New Zealand

Allez, la veille du grand départ, il serait bien temps que je fasse mon sac !

Monsac ? Pas mes valises ? Parce que, bon, je compte partir 1 an quand même... Ah oui mais, ça fait partie de mon défi perso : partir seulement en sac à dos !

Alors, une question pratique se pose : COMMENT prévoir si peu de fringues pour un an de voyage, différentes saisons, différents paysages, différentes activités... ?

J'y réfléchis depuis plusieurs semaines, et j'ai profité de quelques séjours par-ci par-là pour faire des tests et anticiper mes futurs besoins.

La clé de toute ma réflexion, c'est le pragmatisme. Je vais improviser, et pour improviser, il faut se sentir à l'aise : j'ai donc commencé par éliminer tout ce qui n'était pas confortable. Puis j'ai privilégié l'ensemble "tee-shirt + gilet" pour quand il fait froid, parce que ça vaut aussi pour quand il fait presque chaud. Suffisamment de sous-vêtements pour durer 1 semaine, et un bloc de lessive solide pour survivre ensuite.

Et pour ranger tout ça ? Des p'tits sacs dans mon gros sac !

Ajoutons à cela la trousse de toilette (avec un max de produits solides pour limiter les galères à l'aéroport et penser un peu à l'écologie), mon petit ordi, des paquets de mouchoirs, un tote-bag au cas où, l'adaptateur, les papiers...

J'ai quand même hâte de voir ce que j'ai oublié...

En attendant, c'est parti !

Chanson à avoir dans la tête :

L'aventurier - Indochine

Le séjour à New York se termine et j'ai encore tant à raconter !

Reprenons donc :

Lundi 10/10, cinquième jour.

Je dois commencer par vous avouer que ma semaine a commencé... Par bosser. La vie de freelance m'a ratrappée, mais rien de grave puisque le rooftop de notre hôtel, au 14e étage, est très agréable pour poser un ordi.

Anne-Claire en a profité pour faire un tour des principales attractions avec un guide (chose qui ne m'intéressait pas plus que ça car je me souvenais assez bien de ma première visite, 9 years ago). On s'est donc retrouvées en début d'aprem pour traverser ensemble le fameux Brooklyn Bridge.

Une fois à Brooklyn, nous faisons un petit tour dans le quartier de Brooklyn Heights (où je déguste une glace) et le long du Brooklyn Bridge Park, qui nous offre une vue amazing sur le sud de Manhattan.

Mais la journée n'est pas finie ! On retraverse dans l'autre sens et on descend touuuut au bout de l'île. Là, on arrive pile poil pour le départ d'un ferry à destination de Staten Island.

Qu'est-ce qu'on va faire à Staten Island, me direz-vous ? Et bien, rien ! En réalité, on est juste là pour profiter... De la vue !

Le jeu des 7 (+++) différences :

Mardi matin, je dois continuer à travailler (n'ayez pas trop pitié, j'ai fait ça sur le rooftop en plein soleil)... Anna-Clarita en profite pour refaire un tour à Central Park, puis vient me chercher en fin de matinée pour aller nous promener ensemble : aujourd'hui, c'est lèche-vitrines !

On passe d'abord par la boutique Nintendo, où on essaie de ne pas craquer pour des peluches Yoshi ou Ronflex, puis, de nouveau à Times Square... La boutique M&M's.

Si vous n'êtes pas familier avec l'histoire de ma première visite de NY, vous serez sûrement surpris.e de mon émotion/ma nostalgie en entrant dans la boutique. Sachez cependant que je suis restée digne (ou presque) en achetant mes M&M's peannut butter et crispy cookie.

Mais puisqu'on est à Times Square, profitons-en ! Nous nous arrêtons aussi à Joe's pizzas, qui fait apparemment les meilleures pizzas de la ville, et qui sont teeeellement énormes qu'ils les vendent par parts.

Ensuite, nous avançons tranquillou vers Central Park, again & forever, où on déambule entre les écureuils jusqu'au coucher de soleil. Le grand réservoir, dans la partie nord, était d'une beauté de ouf, paisible, hors du temps.

En rentrant, la nuit tombée, petit apéro dinatoire sur le rooftop, on est bien on est bien !

Nous sommes donc maintenant déjà mercredi ! Nous prenons le métro pour redescendre downtown, tout au sud de Manhattan. L'idée est double : visite de musées dans le coin et ferry pour Liberty et Ellis Islands. Devant la foule pour ces dernières, on décide de commencer par les musées. Pour ACDC ce sera le musée sur le 11/9, et pour moi : le National Museum of American Indian!

Entre le focus sur les natifs de l'aire de l'état de New York actuel, l'expo plus globale sur tous les peuples du continent, la grande salle circulaire où sont mises en valeur des œuvres modernes d'artistes amérindiens et la partie hyper interactive pour les enfants (et les Dédé)... Autant dire que ma sélection de photos ici est très réduite. Bref : j'ai ultra ultra ultra kiffé (hashtag meuf passionnée).

En attendant de retrouver Anne-C, je me promène dans Wall Street et autour du Mémorial du 11 septembre.

A-Claire finit par me retrouver, très heureuse de son musée aussi, et nous voilà bientôt à bord d'un nouveau ferry !

Nous l'avions vue de loin... Et maintenant, tadaaaa !

Nous allons pour reprendre le ferry vers Ellis Island, île connue pour être l'étape obligatoire des milliers de migrants du 19e et début du 20e siècle. Elle abrite un musée qui, mine de rien, relate l'histoire de ceux sans qui NY city ni les USA ne seraient rien.

Sauf que... En arrivant sur le quai, on nous dit que plus aucun bateau ne va à Ellis Island pour la journée ! Notre seule possibilité est de retourner à Manhattan... Nous appellerons cela "le fail d'Ellis Island" ou "la bonne excuse pour revenir à NY un jour".

Mais ! On ne va pas se démonter pour si peu, n'est-ce pas ?

Nous remontons tranquillement Manhattan le long de la rive ouest de la rivière, puis nous entrons dans les beaux quartiers à la recherche de l'immeuble qui sert d'extérieur à la série Friends.

On est encore bien loin de notre hôtel, alors dernier petit tour en métro pour s'en rapprocher, et se rapprocher d'un resto indien repéré auparavant parce que, hein, ça fait faim.

Le jour suivant, soit jeudi, c'est journée au Metropolitan Art Museum, alias le Met, alias le musée qu'on voit dans toutes les séries et films.

Comme d'habitude, on s'est faites virées à la fermeture... Et il y a tant de choses que je n'ai pas vues ! Encore une bonne raison de revenir à New York.

Mais surtout, surprise devant les célèbres marches : pour la première fois depuis notre arrivée, il fait moche. Mais alors, vraiment moche. Du genre humide. Anne-Clarinette veut quand même faire une halte dans une boutique plus au sud, mais je décide de rentrer de mon côté. Il n'est pas si loin, notre hôtel. Même à pieds. Mais je suis bien trempée en arrivant... 30 minutes plus tard !

Le temps de sécher mes affaires au sèche-cheveux dans la chambre, Anna-Clarita est déjà de retour. Nous allons au pub d'à côté, burgers et jeux de société au dîner !

Vendredi 14, dernier jour à NY.

C'est parti pour les courses souvenirs de dernière minute et la boutique Lego que nous n'avions pas eu le temps de faire !

Après un repas de sushis sur notre rooftop, ACDC et moi décidons de refaire des activités chacune de notre côté : elle retourne à Central Park et je me dirige vers un nouveau ferry, en passant devant l'ONU.

Ce nouveau ferry m'emmène rapidement à Long Island, où je m'éclate le long du Gantry Plaza State Park, une promenade tout en verdure et en points de vues superbes sur Manhattan !

En rentrant pour notre rdv au rooftop, je m'immerge une dernière fois dans la folie des buildings, des lumières et de la foule.

C'est ouf cette ambiance, quand même.

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Chanson à avoir dans la tête :

New York - Alicia Keys

Aloha !

Et Malaho de continuer à me lire, comme on dit ici !

Je me trouve donc dans la petite ville de Hilo, sur l'île qui a donné son nom à l'État : Hawaii, alias Big Island (parce qu'elle est... Big !)

Après avoir déposé mes affaires à l'auberge, au milieu de l'après-midi, je file en mode exploration.

À l'aide d'une carte papier trouvée dans les prospectus d'info, je pars vers la plage.

Enfin, j'essaie. Enfin, c'est pas possible d'être à la fois si près et de devoir faire des détours de ouf pour accéder à l'eau !!!

Des routes, il y en a bien, mais pour les voitures, et sans trottoir pour les piétons : je comprends bien que ça va être difficile de faire quoique ce soit ici juste avec mes petits pieds... En attendant de m'organiser pour la suite, je me balade en ville et je fais quelques courses, puis mes pas me mènent le long de la... Jungle ? Une réserve naturelle en pleine ville ? Je ne sais pas, mais ce que je sais, c'est que le sanglier qui vient d'en émerger me regarde d'un air que je ne souhaite à personne de voir sur le groin d'un sanglier ! On se regarde quelques secondes, lui, prêt à me sauter dessus au moindre pas ; moi, prête à courir en hurlant si besoin. Heureusement, il prend peur à cause d'une moto qui passe tout près et j'en profite pour passer moi aussi... Et je finis enfin par arriver sur le front de mer !

Je vois la plage mais... Toujours impossible d'y accéder, la grande route en mode "nationale" qui passe devant est d'une longueur pas possible et je ne vois aucun passage... Mais il y a quand même une partie du front de mer dans laquelle je peux me balader, avec toujours autant d'oiseaux et d'arbres merveilleux !

Mais voilà que... Vient la pluie ! Je rentre à l'hôtel un peu mouillée et je passe la soirée avec d'autres voyageurs à jouer à Cards against Humanity (jeu universel par excellence, et auquel je suis plutôt douée, apparemment...).

Le lendemain, je dois travailler pour finir un projet. Mais autant lier l'utile à l'agréable : cette fois, l'accès à la plage, je vais le trouver !

(Bon, la veille, j'étais en fait passée devant sans le voir, mais chuuut)

Finalement, je remonte vers l'endroit où j'étais hier, et je prends plaisir à revoir les lieux au soleil (c'était bien couvert hier), notamment les Lili'Uokalani Gardens : un jardin à la japonaise qui porte le nom d'une reine Hawaïenne.

Je me trouve une table à peu près à l'ombre et je bosse pendant environ 3h.

Je bosse donc, entourée de plein d'oiseaux trop beaux dont j'ai eu le plus grand mal à prendre de belles photos !

Puis, en refaisant le tour de cette jetée naturelle dans l'océan, je vois quoi ? Des tortues !

Je rentre ensuite manger à l'auberge et profiter de la wifi pour envoyer le fruit de mon travail, puis, puisqu'il fait beau, je ressors faire un tour en ville : rue principale, plage... En fin de journée ça a un charme tout particulier.

Mais je ne rentre pas trop tard : le lendemain je dois me lever tôt car j'ai booké un tour des volcans par un organisme touristique. Oui oui, un car à touristes : peu d'autres alternatives quand on n'a pas de voiture !

Le lendemain, j'ai donc rdv devant un benyan tree (cf photo plus bas) planté mar un joueur de baseball célèbre dans les années 30, Ruth Babe. C'est un petit car : avec le chauffeur-guide, on n'est que 12 !

Premier arrêt du tour : le sommet du cratère du volcan Mauna Loa, impressionnant par sa taille... Malgré la distance des barrières, je n'arrive pas à tout avoir en une seule fois en photo ! Autre chose impressionnante : il fume de part et d'autres ! C'est l'un des plus gros volcans avec le plus d'activité au monde !

Nous nous arrêtons ensuite à un autre point de vue, et à côté de "hotspots", jets de fumée qui sortent directement de sous nos pieds.

Ensuite, nous faisons une pause déj (à 10h45, huhu) dans un lava field : un lieu entièrement recouvert de lave durcie qui offre une vue fantastique, presque d'une autre planète ! Puis c'est le tour du lava tube : un tunnel creusé dans la lave, dans lequel j'ai oublié que je portais mes lunettes de soleil alors j'ai sûrement loupé des choses dans l'ombre, mais bon, c'était cool quand même ! La balade dans la jungle pour y parvenir était très sympa.

Après les volcans, les chutes d'eau ! Nous quittons le parc national des volcans pour un autre : Akaka falls.

Là aussi, le tour dans la jungle m'a presque autant éclaté que les chutes en elles-mêmes : j'aime vraiment trop les arbres, les fleurs, les oiseaux d'ici !

En redescendant, on s'arrête devant la plus vieille boulangerie du coin (active depuis 1910 si je me souviens bien) où je prends 2 specialités locales : un genre de chausson à l'ananas (que je me réserve pour plus tard) et une shave ice, un genre de glace à l'eau pilée servie dans un pot en forme de fleur et plus grosse que ma tête !

Ensuite, le tour passe par Hilo, notamment par les jardins japonais, la petite plage de sable noire et la statue de Kamehameha the Great, que je connais déjà bien mais qui font toujours plaisir à voir.

Par contre, il commence à pleuvoir... Et c'est sous la pluie que nous arrivons devant notre dernière cascade : Rainbow falls !

Le tour est déjà fini et je ne saurais pas dire ce que j'ai préféré ! Je suis contente d'avoir fait ce tour, malgré le fait que ce n'est pas tout à fait mon rythme de visite, ça m'a permis de voir plein de choses !

Je rentre à l'auberge sous une pluie battante (on dirait que c'est comme ça tous les jours ici en fin de journée...), mais, comme la veille, je ne tarde pas trop à aller me coucher : le lendemain, samedi, un autre voyage m'attend !

Et oui, samedi matin, je me réveille encore assez tôt afin de ne pas être en retard pour le départ de l'unique bus pour Kona !

Kona est l'autre ville de Big Island, sur son versant ouest (souvenez-vous la carte à la fin de l'article précédent). Apparemment c'est plus grand que Hilo, et plus ensoleillé, balnéaire. Donc potentiellement : plus de choses à faire sans voiture ! Il y a peu de bus (1 par jour) et il met presque 3h... Alors j'ai booké une nuit en auberge là-bas pour en profiter.

