La journée s'annonçait tranquille, en fait le programme était très varié et les étapes rapides.
1er arrêt à la National library de Thimphu, architecture moderne mais respectant le style traditionnel. Elle renferme en fait surtout les archives et manuscrits les plus anciens du pays, dont la plupart sont rédigés en tibétain. La modeste exposition du rez de chaussée est intéressante, montrant notamment les techniques d’impression anciennes.
Nous avons ensuite fait le tour du Folk Héritage Museum, installé lui dans une belle maison paysanne typique du 18 e en pisé et en bois. Nombre d’objets traditionnels sont disposés dans les 3 étages : de l’étable au rez de chaussée, au logement proprement dit au 3e étage. Les escaliers sont raides. La cuisine où sont stockés eau, riz et viande séchée, la pièce à vivre et à dormir, et la pièce « temple » témoignent d’un mode de vie rural aujourd’hui disparu.
Dans la cour, on peut même s’essayer au tir à l’arc, sport national!
Pour terminer notre visite dé Thimphu, nous irons observer les étudiants en plein apprentissage dans leurs salles de cours, de l’école d’arts traditionnels. 350 élèves apprennent ici les 13 arts : sculpter l’argile, travailler le bois ou le métal, broder, tisser, peindre…de quoi laisser admiratifs!
Nous reprenons la route pour Paro où nous passerons 2 nuits avant de repartir sur Katmandu.
Déjeuner typique bouthannais dans une farm house ! Pièce en bois vernis et tapis, coussins sur lesquels nous nous installons pour déjeuner. Au menu : riz rouge, lard grillé, légumes cuisinés, brocolis, poivrons pimentés et potage de courge à déguster avec une cuillère en bois, faute d’accepter de manger avec les doigts !
Après une bière bouthannaise et un délicieux thé au gingembre, nous rejoignons le Kyichu Lhakhang, l’un des temples les plus anciens et renommés du royaume, construit au 17e. Beaucoup de fleurs autour, chant des nonnes en prière dans la partie la plus ancienne dont les murs sont ornés de peintures murales sombres.
Nous visitons ensuite le Rinpung dzong, consacré au 17 e, abritant près de 200 moines. Ravagé par un incendie en 1907, il fut reconstruit avec l’aide de tous les habitants de la vallée. Architecture classique des dzong avec une tour intérieure. Sur les murs des peintures lamaïstes et des mandalas cosmiques admirables.
En remontant plus au nord la vallée de Paro, nous atteignons le dzong de Drukgyel, dévasté par un incendie et dont la reconstruction s’achève .
En redescendant vers Paro la pancarte indiquant la direction du monastère du nid du tigre nous fait lever les yeux et …à suivre demain.