Carnet de voyage

Villard de Lans - Athènes à vélo

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Dernière étape postée il y a 17 heures
 avec 
3 participants
Envie de vivre ensemble une grande aventure… et accompagner un projet solidaire.
Du 7 mai au 24 juin 2023
7 semaines
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Villard - Athènes à vélo, c'est un projet que Manue et Eric ont imaginé depuis pas mal de temps. L'envie de vivre une nouvelle grande aventure ensemble, tromper le temps qui passe ... et d'associer notre périple à un projet solidaire local.

Notre aventure se déroulera du 7 mai au 24 juin 2023.

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Pour écouter le Pitch de notre voyage présenté sur , cliquez sur le lien : OUIZ-RADIO.FR

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Paulo Coelho, romancier brésilien

Si vous pensez que l'aventure est dangereuse, je vous propose d'essayer la routine.... elle est mortelle !!!

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La rencontre de deux projets

Un voyage à vélo : Villard de Lans – Athènes imaginé par Emmanuelle Guénault et Eric Brunot et des ateliers cuisine

2500 km environ à pédaler sur les routes de France, Italie et Grèce. C'était l'envie de vivre ensemble une grande aventure faite de découvertes et de rencontres, et la volonté de contribuer au soutien d'un projet humain et local. A force de réfléchir, de faire mijoter dans notre petit cerveau de multiples idées, une idée toute simple s'est révélée :

  • Identifier un projet humain et solidaire
  • faire un diagnostic des besoins
  • définir la forme de notre contribution dans le cadre de notre voyage

Nous nous sommes rapprochés de l'AGOPOP, maison des citoyens de Villard de Lans pour identifier un projet.

Suite à une réunion d'équipe, un constat est vite apparu :

Pourquoi ne pas soutenir les ateliers cuisine qui correspondent à une forte demande, mais dont l'existence est menacée faute de subvention en fin d'année.

Ces ateliers cuisine ont une grande importance car ils contribuent à sensibiliser tout public accueilli à l’alimentation durable et permettent également à des personnes dans la précarité de réapprendre à cuisiner, à améliorer la qualité nutritionnelle de leurs repas et de redécouvrir une vie sociale pour certains.

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Oui mais alors, comment soutenir ces ateliers cuisine et les voir perdurer dans le temps ?

Avec Manue et Eric, une question, une réponse, donc une idée.

Comment faire connaître ces ateliers aux Villardiens et à des personnes d'autres horizons ? Expliquer le sens de ces ateliers cuisine, leurs dimensions humaines, solidaires et sociétales.

Et si ces personnes étaient séduites par l'idée, pourquoi ne soutiendraient elles pas ce projet ?

Comment ? Tout simplement …

Durant notre voyage, nous allons pédaler sur de nombreux kilomètres : 2500 km environ …

Alors, de façon symbolique, les personnes qui sont intéressées par ce projet pourront parrainer chacun de nos km. Tout simplement !!!

1 euros le km, c'est pas grand chose,

10 euros - 10 km, ça commence à sentir bon en cuisine,

1000 km, donc 1000 euros, alors là faites chauffer la marmite,

et 2500 km soit 2500 euros, tout le monde à table !

Plus sérieusement, cette somme servira à la mise en place de nombreux ateliers cuisine.

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Comment soutenir ce projet ?

Les personnes qui souhaitent faire un don du montant de leur choix pour soutenir ce projet pourront le faire via la plate forme des associations en ligne :

"HELLOASSO"

Cliquez sur ce lien

Flashez ce QR code 

Ou flasher ce QR code pour vous rendre sur HELLOASSO

HelloAsso a pour mission d’accompagner les associations à développer leurs activités et leurs projets. Cette plateforme met en place des technologies de paiement sécurisé qui leur font gagner un temps précieux dans leur organisation.

Au fil de leur voyage, Manue et Eric réaliseront un blog pour (faire) partager leurs aventures, leurs rencontres, leurs galères parfois, avec tous, contributeurs ou non.

C'est leur manière de remercier tous les donateurs qui auront perçu la pertinence de ce projet.