La route traverse toute l'île, ce qui me permet de voir plein de paysages différents, avant d'arriver au terminus : une immense zone commerciale.

À vol d'oiseau, la plage et le centre-ville ont l'air tout près, mais, à pattes, je galère (mais où sont ces bons sangs de trottoir ???). En plus, je ne tarde pas à réaliser que j'ai oublié de me tartiner de crème solaire ce matin... On dirait que j'ai activé le mode boulet-dédé ce matin.

Mais à force de patience (et de râleries), j'accède enfin à la plage, en face de laquelle je retrouve un élément bien connu : un ABC store, comme à Honolulu ! J'y vais acheter mon repas. La plage est en fait toute petite, accessible à tout le monde mais devant un hôtel. C'est un peu bondé et je ne me sens pas de manger là. Alors je longe l'eau vers le Kona Farmers Market, une petite promenade avec plein de magasins "à tourisme chic", où je trouve un banc à l'ombre d'un arbre. Et là, surprise ! Je suis accueillie par un gros lézard aux superbes couleurs, qui n'a l'air absolument pas effrayé de ma présence !

Je continue ensuite sur ma lancée car mon auberge pour la nuit est dans cette direction. Je passe devant moult hôtels aux plages privatives, ce que je trouve un peu abusé du slip, mais bon. J'arrive, par "inadvertance" à entrer dans 1 ou 2, pour voir.

Je trouve mon auberge, prends ma chambre et le code Wifi, puis il est temps des grandes décisions : que vais-je bien pouvoir faire à Kona ?

Je prends le temps de bien regarder les choses à proximité de mes jambes (rien), puis les tours organisés (pas grande chose d'encore dispo pour aujourd'hui ou demain). Je tombe soudain sur une disponibilité last minute pour du snorkelling nocturne afin de voir... Des raies manta ! J'en avais entendu parlé, et je me laisse donc tenter ! En plus, à côté du point de rdv à 18h30 se trouve une autre plage et un parc, je décide donc de prendre un taxi Lyft tout de suite pour y glander et voir le coucher du soleil.

(Temps de réflexion et d'action : 20 min. Efficacité Dédé !)

En 15 minutes à peine, je me retrouve sur une grande plage presque déserte, mais dans l'eau de laquelle se trouvent plein de tortues !

Je passe plus d'une heure à jouer à mon nouveau jeu de devinette favori : "rocher ou tortue ?" sous les cuicui de pleins d'oiseaux trop beaux, le vent dans les palmiers, le soleil couchant et une petite baignade bien méritée (loin des tortues pour ne pas les embêter).

J'ai adoré ce moment tranquille, entourée de nature ! Et complètement fou de voir qu'un trésor comme celui-ci n'était pas plus hanté de touristes : les quelques personnes présentes avaient l'air de locaux, avec leur petit pique-nique et/ou leur chien !

C'est donc de très bonne humeur que j'arrive au lieu du snorkelling. Là aussi, petit groupe, tous environ du même âge que moi (càd jeunes) : avec les guides on était une douzaine. Ils nous refilent une combi, puis tous à bord d'un zodiac !

Et là, c'est fou.

Le zodiac part à toute allure avec la radio à fond (on commence avec du Queen), on fait des bonds sur les vagues, c'est la grande éclate ! Il fait nuit noire, on voit les étoiles... Ça n'a pas encore commencé que je trouve déjà ça parfait !

Puis nous arrivons sur le site où se trouvent les raies, on nous donne chacun une frite, un masque et un tuba, puis on plonge. On nage s'accrocher à une planche de surf, frites sur les pieds pour être bien allongés, et plouf la tête dans l'eau !

Oh my ray!

C'est magique.

Vous savez comment c'est grand, une raie manta ? Et bien plus grand que moi. Ou en tout cas, c'est l'impression qu'elles donnent, toutes celles qui sont en-dessous de nous, à gober leur plancton qu'elles attirent grâce à leur lumière ! On les voit si bien, danser avec leurs grandes ailes, se retourner gueules grandes ouvertes dans lesquelles on peut voir jusqu'au fond du gosier ! Elles sont si près et ne font pas du tout attention à nous ! 6, 7, 8... Je n'arrive pas â les compter tellement j'en vois !

Petits poissons colorés, mini crevettes... Le décor aussi est merveilleux à admirer ! J'aurais pu rester là des heures et des heures et des heures.

Le trajet du retour est aussi chantant et bondissant. On voit encore mieux les étoiles et je ne peux pas m'arrêter de sourire !

De retour sur la terre ferme, je demande à un groupe parmi mes compagnons d'aventure s'ils ont une place pour moi dans leur voiture : 15 min en roulant contre plus d'1h dans le noir et sans trottoir, mon choix est vite fait... Heureusement, mon auberge est sur leur route !

Le lendemain, je me retrouve de nouveau face à un dilemme : que faire jusqu'au bus du retour à Hilo, à 17h ? Mon premier choix se porte sur un glandouillage en bonne et dûe forme dans le centre touristique de la ville, et j'étais bien partie pour... Jusqu'à ce que, subitement, je fonce vers un MacDo pour voler un peu de Wifi et réserver un autre taxi Lyft pour Pu'uhonua O Honaunau National Historical Park.

Hum. Pour What? Me demanderez-vous.

Il s'agit d'un parc national placé sur une terre sacrée ancestrale hawaiienne. Ce n'est pas si grand mais, puisque j'en fait le tour 3 fois béatement en prenant tout mon temps, j'y reste bien 2h !

À côté du site se trouve aussi un petit chemin de rando au milieu de courants de lave durcie et de plein plein de chèvres !

Je prends aussi tout mon temps et profite de la tranquillité du lieu : à par des chèvres, des papillons et des oiseaux, je ne croise pas grand monde ! Arrivée au bout, je fais demi-tour et c'est presque revenue au Visitor Center que la pluie torrentielle commence à tomber... Je suis très vite trempée, malgré ma casquette et ma serviette pour me protéger. Ça sonne la fin de journée pour moi !

Comme je n'ai pas de Wifi pour commander un autre Lyft, je demande aux gens autour de moi s'ils retournent à Kona, et je finis par tomber sur un couple d'Irlandais adorables qui acceptent de me ramener à la zone commerciale où j'aurai mon bus.

Et me revoilà donc à Hilo pour ma dernière nuit sur Big Island !

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Chanson à avoir dans la tête :

Journey - Don't stop believin'

Yihoo tout le monde !

Pour sortir un peu d'Auckland, j'ai réitéré l'expérience du "tour organisé". Je me lève donc (très très) tôt en ce mardi 1er novembre, et me dirige, à 2 min de mon auberge, devant un hôtel qui sert d'adresse de "pick up" pour le minibus du tour.

Comme pour le tour à Hawaï, nous sommes assez peu nombreux : 10 (dont 6 "tout seuls") + le chauffeur, Mike !

Mike nous emmène donc, à quand même 2h30 au sud d'Auckland, aux Waitomo Caves : il s'agit de grottes souterraines pleines de stalactites et stalagmites découvertes par l'arrière arrière grand-père des gérants actuels maoris. Elles doivent leur célébrité aux vers luisants qui en tapissent le plafond !

J'en vois déjà faire des grimaces. Teuteuteu, c'est trop beau un plafond de vers luisants !

Donc : le guide des grottes commence par nous faire un petit topo de l'histoire des lieux, avec énormément d'humour. On entre ensuite dans les grottes, où on descend dans une semi-obscurité plutôt cool. On s'arrête regarder quelques parois dont les stalactites font penser à plein de formes animales, et dans une "pièce" appelée "cathédrale", où l'acoustique est tellement bien qu'ils y font des chorales de Noël. Pour preuve, le guide éteint toutes les lumières et entonne d'une voix puissante un chant d'amour en Maori. Le moment ne dure pas longtemps mais on en a tous des frissons !

Et tout cela, sous la lumière bleutée de quelques vers au plafond. Mais ce n'est pas fini !

Le clou de la visite, c'est quand le guide nous fait monter dans une barque : dans l'obscurité totale, nous naviguons sur la petite rivière de la grotte en regardant le plafond. Là, ça ressemble vraiment à la photo que je vous ai mis plus haut : plein de petits points bleus lumineux, comme des constellations d'étoiles !

C'est un très joli "wahou" moment, dont je n'ai malheureusement pas de photos, à part celles-ci de la sortie de la grotte :

Nous retrouvons Mike à la sortie et remontons dans le bus. Direction le pays des Hobbits !

Grande fan du Seigneur des Anneaux, je savais que ce serait un passage obligé... Mais je ne pensais pas que l'opportunité arriverait si vite !

Hobbiton, c'est donc le village créé pour filmer les scènes d'extérieur de la Comté, au cœur d'une immeeeeense ferme de moutons toujours en activité. Les décors sont restés après la fin du tournage de la trilogie du Hobbit, et des visites y sont organisées !

Je suis d'abord étonnée par la taille du parking et du "Visitor Center", plus petits que ce que j'imaginais pour une attraction de ce type. Nous commençons par déjeuner sur place (compris dans le prix de la journée), dans le petit resto au-dessus de la boutique souvenirs. Aux murs, quelques dessins officiels mais rien d'extravagant (I'm looking at you, Disney) puis nos billets sont bookés pour le tour de 12h10, alors c'est parti !

Le tour commence par remonter dans un bus, où nous sommes, cette fois, entourés d'une trentaine d'autres personnes. Petite musique du film, vidéo de présentation de Peter Jackson et des proprio de la ferme... On reste dans le bus à peine 5 min, le temps de traverser quelques champs de moutons verdoyants... Et nous arrivons à Hobbiton.

Là aussi, nous avons un guide super drôle qui enchaîne les anecdotes. On le suit à travers les chemins du "village", et je prends plein de photos à la fois des maisons et du reste du paysage, qui est absolument ouf.

On termine au Dragon Inn, auberge où une bière nous est "offerte" (je pense qu'elle était aussi comprise dans la journée).

Le plus drôle, c'est que beaucoup de gens viennent alors qu'ils n'ont jamais vu les films ! Ils viennent parce que "c'est à voir" ou que des amis sont fans. C'était le cas d'un couple dans notre groupe, et ils ont quand même beaucoup aimé ! Il faut dire que l'attention portée aux détails est incroyable, le lieu est parfait, hyper paisible malgré les centaines de touristes qui y vont chaque jour ! Puis, comme la visite est guidée, elle passe finalement assez vite : pas le temps de s'ennuyer même quand on n'est pas fan !

Donc je confirme : un must-do quelque soit son appétence pour l'univers de Tolkien.

Et nous voilà déjà de retour vers Auckland, pour un trajet d'environ 2h sans trop de bouchons, à travers des paysages pleins de moutons, vaches et chevaux, toujours aussi verdoyants :

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Chanson à avoir dans la tête :

Far over the Misty Mountains Cold - The Hobbit's soundtrack

Rotorua, la ville qui pue.

C'est comme ça qu'on m'avait présenté la ville depuis laquelle j'écris cet article. Et bien ce n'était pas une exagération ! Rotorua, dans le centre de l'île du Nord, est une ville située au bord du lac du même nom, au cœur d'une zone à très très forte activité géothermique : étangs d'eau bouillante, geysers, puits de boue à 100°... Pas étonnant que l'odeur de soufre soit partout !

Comme j'arrive en début d'après-midi, en ce dimanche 6, j'ai l'occasion dès le début d'être témoin de toute cette activité à vous donner envie d'omelette :

En effet, l'auberge est juste à côté d'un parc qui borde le lac. J'y croise PLEIN PLEIN PLEIN de mouettes, mais aussi des cygnes noirs et autres canards. Un bout du parc mène aussi au Governement Gardens, grand espace de jardins avec des roses et des statues en hommage à la couronne britannique et aux maoris.

Je continue ensuite ma visite par Kuirau Park, un autre parc avec des bassins géothermiques et des "mud pools" (mares de boue bouillante( très cool.

Pour un premier aperçu de la ville, je ne m'ennuie pas du tout !

Le lendemain, direction Te Puia !

Il s'agit de la reconstruction d'un village Maori qui comprend bien des surprises...

(Surtout si, comme moi, vous ne lisez pas les descriptifs des activités que vous allez faire - pour les autres, c'est sûrement moins "surprenant", au 1er sens du terme...)

Tout d'abord, la guide nous emmène vers le centre de préservation... Des kiwis ! Et non, pas celui qu'on mange !

Je parle bien de l'oiseau le plus connu de NZ, cette petite boule de plumes au long bec. Je ne savais pas, mais le kiwi est un animal nocturne, qui ne vole pas, et qui est très en danger d'extinction. Les règles du centre de prévention sont donc strictes : pas de lumière à l'intérieur, double-vitrage et portable interdit... Donc je n'ai pas de photos, mais croyez-moi, ils sont trop cuuuuuuuute ! J'en ai donc vu 3, assez bien car ils étaient sortis et actifs. J'aurais pu rester des heures mais nous voilà déjà partis pour notre prochaine découverte : des geysers !

Ensuite, la guide nous ramène au centre du village pour nous présenter la "meeting house" et le garde-manger, puis nous fait voir l'école d'artisanat maori, dans laquelle on peut voir les gens travailler !

Mais, au milieu de la gallerie, elle s'arrête : il est 11h25 et certains d'entre nous ont rendez-vous devant la meeting house pour un spectacle. Et c'est mon cas !

Le show était ouf, très impressionnant et en même temps... Cosy. Ça a quand même duré environ 45 min, avec des chants, des accessoires... et ils ont même essayé de nous faire participer ! Bon, je vous rassure, moi et la coordination ça fait toujours 37 donc vous ne me verrez pas danser de sitôt !

Après le show, la visite est officiellement terminée... Mais c'est l'heure de manger, et, justement ils ont un resto qui fait de la bouffe traditionnelle (notamment de la viande cuite... À la fumée des geysers !) en buffet... J'ai une table avec vue imprenable sur Pohutu, le plus grand d'entre eux, et je goutte de tout en prenant bieeeen l'on temps.

