Pour cette journée, nous louons une voiture pour une escapade au sud-est de Séville à la rencontre des villages blanc d'Andalousie. La pluie a décidé de faire son apparition et de nous suivre dans notre aventure. Dommage car avec le soleil, la luminosité aurait apporté une petite touche plus exotique.
Nous commençons notre périple par le village de Zahara de La Sierra situé au centre du Parque Naturel de la Sierra de Grazalema et plus précisément au pied de la Sierra du Jaral, à 500m d'altitude. Après un petit déjeuner à l'abri, nous arpentons les ruelles sous la pluie.
Zahara de La Sierra La deuxième étape nous conduit à Ronda. Village impressionnant coupé en deux par le Río Guadelevín, qui coule à travers une gorge profonde appelée El Tajo, longue de quelques 500 m et profonde de 170 m, que l'on franchit en empruntant le Puente Nuevo (Pont Neuf). Nous arrivons par le bas de Ronda pour monter au travers de la ville basse et atteindre ainsi le centre principal de la ville situé au-dessus des gorges.
Ronda est un des plus anciens centres de tauromachie d'Andalousie, dont elle est considérée comme la capitale spirituelle encore de nos jours. C'est dans cette ville qu'est née ce que l'on appelle la corrida moderne. Le 15 août 1752, pour la première fois, le torero Francisco Romero, à la fin d’une course, demande l’autorisation de tuer lui-même le taureau à recibir (portant l'estocade en recevant le taureau de face). Francisco Romero est généralement considéré comme « l’inventeur » de la corrida moderne.
L'arène proprement dite, édifiée en 1784, est restée telle qu'elle était, à l'exception des gradins qui étaient construits en bois et qui ont été reconstruits en dur en 1962. La première corrida issue du style moderne y a été donnée le 19 mai 1785.
Pour déjeuner, nous nous rendons dans un petit bar typique, El Lechuguita, servant de délicieuses tapas à un prix dérisoire (0.80€ la tapas). Un régal pour le palet...
Ronda Le dernier village de notre circuit, est Olvera. Le monument principal du village est en fait la ville elle-même, avec ses maisons blanchies à la chaux et ses ruelles escarpées menant toutes vers les silhouettes impressionnantes de son église et de son château au sommet de la colline.
Olvera