Carnet de voyage

Tour de Gaule Numéro bis

26 étapes
5 commentaires
Un été en 4 temps: des escales (musicales) dans le Sud. La Bretagne via le Cap Fréhel, la côte de granit rose et la riviera. Puis la côte Atlantique. On finit par le parc national des Écrins.
Du 30 juillet au 14 août 2021
16 jours
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J-5àJ-1

Pique-nique sur les rives sauvages du lac du Salagou, situé à 1h du cap d'Agde.

Vient le moment baignade au niveau des rives de Liausson. Une eau claire qui nous permet d'observer écrevisses et algues, voilà le décor de cette journée.

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Bonne surprise avec Pézenas, petit village médiéval aux belles maisons en pierre et aux portes joliment travaillées. On se balade avec plaisir dans les ruelles qu'ont investies les artisans. Arrêt glace chez Marguerite, dont les parfums nous ravissent.

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Soirées culturelles. D'une part, le panache de Cyrano de Bergerac au théâtre des illustres de Pézenas, d'autre part le dynamisme de Véronique Sanson sur la scène flottante d'Agde.

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Dernier jour au cap d'Agde, excursion sous-marine avec masque et tuba pour toute la famille sur la plage des roches noires.

J1

Pour rejoindre la cité de Carcassonne, nous empruntons le Pont Vieux qui nous offre un beau panorama sur ses remparts et ses tourelles.

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Redécouverte de cette cité médiévale au gré de ses remparts, ses boutiques et ses ruelles pavées.

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Pause ombragée au restaurant Jardin de l'évêque pour attendre la soirée...

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Et quelle soirée ! Concert de Francis Cabrel au théâtre Jean Deschamps.

Retour à l'hôtel par le même chemin by night !

J2

Courte nuit pour arriver au sentier sous-marin de Cerbère-Banyuls vers 9h30. Ainsi nous sommes presque seules pour nager et observer la faune et la flore marines grâce au masque et au tuba.

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Il nous faudra trois quarts d'heure pour parcourir le sentier, long de 250m, au gré des 5 balises qui signalent un écosystème marin particulier à chaque fois.

Nous profitons de ce moment de calme sur la plage de Peyrefite tandis que le reste de la journée sera venteux voire pluvieux.

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En cette période estivale, difficile de se garer à Collioure, nous sommes sauvées par le parking relais. Bon déjeuner à L'insolite, restaurant glacier parfaitement situé au pied de l'église Notre Dame des anges.

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Petite balade dans Collioure même, ses étroites ruelles colorées et surtout le bord de l'eau, depuis la chapelle saint Vincent, jusqu'au fort en passant par le phare reconverti en église. En amoureuses de l'art, nous imaginons les Fauvistes inspirés par Collioure, dont nous pouvons voir quelques répliques de tableaux dispersées dans la ville.


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Sur la route, on jette un dernier regard sur la côte Vermeille avec ses vignes, ses roches rougeoyantes et le bleu intense de la mer.

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Nous avons réservé une surprise à Émilie qui ne saura qu'au dernier moment où nous passerons la soirée. Hélas nous devons acheter des ponchos. Elle commence à se douter de quelque chose...

Il s'agit du concert de Benjamin Biolay. C'est le déluge : le déluge de joie mais surtout de pluie !

La réalité lorsqu'on retrouve enfin l'hôtel...

J3

Direction Gignac pour une nouvelle surprise musicale : le festival ecaussystème où se produit Ben Mazué. Ce soir là, chantent aussi le groupe Panache et Gaël Faye.

Encore une excellente soirée qui se clôt par un éthylotest !

J4

Ce matin, visite guidée du village de La Madeleine, riche de 1000 ans d'histoire. De l'ère préhistorique magdalénienne au XIXème siècle, en passant par le moyen-âge, jusqu'à cent habitants ont choisi ce site creusé dans la falaise au bord de la Vézère. La visite nous replonge dans la vie quotidienne des habitants : la place du marché, le four, la chapelle...

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Découverte de Périgueux, surtout sa cathédrale, son centre historique pavé et les bords de L'Isle aménagés pour l'été.

