Nous avions mis le réveil à 1 h du matin (minuit heure solaire) pour voir le soleil …de minuit. Nous avons donc pu le photographier à son point le plus bas sur l’horizon avant qu’il reprenne sa course ascendante pour une nouvelle journée.
Au vrai réveil le matin, il était toujours là et la température était douce…enfin! Elle grimpera jusqu’à 19 degrés en journée.
S’il est sûr et appréciable que l’on puisse stationner pour la nuit avec son van pratiquement partout en Norvège, les installations permettant la collecte des déchets ménagers sont trop sommaires. Difficile de trouver des containers publics de tri et d’en comprendre la destination…. Les bouteilles en plastique sont consignées ce qui renchérit le prix de l’eau…et aucun container à plastiques n’est donc prévu ! Des dispositions mal adaptées à la vie itinérante favorisée et encouragée en Norvège : Liberté de camper, aires de pique-nique nombreuses, généralement pourvues de toilettes et bien entretenues, parkings dédiés aux véhicules de loisirs dans les grandes villes. Tout l’inverse des communes françaises où fleurissent les interdictions de stationner et les barres de hauteur.
Nous reprenons notre tour des Vesteralen, en passant par la petite église blanche de Dverberg et le phare d’Andenes, point le plus au Nord.
La route côtière qui descend d’Andenes jusqu’à Noss longe la mer et offre des paysages impressionnants : parois abruptes de hautes montagnes, multiples îlots rocheux, marais.
Nous avons quitté les îles Vesteralen par le ferry qui traverse de Lodingen à Bognes
et passons la nuit sur l’aire pour camping car d’Hinnavet, bien équipée et située en bord de mer.
Notre but principal de voyage atteint, nous devons prendre la route du retour : plus de 4500 km à optimiser d’ici le 4 juillet.
Par rapport à notre plan initial tout « camion », nous avons déjà décidé (et réservé) de prendre un ferrry entre Oslo et Copenhague.