Carnet de voyage

9 Shades of Dolomites

9 étapes
18 commentaires
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À nous les randonnées dans les Dolomites. Nous finirons par Venise...
Du 15 au 23 juillet 2023
9 jours
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J1

Départ de l'aéroport Bruxelles/Charleroi en milieu d'après-midi. En arrivant nous voyons un grand nombre de vols annulés : il y a en effet une grève des pilotes ce weekend. Nous nous sentons chanceuses de pouvoir décoller. Nous survolons des reliefs montagneux la tête dans les nuages, ce qui nous donne un avant-goût des Dolomites.

Aussitôt atterri à Trevise, Cécilia nous conduit illico presto au comptoir d'Europcar. Bien que convaincue que nous avons une réservation ici, Cécilia doit se rendre à l'évidence : en fait non c'est chez Alamo ! Route jusqu'au Park Hôtel Bellavista de Calalzo di Cadore, un grand chalet avec de la musique live ce soir. Notre chambre a même un petit balcon avec vue montagne.

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Inconscientes de ce qui se cache derrière la "piscina" de l'hôtel, on prend notre temps pour nous y rendre. On va finalement y rester un long moment, de 20h à 21h30... la grande piscine et le jacuzzi rien que pour nous!

Buona notte.

J2

Pour l'anniversaire de Cécilia, nous empruntons la voie royale pour accéder à nos premiers sommets dans les Dolomites. D'abord le télésiège Bai de Dones nous emmène aux Cinque Torri à 2252m d'altitude.

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Il s'agit de cinq hautes roches en enfilade.

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Les indications des différents sentiers nous perdent. Après quelques essais on trouve un sentier qui nous ramène à l'époque de la première guerre mondiale avec des tranchées construites dans ces montagnes.

Ce musée à ciel ouvert nous donne aussi un bel aperçu du site et des sommets alentours comme le mont Tofana et le mont Lagazuoi, qui est notre prochaine destination.

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Nous ne sommes pas les premières à atteindre le passo Falzarego, d'où part le téléphérique rouge pour Lagazuoi, nous avons même du mal à nous garer. L'ascension est rapide et impressionnante pour atteindre les 2792m. Première étape oblige au pic du Lagazuoi, quelques mètres plus haut, qui sera notre aire de pique-nique. Le paysage qui nous entoure est lunaire et tous les points de vue à couper le souffle.

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Nous pensons partir pour une boucle de 2h30 mais les choses se compliquent assez vite. Le chemin emprunté semble mener au parking et comme on n'a pas envie de remonter tous ces lacets, c'est parti pour un autre sentier ! Emilie échange quelques mots en ladin, la langue des Dolomites ,avec un guide local (il ne faut pas exagérer puisqu'il s'agit simplement de "Bon di" ce qui signifie bonjour !).

Il est également lunaire et à flanc de montagne tout en offrant une vue sur les Cinque Torri du matin.

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2h de descente caillouteuse pour rejoindre le parking. En lorgnant le parking de loin, nous repérons un chamois traverser le sentier furtivement !

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Installation à l'hôtel Natale dans le centre de Cortina d'Ampezzo, station célèbre pour avoir accueilli les Jeux Olympiques en 1956, et qui se prépare à renouveler l'expérience avec Milan en 2026.

Rapide balade dans les rues du centre aux boutiques luxueuses avant de trinquer à l'anniversaire de Cécilia autour de bons cocktails au Faro cocktail bar.

J3

Lever à 5h30 pour une raison bien précise : aller voir le lac le plus célèbre des Dolomites, qui se situe hélas à 50 minutes de l'hôtel. On s'imagine un monde incroyable (la route est même fermée de 9h30 à 16h, sauf réservation) mais finalement à 6h30 pratiquement personne au lac de Braies. Avec un peu de jugeote, on évite le parking P4 (le plus cher) pour se garer au P3 (où nous avons affaire à notre retour au préposé qui est désormais levé et qui nous demande 7€).

