Pour notre journée consacrée à Bilbao nous achetons tout d'abord une carte de transport rechargeable bien utile. Ici, c'est chaque trajet qui est tarifé, mais rarement plus de 50 centimes.
Nous commençons par traverser le pont Zubizuri ("le pont blanc") qui enjambe la Ria de Bilbao.
Nous admirons ensuite Bilbao d'en haut, en prenant le funiculaire d'Artxanda, qui mène à un parc aménagé en haut de la colline du même nom.
C'est la ceinture de lettres formant le nom de la ville en basque et en espagnol qui retient le plus notre attention, même si repérer le musée Guggenheim ainsi que la vieille ville visitée hier, nous plaît aussi !
C'est en métro que nous atteignons le pont transbordeur de Biscaye, le plus ancien pont transbordeur au monde, inauguré en 1893 par un disciple de Eiffel.
Du haut de ses 46m de hauteur, il arbore une nacelle transportant jusqu'à 200 passagers et plusieurs véhicules. Après l'avoir photographié sous tous les angles, nous nous décidons même à l'emprunter pour un trajet de quelques secondes. Depuis l'autre rive nous sommes dans la commune de Portugalete où nous profitons de la promenade le long de l'Ibaizabal sous un soleil estival.
Retour à Bilbao par le train cette fois pour nous diriger vers la Plaza Nueva, une place branchée aux 64 arcades, qui semble compter autant de bars à tapas que d'arcades ! Par chance nous trouvons une belle place au soleil. Succulentes glaces chez Gelati gelati à deux pas.
C'est la sculpture végétale de Jeff Koons, Puppy, qui nous accueille devant le musée Guggenheim.
On passera bien deux heures dans ce musée mythique de Bilbao, construit par l'architecte Frank Gehry.
En 2022 on fête les 25 ans de cet édifice de titane et de verre aux allures aquatiques qui s'insère très bien dans le paysage industriel du quartier.
Pour l'occasion, une salle des reflets infinis de l'artiste Yayoi Kusama, nous emmène dans ses obsessions...
Ce n'est pas notre seule immersion artistique : nous entrons carrément dans la bulle blanche d'Ernesto Neto !
On termine par les oeuvres à l'extérieur du musée : Fire Fountain d'Yves Klein qui nous inquiète un peu car il s'agit de fumée sortant du bassin, Maman de Louise Bourgeois,
Grand arbre et l'oeil d'Anish Kapoor.
En ce soir de 24 décembre, trouver un coin pour se restaurer est limité, néanmoins on trouve sangria et pintxos (encore et toujours !) Soirée jeux !