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Pour terminer la journée, balade sur le sentier de découverte des carrières d'argile de Guizengeard. Le site, originellement une exploitation industrielle de l'argile, a été réaménagé pour préserver sa faune et sa flore.

Le circuit est une double boucle d'une bonne heure qui nous montre deux étangs aux bleus fascinants.

J5

Afin de se mettre en jambes pour cette nouvelle journée, nous commençons par une petite randonnée autour des étangs de Touvérac.

Malgré les nuages, l'eau a des tons bleus et verts admirables. En une heure, nous faisons le tour des étangs pour enchaîner direction le marais poitevin.

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Pause déjeuner bien méritée à Coulon. Nous avons la chance de trouver une table de libre à l'hôtel restaurant Le Central, dont le menu découverte nous ravit.

A Coulon, nous avons un aperçu du paysage typique du marais poitevin: un quadrillage de canaux dans une végétation dense et verte.

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Mais c'est au Mazeau que nous louons une barque à l'embarcadère de la Venise verte après avoir emprunté des chemins longeant les canaux et fait coucou à quelques ragondins. C'est parti pour deux heures, sur une eau calme et dans une barque confortable !

Continuation vers Angers.

J6

Visite sous la pluie du musée Robert Tatin à Cossé le Vivien, une archisculpture à ciel ouvert où l'artiste a sculpté, taillé et peint des œuvres à côté de sa maison.

D'abord l'allée des géants, avec des personnages qui ont marqué l'artiste, par exemple Jules Verne, Toulouse-Lautrec ou Jeanne d'Arc.

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Ensuite le jardin des méditations dont nous retiendrons les douze statues pour les douze mois de l'année, la porte de la Lune et la porte du Soleil, les colonnes sculptées... Des salles d'exposition à l'abri nous permettent d'admirer d'autres œuvres de Robert Tatin.

Nous restons dans le thème constructions insolites avec la maison sculptée de Jacques Lucas à Amanlis. On sent une proximité entre les deux artistes dans les formes géométriques.

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Départ pour Dinan, déjà prise d'assaut par les touristes. Balade dans le centre historique et arrêt galette dans la rue du Jerzual, rue pentue qui relie le centre historique au petit port.

Emplettes sucrées avec far breton et kouign aman face au petit pont gothique sur la Rance.

Retour en tuk tuk pour nous éviter la remontée ardue !

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Grande balade sous le soleil entre le fort La Latte et le Cap Fréhel. Symphonie de couleurs avec le jaune des ajoncs et les violets de la bruyère.

Nuit à l'hôtel de la plage d'Erquy.

J7

Dernier regard sur la longue plage d'Erquy.

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Premier arrêt à Pléneuf connu pour l'îlot du Verdelet, accessible à pied par le gué à marée basse.

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On traverse Binic et on laisse le monde dans cette station pour atteindre Saint-Quay-Portrieux. Balade sur le chemin de ronde avec la Manche à perte de vue. A noter la piscine d'eau de mer entre la plage du casino et la plage du Châtelet

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et l'île de la Comtesse, accessible à marée basse. Puis arrêt galettes et crêpes.

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Dernier arrêt aux falaises de Plouhat, les plus hautes de Bretagne.

La végétation fournie et l'humidité du temps donnent au sentier longeant la falaise une ambiance tropicale !

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Notre best hôtel : le best western terrasses de Bréhat. Nous avons accès aux jacuzzis extérieur et intérieur ainsi qu'à la piscine. Rien que pour nous...

Chambre en duplex comme hier, avec vue imprenable sur la mer et Bréhat.

J8

Best breakfast au best western avec la vue sur l'embarcadère...

...d'où nous partons pour l'île de Bréhat à 9h20.

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La traversée dure 10 minutes puis c'est le moment de récupérer nos vélos électriques. Baptême réussi : nous crapahutons avec facilité dans l'île.

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Arrêts à la chapelle, à la croix de Maudez, au moulin à marée du Birlot,


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et au phare du Paon, où se dessine la côte escarpée et orangée si particulière à l'île.

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Une averse à la plage de Guerzido sonne la fin de notre aventure à vélo. Un tour électrique éclectique !