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Parlons un peu du lac ! Connu pour son eau couleur émeraude et les montagnes qui s'y reflètent, notamment le Croda del Becco, il rappelle les paysages du Canada.

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A cette heure-ci nous sommes tranquilles pour prendre des poses autour du lac, devant son ponton et ses barques. C'est ici que deux personnes ont choisi de se baigner nues dans le lac, offrant un spectacle matinal original !

Nous ne faisons pas le tour du lac qui prend 1h mais seulement une petite portion.

Retour à l'hôtel vers 8h30... pour le petit-déjeuner.

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Départ pour la randonnée de la journée depuis le Passo Giau. Culminant à 2236m, le site impressionne déjà par son paysage environnant dont le Ragusela.

Cécilia pense que nous sommes parties pour 2h30 de randonnée mais elle dure finalement 4 heures. Nous sommes emballées par une flore colorée et des étendues d'herbe verte surmontées d'une crinoline de roches dentelées.

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Le parcours est très diversifié et à partir de Forcella Col Piombin on monte à flanc de montagne.

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La dernière partie sera pour atteindre le Lago di Baste. On y apprécie la vue sur le plateau de Mondeval, très vert et le Monte Cernera, très rocheux. Pour l'aller et pour le retour, une marmotte ponctue notre randonnée de ses cris.

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Au refuge du col de Giau, on nous parle autrichien et nous commandons deux apfelschärle (jus de pomme gazeux) avant de rouler 1h jusqu'à l'Alpstyle Albolina hôtel de Canazei. En découvrant l'espace spa, nous nous en donnons à cœur joie : jacuzzi extérieur (vue montagne!), piscine et jacuzzi intérieurs, sauna finlandais... Encore une fois, nous nous sentons presque seules !

Dîner local à deux pas de l'hôtel : pizza, soupe goulasch et apfelstrudel, qui sont tout à fait représentatifs du mélange des cultures dans les Dolomites.

J4

Après le bon petit déjeuner de l'hôtel, départ pour Pera di Fassa, à quinze minutes en voiture. De là partent trois télésièges qui nous emmènent à Ciampedié à 2000m.

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La première partie de la randonnée est très accessible et en 45 minutes nous arrivons au refuge Gardeccia.

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Nous continuons vers les refuges de Preuss et de Vajolet. Le sentier est sinueux et le refuge de Preuss est toujours en point de mire (ou bien est-ce un mirage au loin?!), ce qui nous rappelle la rando des Espuguettes à Gavarnie. Pour perdurer la tradition, nous commandons des Apfelschorle.

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On a prévu d'enchaîner avec le refuge Re Alberto I. On se rend compte que le chemin est celui emprunté par les gens qu'on aperçoit à flanc de montagne. De là où nous sommes, on a l'impression que c'est de l'alpinisme! Allez on se lance dans cette ascension vertigineuse en effet où pendant la moitié du chemin, on doit s'accrocher à une corde, bien utile.

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En 1h, nous voilà à 2621m. La vue sur les tours Vajolet, qui semblent maintenant à portée de main, est imprenable.

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Sur notre lancée, nous voilà parties pour le refuge Passo Santner, à 2734m, et la fin de notre périple car à partir de là commence la Via Ferrata.

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Pause déjeuner dans ce refuge à l'architecture futuriste, la tête dans les nuages.

Retour par le même chemin : si nous en avons bavé à l'aller, le retour nous met sur les rotules. 13 km parcourus, 810 m de dénivelé, 7h de randonnee. Le temps se couvre... Alors que nous voulons entrer dans le troisième et dernier télésiège, on nous presse pour nous abriter dans la salle des machines. En effet, une minute plus tard, l'orage éclate, la pluie déferle puis la grêle, avec éclair et tonnerre. Et de 6 refuges dans la liste d'aujourd'hui (celui là on s'en serait bien passé !). Une fois l'orage terminé (40min), le télésiège reprend malgré une faible pluie. Il n'aura pas eu raison de nous car nous avons encore le temps de profiter du spa qui ferme à 19h30.