Puis, puisque j'ai toujours accès au parc et qu'on est libre de retourner à tous les endroits de la visite guidée... Et bien je refais tout une deuxième fois ! 😆

Je retombe sur la même guide de ce matin, qui me laisse la resuivre avec son nouveau groupe, c'est drôle !

Et donc, ben... Pour une visite qui devait durer environ 2h... J'y ai passé la journée ! Mais j'ai vraiment beaucoup kiffé, il a fait super beau et j'ai vu plein de choses que je n'ai vraiment pas l'habitude de voir.

45 min à pieds pour retourner à l'auberge, des courses et hop ! La soirée à papoter avec les autres guests passe très vite.

Le lendemain matin, j'avais décidé de glander. J'ai donc glandé, toujours en discutant avec les autres gens de l'auberge.

Et l'aprèm, je décide de me rendre à un trail un peu spécial qui s'appelle the Redwood Treewalk. Environ 20 min en bus... Mais j'ai envie de marcher, alors je marche, GoogleMaps à l'appui. Mais bon, elle est pas très fun, cette route... Et si je décidais plutôt de ne pas regarder mon tél et d'y aller au hasard ?

Of course, j'ai fait plusieurs détours inutiles ! Mais j'ai fini par y arriver, à ce bout de forêt de séquoias géants !

Et surtout à ce trail de 30 min environ... Tout en hauteur !

C'était trop cool, je me suis trop éclatée ! En plus, en milieu d'aprem, il n'y avait pas tant de monde donc j'étais vraiment comme une gamine au pays imaginaire !

Et le plus fun, c'est que le ticket d'entrée t'autorise à le refaire de nuit ! D'ailleurs, je sais que des filles de l'auberge vont le faire cette nuit même donc je décide de les attendre : après tout, je suis dans une forêt, et il y a plein de choses à faire dans une forêt !

Notamment un trail de 7,5 km... Au cours duquel je me suis, de nouveau, grave éclatée !

Plus de 2h plus tard, me revoilà à mon point de départ mais la nuit n'est pas encore tout à fait tombée... Tant pis, je refais un trail de 2 km dans la forêt en attendant !

(Oui, je suis partie dans la forêt, seule et avec la nuit tombante... Don't tell my Mum pliz)

Quand je (re)reviens au point de départ, il fait vraiment nuit et je retrouve les filles dans la queue du Treewalk. Il y a bcp plus de monde que tout à l'heure !

Et qu'est-ce que ça change, me demanderez-vous, de faire le même truc dans le noir ?

Et bien, à la nuit tombée, il y a des illuminations partout et ça rend le truc encore plus féerique : centaines de points lumineux, lanternes de couleurs... Ça passe très vite mais ça vaut carrément le coup !

Bon, par contre ensuite... Presque 1h pour rentrer à l'auberge à pieds... Une belle journée de rando !

Le lendemain, j'ai prévu une autre journée tranquille. Sans voiture, on est vraiment vite limité ici, mais en même temps ça me fait du bien de prendre mon temps. Je passe faire du lèche-vitrine dans des boutiques de bijoux faits en jade (spécialité mairie), je retourne faire un coucou au lac...

Et l'aprèm, je retrouve les filles de l'auberge pour une séance de spa ! Et oui, on est dans une région géothermique, faut bien essayer !

Nous devons prendre un Uber pour accéder au Hell's Gates (les Portes de l'Enfer... +2 points si toi aussi tu penses à Buffy quand tu entends cette expression), et nous voici bientôt et prêtes... À prendre un bain de boue !

C'était trop drôle, on se retrouve dans de l'eau chaude à 39°, complètement opaque à cause de la boue que l'on s'étale partout (sauf sur le haut du visage, attention aux yeux !)... Ça ne dure que 20 min, mais ensuite on peut profiter des autres bassins "simples" à 39°, avec vue sur les collines et vapeurs qui s'échappent de la terre...

Vous me croyez si je vous dis qu'on a fait la fermeture ?

Bilan Rotorua :

C'est fou comme on s'habitue à l'odeur d'oeuf pourri, même si un vent un peu plus fort nous surprend parfois et nous rappelle sa présence...

J'ai quand même une très bonne première impression de la ville ! Quatre jours c'est peut-être un peu trop si on n'aime pas glander autant que moi, ou qu'on est plus limité dans le temps pour son voyage... Mais l'endroit est suffisamment incongru pour que ça vaille le coup d'une visite !

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Chanson à avoir dans la tête :

Of Monsters and Men - Wild Roses

(Me demandez pas pourquoi, je l'ai eu dans la tête, c'est tout)

Comment allez-vous ? Moi, je me suis mise au vert !

Depuis une semaine, je fais un HelpX : je suis logée/nourrie par des locaux en échange d'aide quotidienne dans leur maison et leur ferme, environ 4h seulement par jour. C'est quelque chose qui se fait énormément ici, tout comme le Woofing (même principe, autre appli). Et faut dire que ça permet de découvrir plein de choses !

Me voici donc chez Geoff & Sheryl, qui ont une ferme de 600 hectares près de la commune de Waiouru (Central North Island). Et tout plein de moutons et de vaches dans les champs !

Alors, que fais-je donc de mes journées ?

J'ai quelques tâches "obligatoires" : vider le lave-vaisselle, étendre le linge, nettoyer ce qu'il y a à nettoyer à la maison... Et surtout, nourrir un agneau et 3 veaux orphelins tous les matins !

On a du lait en poudre spécial qu'il faut mélanger avec de l'eau selon des doses précises, puis on met tout ça dans des bouteilles avec tétines "modèle de la maman" et on leur donne directement à téter !

En plus des vaches et des moutons, il y a dans la maison une petite chienne, Amy (même si j'ai découvert au bout de 5 jours qu'elle s'appelle en fait Immy - mais c'est trop tard maintenant, dans ma tête et pour la prospérité ce sera Amy), et un chat, Hunter, tous les 2 adorables et avides de câlins !

Quand j'aide à la ferme, c'est surtout sur des toutes petites choses : ouvrir/fermer les enclos des champs quand on veut faire migrer un groupe, par exemple.

À la maison, j'aide aussi à faire à manger, avec, parfois, des légumes directement pris dans la petite serre.

Assez simple, donc, mais j'ai vraiment parfois l'impression d'être une citadine qui découvre la campagne. Par exemple : Shirley me dit de ne pas hésiter à prendre des épinards et à trouver des recettes avec, parce qu'il y en a plein.

Réaction Dédé externe : "Oh trop cool j'adore les épinards !"

Réaction Dédé interne : "Oh my salad, ça ressemble à quoi de l'épinard sauvage ???"

Bref, j'apprends plein de trucs !

Comme vous pouvez le constater sur les photos, c'est très très vert ! L'après-midi, je fais souvent des balades autour de la ferme, et je vous confirme que c'est collines et collines et collines sur tout l'horizon...

Mais la vue que je préfère, c'est en fait celle depuis le salon, qui se découvre quand il fait beau et se recouvre de nuages à longueur de journée :

De nouveau, je surkiffe aussi la variété des oiseaux tout autour de nous : faucons, canards, grands machins noirs et blancs qui s'appellent des magpies en anglais, et plein d'autres petits. On voit aussi parfois, au loin, des cerfs !

Et, dans le genre découverte de la faune, dans la grange où les moutons sont tondus, s'est caché... Un possum !

J'aime ce rythme lent, très différent de l'enchaînement des villes et des auberges de jeunesse... Et du coup très reposant !

Il y a quelques jours, une autre HelpX nous a rejoint : elle est aussi française et s'appelle... Audrey ! Son surnom c'est Deydey, ce qui permet de nous différencier !

La suite des dédeyventures un autre jour !

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Chanson à avoir dans la tête :

Guns N'Roses - Paradise city

Je continue mon road-trip !

Après ma grande halte entre les collines et les moutons, je retourne au bord de l'océan ! Me voici à Napier, ville de la côte Est de l'île du Nord.

Même si j'arrive tard, l'auberge étant à 3 min de la plage, je peux profiter de la fin du coucher de soleil !

Voilà qui me donne une première très bonne impression de la ville, qui a l'air toute cute. J'en ai la confirmation le lendemain, sous un grand soleil : tout le centre ville est en mode "art déco", c'est-à-dire façon années 20-30. Cela est dû à un énorme tremblement de terre, le 3 février 1931, à ce jour plus grosse catastrophe naturelle du pays (plus de 250 morts). Il a fallu reconstruire toute la ville, et voilà ! 90 ans plus tard on en retrouve l'ambiance.

Ce samedi 26 novembre, je fête aussi mes 1 mois en Nouvelle-Zélande ! C'est fou comme le temps passe vite... Même si j'ai fait bcp de choses déjà ! Surtout, je peux vous dévoiler avec un peu plus d'objectivité 2 choses que j'adore ici, et 2 choses que j'aime moins :

En NZ, j'adore :

- les toilettes publiques. Propres, gratuites, il y en a PARTOUT, elles sont même souvent décorées avec du street art. C'est merveilleux, cette liberté de pisser.

- la nature. Ce n'est pas une surprise car j'aime la nature où qu'elle soit, mais ici, elle flamboie ! Je suis toujours autant épatée par les fleurs ou les troncs d'arbres qui me semblent uniques.

En NZ, j'aime pas :

- le manque de transports en commun. Quand il y a des bus, ils ne sont vraiment pas fréquent... Du coup, c'est incroyable comme tout le monde prend sa voiture pour tout, même pour 5 min. Et je n'avais jamais vu autant de "1 seule personne par voiture"... Le covoit' ne semble pas exister ici...

- le manque de commerce de proximité dans les centre-ville. Par exemple, si j'ai besoin d'un poivron, là, tout de suite, je suis obligée d'aller au Countodwn ou Pack'n Save, les équivalents Carrefour et Leclerc, qui se trouvent en périphérie des centres. Pas d'épicerie, à part des choses ultra-specialisées comme des importations directes de Chine (donc pas écrit en anglais). Pas toujours pratique, mais sûrement lié au point précédent : les gens, de toute façon, prennent leur voiture pour faire les courses...

Alors, comment j'occupe ma journée de mois-niversaire ?

En faisant une activité que je surkiffe, évidemment : le National Aquarium of Napier !

Plus petit que celui d'Auckland, j'en fais quand même au moins 4 fois le tour, suivant l'heure des repas de petits manchots ou des requins... Et je revois même des kiwis !

Bon, encore une fois, je m'éclate bien... Et il fait encore grand soleil quand je sors de là donc j'en profite pour faire une longue balade le long de la plage, dans le petit Centennial Gardens (et sa grande cascade), et de nouveau la plage, puis à travers des quartiers plus résidentiels pour revenir à mon auberge.

Le soir, après manger, je retourne sur la plage pour admirer le coucher de soleil et les étoiles, qu'on voit super bien ! Petit moment de zenitude complet, avec le bruit des vagues en fond sonore. ❤️

Le lendemain, je retourne près du Centennial Gardens, lieu historique notamment car, à flanc de colline, il a été lieu sacré pour les Maoris puis a servi de carrière de pierres où les prisonniers travaillaient. Prisonniers ? Et oui, aujourd'hui je me rends juste à côté, à la prison de Napier, plus vieille prison du pays, ouverte des années 1850 jusqu'en 1993 !

C'était très intéressant comme visite, même si certains lieux étaient fermés au public. Ils proposent plusieurs thématiques d'audio-guide, ce qui est dommage car il faut choisir entre l'historique ou les histoires de fantômes... J'ai bcp hésité et pris historique mais suis un peu déçue... Le lieu est connu pour être hanté ! Un mix des 2 ça aurait été super !

Pour une fois, je sors de la visite pas trop tard et j'ai donc largement le temps de me balader avant ma 2e activité de la journée : un tour des vignobles des environs !

J'ai de nouveau booké un tour, donc je le retrouve en petit comité : Hamish, le chauffeur-guide, un couple d'anglais et un couple d'allemands ! Idéal pour papoter pendant les dégustations...

Rosé, blanc, rouge, Sauvignon, Pinot noir, Syrah (prononcés avec accent)... Tout y passe ! Nous faisons 4 vignobles, qui nous servent chacun 8 à 6 verres... Même si ces derniers sont petits, je vous laisse imaginer mon état à la fin de l'aprem... Et, camembert sur le plateau (expression dédétienne), on a eu du fromage à la fin pour "aider à faire passer" tout ça !

(Mes 2 vignobles préfèrés étaient Trinity Hill et Ash Ridge, for the record)

Malheureusement, le temps de rentrer il se met à pleuvoir pour toute la soirée : pas d'étoiles pour moi ce soir !

Mais le lendemain matin, il fait re-beau ! J'en profite pour retourner à la plage et visiter le musée-gallerie de la ville, puis retourner à la plage parce que, hein, oui, pourquoi pas.

Bilan Napier :

Pour sa loooongue plage avec promenade, la ville m'a rappelé Tauranga. Mais Napier, avec son ambiance années folles, a plus de charme ! J'ai beaucoup aimé sa tranquillité pré-vacances d'été et la manière de commémorer le tremblement de terre de 1931, avec des panneaux un peu partout en ville.

Ça reste quand même assez petit : je ne suis restée que 3 jours, ce qui suffit laaaaargement quand on n'a pas de voiture.

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Chanson à avoir dans la tête :

Sous l'océan - La petite sirène

Bonjour bonjour !

Et ben, on peut dire que j'ai été bien occupée ces dernières semaines... Même pas le temps pour vous écrire !

En réalité, rien d'extraordinaire : après avoir obtenu mon job dans une librairie, je me suis installée à Upper Hutt, une commune de la banlieue de Wellington. Du coup, entre trouver un logement, puis trouver des meubles pour compléter la chambre, puis m'adapter aux horaires du boulot, plus un peu de taff pour mon côté éditrice freelance... Et bah ça passe vite !

J'ai donc commencé une routine qui me permet d'apprécier la "vraie" kiwi life, et dont j'ai tiré plusieurs anecdotes et "premières impressions"...