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Découverte des deux sites de Plougrescant, avec d'un côté la pointe du château, site le plus au nord de la Bretagne, et de l'autre le gouffre, une profonde entaille dans un chaos de rochers.

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Comme ce matin, sur l'île de Bréhat, on retrouve le même style de formations rocheuses disséminées dans la mer. Une nouveauté toutefois, une maison logée entre deux rochers !

Nuit au Park hôtel Bellevue de Trégastel, seul hôtel où nous séjournons deux nuits. Il est stratégiquement situé à côté d'une super crêperie, L'Iroise.

J9

Matinée consacrée au sentier des douaniers reliant Ploumanach à Perros Guirec. Départ de la plage de Saint Guirec : cette plage nous donne un avant-goût des rochers de granit rose qui ont donné son nom à la côte.

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L'eau et le vent se sont amusés à sculpter et à empiler de façon audacieuse les rochers entre lesquels nous serpentons.

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Un des premiers temps forts est le phare de Ploumanach, tel un rocher de granit rose sculpté par la main de l'homme, qui surgit entre les vagues.

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A vous d'imaginer les formes...

Arrivée à Perros Guirec avec l'immense plage de Trestraou. Malgé le vent, certains osent la baignade, peut-être font-ils partie des chanceux qui possèdent un petit cabanon coloré en haut de la plage ?

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Pour changer, galette, puis retour en navette.

Nous ne nous lassons pas des rochers rosés aux formes étranges et partons donc à la découverte de l'île Renote, en fait une presqu'île reliée à Trégastel par un banc de sable.

De là, nous apercevons encore le phare de Ploumanach !

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Le bleu de la mer, le vert des pins et les tons des rochers allant du rose au marron, forment une belle palette.

Sur le chemin du retour, nous mettons les pieds dans eau , fraîche mais pas froide !

J10

...sur les plaines de la Bretagne armoricaine !

Bon petit-déjeuner dans une belle salle.

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Courte promenade agréable au Castel de Trebeurden qui nous permet d'apercevoir l'île Milliau.

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La Vallée des Saints est un projet commencé en 2009 où des artistes sculptent des saints de Bretagne.

Il y en a pour l'instant 300 mais l'objectif est d'atteindre les 1000 statues.

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Déambuler au milieu de ces statues hautes de 4 mètres nous permet d'apprécier le granit breton.

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Arrivée sur la presqu'île de Crozon, nous nous dirigeons vers la pointe des Espagnols où se dressent les ruines d'un fort bâti par les Espagnols au XVIème siècle.

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Les alignements de Lagatjar sont un ensemble mégalithique mystérieux : est-ce un lieu de culte ou un observatoire astronomique ? Ce sont en fait 143 pierres qui ont été relevées en 1930.

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La partie de la presqu'île la plus renommée est la pointe de Pen-Hir qui offre une vue imprenable sur les "tas de pois", trois gros rochers alignés dans la mer.

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Il y a un monument en mémoire des Bretons de la France libre qui mesure 70m.

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Pour profiter encore des panoramas de la presqu'île, direction la pointe de Dinan, remarquable par les beaux tons de violets de la flore et sa côte accidentée.


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L'arche formée par quelques rochers de la falaise donne son nom à la balade appelée "château de Dinan".

Passage éclair au Cap de la Chèvre, qui aurait dû offrir des points de vue splendides sur la côte mais malheureusement pas à cause de la pluie. Arrivée à l'hôtel de la baie à Morgat, avec un petit studio face à la mer. Nous sommes donc bien situées pour nous balader au bord de la plage bordée par des maisons colorées.

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Petit déjeuner de rêve composé de gâteaux sucrés et cakes salés faits maison.

Sur les conseils de l'hôtelière, nous nous rendons à Locronan. Ce village de pierres et de caractère nous charme, surtout la place de l'église et son puits. Ayant prospéré grâce au commerce de lin et de chanvre utilisés pour les voiles, Locronan est maintenant habité par de nombreux artisans.

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A Concarneau, nous entrons dans la ville close, dont les remparts ont résisté à de nombreux sièges. C'est Vauban qui en a donné la forme actuelle; la rue principale porte d'ailleurs son nom. Monter sur ses remparts nous donne une autre perspective sur la ville close et sur son beffroi, qui domine l'entrée de la citadelle.

