehors.

Rouffach 
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Jour 6 : Mercredi 15 septembre

Le matin nous roulons vers Gueberschwihr, il n’y a pas de place pour se garer, nous continuons vers Eguisheim, nous trouvons un parking pour camping-car, nous nous y arrêtons pour visiter la ville. On y voit beaucoup de maisons à colombages et de magasins de vins, mais rien d’étonnant à ça.

Magasin de vin, Eguisheim

Nous trouvons un parking à Colmar, tout proche d’un arrêt de bus pour aller au centre-ville.

Colmar 

Nous achetons quelques souvenirs, puis continuons en direction de Turckheim où nous passons la nuit proche d’un parc à cigogne.

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Jour 7 : Jeudi 16 septembre

Nous visitons la ville, les remparts, la grand-rue commerçante et les quais. Jolie petite ville médiévale.

Turckheim 

Nous repartons vers Kaysersberg, encore une visite, nous achetons un Kouglof, une pâtisserie Alsacienne, nous visitons un atelier de verrerie dans lequel on fabrique des objets et on souffle le verre. Nous sommes restés un moment regarder le savoir-faire des souffleurs.

Souffleurs de verre 
Kaysersberg 
Parking Hunawhir

Le soir, nous nous dirigeons vers Riquewihr, mais faisons escale un peu avant à Hunawihr, petit village entouré de vignes. Rien de très intéressant à voir, mais nous au pied des vignes et à quelques mètres d’une église perchée sur la colline, rythmés par les ¼ heures, nous faisons une partie de pétanque sur le terrain de boules, tandis que des camping-cars prennent place autour de nous. Le spot est sympa.

Hunawihr 

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Jour 8 : Vendredi 17 septembre

Visite de la ville le matin. Riquewihr, située sur la route des vins d’Alsace, compte parmi les « plus beaux village de France ». C’est une cité médiévale aux abords de Strasbourg.

Riquewihr 
Parking Illkirch

Nous déjeunons à Hunawihr, nous sortons la table pour manger dehors au soleil. Puis nous nous rendons à Obernai en fin d’après-midi pour une étape avant Strasbourg. Le parking que nous avons repéré est plein, même les emplacements réservés pour les camping-cars est assailli de voitures, ainsi que ceux des alentours. Un festival de musique est cours tout le week-end, on nous informe que la fête finit vers 20h30, nous décidons de sortir de la ville pour trouver un endroit plus tranquille. Nous arrivons à Illkirch-Graffenstaden, petit village à quelques minutes de Strasbourg. Le parking est très grand, il se situe proche du tram qui nous emmènera demain à Strasbourg.

Pont de nuit, Illkirch

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Jour 9 : Samedi 18 septembre

Le matin nous repérons un lavomatique à 2 km des camping-cars. Nous prenons nos trottinettes et allons laver quelques affaires.

Aujourd’hui, c’est la journée du patrimoine, nous prenons un tram pour Strasbourg. Nous visitons évidemment l’immense cathédrale, les musées qui entoure la place, notamment le musée des beaux-arts.

Strasbourg, cathédrale 

En début de soirée, nous arpentons sur les quais et dans les rues de ce magnifique quartier appelé « la petite France ». Dîner dans un restaurant du quartier, un repas original qui se compose d’une choucroute bien garnie. Curieusement, il nous a été difficile de trouver un restaurant traditionnel où manger une choucroute. Les restaurants asiatiques, mexicains ou pire encore kebab ! Ils ont envahi ce quartier, comme ils ont envahi tous les beaux quartiers ou les centres historiques de France, certains bobos trouveront que c’est très bien pour la diversité, pour ma part c’est une atteinte à notre culture, une tache au milieu d’un tableau de maître.

Strasbourg, "la petite France" 
Restaurant 

Après le repas, nous nous promenons dans « la petite France », les éclairages sont judicieusement placés, pour donner un beau spectacle entre les quais, les ponts et les rues.