Les maisons

Ici, les maisons sont grandes mais basses : un étage max, et quand même très souvent seulement un plein-pied... Ce qui permet de voir le ciel tout le temps, et les collines, et les arbres...

À l'extérieur, tout est en bois, on dirait plein de petits chalets dont pas un ne ressemble à un autre en terme de forme.

À l'intérieur, moquette partout ! Je sais pas ce qu'ils ont avec ça, mais c'est une vraie manière de vivre (et de me faire éternuer).

Les voitures

Je vous l'avais déjà dit : voitures partout ! Mais pas seulement 1 par personne... Il arrive souvent qu'une personne ait 2 véhicules ! Et oui, beaucoup de gens ici ont aussi un van ! Comme quoi ce n'est pas réservé aux touristes...

Je commence bien à me (ré)habituer à la conduite à gauche, d'ailleurs, j'hésite moins dans le sens à regarder quand je veux traverser une route.

(Uniquement sur les passages piétons, évidemment) (vous avez quand même pas cru que je conduisais ???)

Les bus

Alors ceux-là, faut pas les rater... Non seulement ils sont jamais à l'heure mais des fois, ils passent tout simplement pas ! Beaucoup de suspens dans mon quotidien, puisque je dois en prendre pour aller bosser...

Mais ce que j'adore, c'est qu'en descendant, tout le monde dit thank you au chauffeur, et celui-ci est tjrs sympa, helpful... Même quand il s'arrête soudain en disant "désolé, le bus ne fonctionne plus, vous devez tous descendre et on prendra le prochain...".

Plein de suspens, j'vous dis.

La nature

Elle est partout ! Ici, tout le monde a un petit jardin tout vert, et il y a des parcs avec jeux pour enfants, toilettes publiques... Et des réserves naturelles avec des forêts, the bush comme on dit ici, et dans lesquelles, évidemment, je n'ai pas manqué de me perdre dès ma première semaine.

(Littéralement : j'ai une fois tourné en rond pendant 2h en pensant que les secours allaient trouver mon cadavre mangé par des grenouilles)

(J'ai un peu honte mais c'est rigolo : j'ai fini par trouver la sortie de la forêt via la terrasse d'une grande maison et c'est une petite mamie qui m'a sauvée en m'autorisant à traverser sa propriété)

(Oui, bon, j'ai carrément honte)

Évidemment, des oiseaux partout, pour mon plus grand plaisir, et donc plein d'occasions de balades depuis chez moi.

Ma vie de libraire

Je vous l'ai dit, je suis maintenant libraire à temps partiel !

Tout se passe très bien, l'équipe est cool... Et j'apprends plein de choses sur le fonctionnement du pays, parce que dans ma librairie, il y a aussi la Poste. Et dans une Poste en Nouvelle-Zélande, on peut envoyer du courrier, acheter des timbres, mais aussi...

- renouveler son permis de conduire (ou son assurance voiture ?) ;

- payer des factures ;

- payer des amendes ;

- gérer des trucs par rapport à son Visa ;

- gérer des trucs par rapport à son testament (?)...

Et sûrement plein d'autres trucs mais je ne suis jamais aux caisses de la Poste donc ça reste assez lointain... Sauf quand des clients viennent me demander à moi, de faire des papiers... Avant de comprendre (grâce à ma tronche perdue) qu'ils se sont trompés de caisse. Mais je vous assure qu'avec le premier qui m'a demandé un "will kit" (kit pour faire son testament), ça a été un grand moment d'incompréhension.

Autres grands moments d'incompréhension : la langue.

Bon, c'est pas pour me la péter, mais j'ai quand même un bon niveau d'anglais... Sauf que, voilà, on n'a pas trop l'habitude de l'accent kiwi en France ! Et je peux vous dire que j'ai eu des surprises...

Le plus flagrant, c'est leur manière de prononcer certains "e" comme des "i" là où j'ai plutôt l'habitude d'entendre "è", typiquement sur des mots courts : left, bed, pen... L'autre jour une dame m'a demandé si on avait des "metallic pen" et je croyais qu'elle cherchait des badges/pin's. C'est pas trop grave mais t'as pas l'air brillante quand ça arrive...

Un moment où j'ai failli éclater de rire a été quand une autre dame m'a demandé si on avait le livre [truc incompréhensible]. Je lui demande de répéter et là je comprends "Goose and wings". Je cherche dans notre inventaire et ne trouve rien, genre le livre n'existe même pas. Je demande de re-répéter, de m'épéler... Goose and... Bon, toujours rien. J'ai alors l'illumination : je prends un papier et lui demande d'écrire. Et là je lis... Girls investing.

Voilà voilà, j'ai donc confondu "oie" et "filles", mon féminisme en a pris un coup, et j'ai dû bien me mordre l'intérieur des joues pour ne pas éclater de rire. (Le livre s'appelait en fait Girls that invest, pour celles et ceux que ça intéresse)

Noël

Noël en été, je m'y fais vraiment pas... Alors pour l'instant, ce n'est pas non plus un été à 30° (on est plutôt à 15-20, avec pas mal d'averses), mais quand même... Voir certaines décos de bonhomme de neige ou de sapin enneigé dans les jardins, c'est trop bizarre !

Pour essayer de me mettre plus dans l'ambiance, j'ai acheté des boucles d'oreilles "chaussettes à cadeaux". On a aussi fait un dîner avec l'équipe de la librairie, et un Secret Santa.

Et pour le réveillon... Barbecue avec des amies de ma proprio ! Le burger de Noël c'est quand même bien sympa, je recommande si vous savez pas quoi faire l'année prochaine.

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Chanson à avoir dans la tête :

Last christmas - Wham! (ou tous les remix possibles et inimaginables qu'on entend mille fois par jour à la radio)

Aujourd'hui, j'ai envie de vous raconter une histoire.

Il y a de cela très, très longtemps, le demi-dieu Maui pêchait tranquillement au milieu de l'océan sur son long canoé. Soudain, il eut une énorme prise - si énorme qu'il lui était impossible de remonter le poisson à la surface ! Maui appela ses frères à la rescousse et ils se débattirent longuement et férocement pour le sortir de là... La bataille fut si rude ! Le poisson, finalement, mourut d'épuisement et flotta enfin à la surface. Maui et ses frères, tout aussi épuisés, le laissèrent là, ainsi que le canoé, et s'en allèrent se reposer.

Le poisson et le canoé formèrent deux îles. On appela la tête de l'île-poisson Te Upoko o te Ika, et sa bouche ouverte, tournée vers l'île-canoé, Te Waha o te Ika.

Autour de l'année 950 de notre ère, l'explorateur Kupe découvrit Te Waha o te Ika. Dans la bouche du poisson, il aperçut deux petites îles qu'il nomma comme ses filles : Mokopuna et Matiu. Sur son chemin du retour, il parla de ses découvertes et de nombreux Maoris commencèrent à visiter la baie. Au 12e siècle, notamment, Whatonga, qui vivait sur une péninsule plus au nord de l'île, y envoya ses deux fils, Tara et Tautoke, pour savoir ce qu'il y avait de bien intéressant à y faire. Un an plus tard, Tara revint chez son père et lui dit : "Là-bas, la pêche est toujours bonne. La baie permet d'accéder facilement aux terres et les protège. C'est un endroit extrêmement riche, le nombril de l'île !"

La tribu de Tara s'installa donc à Te Waha o te Ika, qui devint Te Whanganui a Tara : le grand port de Tara.

Depuis cette date, de nombreuses autres tribus (iwi) vinrent grossir la population de la baie. À l'aube du 19e siècle, elle était au centre du système maori de communication et du commerce grâce à ses ressources maritimes, mais aussi de celles des ruisseaux et des forêts, dont les tribus étaient les gardiennes.

Et puis, en 1839, un étrange et énorme waka (canoé) apparut dans la baie.

Le colonel William Wakefield invita les 16 chefs Maoris de la région à bord du Tory, navire anglais de la New Zealand Company. Là, après plusieurs jours à essayer de devenir leur ami et, je n'en doute pas, une bonne tasse de thé, il leur fit une proposition : "Messieurs, voici notre offre : 90% de vos terres en échange de quelques armes, des outils et des vêtements. Plutôt cool, non ?"

La notion du cool étant toute relative selon les cultures, les chefs pensèrent que la proposition était équilibrée. Ou bien, ils ne comprirent tout simplement rien, ce qu'on ne peut pas leur reprocher (ils n'avaient pas fait anglais LV1). Toujours est-il qu'ils signèrent l'acte de vente de leurs terres.

Et les Pākehā (européens) s'installèrent.

Le colonel Wakefield décida de nommer la petite ville qui s'était construite Te Aro, en l'honneur du premier ministre Arthur Wellesley, premier duc de Wellington et grand vainqueur de la bataille de Waterloo.

Quand les 150 premiers colons arrivèrent d'Angleterre à bord du Aurora, ils purent acheter une parcelle de terre "en ville" ainsi qu'un lot "dans les hauteurs". Et de même pour les autres navires qui arrivèrent ensuite...

Et ainsi, alors que la ville grandissait, les Maoris furent relocalisés de plus en plus loin de leurs terres ancestrales.

En 1840, puisque ça semblait bien marcher, on fit signer un autre document "relativement" important aux chefs Maoris des deux îles : le traité de Waitangi. Celui-ci, dans les deux langues mais mal traduit (devinez en faveur de qui), marqua le début de la Constitution de la Nouvelle-Zélande, avec pour capitale Auckland dès 1841. Cependant, en 1865, ça commençait à chauffer chez les richoux de l'île du sud. Une rumeur volait dans l'air : ils s'y verraient bien avec leur propre pays, là-bas ; Auckland était trop loin pour les arrêter. Vrai ou pas, le gouvernement décida courageusement de déménager, et Wellington, plus centrale, devint la capitale d'un pays uni.

Depuis, et bien : création d'emplois, migrations, agrandissement, agriculture, culture... Et voilà l'histoire de la bouche du poisson, le grand port de Tara, Wellington : la ville au vent.

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Chanson à avoir dans la tête :

Ngā Tūmanako - Waita-ā-ringa 2020

Hello hello !

Comment va ? Moi ça continue d'aller bien, lentement mais sûrement !

À la librairie, on a enfin fini le rush de la rentrée (malgré qqs parents qui viennent encore avec des listes complètes de choses à trouver bien que l'école a déjà repris...). Mais donc, c'est plus calme et je m'occupe un peu plus de livres, ce qui était le but à la base.

C'est toujours un mi-temps donc j'ai encore largement le temps d'explorer les environs. Bien sûr, quand le temps le permet... J'ai eu un gros fail de rando la semaine dernière, avorté prématurément à cause de la pluie. Je vais la ré-essayer dès que possible, cette rando : elle est censée faire 3-4h et mener à des lieux de tournage du Seigneur des Anneaux. Je vous mets quand même quelques photos avant mon abandon forcé :

Voilà donc mon excuse pour ne pas avoir tant de choses à raconter : la pluie. Ici c'est fou, un jour on a l'impression que c'est l'été, le lendemain l'automne... Ça change très très vite et j'ai appris à improviser (je veux dire, improviser encore plus qu'avant).

Mais nous avons eu de la chance pour la journée la plus fériée du pays : Waitangi Day. Fête nationale, le 6 février commémore la signature du traité qui a fait des terres kiwis un territoire sous la couronne d'Angleterre (j'en parlais un peu dans mon histoire de Wellington, étape 18). Concrètement, c'est un jour où, aujourd'hui, on célèbre la culture maorie !

Plusieurs événements avaient lieu tout le week-end de trois jours (le 6 tombant un lundi) mais moi j'ai surtout participé à la très belle journée ensoleillée du lundi...

Tout d'abord, je me suis rendue au marae de Upper Hutt, Ōrongomai Marae pour être précise, du nom de la région où se trouve la ville (qui elle-même s'appelle Te Awa Kairangi ki Uta en maori). Mais c'est quoi au juste, un marae ? C'est une place servant de cérémonie d'accueil, devant la "maison de rencontre" (wharenui) où se passe toutes les activités sociales. J'étais déjà entrée dans une à Rotorua, étape 10, pour ceux qui voudraient revoir les photos.

Comme vous le voyez, il fait un grand soleil ! Tellement fort que les organisateurs ont mis à disposition des bouteilles de crème solaire... Comme on mettrait à disposition du gel hydroalcoolique !

M'enfin, me voilà donc à écouter des chansons traditionnelles par le chœur de l'école maorie du coin, et c'est très impressionnant ! On peut ensuite entrer dans la wharenui où il y a une petite expo, et au-dehors, des stands avec de la nourriture. Malheureusement il y a tellement de queue que je n'attends pas : je veux en effet descendre à Wellington, où les festivités continuent...

Dans le Waitangi Park, près du musée Te Papa que j'avais adoré (cf étape 15), on trouve une grande scène, des écrans géants, et une autre chorale d'écoliers qui chantent des chants traditionnels maoris. Cette fois, je fais la queue pour une assiette de frites avec sauce brune et fromage fondu, et si j'en parle c'est parce que ça avait TELLEMENT le goût d'une poutine ! Seul le fromage et le Haka en fond sonore m'ont permis de ne pas me croire back in Canada.

Après les jeunes, d'autres groupes se sont enchaînés tout le reste de l'après-midi. De pleins de genres différents, leur point commun était d'être des artistes maoris qui mêlaient sons traditionnels et modernes, ce qui rendait un mélange très sympa !

Et là aussi, besoin de crème solaire... Un mec passait régulièrement entre les gens avec un énorme bidon de crème et en donnait à qui voulait. Franchement, j'adore ce principe, vive la crème solaire ambulante !

Et comme il faisait beau, je n'ai pas résisté à une glace (après les frites, pour un repas des plus équilibré), puis à une balade sur la plage à 10 min de là et à une trempette des orteil entre les vagues...

J'ai ensuite retrouvé un groupe de français à Welly avec qui on avait commencé une conversation sur Messenger pour pouvoir organiser des choses. C'était très chouette, et j'ai eu droit à ma deuxième (excellente) glace de la journée. On est aussi allés boire un verre sur un rooftop que j'avais fait de nuit avec mes camarades de dortoir pendant ma première semaine à Welly. Souvenirs souvenirs... Et tant de choses depuis !