J5

Ce que l'on a tant attendu et redouté arrive ce matin, prendre les oeufs du Sassolungo depuis Passo Sella.

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La montée comme la descente dans cette télécabine est drôle : comme il faut monter par l'arrière et qu'elle ne ralentit pas, on doit plus ou moins sauter en marche, avec deux saisonniers à l'affût prêts à pousser les moins dégourdis. Pas besoin d'aide pour nous : mission réussie !

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Nous voilà au sommet du Sassolungo à 2931m.

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On croit reconnaître notre randonnée et on se lance dans la descente d'où l'on peut même voir quelques bouts de glace.

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Nous sommes entourées du Sassolungo, du Sasso Piatto et du Grohmann spitz.

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On continue la descente pour atteindre le refuge Vicenza.

Réalisant que parties comme cela on arrivera au départ de la télécabine mais dans 4h seulement, nous décidons de remonter (360m de dénivelé !) pour reprendre les oeufs. Vingt minutes plus tard, le ciel s'obscurcit et nous sentons quelques gouttes.

Cela vous rappelle quelque chose?! Et oui comme hier nous nous retrouvons prises dans un orage mais cette fois-ci en plein milieu de la randonnée. A peu près le même scénario, on trouve refuge dans la cahute de la télécabine mais après avoir terminé la montée 30 minutes sous la pluie (les imperméables bien à l'abri dans la voiture, mais un record personnel de vitesse pour atteindre le sommet !).

Au bout d'une heure, nous redescendons par la télécabine, trempées, tout heureuses de nous changer !

Découverte de la station Ortisei, où nous logeons.

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Nous flânons dans les rues piétonnes du centre, observant les sculptures qui décorent la ville. Depuis une terrasse, sirotant un Aperol Spritz, nous avons vue sur l'église avec son chapiteau, typique de la région Sud-Tyrol, et les montagnes en toile de fond. On a juste le temps de le finir que le ciel devient noir, qu'on sent quelques gouttes puis c'est l'orage, mais nous avons juste le temps de rentrer à l'hôtel. Pas mouillées cette fois !

Avec notre hôtel b & b Villa Angelino, nous avons accès au complexe aquatique de la ville. Quand on y arrive, on apprend qu'on aurait dû recevoir une carte d'entrée de l'hôtel. En chemin pour la demander, le ciel soudain s'assombrit, on sent quelques gouttes. Devinez-quoi? Et oui troisième orage, on doit s'abriter alors qu'on pourrait être dans la piscine ! Une demi-heure plus tard, nous profitons de la piscine extérieure. Pas de photo cette fois-ci car nous devons partager l'espace avec beaucoup de monde, ça nous change des fois précédentes.

J6

Petit-déjeuner exquis servi par une hôtesse en robe traditionnelle du Tyrol du Sud. Route pour Zanser Alm, lieu de départ de notre randonnée. C'est une boucle qui commence dans la forêt avec des arbres aux belles mais embêtantes racines.

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La balade offre différents points de vue sur les pics Geisler.

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On emprunte la Adolf Munkel Weg, célèbre chemin suivant la formation rocheuse des Geisler, dont le Sass Rigais en est le point culminant.

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Au refuge du Gschnagenhardt-Alm (Malga Casnago), nous profitons d'une vue à 360 degrés sur ces sommets. L'endroit est bien aménagé pour faire une pause.

Nous terminons la boucle après 3h20 de marche, 350m de dénivelé, 9km.

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Il nous reste de la route pour atteindre le Lago di Landro où nous pique-niquons.

Nous sommes assez tranquilles autour de ce lac qui a une couleur vert d'eau, certains diraient même laiteuse. On voit des personnes s'y baigner donc l'eau doit être bonne.

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On prend racine pour deux nuits au grand hôtel Misurina.

Mais avant toute chose, on file dans sa piscine. Une bonne heure relaxante !

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Notre chambre a une petite vue sur le lac Misurina au bord duquel nous nous promenons en fin d'après-midi. On s'attendait à un lieu très touristique avec plein de boutiques de souvenirs mais à cette heure, c'est un lieu assez paisible.