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On enchaîne avec une promenade le long de la corniche, où se succèdent des plages entre sable blanc et rochers algueux.

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La côte bretonne a des paysages de carte postale, mais c'est bien à Pont-Aven que les peintres ont posé leur chevalet. Nous suivons leurs traces en traversant l'Aven de pont en pont sur la promenade Xavier Grall et dans le Bois d'Amour. Si Pont-Aven est artistique, elle est aussi culinaire : les boutiques du centre-ville alternent en effet entre galeries d'art et boutiques vendant galettes et autres spécialités.

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Kerascoët est un saut dans le 15ème siècle avec ses maisons en toit de chaume, autrefois habitées par des tisserands.

J12

Pour ce dernier jour passé en Bretagne, nous partons sur les sentiers de la riviera bretonne.

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Départ de Beg meil pour une heure, au fil de l'eau claire, des rochers et du sable blanc.

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La particularité du petit port de pêche de Doëlan? Les deux phares, l'un rouge, l'autre vert.

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Nous voulons encore profiter de la Bretagne et nous régalons encore une fois (peut être la dernière) de galettes et crêpes à Hennebont. Comme à Concarneau, on retrouve de charmants remparts qui ceignent la ville close.

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En incontournables des constructions insolites, nous visitons l'univers du poète ferrailleur, véritable musée à ciel ouvert et invitation à l'utopie.

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Une grande partie de son art est consacrée à des automates, qui s'animent de manière magique.

Dehors s'élèvent moulins et tours biscornues qui forment en fait la "cathédrale" de l'artiste, un vaste projet encore en élaboration.

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Sur le chemin en direction de Noirmoutier, où nous dormons cette nuit, arrêt à Pornic où nous retrouvons Anne le temps d'un verre et d'une glace à la Fraiseraie au port de la charmante station.

J13

Nous avons loué des vélos à notre Hôtel l'Esperanza. 9h, c'est parti pour un tour de 20km pour découvrir l'île de Noirmoutier.

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Premiers arrêts aux plages des Sableaux, des Dames et l'Anse rouge.

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Puis l'ancien quartier des pêcheurs Le Vieil.

La plage de Luzéronde, très étendue, marque l'heure du retour! On se rend compte des nombreux marais salants de l'île grâce à la voie cyclable qui passe à leurs abords et nous ramène au centre ville.

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Suprise salée au "No mad coffee" avec des fars salés au blé noir.

Nous quittons Noirmoutier par le passage du Gois, une route seulement accessible à marée basse, ce qui rend sa traversée inoubliable et aventureuse. Malgré le panneau marée montante, nombreux sont ceux qui s'y promènent et ramassent des coquillages.

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Dans la station très (trop) prisée et fréquentée des Sables d'Olonne, nous privilégions le quartier de l'île Penotte. Depuis 1997, une habitante artiste habille ce quartier avec des fresques mosaïques faites de coquillages. Encore une visite insolite !

J14

En quittant Rochefort, nous laissons le pont transbordeur immortalisé par Jacques Demy dans les Demoiselles de Rochefort.

Nous embarquons depuis le port de Royan pour 45 minutes de traversée jusqu'au phare de Cordouan avec la compagnie de La Sirène. A l'arrivée, la marée est haute et un bateau amphibie nous dépose sur les marches du phare, totalement cerné par les eaux.

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Un des quatre gardiens du phare nous accueille et nous fait visiter l'intérieur du phare. Aujourd'hui encore, des gardiens se relaient deux par deux pour assurer une présence nuit et jour au phare. Commencé en 1584 sous Henri III, vitrine royale sous Henri IV et Louis XIV, il devient vraiment utile à la Révolution Française, où sa hauteur est doublée pour atteindre les 67 mètres. Différentes salles sont nos différents paliers pour gravir les 301 marches. Par exemple les appartements royaux, la chapelle, la salle des Girondins avec son majestueux escalier, véritable pierre de voûte de l'édifice.