Bref, une excellente journée !

À la fin de la semaine, je me refais une autre très bonne journée : il y a, pas très loin de chez moi (et facilement accessible en bus), un temple bouddhiste : Bodhinyanarama Buddhist Monastery.

C'est donc parti pour une visite !

Derrière le monastère principal (dans lequel il est possible de faire des retraites avec les moines), se trouve un autre temple à demi-caché dans la forêt, au sommet d'un escalier à peine visible...

Surprenant n'est-ce pas ? On se croirait soudain en Thaïlande ! A côté de la statue, une femme interrompt sa méditation pour me montrer comment allumer des bougies offrandes, c'est un moment super paisible et un peu hors de l'espace-temps... Il y a une super vue sur la vallée et j'adore sentir le sol chaud sur mes pieds (car on enlève ses chaussures avant d'accéder au temple).

Puis je me rends compte que, derrière le temple, un autre chemin entre dans la forêt... Bon et bien, puisque je suis là..

Et me voilà (de nouveau, hum hum) à suivre un chemin dont j'ignore tout : où il va, combien de temps il dure, s'il s'arrête au milieu de nulle part... Mais c'est aussi plein de découvertes, comme d'habitude :

L'atmosphère est incroyable, il y a un énorme bruit de fond de grillons (ou sauterelles ? Bref, un krrr krrr krrrr constant) qui paraît l'envelopper dans un monde fantastique où ça monte, ça descend, soudain il y a un pont, un ruisseau, et ça remonte et... Et en fait, c'était une boucle !

Donc me revoilà près du temple doré, pour une dernière vue du paysage avant de redescendre à la réalité...

Cet aprem là, je retourne aussi à Wellington pour boire un coup avec d'autres français du groupe... Sur un autre rooftop (décidément, j'aime les rooftop).

Il fait encore super beau mais je suis contente d'avoir pu en profiter car, cette semaine, mauvaise nouvelle : le pire cyclone depuis 30 ans a touché la NZ. Aux environs de Wellington ce n'est pas si pire, la trajectoire de "Gabriella" est bien plus au nord, mais nous avons quand même bien 3 jours de pluie sans interruption, avec des rafales à 120 km/h...

Donc la semaine ne va pas être riche en nouvelles explorations, je reste bien au sec chez moi quand je ne dois pas sortir travailler...

On verra la prochaine fois !

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Chanson à avoir dans la tête :

Singin' in the rain - Gene Kelly

Être préparée à tout ici, ce n'est point une sinécure, comme on dit. Sachez que l'appli la plus consultée de mon historique c'est MetServices, le site de la météo. Et que, malgré mon amour pour les graphiques et les petites animations de soleil, nuages et pluie, il m'est impossible d'accorder une confiance aveugle à MetServices. C'est simple, en ce début d'automne, le temps change encore plus vite qu'en Irlande ou en Belgique (#trustme), et on apprend vite à profiter du moindre rayon de soleil.

C'est pour ça que, à peine quelques jours après mon dernier fail de rando (cf article précédent), je décide de retenter et contrer le mauvais sort météorologique car MetServices annonce du beau temps pour plusieurs jours (oui oui, pour la meilleure approximation du temps, regardez le jour-même et celui d'après). Et cette fois, j'embarque avec moi deux copines françaises : Juliette et Nolwenn.

Nous prenons donc le train jusqu'à Paekakariki (je me suis entraînée plusieurs fois avant de pouvoir le dire correctement - c'est un bon entraînement d'articulation et de musculation des zygomatiques) eeeet la balade commence sous un joli ciel bleu que je suis trop contente d'avoir attendu.

Cette rando s'appelle Escarpment Track et elle fait partie du graaaand circuit de rando qui fait tout le tour du pays, le Te Araroa (3000 km). Ici on va plutôt faire 10 km, ce qui est déjà pas mal, hein, surtout que ça grimpe bien ! Nous nous retrouvons à flanc de collines escarpées, avec bcp d'escaliers, de papillons, de palmiers, de vues de ouf sur la mer, d'escaliers, de ponts de cordes se balançant au vent, de vue sur l'île du Sud (!!!) et autres plantes verdoyantes sous la lumière (et encore des escaliers). Au plus haut nous étions à 216,82 m, sachant qu'on commence au niveau de la mer.

J'ai trop kiffé.

Le lendemain de cette super journée... Il fait moche ! Tout ce vert a donc un prix... Mais disons que je préfère quand il fait moche les jours où je bosse, c'est légèrement moins frustrant.

Donc en ce moment, j'en profite : j'ai une liste de petites randos à faire autour de chez moi, et j'aime tellement ça que je fonce dès que le soleil m'en donne l'occasion.

Cette semaine, j'ai eu de la chance : après deux jours de pluie passés à la librairie, mon jour off du samedi a été particulièrement beau. Après une matinée glandouille en bonne et due forme, je décide au dernier moment d'aller au Birchville Dam, barrage à une trentaine de minutes en bus de chez moi, puis à 10 minutes seulement de marche dans la forêt. Easy peasy. Et comme il fait beau et que je suis en robe, je me dis que des chaussures type ballerines+ devraient suffire (quoi, je suis nulle en nom de chaussures ? Je sais pas comment on dit pour celles-ci, vraiment... Bref, imaginez juste que c'est pas un truc à prendre en rando).

Et la balade commence bien :

J'arrive au petit mais très beau barrage et là, que vois-je ?

Des escaliers.

Vers une rando plus longue.

Sur la colline et dans la forêt.

Rappelez-vous mes ballerines+. Vais-je m'en tenir au plan prévu et faire demi-tour, ou m'enfoncer vers l'inconnu, mal équipée et juste avec la photo d'un plan sur un panneau au début du chemin ?

Bah oui, bien sûr que je suis allée vers l'inconnu ! Et je sais que c'est mal, je vais vraiment finir par me perdre un jour... Mais not today. Today, j'ai encore trop kiffé ma journée et ma rando surprise !

(Mes nouvelles ampoules aux pieds, beaucoup moins, j'avoue)

En rentrant, même si j'attends le bus UN MILLIARD D'ANNÉES, je suis ravie ravie.

À l'heure où j'écris cet article, j'ai une rando ensoleillée de plus dans les pattes, mais point trop n'en faut. À la place, je voulais vous parler de 3 objets du quotidien d'ici qui me semblent typiques. En tout cas, pas du tout aussi commun en France.

1. Les prises électriques

Comme au Royaume-Uni ou en Irlande, il y a des interrupteurs aux prises ! Il faut tjrs penser à vérifier qu'elle est bien allumée (bouton de droite) avant de charger qqc sinon... Et bah ça charge pas !

2. L'ouverture des fenêtres

Les maisons ici ont souvent beaucoup de fenêtres, des grandes baies vitrées... C'est super lumineux et j'adore... Mais regardez un peu ça ! Je ne peux pas ouvrir ma fenêtre plus que ça ! C'est d'un frustrant ! Toutes les ouvertures de fenêtres de tous les endroits où j'ai été jusqu'ici ont ce genre de poignée qui permet d'ouvrir seulement à l'horizontale, de quelques degrés... Pas des plus pratiques pour aérer, ou juste le bonheur d'ouvrir en grand de bon matin pour chanter avec les oiseaux.

3. Les manches à vaisselle (?)

Non, ceci n'est pas un balai à mini-chiottes. Et oui, je sais qu'il y en a aussi en France... Mais on est d'accord, pour faire la vaisselle, vous êtes plutôt team éponge, n'est-ce pas ? Je ne comprends pas comment ce truc est efficace, et pourtant, là aussi c'est the accessoire de base partout où j'ai été. Les kiwis ne semblent pas utiliser d'éponges pour faire la vaisselle ! Dans la maison où j'habite en ce moment j'ai dû en acheter car je n'y arrivais pas sans. Comme quoi, on a beau dire qu'on s'adapte facilement, il y a des choses avec lesquelles, quand ça passe pas, ça passe pas.

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Chanson à avoir dans la tête :

Waka waka (This time for Africa) - Shakira

Hiya hiya,

J'espère que votre week-end de Pâques était tout enchocolaté. Le mien l'était en tout cas !

Mais ne mettons pas la baleine avant les canoë, comme on pourrait dire ici (Non Dédé, personne ne dirait ça).

Avant Pâques, il s'est encore passé plein de choses !

Enfin, surtout, j'ai pas mal bossé, autant à la librairie que en freelance, et il a beaucoup plu. On a même eu, au debut du mois d'avril, une vague de froid DE MALADE (en une nuit on est passé de 18-20° à 5-8° !!!) aussi soudaine qu'éphémère. Je me répète, mais on apprend vraiment à profiter du moindre rayon de soleil dans ces moments ! Même si profiter signifie refaire des balades déjà faites autour de chez moi : tout pour sortir à la moindre éclaircie !

La pluie et le froid, c'est aussi une super excuse pour glander devant un écran ! Voici 3 films d'ici que j'ai vus depuis mon arrivée et que je recommande :

- Take Home Pay (comédie, vu à la tv pdt mon helpX) : deux frères originaires des îles Samoa arrivent en NZ pour bosser dans les kiwis et ramener de l'argent à la maison. Quand l'un des 2 s'enfuit avec le pactole, l'autre fera tout pour le retrouver...

- Boy (comédie dramatique, vu sur Netflix) : un enfant maori idéalise son père absent et apprend à le connaître seulement quand il revient à la maison... Mais pas forcément pour ses enfants (ça a pas l'air dit comme ça, mais c'est très sympa, réalisé par Taika Waititi avec son style fantasque et humour décalé)

- Red, White & Brass (comédie, vu au ciné) : un jeune homme originaire des îles Tonga désespère de trouver des tickets pour le match de la coupe du monde de rugby Tonga-France. Jusqu'à une brillante idée : monter un groupe de fanfare avec sa famille pour jouer avant le match... Même si personne ne sait jouer d'un instrument !

Les films c'est sympa, mais heureusement qu'il y a quand même des belles journées encore bien ensoleillées ! Avec Juju, on en profite pour visiter Matiu Island, dans la baie (je l'évoquais à l'étape 18, par exemple. Mais oui ! Tout est lié !).

Et beh, on en a encore pris plein les mirettes !

Lieu sacré maori, île-étape de quarantaine pendant la colonisation, phare historique, réserve naturelle... Une petite île qui réserve (lol - vous l'avez ?) plein de surprises. On en fait le tour en moins de 2h30 vraiment sans se presser, et on voit plein de papillons presque aussi grands que ma main, un lion mer qui se dore au soleil, une perruche d'un vert et rouge GIGA VERT ET ROUGE, des moutons, qqs humains, plein plein d'arbres... Et cette texture de l'eau absolument magique, qui donne envie de caresser l'horizon...

Voilà qui nous amène au long week-end de Pâques. Ici Easter, c'est aussi important que Noël : de vendredi à lundi soir tout est fermé ou bien en horaires spéciaux. À la librairie, alors qu'on est d'habitude ouverts 7/7 jours, on a fermé vendredi et dimanche, et j'étais en congés samedi et lundi. Donc gros weekend pour moi aussi !

Est-ce que j'en ai profité pour vadrouiller ? Et bien non ! Cette fois, j'assume la grosse larve que je suis, à bouffer des chocolats devant Netflix pendant 4 jours. 😁

J'avoue que ça fait du bien aussi, de ne rien faire pdt plusieurs jours. Et puiiiis c'est faux : je n'ai pas rien fait du tout, puisque j'ai retrouvé Martin et Juliette à la fête des lumières de Upper Hutt, un rendez-vous annuel très prisé des familles.

Imaginez un grand terrain recouvert de foin et de boue avec des grandes sculptures de lumière...

Même si c'était surtout pour les enfants, on s'est bien amusés, surtout grâce à une scène, sur le côté, où on a pu profiter de chants traditionnels maoris puis de musique folk/rock tout comme j'aime.

Ce festival était situé à Brewton, un endroit connu pour être une sorte de village à brasseries, avec des pubs très chill et une ambiance limite bobo. Vous pensez donc qu'on a aussi bien bu pendant cette soirée ? Que nenni ! Figurez-vous qu'il y a une loi, pour les weekends de Pâques, qui interdit la vente d'alcool si on ne consomme pas à manger (càd un vrai repas, pas juste des curly fries) en même temps ! Oui, vous avez bien lu, et moi aussi j'en suis sur le c*l ! (pour la rime)

Les petites surprises culturelles, encore et toujours.

En parlant de surprises culturelles, il est tjrs intéressant de voir comment les gens s'habillent en ce moment : on est donc en automne, et dans la rue on croise autant de gens en doudoune + bottes que en débardeurs + tongs... D'ailleurs j'ai aussi vu des gens en doudoune + tong... Comme si personne n'arrive à se decider sur le temps qu'il fait.

Autre chose : il n'est pas rare de voir des enfants pieds-nus, surtout avant 10 ans, et même qqs adultes ! C'est surprenant au debut, et puis on s'y fait.

(Ça n'a pas de rapport avec l'automne car j'en vois depuis mon arrivée en NZ mais je n'en avais pas encore parlé ici, ce me semble)

Dans les parcs et réserves/bush autour de chez moi, il n'est pas rare de croiser des fantails, qui portent en français le doux nom de rhipidure. Je les adore, ils ont un petit cri tout chou qui fait Pip-pip-pip et s'approchent souvent des gens. Ils sont tout petits mais ont une grande queue qui se déploie en éventail. Ils sont aussi très rapide et c'est difficile de prendre une photo nette. Ça a été ma mission de ces dernières sorties, et l'un d'eux nous a fait l'honneur, à Juliette et à moi, de poser devant l'objectif :

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Chanson à avoir dans la tête :

Keith Urban - Nightfalls

(Elle passe touuuuut le temps à la radio de la librairie)

Et ben ça y est ! J'ai quitté Welly !

Même si je savais que je ne m'y installais pas pour toujours, ça fait un peu drôle, quand même. Après être repassée dans tous les lieux emblématiques de mon quotidien et avoir vidé ma chambre du contenu acheté depuis 5 mois (je vous passe les détails de toutes les galères de type leboncoin), me revoilà donc, sac à dos sur le dos, de retour sur les routes.