Après quelques achats, rebelote pour la pluie et l'orage, heureusement nous sommes à 2 minutes à pied de l'hôtel.

J7

Aujourd'hui, nous misons tout sur une randonnée le plus tôt possible, en prévision d'une météo maussade, la pluie étant annoncée dès 11h30.

Le premier bus pour Tre Cime part à 8h00 en face de notre hôtel. C'est la cohue au petit-déjeuner qui ouvre seulement à 7h30 !

Pour éviter le péage de 30€ et la route tortueuse, nous avons choisi l'option bus (10€ par personne). Nous voilà au rifugio Auronzo.

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Le sentier jusqu'au rifugio Lavaredo est rapide et familial.

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La vue n'est pas totalement dégagée mais l'atmosphère qui émane des monts embrumés est fascinante.

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Nous continuons au refuge Locatelli. On profite de quelques points de passage pour immortaliser les Tre Cime, le but de la rando du jour, qui jouent à cache-cache avec les nuages.

Le paysage environnant a des airs de Grand Canyon.

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Arrivées au refuge Locatelli nous trouvons un angle particulier de prise de vue en allant dans les quelques grottes percées dans la paroi. Retour par le même chemin, sans traîner, pour éviter la pluie. Heureusement que nous avons profité du paysage à l'aller car au retour la brume a envahi le site. Bilan, 8km, 250m de dénivelé.

Nous prenons le bus à 11h25 et dès qu'on en sort pour rejoindre l'hôtel, il commence à pleuvoir.

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Repas à Misurina, au restaurant Edelweiss.

La pluie continue de tomber, on décide de profiter de la piscine de l'hôtel en début d'après-midi.

Puis vers 16h vient l'éclaircie : nous filons faire le tour complet du lac de Misurina, 2,6 kilomètres, à peine 1h.

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On s'amuse à reconnaître les sommets en faisant le tour, dont les Tre Cime de ce matin.

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Notre hôtel jaune est un bon point de référence lors de notre balade. Pour finir la journée, on joue aux cartes, vue sur le lac.


J8

Réveil à 5h pour éviter le monde et s'assurer un effort au sec pour une des plus célèbres randonnées des Dolomites, vers le Lago di Sorapis.

L'hôtel nous propose un cappuccino et un croissant avant de partir.

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La randonnée commence vraiment à 5h45, dans la lumière tamisée du début du jour, nous sommes seules.

Le sentier, de prime abord facile, commence en forêt et dévoile lentement les pics environnants.

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Au cours de notre ascension nous avons un super panorama sur tout le massif des Dolomites ainsi que Misurina (nous nous plaisons à reconnaître la bâtisse jaune du bord du lac). Certaines parties sont périlleuses, il nous faut (encore!) nous tenir à des cordes, monter des escaliers et surtout éviter les grosses flaques boueuses et les pierres glissantes.

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Au bout du compte, le dénivelé annoncé de 450m est très surmontable, et nous arrivons au lac tant attendu à 7h40.

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Nous sommes sur le podium à l'arrivée, car seul un couple nous a doublées durant l'ascension.

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Pause photos et pause petit-déjeuner avec vue sur le lac à la couleur bleue laiteuse.

La montagne Sorapis se reflète dans le lac, qui fait office d'un miroir étonnant. 4h de randonnée aller-retour (sans la pause) pour atteindre ce lac culminant à 1923m. Sur le chemin du retour nous croisons beaucoup de touristes (la plupart français) qui ne se sont pas levés aussi tôt que nous ce matin !

2h de route pour rendre notre petite fiat panda à l'aéroport de Trévise.

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A l'aéroport, nous montons tout juste dans la navette qui nous emmène à Venise. En chemin, des trombes d'eau déferlent. En sortant du bus, nous n'avons pas le temps de comprendre ce qui nous arrive (pluie, vent, petits grêlons...). Malgré le fait qu'on soit équipé, le temps qu'on trouve un abri convenable, nous sommes trempées jusqu'à l'os !