Nous avons passé une excellente soirée.

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Soelli

Jour 10 : Dimanche 19 septembre

Le matin nous partons pour Schœnenbourg, pour visiter le fort. Un peu d’histoire :

« La campagne de France :

  • Le 3 septembre 1939, la guerre éclate entre la France et l'Allemagne, les troupes de forteresse gagnent leurs positions et leurs postes de combat.
  • Les premiers mois du conflit, connus sous l'appellation de "drôle de guerre", se déroulent dans un calme émaillé seulement de quelques incidents.
  • L'ouvrage de Schœnenbourg, avec les ouvrages voisins, verrouille énergiquement l'Alsace du Nord.
  • Le 10 mai, les Allemands passent à l'offensive dans le nord de la France. On peut en conclure que la Ligne Maginot a achevé là sa mission en permettant à la France de mobiliser ses troupes et en obligeant l'adversaire à choisir des voies d'invasion beaucoup plus longues que celles empruntées dans les conflits précédents.
  • Le 14 mai, le fort de Schœnenbourg est pris à partie par l'artillerie lourde allemande. Les troupes adverses franchissent la frontière et se concentrent à l'abri des bois et des premiers villages alsaciens. Les tourelles des blocs 3 et 4 entrent constamment en action. Les canons tonnent sans arrêt.
  • Les Allemands progressent péniblement, en essuyant des pertes. Leur artillerie tire sur le Schœnenbourg, dans l'espoir de faire taire les tourelles.
  • A partir du 16 juin, devant le peu de succès des troupes d'infanterie, l'aviation allemande s'acharne à bombarder les blocs et les entrées du fort. Les escadrilles de Stukas déversent sur l'ouvrage des bombes pesant jusqu'à 1000 kg. Mais ces raids aériens sont sans grand résultat.
  • Un obusier de 420 mm similaire à la "Grosse Bertha" de la Première Guerre Mondiale prend alors le relais ; il expédie 50 obus pesant 1 tonne chacun sur les blocs de combat.
  • Mais les tourelles tirent toujours, et l'infanterie allemande qui tente une percée de la Ligne Maginot près des villages d'Aschbach et d'Oberrœdern, à 6 km au Sud-Est, est stoppée subissant de lourdes pertes.
  • Quand sonne l'armistice, le 25 juin 1940, l'ouvrage de Schœnenbourg qui a tiré plus de 17000 obus, résiste toujours. Les Allemands occupent déjà Strasbourg, Paris et Lyon, mais le drapeau français flotte toujours sur le nord de l'Alsace.
  • Les défenseurs du fort ne se rendront que le 1er juillet, invaincus, au matin du cinquième jour après l'armistice, sur ordre du Haut commandement français. A cette date, le Schœnenbourg est l'ouvrage le plus bombardé des fortifications de la Ligne Maginot.

Après la guerre :

  • De 1950 à 1955, le Génie militaire français remettra l'ouvrage en état de servir et en assurera l'entretien jusqu'en 1967.
  • De 1967 à 1978, abandon quasi total du fort, livré aux méfaits du temps et des pillards.
  • 1978 : Constitution de l'association des Amis de la Ligne Maginot d'Alsace (AALMA) et, en 1982, prise en charge de l'ouvrage et début des travaux de restauration.
  • En 1992, l'ouvrage de Schœnenbourg est inscrit dans son intégralité à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.
  • En 2001, les communes deviennent propriétaires. D'importants travaux de valorisation ont été fait sous l'égide de la Communauté des communes du Pays de Wissembourg ».