Et quelles routes ? Celles du ciel ! Direction l'île du Sud !

Et donc, où suis-je exactement ? À Dunedin, dans la région Otago, dans la partie sud de l'île du Sud. Je suis donc bien bien au sud ! (Mais pas non plus le plus au sud du sud)

Comme j'arrive en fin de journée et que la nuit tombe très vite, je n'ai pas trop l'occasion de me promener, à part un premier tour des environs directs de mon auberge. Ça a l'air sympa (Dunedin est connue pour ses quartiers très victoriens) mais il y a aussi bcp de travaux partout et de voitures dans tous les sens.

Ça me fait tout drôle aussi de retourner en auberge, me ré-installer en dortoir avec une dizaine d'inconnus... Et en même temps les habitudes se (re)prennent vite. Là où je suis il y a une très bonne ambiance, c'est propre et la cuisine est très bien fournie... C'est juste assez mal isolé et on entend très bien les gens qui font la fête dehors (ville étudiante) et les mouettes qui se disputent sur le toit.

Je me réveille assez tôt et, la journée étant prévue nuageuse, je décide de faire le tour des musées !

Pour me rendre au premier que j'ai repéré, je dois marcher dans des rues typiques de la ville, càd sur des collines ! Et oui, toute la ville n'est que pentes, pentes, pentes ! 3 jours ici et je vais avoir des cuisses en béton !

Le musée que j'avais repéré n'était pas encore ouvert quand je suis arrivée, j'ai donc fait un tour supplémentaire de quartier et suis tombée par hasard sur un panneau indiquant une maison historique à visiter... Et voilà comment commence finalement ma série touristique : Ovelston Historic Home, maison victorienne d'une riche famille immigrée d'Angleterre à la fin du 19e siècle...

Le musée suivant est le Dunedin Museum of Natural Mystery, et il se trouve directement dans la maison de son fondateur : artiste et collectionneur, sa maison est pleine, du sol au plafond, de trucs bizarres, en particulier liés aux os ou aux sciences naturelles. Weirdly interesting!

Plus classique (quoique), j'ai ensuite enchaîné avec la galerie d'art de la ville, où j'ai eu la surprise de voir que la grosse expo temporaire était celle de Robin White que j'avais déjà vue à Auckland fin octobre ! Ça m'a fait drôle de penser à tout le chemin depuis !

Allez, en route pour le prochain musée sur la carte : Toitu Otago Settlers Museum, càd le musée de l'histoire des habitants de la ville depuis sa construction. J'y ai appris plein de choses, notemment sur une grande ruée vers l'or dans les années 1860, qui a largement participé à l'immigration, notemment de populations chinoises. Le musée presente aussi plein d'objets de la vie quotidienne jusqu'à nos jours, c'est rigolo.

Comme tout ferme à 17h, j'ai encore un peu de temps pour me promener avant que la nuit ne tombe. Je repasse notemment par la gare, qui a un très joli intérieur, et le port (industriel donc plutôt moche).

Une première journée bien remplie !

Mais le lendemain le sera tout autant, car ils annoncent un grand soleil... Et le matin je ne tarde pas trop à me préparer car je ne veux pas louper le bus qui m'amène non loin de Tunnel Beach Walk...

Canon hein ? J'ai oublié de prendre en photo les escaliers mystérieux sous le tunnel qui permettent l'accès à la petite plage, mais vous connaissez mon amour des escaliers mystérieux : j'étais ravie !

En remontant au parking (bonjour la giga côte), je pourrais demander à d'autres touristes de me ramener vers le centre-ville, ou la plage St Clair qui est ma prochaine destination, mais au final je décide de marcher. Une heure plus tard, me voilà sur ze beach :

Environ 3 km de sable doré, de vagues translucides, de mouettes, de surfeurs... Trop bien pour déguster une glace au beurre de cacahuète bien méritée.

Tant que je suis là, j'en profite aussi pour grimper au Sir Leonard Wright Lookout (parce que, 20 min de plus de marche après tout ça, hein, c'est du detail).

Et ben c'était beau.

Pour éviter de marcher encore 2h, je prends un bus pour revenir dans le centre, mais je m'arrête avant mon auberge car il y a une autre attraction dont je suis curieuse : Lan Yuan, Dunedin Chinese Gardens.

Comme découvert la veille avec l'histoire du gold rush, il y a en effet un long historique entre la ville et la population chinoise, et c'est intéressant de tomber soudain sur un tel jardin "havre de paix". Parfait pour finir la journée !

Pour mon 3e jour, on pourrait croire que j'ai eu ma dose de visites, mais non ! Dès le café avalé, me voilà en route pour le Tūhura Otago Museum, le musée de sciences et d'histoire naturelle. J'adore ce genre de musée ultra ludique avec plein de choses à toucher, mais en plus, celui-ci a une serre de papillons en liberté et un planetarium ! Sans surprise, je me suis donc bien éclatée, j'y suis restée presque 5h...

Me voilà ensuite en route pour la dernière attraction imprescindible de Dunedin : la rue la plus pentue del mundo mundial, sí sí !

(Je ne sais pas pourquoi je parle espagnol soudain)

Pour y aller, je dois traverser le campus de l'Université d'Otago, l'une des plus vieilles et importantes du pays. Et j"avoue que, en passant devant certains bâtiments, jme dis qu'il nous manquait quand-même un truc, aux Tanneurs (coucou l'Université F. Rabelais !)...

(Ça m'a aussi rappelée la fois où je suis tombée par hasard sur le campus d'Harvard, a long time ago... Mais ceci est une autre histoire)

Je dois aussi traverser le Botanical Garden, qui est un véritable plaisir, avec petit ruisseau, arbres à gogo et grandes volières où on peut voir plein de perroquets d'ici (Kea, Kaka et Kakariki) et d'ailleurs. J'y passe un bon moment avant de continuer ma route... Et trouver la fameuse rue Baldwin :

Le lendemain, j"ai un bus pour aller dans une autre ville, mais ce n'est qu"en début d'après-midi... J'ai donc toute la matinée pour déambuler encore sur les collines qui forment la ville, à la recherche de beaux points de vue et de street art...

Bilan Dunedin

J'ai passé un très bon moment mais sans effet "wahou". Il faut vraiment s'éloigner du centre pour apprécier la ville, dont les maisons victoriennes (à chaque fois j"ai envie de dire "en dentelle" parce qu'elles donnent l'impression d'être toute fine, avec de jolies devantures... en dentelle) me font penser à San Francisco. D'ailleurs, les collines et les rues toutes pentues me font aussi penser à SF !

Je suis quand même très contente d'avoir commencé mon nouveau périple par cette ville. Je sais que je n'ai pas tout vu (pingouins, albatross et lions de mer sont légion dans les environs... Quand on a une voiture...) mais je ne regrette rien : l'aventure ne fait que (re)conmencer !

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Chanson à avoir dans la tête :

Superbus - Butterfly

Cuicui !

Mon périple m'amène à présent à Te Anau, petite bourgade en face du lac du même nom.

Te Anau se situe dans un coin où commencent les montagnes, et rien que le trajet pour y aller était wahou :

Et oui, il a déjà commencé à neiger ! L'automne n'est pas officiellement terminé mais j'ai déjà bonnet et gants à proximité.

En arrivant le premier jour, un énorme brouillard se dresse sur le lac donc je devine plus que je ne vois les alentours. Mais bon, pas question de se laiser abattre, sus à l'office de tourisme ! Comme d'habitude je fais tout au pif donc je n'ai pas d'idée précise de ce qu'il y a à faire ici (juste que c'est beau et que les touristes viennent donc il doit bien y avoir des choses à faire) et je suis surprise de voir qu'il y a une grotte de vers luisants, comme celle de Waitomo que j'avais faite lors de ma première semaine dans le pays ! Et un tour commence justement dans 1h, si c'est pas beau ça !

Pour aller à la grotte, on doit d'abord prendre un bateau car elle se trouve de l'autre côté du lac. Et justement, le brouillard commence à se lever donc j'aperçois mieux les montagnes... Dans la grotte, interdit de prendre des photos mais sachez que c'était très très cool : après un petit parcours dans les tunnels, on monte dans une barque et la pénombre est complète lors de la balade sous les étoiles... Euh, sous les vers luisants (qui font plein de petits points verts au plafond). On nous demande de ne pas faire de bruit non plus donc c'est hyper peaceful. Je gardais un très bon souvenir de Waitomo mais là je suis encore plus conquise !

Le lendemain, il fait beau ! C'est idéal pour faire le tour du lac, direction... Un (autre) sanctuaire à oiseaux ! Celui-ci a notemment des keas, qu'on trouve bcp dans les parages (ceux-là ont été blessés et ne peuvent pas retourner à la vie sauvage), et surtout des takahē, ces espèces de gros poulets bleus et verts qui sont aussi des stars sur l'île du Sud.

En continuant à longer le lac, j'arrive à l'entrée de la Kepler track trail, une "great walk" faisable sur plusieurs jours. Évidemment, rien n'empêche de faire demi-tour quand on veut donc je marche jusqu'au premier "campement", à environ 1h30 de marche dans la forêt seulement (environ parce que je m'arrête toutes les 2 min pour prendre des photos tellement c'est beau). Le temps de revenir dans le centre de Te Anau, la journée est passée !

Pour ma deuxième journée complète, j'ai prévu une croisière ! Et oui ! Je vous invite à regarder une carte : Te Anau se trouve à la porte d'une énorme réserve naturelle, Fiordland National Park. Il y a donc pleiiiin de fjords mais ce n'est pas facile d'accès. D'où : croisière !

Ce jour-là, malgré toutes les prévisions annoncées, il pleut... Au début je suis un peu dég mais le guide a l'air ravi : il dit que c'est encore mieux quand il pleut car on voit des cascades couler partout le long des montagnes. Bon, à voir... En attendant, c'est un véritable périple avant de parvenir à Doubtful Sound : un bus, puis un premier bateau pour parcourir le lac Manapouri, puis un deuxième bus, et enfin un autre bateau...

Fun Fact: tous les fjords de la région sont appelés "Xx Sound", sound signifiant "bras de mer", cette érosion créée par les rivières. Or, ce sont bien des fjords (créés par des glaciers) et pas des sounds ! Quand ils se sont rendus compte de leur erreur, ils ont eu la flemme de tous les renommer donc c'est resté... Pour rattraper, ils ont bien nommé le parc "Fiordland" - enfin, bien... Ils ont remplacé le j par un i mais bon hein ! Ça va quoi.

On a vu plein d'arc-en-ciels, un weka (cousin diurne du kiwi), un phoque, et même des dauphins ! Et, effectivement, plein plein de cascades.

C'était très très beau, et malgré la pluie et le froid je me suis éclatée toute la journée à l'avant du bateau.

Le lendemain, direction un autre fjord : Milford Sound !

Le bus qui part de Te Anau est tout petit : il n'y a que moi, un couple et leur bébé en passagers ! Je monte à l'avant, à côté de Richard, notre conducteur-guide pour bien profiter de la vue. En effet, Milford Sound est giga-connu pour être wahou, the atraction de toutes les cartes postales, le must-do absolu de NZ. Et l'unique route pour y aller, Milford Road, est tout aussi connue pour ses paysages scéniques donc je m'installe confortablement et let's go!

Deux heures de route (sans compter les arrêts photo), une rencontre avec des Keas bouffeurs de caoutchouc, un giga tunnel... Et tadaaa c'est le moment de monter dans le bateau !

Là aussi, on voit plusieurs cascades mais c'est vrai que ce n'est pas du même effet qu'hier avec la pluie. Je suis contente d'avoir expérimenté les 2 !

En tout cas, c'est bel et bien magnifique, on se sent tout petit à naviguer entre ces montagnes où pousse la rainforest, c'est incroyable cette nature absolument intacte, préservée de toute action de ces méchants humains.

Pendant le tour, on revoit des bébés phoques tout piti-choupi et s'approche beaucoup d'une grande paroi verticale et d'une cascade. Autre effet impressionnant ! Nous nous arrêtons aussi à the observatory, une maison flottante qui sert de bateau-musée-aquarium : en descendant un double escalier en colimaçon, on se retrouve 10 m sous l'eau, entourés de baies vitrées pour observer la vie marine ! On voit plein de petits poissons, qqs plus gros, et, surtout, la star du lieu : des coraux noirs.

Fun fact: les coraux noirs sont en fait... Blancs ! Ils ont été appelés "black corals" car au début on ne retrouvait sur la plage que leur squelette, qui est certes noir, mais l'animal, sous l'eau et vivant, est bien blanc ! Quand ils se sont rendus compte de leur erreur ils ont eu la flemme de changer et...

Bilan Te Anau & Fiordland :

La ville en elle-même est très petite, sympa grâce au lac mais pas non plus oufissime. Mais bon, encore une fois : le laaaaac ! 🤩

Les croisières dans les 2 fjords ont toutes les deux été incroyables, je ne saurais pas dire lequel j'ai préféré... En tout cas je suis super heureuse de les avoir faites, j'avais l'impression d'être dans une pub pour la NZ tout du long !

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Chanson à avoir dans la tête :

Simon & Garfunkel - Sound of silence

Yihou, le soleil est revenu !!!

Pas pour longtemps, alors j'en profite.

Me voici à Wānaka, une autre petite ville devant un lac du même nom et entourée de montagnes. Et bien, wahou ! Je suis tout de suite happée par le paysage. (D'ailleurs le paysage pour venir était absolument superbe aussi mais je n'ai pas pu faire de pauses photos cette fois, mais c'est tout gravé dans ma tête)

Mon premier après-midi a consisté en une balade le long du lac, d'abord côté de "that" Wānaka tree (l'arbre le plus photographié de NZ), puis de l'autre côté de Eely Point, une petite péninsule toute emboisée.