A leur retour, une grande soirée « Villard de Lans – Athènes à vélo » aura lieu :

Manue et Eric présenteront leur voyage autour d'un repas franco-italo-grecque. Ce repas sera élaboré bien sûr dans le cadre d'un atelier cuisine ! Une participation financière toute symbolique sera perçue et reversée pour financer le projet.

Une exposition photos est envisagée sous conditions de trouver un partenaire pour financer les tirages.

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Publié le 25 avril 2023

Eric Brunot a toujours été passionné par le voyage, l'aventure, la rencontre, la découverte. Plusieurs grands voyages il y a déjà bien longtemps, lorsque l'insouciance de la jeunesse l'incitait à partir. L'Europe et la traversée des Etats Unis - Mexique en auto-stop.

Un beau jour, changement radical de mode de déplacement : le vélo. Un premier voyage France -Grèce, suivi de la traversée d'une partie des USA.

Et puis , petit à petit, le train-train de la vie a pris le dessus sur l'aventure. Une belle rencontre, Manue, une vie familiale jalonnée d'enfants et de voyages, et une carrière professionnelle passionnante dans le milieu socio-culturel. Un bon train-train…

Le temps passe vite, mais un jour, on a de nouveau du temps. Des projets enfouis au fond de sa petite tête "d'aventurier" renaissent. Et voilà, je repars, nous repartons ...

Emmanuelle GUENAULT (Manue), des rêves d’aventures depuis longtemps mais pas fan du vélo !

L’envie de partage avec mon chéri m’a fait acheté d’abord un vélo électrique pour l’accompagner. Depuis maintenant 3 ans, dès les beaux jours, je me rends à mon travail avec ce vélo !

Puis trop de stress avec la batterie, du coup achat de Nino, (vélo Canyon-Roadlight 6). Sur les conseils de mes enfants, je me suis entraînée et prise au jeu…

Et me voilà dans un nouveau projet avec Eric…. Sans oublier mes enfants Bob, Léo, Lola, Noélie Morgane et mes petits enfants : Charlie et Noa !!! Qui seront avec nous dans la pensée !!!

Vivement que l’aventure commence !!!


Et oui, cette fois, nous partons ensemble pour un "grand" voyage à vélo. D'habitude, je pars souvent seul car Manue travaille encore, et puis parfois, j'aime bien pédaler seul. Mais le temps passe et Manue a souhaité partir avec moi. Alors pourquoi pas ?

 B'haïku  d'Eric
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Pourquoi partir ?

En fait, tout est presque résumé dans ce magnifique poème.

Il meurt lentement celui qui ne voyage pas, celui qui ne lit pas, celui qui n’écoute pas de musique, celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux.

Il meurt lentement celui qui détruit son amour-propre, celui qui ne se laisse jamais aider.

Il meurt lentement celui qui devient esclave de l’habitude refaisant tous les jours les mêmes chemins, celui qui ne change jamais de repère, ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements ou qui ne parle jamais à un inconnu.

Extrait du poème de Martha Medeiros longtemps attribué à Pablo Neruda

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8
mars
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mars
Publié le 17 avril 2023

Etablir un itinéraire précis lorsque l'on part à l'aventure, c'est pour nous quelque chose d'impossible. Nous pouvons seulement définir, un cap.

En ce qui concerne ce voyage, ce sera Athènes. Nous vivrons chaque étape au rythme des rencontres, des découvertes, des aléas. Nous sommes incapables de réserver à l'avance un hébergement ou une visite.

Il y aura bien sûr quelques étapes incontournables tel que : Bourg d'Oisans pour faire un dernier coucou à notre fils Bob et sa petite famille, le mythique col du Lautaret que nous n'aborderons pas du tout en mode "Tour de France", et Montgenèvre en France. Quelques petites grimpettes en perspective…

Nous basculerons ensuite sur l'Italie direction Turin, Pise, Sienne, Rome, les Pouilles, et enfin Brindisi d'où nous prendrons le ferry direction la Grèce via l'ile de Corfou.

