Réveil à 5h pour éviter le monde et s'assurer un effort au sec pour une des plus célèbres randonnées des Dolomites, vers le Lago di Sorapis.
L'hôtel nous propose un cappuccino et un croissant avant de partir.
La randonnée commence vraiment à 5h45, dans la lumière tamisée du début du jour, nous sommes seules.
Le sentier, de prime abord facile, commence en forêt et dévoile lentement les pics environnants.
Au cours de notre ascension nous avons un super panorama sur tout le massif des Dolomites ainsi que Misurina (nous nous plaisons à reconnaître la bâtisse jaune du bord du lac). Certaines parties sont périlleuses, il nous faut (encore!) nous tenir à des cordes, monter des escaliers et surtout éviter les grosses flaques boueuses et les pierres glissantes.
Au bout du compte, le dénivelé annoncé de 450m est très surmontable, et nous arrivons au lac tant attendu à 7h40.
Nous sommes sur le podium à l'arrivée, car seul un couple nous a doublées durant l'ascension.
Pause photos et pause petit-déjeuner avec vue sur le lac à la couleur bleue laiteuse.
La montagne Sorapis se reflète dans le lac, qui fait office d'un miroir étonnant. 4h de randonnée aller-retour (sans la pause) pour atteindre ce lac culminant à 1923m. Sur le chemin du retour nous croisons beaucoup de touristes (la plupart français) qui ne se sont pas levés aussi tôt que nous ce matin !
2h de route pour rendre notre petite fiat panda à l'aéroport de Trévise.
A l'aéroport, nous montons tout juste dans la navette qui nous emmène à Venise. En chemin, des trombes d'eau déferlent. En sortant du bus, nous n'avons pas le temps de comprendre ce qui nous arrive (pluie, vent, petits grêlons...). Malgré le fait qu'on soit équipé, le temps qu'on trouve un abri convenable, nous sommes trempées jusqu'à l'os !
Bon plan à Venise, l'hôtel Della Mora, central, disposant de quelques chambres avec leur propre salle d'eau, la clim, vue sur un petit canal, pour 115€, petit-déjeuner compris.
Première escapade en vaporetto jusqu'à Burano vers 17h.
La ville est une véritable palette de couleurs flashies.
On s'y promène au gré des ponts, canaux et boutiques.
Même si le vaporetto pour Burano était plein, sur l'île en elle-même nous ne trouvons pas tant de touristes que ca.
Arrêt dans le petit bar In Pescaria Vecia faisant l'angle, avec vue sur un canal bordé de maisons colorées d'un côté et la lagune de l'autre. On se régale de Spritz (traditionnel et blanco) à la modique somme de 4,50€ et de cicchetti (tapas typiques de Venise).
A quelques arrêts de vaporetto se trouve l'île de Murano, moins impressionnante. Nous y arrivons en fin de journée. Les nombreuses boutiques de verre sont fermées mais le soleil déclinant donne aux façades des couleurs chaleureuses.
On retourne à Venise (en vaporetto toujours !) pour goûter la bonne adresse de glace de la ville (d'où la légère queue), Gelatoteca Suso.
On croit avoir une bonne idée en rentrant à l'hôtel en vaporetto par la ligne 1, celle qui suit le grand canal, à la nuit tombée. Hélas c'est plein à craquer, ça pousse... On essaiera de retenter l'expérience demain matin. Qui saura nous dire si le pari est gagnant ?