Le Wānaka tree, c'est un peu comme la Joconde : bcp de gens qui photographient qqc de bien plus petit en vrai que ce qui paraît, alors qu'il est entouré d'autres trucs incroyables. Il est sympa, cet arbre, c'est vrai, très esthétique et tout... Mais bon, c'est un tronc dans un lac quoi... Faut pas venir à Wānaka juste pour ça.

À l'auberge, je retombe sur un pote croisé à Wellington, Dunedin et Queenstown ! On ne suit pas du tout le même parcours mais on finit tjrs par avoir des auberges en commun, ça nous fait bcp rire. Avec un groupe de gens, ils vont le lendemain faire une rando pour le lever du soleil donc il me propose... Mais le depart est prévu vers 5h du mat donc je décline poliment... Faut-il être fou ! #TeamDormirC'estLaVie

Mais, cette rando, Roys Peak, je voulais quand même la faire, donc je m'y rends aussi... Mais à une heure bien plus avancée de la matinée... En plus, comme je n'ai pas de voiture, il faut 1h de marche pour y aller... Je suis bien échauffée quand j'arrive au point de départ ! Et sur la route, je croise Monica, une autre fille de l'auberge. On commence donc l'ascension ensemble. Et waaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah

Roys Peak, c'est donc... Un peak. Un sommet. En haut. Faut monter. Mooooooonter ! 16,25 km, 1305 m de dénivelé... Après un peu plus de 2h de grimpette, Monica me laisse continuer seule, et il me faut encore bien 1h pour arriver au premier lookout, puis encore 30 min pour faire le tour de la colline... Et boum ! De la neige ! Mes muscles endoloris sont ravis, ça valait le coup ! Malheureusement, ma batterie me lâche après un selfie au sommet... Donc vous n'aurez pas plus de photos mais sachez que j'ai tout redescendu avec un super ciel de coucher de soleil etbque c'était absolument magnifique. Probablement l'une de mes randos préférées en NZ !

En arrivant en bas, il fait déjà bien noir, mais j'arrive en même temps qu'une australienne qui va dans la même direction que moi... Et donc elle me dépose en 10 min devant mon auberge, m'évitant ainsi 1h de marche...

Le lendemain... Ouuuh c'est dur de se lever. Des orteils jusqu'au fesses, chaque mouvement me rappelle Roys Peak. Mais ! Aujourd'hui est un grand jour... Je vais faire une balade en hélico ! J'ai complétement craqué mon compte en banque, mais p*t*in...

C'est la 1ere fois que je monte dans un hélicoptère et je suis étonnée de la souplesse et rapidité avec laquelle on décolle... Puis survole tous les environs, direction... Les glaciers du Mount Aspiring.

On a fait 2 arrêts, dont l'un complètement dans la neige, et c'était incroyable ! On a volé tout près de pans de glace de ouf, au-dessus de rivières, entre des montagnes... Breeeeeeef j'ai trop trop trop kiffé !

Ça n'a duré qu'une merveilleuse heure, donc, en atterrissant, j'étais pleine d'énergie pour une nouvelle balade le long du lac... Cette fois, je suis allée jusqu'à Outlet Road, bien plus loin que la première fois, et je me suis offert un très beau coucher de soleil...

Le lendemain, bizarrement, j'ai encore mal aux jambes... Mais le ciel est encore clair et il est hors de question de rester route la journée à l'auberge, aussi cosy soit-elle. J'avais repéré une ferme de lavande avec plein d'animaux (y compris... des lamas...) à environ 1h de marche du centre, et je commence à ma diriger dans cette direction, mais je suis bloquée par des travaux... Tant pis, je bifurque et me voilà devant le Mount Iron, dont la loop trail ne parait pas si longue... Et me voilà donc à grimper une autre colline !

J'ai adoré aussi cette "petite" balade. Et je suis tellement tellement tellement contente d'en avoir profité... Car le lendemain, c'est le déluge... Heureusement, l'auberge est parfaite pour rester à l'intérieur et glander. Il y a notamment une "salle de lecture" avec vue sur le lac, dans laquelle je rejoins Monica pour bosser toute la journée sur un projet édito que je continue de faire en freelance. Au chaud devant la pluie et l'orage, c'est parfait.

Bilan Wānaka :

Coup de cœur absolu.

(Voilà, c'est dit)

(En plus élaboré : petite ville avec tout à portée de main, l'une des meilleures auberges que j'aie faite, des toilettes publiques partout, du soleil, des canards, tout ce qu'on aime)

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Chanson à avoir dans la tête :

Skillet - Invincible

Bien bien bien, où en étais-je ?

Ah oui. Sous la pluie, sur la We(s)t Coast. Après Fox Glacier, je pars non loin de là, dans une bourgade un poil plus grande (càd peut-être 300-400 habitants) du nom de Franz Josef (oui oui, comme l'empereur d'Autriche), ou Waiau dans sa version maorie.

Il y a encore des averses donc je ne vois pas encore toute la belle vue sur les glaciers promise, mais il y a 2 arc-en-ciels sur des collines près de mon auberge donc c'est très cool ! Et comme j'ai quand même envie de bouger un peu malgré la pluie qui menace, je pars faire une petite rando de 1h20 aller-retour à 3 pas de là. Passage en forêt, rivière... Et au bout, un long tunnel dans lequel on est sensé voir des glow worms ! Seul problème : il y a au moins 5 cm d'eau dans le tunnel, et mes baskets sont encore fraîches des dernières averses... Donc tant pis, je préfère ne pas les tremper davantage et je rebrousse chemin. En même temps, j'ai déjà vu plein de glow worms...

L'auberge où je suis est sans doute l'une des meilleures que j'aie jamais faite : non seulement il y a un jacuzzi à 40°, mais aussi une soupe de légumes tous les soirs à 18h, le petit-dej offert ET un débit de douche correct ! Gros gros luxe.

Samedi, hourraaaa ! Pour la première fois depuis des jours, il fait super beau ! Genre, vraiment beau ! J'en profite pour faire toutes les petites randos possibles et inimaginables autour de Franz Josef Glacier...

Je suis partie ce matin-là vers 9h et je ne fais que marcher (sauf une pause de 10 min pour mon sandwich) jusqu'à environ 17h... Donc croyez-moi que le jacuzzi de l'auberge a été très très utile en cette fin de journée !

En tout cas je suis trop contente de ma journée, les paysages sont magnifiques, le ciel est bleu...

Oh mais attendez... Dès le lendemain, la drache recommence. Vais-je encore passer une journée enfermée dans une auberge, aussi confortable soit-elle ? Of course not!

Notre voisin direct est un centre de conservation de la vie sauvage... Avec notamment des kiwis ! Voilà une bonne raison de braver la pluie...

Le centre est assez petit mais très cool, avec, donc une grosse partie sur les plans de sauvegarde des kiwis, mais aussi de l'évolution des glaciers, de l'histoire du coin et de toute la faune de la West Coast. J'y reste le plus longtemps possible avant de retourner à l'auberge pour un aprem chill.

Le lendemain, j'avais booké une activité mais, à cause de la météo, elle a été reportée (oui je fais exprès de garder le suspens). Heureusement que je suis très flexible, j'avais prévu de quitter la ville mais je reprends une nuit à l'auberge pour pouvoir la faire le lendemain. Il fait quand même suffisamment beau pour que j'explore encore un peu le coin...

Et du coup, je décide de retenter l'exploration du tunnel aux glow worms... Avec mes tongs pour ne pas mouiller mes baskets ! Me voici donc, dans un tunnel creusé il y a plus de 100 ans, patautageant dans l'eau froide, aidée par la lumière de ma lampe-torche sur mon portable... Lampe-torche que j'éteins régulièrement pour voir s'il n'y a pas un vers luisant au plafond...

Et bien je peux vous dire que l'expérience est très spéciale, complètement hors du monde, absolument mystérieuse comme j'aime, où les sens de l'ouïe et du toucher font tout le taff... Et oui j'ai vu quelques glow worms, mais pas tant que ça, peut-être une dizaine... Pourtant je suis allée assez loin dans le tunnel, on ne voyait plus l'ouverture quand je me retournais...

J'ai adoré cette petite aventure ! J'avais l'impression d'être un mixte entre Sydney Fox l'aventurière à la recherche d'un trésor et Harry Potter le sorcier en route vers la Chambre des Secrets (Sydry Foxter la sorturière).

Et puisqu'il a bien fallu s'occuper le reste de l'aprem, je suis restée presque 2h30 dans le jacuzzi... Toute seule à faire le crocodile en regardant le coucher du soleil. Et bien ça fait carrément du bien de rien faire pendant 2h, je vous encourage vivement (non, je vous missionne !) à planifier une séance de glandouille (avec ou sans jacuzzi) prochainement dans votre quotidien.

Le lendemain... Mon activité n'est pas (encore) reportée, et me voici donc prête à faire... Un saut en parachute !!! 😱

C'est ze activity du coin, et j'avoue que j'ai réservé sur un coup de tête... Parce que c'est une occasion unique et le cadre est magnifique... Et, en faisant tout à la dernière minute, je n'ai pas le temps de stresser, ce qui est un bon plus. En fait, je suis même plutôt zen en enfilant la combi, mon cerveau doit faire un blocage "idée-à-la-con". Je suis, par hasard, avec deux autres filles de l'auberge qui elles sont hyper stressées. On monte ensemble dans le tout petit avion qui nous amène, avec nos instructeurs respectifs, tout là haut...

Je n'ai pas d'autres photos que l'avion et le champ d'atterrissage des parachutes car, pendant la chute en elle-même, je n'avais pas mon portable... Mais croyez-moi c'était incroyable.

Je suis là première à quitter l'avion, à 10000 feet d'altitude, soit un peu plus de 3 km. Bien accrochée à Ilil, ma tandem, je n'ai absolument rien d'autre à faire que "tenir une position banane", c'est-à-dire cambrée en arrière. La chute libre, qui ne dure que 4-5 secondes est ultra impressionnante : la gravité fait que le corps se retourne et on voit autant le sol qui se rapproche que, soudain, l'avion qui s'éloigne, puis de nouveau le sol... Et Pouf ! La chute ralentit et on flotte dans les airs : le parachute est ouvert ! Là c'est balade verticale, tranquilou à regarder le paysage. J'ai même pu essayer de changer notre direction, fffffiou en tirant sur une corde et en nous faisant faire un rapide tour sur les côtés.

À peine 4 min plus tard, on atterrit déjà à côté du champ de vaches... Et voilà c'était ouf cette expérience, j'en reviens toujours pas d'avoir osé... Et d'avoir été si calme pendant tout le process !

Je suis restée sur un petit nuage d'adrénaline pendant tout le reste de la journée, mais pour connaître la suite, il faudra attendre le prochain article car j'ai changé de ville cet après-midi là...

Je vous remets des photos de Franz Josef en vrac pour me faire pardonner :

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Chanson à avoir dans la tête :

Imagine Dragons - Believer

Hi there,

Ça y est c'est officiel : j'ai bien quitté la West Coast ! Et même si je me sens déjà nostalgique, je sais qu'il me reste encore plein de belles choses à découvrir. Pour ceux qui n'avaient pas une carte de l'île sous les yeux en lisant mes articles, comprenez que j'ai fait la côte Ouest du sud au nord : me voici donc au nord de l'île du Sud, dans la ville (vraie ville cette fois) de Nelson.

Comme d'habitude, je me débarrasse de mes sacs au plus vite pour aller explorer. Mon but pour cette première fin d'aprem / soirée ? La meeeeeeeeer !

Je me balade le long de la marina pour le coucher du soleil. C'est tout doux, tout calme, car les vagues sont arrêtées par une digue bien en amont. Et en plus, il fait même pas si froid ! De retour à l'auberge qui fait aussi resto, je prends quand même une bonne soupe de poissons bien chaude... Ça peut pas faire de mal !

Le lendemain, j'ai (enfin) décidé d'y aller mollo. Enfiiiiiin mollo à la Dédé : direction les musées !

Je commence, à côté d'un parc avec plein d'arbres, des canards et des cygnes, par The Suter Art Gallery, une petite galerie d'expos temporaires très sympa.

Puis direction le centre-ville, où je fais coucou à la cathédrale puis mange une très bonne part de pizza avant d'entamer The Nelson Provincial Museum, fourni de plein plein de choses différentes.

Aussi étonnant que cela puisse paraître, il me reste encore pas mal de temps avant le coucher du soleil, donc je décide de me balader dans le beau quartier à demi sur une colline qui se trouve derrière mon auberge. Je suis notamment à la recherche de deux maisons historiques, et bien sûr de verdure...

Encore une fois j'ai assisté à un très beau coucher de soleil avec plein de fantails voletant autour de moi !

Je prends encore tout mon temps le lendemain matin, mais cette fois j'ai prévu de marcher plus loin : avec un si beau temps, on aurait bien envie d'aller à la plage, non ?

Voici donc Tahunanui Beach!

Loooooongue plage de sable doré au soleil, j'ai absolument adoré-adoré ! En plus, hors-saison, pleine semaine... il n'y avait pas grand monde, ce qui est mon genre de monde préféré.

Après un fish&chips de qualité, je retraverse toute la ville dans l'autre sens pour me rendre à la Botanical reserve, un grand bush sur une colline. Hormis mon amour bien connu des arbres, j'y vais aussi car, au sommet de cette colline se trouve The Centre of New Zealand Monument, c'est-à-dire le point de référence pour le centre du pays qui avait été décidé il y a plusieurs décennies... Maintenant on sait que ce n'est pas geographiquement correct, mais il fallait bien une excuse pour planter une sculpture dans le décor...

En tout cas, la grimpette était sympa et la vue pour le coucher de soleil parfaite !

Le matin suivant, je dois mettre le reveil trèèèès tôt. Très tôt pour moi, en tout cas, c'est-à-dire 6h30... Une navette vient me chercher à 7h à la porte de l'auberge, direction Abel Tasman National Park !

Ce parc est giga connu en NZ, et pas un reportage sur le pays ne se fait sans lui. Outre une faune et une flore incroyable, une eau claire-de-ouf et des côtes imposantes aux grandes plages (au nord la baie s'appelle la Golden Bay), c'est aussi le lieu d'une Great Walk, rando de plusieurs jours et qui est très appréciée des voyageurs en général.