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Au sommet de celui qu'on surnomme le "Versailles de la Mer", nous profitons tranquillement de la vue imprenable sur l'océan et de la marée qui descend.

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13h, nous empruntons l'allée de pierres de laquelle l'eau s'est retirée. Mais cette avancée de pierres ne nous mène pas directement au bateau. Pour ce faire, il faut marcher dans l'eau et sur le sable : amusant mais un peu fatigant !

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Nous quittons le phare de Cordouan pour mieux le retrouver en fin de journée lors de la balade que nous faisons à Saint-Palais sur Mer. Nous commençons au puits de l'auture, un trou naturel où l'eau s'engouffre,

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longeons les typiques carrelets, des plages et le pont du Diable,

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jusqu'au centre ville, où une pause en terrasse nous requinque.

Retour par le même chemin, mais cette fois une partie les pieds dans l'eau.

J15

Nos trois heures de route jusque Léon seront bien (ré)compensées avec un tour en galupe sur le courant d'Huchet.

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À 14:30, nous avons la chance de n'être que quatre à embarquer dans la galupe du batelier Thomas. Les quatre heures de balade à la découverte du courant d'Huchet passeront très vite: après la traversée du lac Léon, nous profitons, dans la quiétude, de la faune et de la flore de ce lieu exceptionnel, dit "l'Amazonie landaise".

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À mi-parcours, nous débarquons près d'une dune de sable blanc à gravir pour accéder à l'océan et ses rouleaux à perte de vue. La pause nous permet juste de mettre les pieds dans l'eau avant de retrouver notre batelier.

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Libellules, un bébé ragondin, les cigales qui "cymbalent", mais hélas seulement le chant du martin-pêcheur: voilà un petit aperçu de la faune qui habite la réserve naturelle. Ces quatre heures dans ce petit coin de paradis landais auront passé très vite, mais peut être moins pour notre batelier qui a fait un vrai effort!

Bons cocktails dans le jardin du Clos 85, notre logis pour notre dernière nuit, une belle maison landaise pleine de charme.

J16

Parce qu'on ne se lasse pas du courant d'Huchet, ce matin nous nous promenons au niveau de son embouchure, depuis la plage de Moliets-et-Maa.

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Le paysage est tout d'abord dunaire, puis nous retrouvons la végétation que nous avions découverte hier en galupe.

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L'endroit est unique et nous décidons de nous poser sur le sable. Pour accéder à l'océan il nous faut traverser le courant d'Huchet, dont le nom prend tout son sens vu les remous ! Une fois a l'océan, nous faisons simplement trempette pour ne pas nous perdre dans les rouleaux.

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On retrouve les rouleaux sur la plage des Océanides à Capbreton. Observer les surfeurs et la zone restreinte de baignade surveillée sera notre occupation !

Cette aventure aura duré 3 400 kilomètres !

De notre voyage, nous retiendrons entre autre un début en fanfare avec le trio gagnant de concerts, la sympathie des Bretons, les constructions insolites, les délicieux kouign aman, les fenêtres à velux des Bretons, un job de rêve : gardien du phare de Cordouan vs un job de galérien : batelier du courant d'Huchet !

J17

Après quelques jours de pause (dans les Cévennes pour Emilie), Cécilia récupère Emilie direction le parc national des Ecrins, situé dans les Alpes. Bison futé annonce rouge pour les retours de vacances donc nous roulons tranquillement sur les routes nationales pour atteindre notre but vers 17h. Nous posons nos valises au Panoramic Village de La Grave pour 3 jours La tentation est grande de profiter de notre appart hôtel mais nous décidons de finir la journée en beauté avec une courte randonnée jusqu'au lac de Pontet, situé dans les environs. Vingt minutes d'ascension sous les yeux des glaciers des sommets environnants suffisent pour atteindre ce lac.

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Faire le tour du lac ne prendrait pas beaucoup de temps sans compter les multiples pauses impulsées par les points de vues qui s'enchainent, tous plus beaux les uns que les autres.