Avant la visite, on nous informe des conditions, le fort se trouve à 30 mètres sous terre, la visite dure en moyenne entre 2 et 3 heures, dans une température de 12°C. Malgré ces recommandations nous voyons des visiteurs en Tee-shirt ! Nous-mêmes, chaudement vêtus commençons à avoir froid. La visite des lieux est impressionnante, ce couloir de près d’un kilomètre s’étend à l’infini, les rails au sol qui permettaient aux soldats de le parcourir sur des wagons, tout est fait pour que les 630 soldats vivent convenablement, rien ne manque, l’électricité est fournie par des générateurs, on peut voir différents postes de communication et de commandement. Nous ressentons cette humidité qui nous envahie, l’eau ruisselant des murs accentue cette sensation. Nous ressortons au terme de 2h30 de marche, comblé par ce singulier spectacle et heureux de voir le jour et la chaleur nous envelopper.

Cuisine, dortoir et infirmerie 

L’après-midi nous allons au village voisin Hunspach qui compte parmi les plus beaux villages de France. Nous stationnons sur le parking du cimetière, au calme ! En effet le village est très joli, on n’y trouve qu’un seul commerce : une boulangerie. Elle se situe dans une maison typique, outre le panneau à l’entrée, rien ne laisse penser qu’il s’agit d’une boulangerie. Cela la rend atypique et vraiment très belle.

Hunspach 

Nous dormons sur place, avec 2 autres camping-cars.

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Jour 11 : Lundi 20 septembre

Le matin, nous entrons dans le verger qui borde le parking, on y trouve des pommes, des poires et quelques prunes. Cela dit, la plupart des fruits sont pourris par terre. Une dame nous dit que personne ne s’occupe du verger et de la cueillette, les fruits pourrissent au lieu d’être ramassés et donnés à des associations !

Parking Bitche

Peu après, nous rencontrons un autochtone, qui nous raconte que la ligne Maginot est proche ainsi que des galeries. Lors de la tentative de boucher l’accès aux galeries, un homme serait mort d’un éboulement, les galeries n’ont plus été condamnées, et sont ouvertes aux marginaux et autres explorateurs.

Nous quittons Hunspach pour Bitche en Lorraine, la ville est réputée pour sa citadelle. Nous stationnons sur un grand parking pour y passer la nuit.

Bitche

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Jour 12 : Mardi 21 septembre

Soelli, parking de Bitche

Après le petit déjeuner, nous visitons Bitche et sa citadelle. Lors de la visite de la citadelle, quelques cinématiques jalonnant le parcours, expliquent l’histoire des lieux et s’appuient notamment sur la guerre Franco-Prussienne qui éclata au 18ème siècle.

Citadelle de Bitche 
Parking, Metz

Après le repas, nous partons pour Metz. Nous arrivons en fin d’après-midi, un parking au bord de la Moselle qui ne paye pas de mine, c’est un stationnement pour camping-car peu accueillant. Passé cet obstacle, nous sommes en face d’un beau spectacle lorsque la nuit tombe. En effet, il suffit de traverser le chemin et nous arrivons sur un parc où s’érigent une tour et la cathédrale. La grande tour est un ancien temple et un lieu de culte.

Le soir, nous mangeons des pizzas, et nous retournons sur ce parc, pour admirer la cathédrale et ses lumières, ainsi que la tour joliment éclairée. Les deux monuments semblent se perdre dans le ciel étoilé.

Nous avons parcouru 920 km depuis Vizille.

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Jour 13 : mercredi 22 septembre

Le matin nous visitons le centre-ville, la cathédrale Saint-Etienne. La cathédrale de Metz est non seulement la cathédrale de France ayant la plus grande surface vitrée, près de 6 500 m2, mais également celle qui présente les plus grandes verrières gothiques d’Europe. Quant à la hauteur de ses voûtes, elle n'est surpassée en France que par les cathédrales de Beauvais (inachevée) et d'Amiens.

Cathédrale Saint-Etienne 

Nous continuons vers la place Opéra Théâtre où se trouvent de beaux jardins éphémères. La ville présente une importante diversité architecturale, de l’antiquité au XXe siècle, riche d’un fort héritage médiéval et classique, d'influence française, mais aussi germanique.