Et me voilà donc en route pour ça ! Je ne vais pas faire la rando de plusieurs jours car je ne suis pas du tout équipée pour, mais je vais en faire une petite portion, accessible en bateau.

Donc : une première navette m'amène, moi et qqs autres, à Kaiteriteri, à environ 1h à l'ouest de Nelson. Là, on embarque pour la navette-bateau, qui nous guide le long de la réserve en mode croisière entre les mouettes et les phoques. Bien sûr, je suis dehors sur le toit à me cailler pour la bonne cause !

Selon l'option choisie, le bateau s'arrête pour faire descendre des passagers et leur donne rdv plusieurs heures plus tard pour le retour soit au même endroit soit ailleurs... C'est donc mon cas, puisque je débarque à Apple Tree Bay à midi et que je suis sensée me trouver à Anchorage à 3h45. Normalement cette portion se fait en 2h15 de marche donc je suis large, mais comme je m'arrête tout le temps pour prendre des photos... Bref, en route !

J'ai trop bien profité de ma balade, des oiseaux qu'on entend chanter non-stop, de la mélodie des ruisseaux et du vent dans les feuilles, et j'ai même vu un sanglier de loin ! et je suis même arrivée à Anchorage en avance donc j'ai pu pousser jusqu'à Pick Head Lookout. En revenant à Anchorage (last picture), je retrouve deux de mes compagnons de croisière qui attendent la navette. Ce sont deux jeunes backpackers solo, comme moi, entre 20 et 23 je dirais. Moi je suis toute happy de ma journée mais les deux autres, tenez-vous bien, répondent à mon "How did you like it?" par "Well, just another nice walk..." Et j'étais là whaaaaat mais les jeunes sont blasés c'est ouf ! Ralala !

C'est vrai qu'à voyager comme on fait, on voit rous les jours des nouveaux paysages plus ouf les uns que les autres mais s'en lasser, comment est-ce possible ???

Bref, moi j'étais contente et j'ai encore passé le trajet du retour de nouveau dehors pour profiter du bleu du ciel, du bleu de la mer, et à la recherche de dauphins...

Bon, je n'ai pas vu de dauphins, mais je ne regrette rien.

Bilan Nelson :

Nouveau coup de coeur pour cette ville à taille humaine, au centre-ville choupi, maisons charmantes et nature facilement accessible, que ce soit la plage ou les collines. La ville est aussi traversée par une petite rivière avec une promenade, c'est super agréable. Ah, et même pas besoin de trop s'éloigner du centre pour trop bien voir les étoiles, ce qui est un plus indéniable.

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Chanson à avoir dans la tête :

Shallow - Bradley Cooper & Lady Gaga

So,

Je suis en train de m'installer à Nelson, mais en attendant que la chambre dans ma nouvelle coloc se libère, je vis à l'auberge.

C'est la première fois que je reste dans la même auberge aussi longtemps (2 semaines, ce qui, en fait, reste assez peu quand je vois tous les autres "long-term"), et je dois dire que j'adore l'expérience. Cela est dû principalement :

- au fait que nous soyons tjrs hors-saison, et donc que ce n'est pas crowded malgré l'immensité de l'endroit ;

- malgré qqs petits inconvénients (pas bcp de prises, wifi limitée) c'est super warm&cosy ;

- je me suis très vite fait une bande de potes qui, comme moi, cherchent à s'installer ici pour l'hiver.

J'ai donc l'impression de vivre dans une grande coloc avec des amis de 7 nationalités différentes, ce qui est super chouette car on fait plein d'activités ensemble, y compris des marchés, des repas et s'affaler devant Netflix.

J'espère que vous serez fiers de moi en apprenant par exemple que j'ai honoré la France en organisant une giga soirée crêpes. Ces derniers jours on a fait aussi une super pizza-party. On a aussi craqué sur un super resto de burgers, un indien...

Bref, en terme d'ambiance, c'est la super éclate (#c'estbiend'avoirdesamis).

Et en termes de visites, c'est toujours aussi chouette !

Avec le gang, on est par exemple retournés à Tahunanui Beach pour le coucher du soleil...

On a aussi visité le Founders Heritage Park, qui est une reconstitution de la ville de Nelson entre le début de la colonnie en 1841 et environ les années 1920.

Historiquement très intéressant, et parc très sympa pour se balader entre les bâtiments :

Un autre jour, on s'est simplement baladés le long se la Maitai River :

La météo ici est vraiment bizarre. Les prévisions annonçaient beaucoup de pluie pendant une semaine, et les premiers jours étaient en fait juste nuageux au pire. Donc c'est bien, hein, juste surprenant par rapport à tous les types de temps que j'ai eus jusqu'à présent. En gros, c'est surtout qu'on doit improviser tous les jours ce qu'on veut faire, en fonction de si on peut "être dehors" ou pas.

Dimanche était par exemple une belle journée et on en a profité avec le gang pour aller au Brook Waimarama Sanctuary, une réserve naturelle protégée avec plein d'oiseaux (= bonheur).

Je n'ai pas été assez rapide pour prendre des photos mais on a pu voir des tuis, tomtits, fantails et même un wood pigeon! On les a surtout bien entendu tout au long de notre balade de 3h, à crapahuter entre les rochers et traverser des ruisseaux aux eaux translucides. (Coeur-coeur-coeur)

En tout cas j'ai bcp aimé cet endroit, j'y retournerai avec plaisir à l'occasion !

Lundi, il a plu (je n'ose pas dire "enfin" car c'était ce qui était annoncé et on a en fait de la chance d'avoir eu si beau temps d'ici là), et on en a profité pour aller glander dans un café pour un deuxième petit-déjeuner... Où j'ai craqué pour un pain au chocolat, oui oui oui, un vrai de vrai !

Le lendemain, on se motive pour prendre le bus et aller au Pic's Peanut Butter World. Pour ceux qui ne le savent pas (moi je ne le savais pas), Pic's Peanut Butter est the marque de beurre de cacahuète en NZ, et ils importent pas mal en Australie, Chine Amérique du Nord, UK... Mais je je crois pas en France malheureusement. Et bref, l'usine est à Nelson et ils en proposent un tour gratuit avec une guide et une petite dégustation. Bien sûr, mon amour pour le peanut butter (découvert au Canada il y a fort fort longtemps) était comblé !

Aujourd'hui j'ai quitté l'auberge pour m'installer dans mon nouveau chez-moi, et même si j'avais hâte, une grosse part de moi est triste de quitter mes amis... Enfin, pas vraiment "quitter" puisque Nelson n'est pas si grand et que je ne suis qu'à 15 min à pieds de l'auberge, maiiiis nos sorties et nos soirées vont me manquer. Aussi, la plupart des gens du groupe essaient de s'installer aussi ici pour l'hiver donc on a déjà plein d'autres plans pour les prochains jours.

Mais quand même.

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Chanson à avoir dans la tête :

Bird calls on the morning radio (particulièrement au petit déj ! Checkez le site la rnz)

Kia ora! Ngā mihi o Matariki, te tau hou Māori!

Le 14 juillet était une date très importante en Nouvelle-Zélande. Non, il ne s'agit pas d'une passion dévorante pour notre Prise de la Bastille, mais du nouvel an Maori, Matariki.

Pendant très longtemps célébré uniquement dans les communautés maories du pays, ce n'est que depuis deux ans que le gouvernement en a fait officiellement un jour férié et de célébrations pour tous. Un geste d'unification entre les natifs et les Pākehā, mais que certains qualifient de politique, en ces temps où les inégalités économiques et sociales subsistent... sachez toutefois que c'est la première fête autochtone à devenir officielle dans un pays à l'histoire coloniale au niveau mondial. Mais bref, revenons aux célébrations.

À Whakatū, alias Nelson, la journée commençait par la compétition régionale de hakas des écoles secondaires. Ouvertes à tous, la compète se situait dans un centre type salle polyvalente juste à côté du parc où le reste des célébrations allaient avoir lieu.

On ne pouvait pas prendre de photos mais croyez-moi c'était ouf ! 6 écoles, dont 4 en compétition, se sont enchaînées sur scène dans des danses allant jusqu'à presque 30 min, parfois émouvantes, surprenantes, poétiques, effrayantes... La nouvelle génération est sur une belle voie !

Au parc près de la salle, le marché offre plein de choses à manger pour la pause midi, mais ne commence vraiment qu'à 17h, à la tombée de la nuit. Là, concerts, lumières, spectacles pyrotechniques, stands d'artisanat... Et encore plus de bouffe et de musique !

C'était une très belle journée à partager avec mon gang de l'auberge et je suis ravie d'avoir célébré Matariki, soit l'apparition d'une constellation dans le ciel qu'en France on appelle la Pléiade.

C'est toujours aussi unique d'assister à des représentations traditionnelles, il y a qqc de solennel et intense qui me plaît beaucoup. En plus, il n'y a pas beaucoup de Maoris sur l'île du Sud par rapport à l'île du Nord donc la journée a vraiment paru spéciale : ce n'est pas tous les jours qu'on peut voir ça ici.

(Aussi, je me suis achetée une super belle paire de boucles d'oreilles en os gravé)

(Vous vous en moquez sûrement mais tant pis)

Le reste de la semaine s'est passé avec d'autres randos, d'autres découvertes...

Une journée, on a fait un petit road-trip : après le petit marché de Richmond, direction la plage de Rabbit Island, puis le petit village de Mapua sur la côte, puis la petite marche de Eves Valley Scenic Reserve...

Le lendemain, parce qu'on est trop des foufous, on reprend la voiture ! Cette fois il s'agit de faire une rando dans l'un des parcs régionaux de la région, Nelson Lakes, qui porte bien son nom car... Il est plein de lacs.

Nous voici donc autour du Lake Rotoiti, près de la commune de St Arnaud (hello brother), pour environ 4-5h de marche.

Avant les photos, petite précision : NEIIIIIIIIGE

So far, ça a été l'une de mes plus belles randos de la région ! Comme vous le voyez on s'est pris une tempête au sommet de la colline, mais ça n'en a rendu la descente que plus magique au fur et à mesure que les nuages s'en allaient...

Je voudrais terminer cet article par une autre note positive : j'ai fait une raclette.

Whaaaat, me direz-vous. Et oui, ma quête de fromage à raclette a abouti ! Cependant, point de machine... Il a fallu improviser avec une poêle mais je suis plutôt contente du résultat... Et mes potes aussi ! On a profité de la cuisine de l'auberge pour avoir toute la place qu'on voulait et ne pas faire trop de bruit dans ma coloc... Mais il a fallu commencer à manger vers 16h30, c'était donc une raclette-goûter, expérience que je recommande car, non seulement il n'y a pas de saison pour les raclettes, mais il n'y a pas non plus d'horaires !

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Chanson à avoir dans la tête :

Modern Māori Quarter - Shine

(Groupe decouvert pendant Matariki, c'était les stars de la série de concerts qu'il y a eu dans la salle polyvalente après les haka et je suis in love)

Morning!

Est-ce que vous avez aussi parfois l'impression de vous réveiller soudain et que, pouf ! Des semaines se sont passées ? Où part le temps, franchement ?

Depuis début août, ma vie s'est organisée tranquillement entre boulot, balades en ville en expéditions avec le gang...

Nous avons ainsi fait une croisière à Pelorus Sound, les sounds au nord de l'île, au départ de Havelock (petite ville connue pour ses grosses et bonnes moules vertes). Ça faisait longtemps que je n'avais pas parlé d'une balade en bateau, non ? Et bien sans surprise, j'ai giga kiffé... Et malgré le froid, of course, je suis restée dehors toute la journée...

Cette croisière est speciale : à la base ce n'est pas un bateau à touristes mais... Un bateau-poste ! Il s'agit d'aller livrer le courrier des habitants des bouts de terre... Car oui, cet endroit reculé est plein de maisons éparses dont les toits sortent de la forêt comme des surprises au milieu d'un rien...

J'en connais plus d'un.e qui kifferait d'habiter là...

Souvent, on peut voir des dauphins, des otaries, des pingouins et même des baleines au cours de la croisière ! Malheureusement nous n'avons pas eu de chance, seulement une otarie nous a fait l'honneur de sa présence...

Mais malgré ça, ça a été une super journée, qui s'est soldée par une dégustation de moules et un trajet du retour sous un superbe coucher de soleil...

Surtout, ça a été la dernière "grande" expédition du gang, car, sadly, le vendredi qui a suivi, puis le lundi d'après, deux membres sont partis vers de nouvelles aventures...

Depuis, les activités se font plus rares mais, comme je disais, avec le boulot et les petites balades en ville, pas le temps de m'ennuyer !

Parmi les grandes balades accessibles depuis le centre-ville, il y en a une que je n'avais pas encore pris le temps de faire... Je profite d'un jour où mes amies restantes du gang sont au travail pour entreprendre l'ascension du mont Grampians !

Encore une très très jolie rando qui a bieeeeen grimpé pentue au début, mais avec des vues giga-superbes de part et d'autres de la ville. 3h, et je me suis même pas perdue !

(Je me suis rendue compte une fois que j'avais pris un mauvais chemin, oui, hein, ça va, rooooh, et j'ai fait demi-tour presque tout de suite)

À l'auberge, mes deux grandes activités du moment, avec le gang, c'est le point de croix et un puzzle !

Je ne sais plus si je vous avais dit à quel point les puzzles étaient populaires ici : que ce soit à Lower Hutt ou ici, dans la librairie j'en vends à peu près un par jour ! Les rayons puzzles sont conséquents, avec tous types d'images et de difficultés... Par exemple, celui qu'on est très fières d'avoir terminé (team effort à 3) ne correspond pas à l'image qu'il y a sur la boîte mais à ce que voit l'un des personnages de la boîte. Comme si les pièces toutes alambiquées ne suffisaient pas...

Avec mon amie Annie, nous sommes retournées faire une balade que j'avais fait en arrivant en ville, il y a environ 2 mois : celle du cimetière Wakapuaka. En plus de la très belle vue, nous avons été accompagnées par des moutons, encore et toujours...