Nous débarquerons à Igoumenitsa puis, après une bonne petite salade grecque avec de la vraie Féta, nous longerons la côte jusqu'à Patras. Ensuite, nous pédalerons encore jusqu'au détroit de Corinthe et enfin Athènes. Et après, nous verrons : resto, rébétiko…

Entre temps, nous aurons bien le temps de changer !

Quelques photos en attendant le départ ...

1) Chez-nous  2)Turin  3)Sienne  4)Rome  5)Les Pouilles  6)Brindisi  7)traversée en ferry  8)Corfou  9)Corinthe  10)Athènes

Nahman de Braslaw, rabbin ukrainien

Ne demande jamais ton chemin à quelqu'un qui le connaît, car tu ne pourrais pas t'égarer !

10
mars

Préambule

En quelques lignes, nous allons essayer de vous présenter l'ensemble du matériel que nous allons emporter pour pouvoir voyager dans de bonnes conditions. Nous essaierons parfois de justifier notre choix.

S'équiper, c'est déjà voyager !

En effet, vu l'abondance de matériel qui existe sur le marché, les tarifs, les caractéristiques, ce n'est jamais une mince affaire de choisir le matériel qui nous semble, sur le papier ou sur un site, le meilleur pour nous. Tant que nous n'avons pas expérimenté, il y a toujours une part d'incertitude, et ensuite, c'est soit la grosse déception, soit l'adoption définitive.

Ce sera toujours un éternel dilemme entre efficacité pour un minimum de confort, poids pour ne pas trop contrarier nos mollets, et budget. Et oui, plus on cherche du matériel technique et léger, plus on allège la carte bleue.

Mais, aucun compromis sera fait sur le poids total de nos bagages :

Eric = 12 kg, Manue = 10 kg

Pierre Rabhi

Un jour, il nous faudra bien répondre à notre véritable vocation, qui n'est pas de produire et de consommer sans fin, mais d'aimer, d'admirer et de prendre soin de la vie sous toutes ses formes.

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Bécane, biclou ou vélo, c'est pareil 

Alors, il nous a bien fallu choisir un vélo.

Eric est plutôt classique depuis le temps qu'il part. Le "GIANT CRS " que son voisin Gérard lui a donné en remerciement de menus travaux lui convient très bien. Quelques bricolages de temps en temps pour l'entretenir et c'est parfait.


Cadre acier, freins patin, 3 plateaux, cassette 11X34, porte bagage, pneu Schwalbe Marathon plus et une bonne selle = 13 kg
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Manue, je le rappelle détestait le vélo il n'y a pas si longtemps. Vélo électrique pour le boulot, puis envie de me suivre et grand besoin de partir ensemble. Il lui fallait donc un vélo confort, léger et agréable. Bob notre fils, grand technicien, lui a conseillé le "CANYON ROADLITE 6 WMN". J'ai l'impression que c'est un bon vélo. Il lui convient parfaitement, donc nous pouvons partir.

 Cadre alu, fourche carbone, freins à disque, 2 plateaux, cassette 10X32, porte bagage, pneu Schwalbe G One speed  =  10 kg

Petit, conseil : faite pas comme nous. Ne partez jamais sans votre kit de réparation.

C'est pas grand chose mais le jour ou vous vous prenez une bonne crevaison, que vous êtes éloignés d'une habitation pour demander de l'aide, et bien, comme c'est arrivé à mon copain Jean Marc, vous avez droit à 17 km avec votre vélo à coté de vous. Bof Bof !!!

C'est pas sorcier, mais un petit kit de réparation vous sortira de pas mal de difficulté :

Une chambre à air de rechange, des rustines, Trois démontes pneu, une pompe, une clé multi-tool vélo, un dérive chaîne, une attache rapide, un câble de frein, un de dérailleur, c'est déjà pas mal.

Et au cas ou, l'Italie ou la Grèce, c'est pas le bout du monde. Nous trouverons bien un garage ou une personne qui nous aidera.

Et "encas" ou, nous vous proposons notre "Kit-Kat'astrophes pour soigner les bobos".