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L'appart hotel, véritable petit chalet, est logé au pied des montagnes, illuminées par le soleil couchant.

vue depuis notre fenêtre (à gauche)
J18

Après un petit-déjeuner énergisant à la maison, on se dirige vers le col du Lautaret, à 10 minutes en voiture, départ de notre randonnée du jour. C'est la randonnée la plus longue prévue : 20km, 500 mètres de dénivelé, 7 heures prévues.

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La première partie de la balade, jusqu'au refuge de l'Alpe, est autant aérienne, lunaire qu'agréablement plate. L'effet est accentué car le matin, le versant est encore à l'ombre.

 Pour les tatillons, photos prises au retour pour une plus belle lumière...
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On doit parfois traverser des cours d'eau en cascades, tombant des glaciers.

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Nous commençons aussi à voir quelques marmottes, qui seront nos plus fidèles compagnes tout au long de la randonnée du refuge jusqu'au col d'Arsine.

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Le sentier est un beau pâturage que les marmottes partagent avec les vaches, tout ça dans un décor magnifique et des sommets de haute altitude.

Mais ce qui nous intéresse est l'accès aux lacs glaciaires d'Arsine, qui se laissent désirer.

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On sent bien les mètres de dénivelé sur la fin, en gravissant la roche grise particulière au site. Les lacs dits glaciaires ont été formés par les eaux de fonte des glaciers et par l'effritement de la roche de ceux-ci, qui devient "farine glaciaire" ou "lait des glaciers".

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En arrivant, nous sommes charmées par la couleur du lac : les eaux sont laiteuses, on se croirait devant un lac de lait d'ânesse ! La baignade n'est de toute manière pas d'actualité au vue de la température très très fraîche des lacs.

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Étant arrivées à destination, nous sommes dans les temps pour cet aller, il est 11h45.

Retour presque tout en descente cette fois-ci, par le même chemin.

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Après l'effort, les réconforts: piscine à l'hôtel et glaces artisanales à 1 minute de chez nous !!

J18

Après notre routine du lever et petit-déjeuner, nous filons au Chazelet pour une nouvelle journée rando autour des lacs du plateau d'Emparis. Cette fois, c'est une randonnée de 6h avec un dénivelé de 750m.

Celui-ci se fait sentir dès le départ par son sentier en lacets qui nous hisse de 1770m à environ 2100m.

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Mais ce n'est pas fini : après avoir parcouru le plateau d'emparis, un peu plus plat mais pas tant que ça, nous sommes bientôt arrivées aux deux lacs.

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Le plateau d'emparis est remarquable, cerné par la Meije et ses glaciers, et l'on peut y voir nos fameuses marmottes (toutefois un peu moins nombreuses qu'hier).

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Le premier lac que nous atteignons est le lac Lérié, un petit lac logé dans ce paysage de carte postale. On y trouve le vert des pâturages parsemé de rochers et dominé par les hauts sommets.

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Le paysage qui accompagne la dernière montée jusqu'au lac Noir est grandiose : entre nous et les montagnes, c'est le grand vide. On entend même au loin le ruissellement des cours d'eau des glaciers.

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Pique-nique au lac Noir. Certains s'y baignent même mais on imagine que la sortie est froide !

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Retour à la voiture 6h30 plus tard par le même chemin.

En descendant, on a du mal à croire qu'on a monté tant de lacets !

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Afin de se remettre de ces deux jours de randonnées intensifs, nous avons réservé une séance privée de spa à l'hôtel de 17h à 18h. C'est ainsi que nous profitons seules du sauna et du jacuzzi dans une salle très joliment aménagée.

Et quand y'en a plus y'en a encore : détente au bord de la piscine.

J19

Au réveil, petit instant de panique en cherchant les sommets perdus dans la brume car nous avons prévu de nous y rendre grâce au téléphérique de la Grave, situé à 2min à pied de l'hôtel. On parie sur le beau temps en embarquant dès 8h30 dans le téléphérique qui nous emmène en deux étapes jusqu'au col des Ruillans, à 3200m.

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Nous laissons tous les alpinistes partir à la conquête du glacier de la Girose, tandis que nous nous contentons de l'observer. Il s'étend sur 10km2 et est habité de nombreuses crevasses.

