Du pour et du contre pour ce camping. Énorme usine car pratiquement le seul pour visiter Lisbonne. Pas évident pour avoir un bon emplacement. Car, nous avons maintenant l’habitude, ici rien n’est plat. Nos amis hollandais doivent souffrir. Le premier camp était beaucoup trop loin des sanitaires. Le deuxième est plus satisfaisant. Sinon, il y a vraiment tout le confort. Presque. Le wifi, très bon, et gratuit n’est accessible qu’au restaurant. Finalement cette journée de repos s’est passée à s’installer convenablement. On a fait quelques repères pour des choix de visite.
Balade du lundi 16.
Nous prenons le bus 714, à quelques dizaines de mètres de l’entrée du camping. Prix unique, 2 € par tête pour faire tout le tour de la ville et arriver à la Praça da Figueira. Pendant ce grand tour, on repère les lieux et on prend la dimension de la ville. Le bus descend vers le Tage, devant le monastère de Jeronimos - prochain programme - puis vers le pont de Lisbonne. Pont numéro deux en Europe. Nos ponts normands sont minuscules à côté. Si,si.
Nous nous immergeons dans les rues bruyantes et arrivons au monument incontournable de la ville : la cathédrale. La Sé. Pourquoi Sé? Vous savez que je suis curieux. C’est l’abréviation de sedes episcopalis, le siège épiscopal. Son histoire surtout est remarquable puis détruite et rebâtie par les romains, les wisigoths, les maures, les catholiques, les tremblements de terre... Donc la Sé est l’emblème de la ville, même si ce bâtiment n’a rien de particulier. La cathédrale possède deux orgues jumeaux en vis-à-vis qui mériteraient une solide restauration ou au moins un bon nettoyage.
Ce n’est pas loin, nous allons jeter un coup d’œil à la Place du Commerce. Cette belle esplanade est près du Tage.
Au programme du jour, circuit avec le tramway numéro 28. Effectivement, c’est grandiose.
Le voyage commence en douceur, mais bientôt le véhicule se remplit et fait un grand tour dans la ville en rasant les murs, dans un bruit assourdissant. Le chauffeur est d’une patience angélique. Il s’en passe des choses... ça monte, ça descend, les voitures et les gens arrivent de tous les côtés...