A ne vraiment pas oublier !!!

Manue peut en témoigner. Un trottoir mal placé, l’arcade ouverte et … rien pour soigner. Merci encore à ces 2 cyclistes allemands qui nous ont secouru avec des compresses, et à Gérard, toujours notre voisin, qui a pédalé à fond de balle pour récupérer sa voiture et nous accompagner aux urgences. Bref, comme quoi il vaut mieux avoir une trousse de soins qui s’ennuie au fond d’une sacoche.


A prévoir : Savon, bandes, lingettes nettoyantes, , compresses non-tissées, sparadrap, pince à épiler, paire de gants médicaux, pansements G-M-P, 1 Paire de ciseaux, 1 Tire-tiques (liste surement à compléter).


Emile Zola

J'aime la bicyclette pour l'oubli qu'elle donne. J'ai beau marcher, je pense. A bicyclette je vais dans le vent, je ne pense plus, et rien n'est d'un aussi délicieux repos.

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Et on range où tout notre barda ?

Partir pour un long périple à vélo, c'est presque devenir un escargot. Nous transportons notre maison avec nous, mais pas sur notre dos. Non, à vélo, plusieurs choix s'offre à nous : les sacoches, la remorque, le backpacking. En fonction de nos vélos, de la quantité de matériel que nous avons décidé d'emporter, nous avons opté pour les sacoches.

Oui, mais quelles sacoches me direz vous ? Et bien, après avoir lu de nombreux articles, de nombreuses critiques, notre choix s'est porté sur les ORTLIEB. Notre choix a été guidé par plusieurs critères :

1) leur compatibilité avec nos porte bagages Racktime Standit et leur système QuickLock, qui les rend très facile à mettre et retirer 2) leur parfaite étanchéité et leur résistance 3) leur volume (2 X 20 litres)

Pour Manue : une paire de sacoche arrière Ortlieb Back roller classic orange ( 2 X 20 litres ), un sac Ortlieb waterproof Rack Pack 31 litres et une sacoche guidon Clickfix 5 litres.

Pour Eric : une paire de sacoche arrière Ortlieb Back roller plus verte 40 litres, un sac Ortlieb waterproof Rack Pack 31 litres et une sacoche guidon Ortlieb Ultima six plus 5 litres.

De façon générale, une sacoche arrière pour le duvet, le matelas, le fauteuil et quelques bricoles, une autre pour les vêtements, les affaires de toilettes, l'Ipad et les autres affaires restantes. Les sacs Rack Pack sont plutôt destinés à contenir pour celui d'Eric, la tente, des vêtements de pluie et le kit réparation vélo, et celui de Manue, tout les popottes et réserves alimentaires.

Dans les sacoches guidon avant, chacun a ses petites affaires : téléphone, appareil photo, papiers d'identité, antivol, papier toilette, encas ...

On s'organise de mieux en mieux ...

Pour ce voyage, Manue a souhaité, à juste raison, que l'on achète quelques sacs étanches avec ou non un système de compression pour faciliter le rangement de nos affaires. Chaque catégorie d'affaires est soigneusement rangée dans un sac. Cela permet de ne sortir des sacoches uniquement ce qui est nécessaire sans tout chambouler.

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mars
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Publié le 17 avril 2023

Partir le matin, sans connaitre le lieu où nous ferons étape le soir, tel est notre choix. Jamais réserver un gite, camping ou autre hébergement nous permet d'être vraiment libre.

Libre de s’arrêter, d’admirer un paysage, de rencontrer des personnes durant la journée, d'entamer avec elles une conversation si importante , si passionnante que le temps passera. Et peut être resterons nous la soirée chez elles ? Ou tout simplement, nous n'aurons pas eu l'envie de pédaler davantage. Comme cela, personne ne nous attend ...

Alors, bivouac, camping, gite, invitation, Warmshower ... ??? L'aventure nous guidera.

Li Po, poète vagabond japonais

L'ivresse venue, nous coucherons sur la montagne nue avec le ciel pour couverture, et la terre pour oreiller.