Metz 
Place Opéra Théâtre, Jardins éphémères 

Metz fait partie de ces villes qui possèdent des navettes gratuites, cela permet d’élargir le périmètre des visites sans se fatiguer, notamment pour mes parents qui sont âgés.

Plus tard, nous nous rendons à la « porte des Allemands » avec son château et ses remparts.

Porte des Allemands 

Nous décidons de retourner au centre le soir afin de mieux profiter de la ville éclairée, nous dînons à la terrasse d’un café : quiches Lorraine et assiettes de charcuterie.

Après une petite ballade, nous retournons aux camping-cars pour la nuit.

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Jour 14 : Jeudi 23 septembre

Parking, Verdun citadelle

Nous allons à Verdun, nous stationnons sur le parking d’une école, la ville n’est pas toute proche. Nous, et mes parents allons nous promener au centre-ville, un passage par l’office du tourisme, nous a suggéré une visite de la citadelle souterraine, nous irons demain. A coté de cette citadelle il y un parking où quelques camping-cars sont garés, nous décidons de venir s’y garer pour la nuit. Un camping-car ressemblant au nôtre a attiré mon attention, je me mets à parler avec les occupants pendant un moment sur les bienfaits de posséder un Hymermobil.

Un dernier petit tour dans la ville avant le repas du soir et le coucher.

Verdun 

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Jour 15 : Vendredi 24 septembre

Le matin nous visitons la citadelle, une petite laine s’impose dans ces souterrains. On nous donne à chacun un casque de réalité virtuelle, et nous nous installons dans un wagon autonome qui nous fera faire le tour de la citadelle en s’arrêtant sur les points stratégiques du parcours. La visite se fait autour de la vie de 3 soldats venus dans ces lieux pour se protéger des bombardements. Cette visite est très enrichissante, bien que j’aie préféré le fort de Schœnenbourg et ses galeries.

Intérieur de la citadelle 

Verdun est aussi la capitale de la dragée, chose que nous ignorons tous, Fifi a voulu que l’on s’arrête à la fabrique, il a acheté un petit paquet pour le principe, quant à moi, vu le prix exorbitant je n’ai rien acheté !

Verdun, fabrique de dragées
Fabrique de dragées 
Parking, Commercy

Changement de spécialité, l’après-midi nous nous rendons à Commercy, capitale de la madeleine. Nous passons la soirée et la nuit dans une aire gratuite de camping-car qui borde la Meuse. Nous discutons un petit moment avec un gars qui vivait sur son bateau amarré à la berge, il a deux chats, lorsqu’on sort Soelli les chats se surveillent sans hostilité.


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Jour 16 : samedi 25 septembre

Aujourd’hui, c’est mon anniversaire, mon âge est suffisamment avancé pour ne pas le dévoiler ! Le matin, une petite visite dans cette ville où il n’y a pas grand-chose à voir, si ce n’est le château Stanislas et la place du Fer à Cheval. L’ensemble datant du XVIII° siècle a été détruit en 1944 des suites d’un incendie que ravagea le château. Il fut reconstruit à l’identique.

Commercy, Château Stanislas 

Nous profitons pour acheter des madeleines dans une fabrique du centre-ville.

L’après-midi, nous partons pour Nancy, nous arrivons en début de soirée. Nous faisons 2 parkings avant de trouver un emplacement très proche du centre de Nancy.

Le soir, nous profitons de la nuit pour nous rendre à l’incontournable place Stanislas. Elle est bondée de monde, il y a beaucoup de terrasses de café, dommage car cela empêche considérablement d’avoir une vision d’ensemble en pleine nuit de cette place ! somme toute, nous pouvons admirer les éclairages, les grilles magnifiques qui abritent une statue-fontaine, forment des arches sous lesquelles passent les portes, on en trouve de chaque côté de la place. En trouve également un jardin éphémère au milieu de la place. Des illuminations mettent bien en valeur cet environnement.