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Il y a plusieurs tables d'orientation qui nous permettent d'embrasser d'un seul regard les massifs environnants. On aime revoir de très loin le plateau d'emparis, le lac Noir et le lac Lérié, de notre randonnée de la veille.

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Aujourd'hui, avant l'effort le réconfort ! En effet, pause café à la terrasse panoramique du restaurant La Cabine, au pied du glacier de la Girose.

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On redescend par le téléphérique jusqu'à la gare de Peyront d'Amont, située à 2416m d'altitude, lieu de départ de notre petite randonnée. Mais avant cela, pause hamac sur le site très bien aménagé entre les glaciers du Râteau et de la Meije.

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Départ pour le lac du Puy Vachier, courte randonnée puisqu'elle ne dure que 1h15 aller-retour. Le paysage depuis le sentier est très joli.

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Et enfin, après quelques montées et descentes dans les cailloux, "le lac de dessine", d'un bleu intense.

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Nous profitons de ce cadre renversant pour pique-niquer, sous les yeux d'un équilibriste traversant le lac à plusieurs dizaines de mètres au-dessus de celui-ci.

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Nous quittons la charmante station de La Grave, qui nous a bien plu durant ces trois jours.

Notre prochaine étape dans le parc des Écrins, sera la Vallouise. Nuit à l'hôtel Saint Roch de Puy Saint Vincent. De la salle de bain jusqu'à la terrasse, en passant par la chambre, nous avons une vue imprenable. La première chose qu'on fait est de sauter dans la piscine !

J20

Aujourd'hui, nous allons faire une randonnée emblématique du parc de Écrins : la randonnée jusqu'au glacier blanc depuis le pré de Madame Carle.

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Le temps couvert et les sommets brumeux donnent au sentier un caractère tout à fait mystérieux. Pourtant pour nous, pas de mystère : il nous faudra bien monter pendant deux heures avec parfois des passages délicats dans les rochers.

Qui aurait pensé que les marmottes s'y aventureraient?

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A mi-chemin, nous apercevons le glacier blanc et prenons compte de son immensité à mesure que nous gravissons la montagne.

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Avant un dernier effort pour atteindre notre but, l'ancien refuge Tuckett et son lac, reflétant les sommets environnants, sont une agréable étape (enfin plate!).


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Une fois en haut, pause pour admirer ce glacier impressionnant avant de prendre le chemin du retour.

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Une fois redescendues dans la vallée, petite visite du village de Vallouise, malgré la pluie qui commence à tomber.

Nuit à l'hôtel-chalet d'Ailefroide.

J21

Visite de la curiosité géologique des Demoiselles coiffées de Pontis, qui sont des cheminées de fées. Vestige de l'ère glaciaire, elles ont été modelées par le vent, la neige et l'eau.

En voiture, nous faisons presque quasiment le tour du lac de Serre-Ponçon, le plus grand lac artificiel de France. Nous aimons particulièrement la chapelle Saint-Antoine, posée sur un îlot au milieu des eaux turquoises du lac.

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Arrivée à Gap et déjeuner dans le restaurant-snack végétarien Picorette.

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À Gap, nous nous prenons au jeu de l'exposition temporaire consistant à trouver les statues d'animaux du zoo disséminés dans la ville.

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Nous passons l'après-midi à déambuler dans le joli centre-ville de Gap, quasiment piétons: petites maisons colorées, placettes et un choix formidables de glaciers. On a envie de retrouver les saveurs étonnantes du "Glacier des Alpes", découvert....dans les Pyrénées !

J22

Nous revoilà au Pré de Madame Carle. Cette fois-ci, nous nous attaquons au deuxième glacier de la vallée, le glacier noir, qui doit son nom à la couverture de pierres et de rochers qui cache la glace. Pour l'atteindre, il nous faudra venir à bout de près de 700m de dénivelé.

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Le paysage est différent sous le ciel bleu qui souligne bien les sommets ciselés.

On ne se lasse pas de croiser des marmottes.

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Le sentier est situé sur une crête et on se prend parfois pour deux funambules !

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Plus on avance, plus le décor se dévoile.

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Arrêt déjeuner bien mérité au refuge du pré de Madame Carle.