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Bivouac (camping léger toléré du coucher du soleil jusqu'à son lever) et on repart ...

Opter pour ce type d'hébergement, c'est surement le nec le plus ultra. L'aventure à l'état pure.

Planter sa tente en pleine nature, dans un endroit sauvage, à l'abri des curieux, de personnes parfois mal intentionnés, ce n'est pas de l'inconscience. C'est l'envie de faire corps avec le milieu qui nous entoure. Une immersion totale avec notre environnement.

Redécouvrir les choses les plus simples qui nous entourent, mais que notre quotidien, parfois si trépident nous empêche de percevoir. Apprécié le silence, percevoir un chant d'oiseau, le vent dans les arbres, paniqué au son d'un sifflement, d'une branche qui craque et se rassurer, se réconforter et se détendre, le bivouac, s'est un peu tout cela. Et c'est peut être par dessous tout le sentiment d'être libre, de ne plus avoir de repaire. Je vous l'ai dit, le nec le plus ultra.

Bivouaquer nécessite un sens profond d''intuition. Evaluer l'endroit où nous nous sentirons parfaitement en sécurité, sans déranger, dans un cadre aussi magique pour pouvoir apprécier ce moment, cela peut prendre du temps. Le coup de foudre peut arriver très tôt dans l'après midi, mais, faute de trouver, peut nous entrainer à pédaler une heure ou deux en plus. Tant que nous ne "sentons" pas le lieu idéal, nous continuons de chercher. Mais souvent, cela valait la peine. Je vous disais l'intuition ...

Sylvain Tesson

Lorsqu'on quitte un lieu de bivouac, prendre soin de laisser deux choses. Premièrement : rien. Deuxièmement : ses remerciements. L'essentiel ? Ne pas peser trop à la surface du globe.

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Un bon bivouac n'est possible qu'avec un minimum de matériel, issu de longues réflexions et concertations.


Nos coups de cœur

Tente Camp minima pro 3 : autoportente, donc facile à installer un peu partout, 3 places pour ranger facilement le matériel et dormir avec suffisamment d'espace, avec de grands absides pour abriter les sacoches, assez haute pour s'assoir et manger en cas de pluie, légère puisqu'elle pèse 2.400 kg, et une grande imperméabilité.

Alors elle et pourquoi pas les autre? Nous aurions pu opté pour le modèle "MSR Huba-Huba" très prisé des voyageurs au long cours, mais vu son prix, nous nous sommes abstenu. C'est pourtant une excellente tente : très légère, spacieuse et bien étanche. Mais nous n'avons jamais été déçu avec les tentes de chez Camp : très bonnes caractéristiques et opportunité de pouvoir l'acheter à un prix plus que raisonnable pour ce type de tente.


Pour fixer notre tente au sol, nous utilisons des sardines en aluminium pour des raisons de poids et elles ne tordent pas, donc plus facile à enfoncer.


A chaque fois que le sol est trop pierreux et peut abimer le tapis de sol de la tente, nous plaçons dessous notre bâche de sol "MSR universel" (380 gr).

Sac de couchage : Modèle "CUMULUS PROGRESSIF"(type sarcophage, très résistant au froid, jusqu'à -5°, pas trop lourds 1.275 kg, conçu pour être utilisé dans des conditions humides).


Duvet ou synthétique? Cette question est apparu rapidement après avoir visionné et lu bon nombre d'articles sur les élevages de canard ou d'oies destinés entre autre à la production de plume pour remplir nos confortable duvet. Je ne dirai qu'un mot: quel cruauté !!!

Pour cette raison, notre choix s'est effectué très rapidement sur des modèles en synthétique, malgré le fait que leur poids soit supérieur au duvet. Par contre, par temps humide, le synthétique sèche beaucoup plus rapidement.

Je dois reconnaitre que depuis quelques temps, une amélioration des conditions d'élevage se sont améliorés mais ce n'est pas encore l'apothéose pour les animaux. Mais rien n'est parfait. Le synthétique a bien sur ces défaut. C'est compliqué !!!