Nancy, Place Stanislas 

Plus tard dans la soirée, nous arpentons les rues piétonnes, à la recherche d’un restaurant traditionnel, nous sommes surpris par le nombre de restaurants chinois et fastfoods kebab, cela gâche le paysage de façon indécente, comment peut-on accepter cela dans une ville touristique ! Enfin nous réussissons à trouver un restaurant écrasé par deux restaurants chinois : « Le Potager », un des rares endroits où l’on peut manger des spécialités nancéiennes. Nous prenons un kir à la mirabelle, nous comprenons vite que la mirabelle fait partie du paysage. Nous nous délectons de quiche Lorraine, quiche Stanislas, pâté Lorrain, et café gourmand, avec crumble de mirabelles, sorbet mirabelles, madeleine à la mirabelle et crème brûlée. De retour vers 22h30, nous nous couchons satisfait de cette journée.

Le potager, Nancy 

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Jour 17 : Dimanche 26 septembre

Le matin nous retournons sur la place Stanislas, nous errons dans le jardin éphémère où jouxte une exposition (photos et documents) sur les conséquences désastreuses de l’activité humaine sur son environnement, très bien représentée.

Place Stanislas, jets d'eau jardin éphémère (à droite) 

L’après-midi, nous nous dirigeons vers le village de Giffaumont-Champaubert, proche du lac de Der. Nous trouvons un grand parking (payant mais gratuit car la barrière est cassée), derrière une butte, au pied de la rive du lac. Sous le vent et la pluie, nous promenons sur les berges jusqu’au petit centre commercial, nous passons la nuit sur le parking.

Lac de Der 

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Jour 18 : Lundi 27 septembre

Dernier petit tour autour du lac, avant le départ pour Troyes. Il pleut lorsque nous arrivons à destination. Une petite visite de la ville, cathédrale et centre-ville.

Troyes, statue en marbre et cathédrale 

Nous passons la nuit au bord de la Seine.

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Jour 19 : Mardi 28 septembre

Le matin nous prenons le café en ville, sur le chemin nous croisons un jardin de plantes aromatiques.

Nous arrivons à Avallon, visite furtive du village présentant que peu d’intérêt.

En fin d’après-midi, nous arrivons à Auxerre et trouvons un joli spot pour stationner, au bord de l’Yonne. Il suffit de traverser une passerelle qui enjambe le fleuve pour se rendre à la vieille ville. Nous faisons une visite succincte pour acquérir un plan détaillé.

Parking Auxerre

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Jour 20 : Mercredi 29 septembre

Nous décidons de rester une journée de plus, nous déjeunons dans une brasserie : salade chèvre chaud, burger pâte feuilletée et poulet servis avec des frites, tarte chocolat banane. Après ce repas calorique, nous prenons une navette gratuite pour faire le tour de la ville. Le soir, nous nous baladons sur les quais. Nous passons notre seconde nuit sur place.

Auxerre 
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Jour 21 : Jeudi 30 septembre

Nous partons pour Châtillon-sur-Chalaronne, notre dernière étape avant la fin du voyage. Nous trouvons une place sur le grand parking de la piscine très calme. Il est tout proche d’un étang avec un parcours santé, nous en faisons le tour, puis nous allons en ville.

Nuit sur le parking.

Parking Châtillon

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Jour 22 : Vendredi 1er octobre

Avant de repartir, nous prenons un café en ville, c’est une très belle ville avec certains bâtiments médiévaux et une très jolie place du marché couvert. Nous retrouvons des maisons à colombage, qui n’est pas sans nous rappeler une dernière fois l’Alsace.

Châtillon-sur-Chalaronne 

Nous avons été marqués par la politesse des habitants, tous nous disent un « bonjour » chaleureux.

Nous achevons le voyage à Vizille.

Bilan :

Nous avons parcouru 2100 km et avons vu des choses remarquables, notre balade dans le nord-est de la France, encore un voyage Covid qui somme toute nous permet de connaître un peu plus la France.

Parcours Alsace - Lorraine