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La fontaine pétrifiante de Réotier, aussi impressionnante, est plus facile d'accès. Elle se construit elle-même en déposant le calcaire dissous dans l'eau.

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Le très beau temps nous donne envie de profiter de la piscine de l'hôtel Catinat de Guillestre, et c'est chose faite de 15h à 17h !

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De Guillestre même nous retiendrons la place principale, charmante et animée, avec bien heureusement un glacier (un vendeur de glaces cette fois-ci !).

Pause boissons dans le jardin de l'hôtel.

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A 5 minutes de l'hôtel en voiture se trouvent les sources naturelles de Phazy, que nous avions déjà repérées en début d'après-midi. Réputées dès l'époque romaine pour leurs vertus, les sources restent encore très prisées. L'eau des quatre bassins doit être aux alentours de 27 degrés. Afin d'éviter le monde nous nous y rendons un peu avant 19h, juste pour profiter des derniers rayons du soleil et être littéralement les seules au bout d'un petit moment.

J23

Dernière randonnée dans les Alpes, cette fois-ci dans le parc du Queyras. 8h, on sort péniblement de la voiture quand on voit que la température dehors est annoncée à 1,5 degrés !

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Il nous faut 3h aller-retour et 400 mètres de dénivelé pour profiter des eaux bleu émeraude du lac Sainte-Anne.

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En arrière plan, la ceinture de sommets qui se reflètent presque dans le lac est harmonieuse.

Une seule marmotte aujourd'hui sur le chemin du retour...

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Pour atteindre notre dernière escale à Sainte-Enimie, nous avons 6h40 de route. Pause déjeuner à Gap où nous aurions voulu réitérer l'expérience culinaire d'il y a deux jours. Hélas tout est fermé, ce qui nous donne malgré tout l'opportunité de goûter les tourtons, beignets farcis, spécialités des Hautes-Alpes.

Sur la route juste avant Sainte-Enimie, arrêt photo pour capturer le panorama sur Castelbouc un petit village comme resté figé dans le temps du Moyen-âge.

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Routine modifiée pour ce soir (ni piscine ni dodo tôt !) : garées en bas de Sainte-Enimie, nous découvrons ce village délaissé par les touristes en ce début de soirée.

On se délecte de galettes et crêpes au Pêcheur de Lune, sur la place du Plôt.

J24

Pour notre dernier jour, grasse matinée et bon petit déjeuner à l'hôtel Chante-Perdrix.

Pour l'ouverture du site à 10h, nous sommes les premières à entrer dans la construction insolite de Monsieur Pillet, "Utopix". Jo Pillet a bien utilisé la parcelle de terre de Lozère qu'il a acquise : au centre, un habitat artistique composé de différents igloos, à l'intérieur duquel on peut découvrir ses toiles surréalistes et son intérêt pour les sciences.

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Autour, différents jeux (nous avons pour cela reçu un panier de balles). C'est le mini-golf qui a notre préférence !

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Nouvel arrêt à l'hôtel Chante-Perdrix, devinez pourquoi ? Cécilia a gardé la clef de la chambre dans la poche (!!).

Direction les Gorges de la Jonte, plus particulièrement le lieu-dit Cassagnes, départ de notre randonnée sur le Causse Méjean. La randonnée nous amène sur la corniche avec une vue sur le paysage caussenard.

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Très vite, une pancarte nous invitant à faire silence et à marcher sans s'arrêter nous interpelle : un couple de vautours moine a fait son nid sur la cime d'un des arbres et nous pouvons y observer un vautour prêt à prendre son envol. Prêt ? Pas tout à fait apparemment, comme nous le glisse un des responsables du site, qui attend impatiemment l'envol, armé d'une longue vue et d'un appareil photo.

La randonnée continue avec des rochers aux formes intrigantes, jusqu'aux fameux vases "de Chine" et "de Sèvre".

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Tout au long du parcours, des vautours (fauves, ils sont plus de 3.000) survolent les Causses, majestueux et ponctuent la randonnée de leurs cris. Impressionnant !

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En partant de Cassagnes, nous avons évité la majeure partie du dénivelé de la randonnée traditionnelle au départ du Rozier.

Retour à Rodez !