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Bon plan à Venise, l'hôtel Della Mora, central, disposant de quelques chambres avec leur propre salle d'eau, la clim, vue sur un petit canal, pour 115€, petit-déjeuner compris.

Première escapade en vaporetto jusqu'à Burano vers 17h.

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La ville est une véritable palette de couleurs flashies.

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On s'y promène au gré des ponts, canaux et boutiques.

Même si le vaporetto pour Burano était plein, sur l'île en elle-même nous ne trouvons pas tant de touristes que ca.

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Arrêt dans le petit bar In Pescaria Vecia faisant l'angle, avec vue sur un canal bordé de maisons colorées d'un côté et la lagune de l'autre. On se régale de Spritz (traditionnel et blanco) à la modique somme de 4,50€ et de cicchetti (tapas typiques de Venise).

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A quelques arrêts de vaporetto se trouve l'île de Murano, moins impressionnante. Nous y arrivons en fin de journée. Les nombreuses boutiques de verre sont fermées mais le soleil déclinant donne aux façades des couleurs chaleureuses.

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On retourne à Venise (en vaporetto toujours !) pour goûter la bonne adresse de glace de la ville (d'où la légère queue), Gelatoteca Suso.

On croit avoir une bonne idée en rentrant à l'hôtel en vaporetto par la ligne 1, celle qui suit le grand canal, à la nuit tombée. Hélas c'est plein à craquer, ça pousse... On essaiera de retenter l'expérience demain matin. Qui saura nous dire si le pari est gagnant ?

J9

Nous nous levons de bonne heure pour visiter Venise car nous sommes motivées pour découvrir les sites les plus renommés sans la foule. Pari gagné en partant à 6h45.

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Le pont du Rialto, enjambant le Grand Canal, a pour caractéristique ses arches de pierre où se nichent de petites boutiques que nous n'avons même pas le loisir de regarder car il est trop tôt.

Le pont des soupirs, accroché entre le palais des doges et la prison, est un pont quasiment fermé que l'on ne peut apercevoir que d'un autre pont. Il était réservé au Moyen-Age aux prisonniers dont on ne pouvait imaginer que les soupirs traverser ce quasi pré-cercueil.

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La place Saint-Marc, est riche en curiosités.

La basilique est finement sculptée et décorée de mosaïques dorées et de marbre.

Le campanile rivalise en hauteur avec les deux colonnes qui accueillent les visiteurs.

Une balade pour aller voir certains ponts est un prétexte pour se promener le long des canaux.

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Le vaporetto ligne 1 est bien moins fréquenté que la veille : on admire paisiblement les palais et autres façades richement décorées à l'arrière à l'extérieur.

9h30, on va enfin petit-déjeuner à l'hôtel après cette belle découverte.

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Promenade dans le quartier du Canareggio, moins touristique, mais toujours aussi pittoresque. On y voit notamment le ghetto juif datant du XVIème siècle.

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Bon plan du jour: la terrasse panoramique gratuite à la Fondaco Dei Tedeschi, un centre commercial. Il faut réserver son créneau de 15min environ 1 mois avant. Vue à 360° et en relativement petit comité sur les toits, les canaux et les églises de Venise.

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Nous retournons au glacier d'hier avant d'embarquer dans un vaporetto en direction des jardins de la Biennale où se déroule en ce moment celle de l'architecture. On se promène néanmoins en bord de mer, avec Venise à l'horizon.

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Encore une belle vue, cette fois-ci depuis le vaporetto. D'ailleurs, les contrôles y sont assez fréquents.

On retient aussi de l'atmosphère de la ville le chant des cigales qui accompagne notre visite.

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Vers le quartier étudiant du Dorsoduro,

halte au café des artistes avec sa terrasse bien agréable pour un spritz et un cocktail Bellini. On ne peut pas faire plus vénitien !

Départ cette fois-ci sous un soleil de plomb à l'aéroport de Trévise.