Une alternative aux plumes et duvet

Il existe aujourd'hui des marques qui proposent des sacs de couchage fabriqués avec des produits recyclés : Patagonia, ou conformes à la norme de responsabilité en matière de duvet : North Face.

Cela signifie que le duvet provient d’une chaîne d’approvisionnement qui respecte des normes élevées relatives au bien-être des animaux et que les canards et les oies ne sont pas soumis à des traitements cruels.

D’excellentes alternatives au duvet sont par exemple le kapok (une fibre végétale issue d’un arbre tropical, le kapokier) et le Thermoball • • •

Et pour mieux dormir, nous utilisons les matelas "Nemo astro lite". Ils sont confortables, isolent bien du sol, un peu bruyant mais assez léger (475 gr).

Pour les gonfler plus facilement et insuffler le moins d'humidité possible à l'intérieur afin de les préserver le plus possible, nous utilisons un gonfleur Big Agnes Pumphouse Ultra. J'adore l'ingéniosité des personnes qui conçoivent ce type de d'accessoire.

Sac de couchage" CUMUS PROGRESSIF" et matelas "NEMO astro lite"
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Camping, gîte ou invitation

Parfois, nous aurons besoin de prendre une bonne douche, que nous ne procure pas toujours le bivouac, ou de recharger nos portables.

Alors, selon le lieu, les possibilités locales, nous planterons notre tente dans un terrain de camping aménagé, ou sur le terrain de particulier, avec leur autorisation bien sur.

Bivouaquer au milieu d'une grande ville n'est pas vraiment recommandé pour diverses raisons : sécurité de nos affaires lorsque nous voulons allés visiter les merveilles locales, peu de tranquillité, interdictions municipales ...

Dans ce cas là, nous chercherons un petit gîte, ou un backpacker youth hostel pour nous poser.

Warmchowers (douches chaudes)

C'est un réseau qui met en relation les cyclistes selon un principe simple : se faire héberger pendant un voyage à vélo tout en rendant la pareille à d'autres dès que vous en aurez l'occasion.

C'est un excellent moyen de favoriser les rencontres, souvent incroyables, de partager votre voyage avec des passionnés de vélo, d'échanger, de vivre avec des gens et, aspect non négligeable, comme le dit si bien son titre, prendre une bonne douche chaude.

En savoir +

18
mars
18
mars
Publié le 17 avril 2023

C'est bien joli de pédaler, mais de temps en temps, c'est bien de reprendre des forces. Et quel grand plaisir de bien manger après une journée d'effort et parfois de galère !!!

Couverts, réchaud et popottes

Pour se faire réellement plaisir autour d'un bon repas, autant être bien équipé. Pour être le plus léger possible et pouvoir bien cuisiner, nous nous sommes équipés d'un matériel simple, léger et efficace.

- 2 Kits couverts Sea to Summit . Très pratiques et le petit mousqueton qui relie chaque couvert évite de les perdre. Et quelques ustensiles de cuisine (bon couteau, spatule ...)

- 2 bols, 2 assiettes et 2 verres Sea to Summit en silicone souple et rétractable.

- 1 réchaud pliant Primus Micron Stove avec allumage par Piézo-électrique. Tient dans une main une fois plié. Le piézo est très capricieux. On peut s’en passer et le remplacer par un briquet allongé.

- 3 popottes pour cuisiner : 1 poêle à frire anti-adhésive Quick Skillet MSR de 20 cm en aluminium à anodisation dure, poignée de casserole Talon (à utiliser uniquement avec une cuillère ou spatule en bois ou plastique), 1 casserole avec couvercle et poignet rétractable Sea to Summit en inox facile à nettoyer, et un ensemble faitout/poêle en titane.

Vous vous demander pourquoi 2 popottes et 2 poêles : Tout simplement pour avoir suffisamment de gamelle pour cuisiner, faire chauffer de l'eau et parer au manque d'eau pour faire la vaisselle lors de nuit en bivouac.

Hop popotte, le repas est servi !!!

En pédalant, nous dépensons pas mal d'énergie qu'il va falloir compenser pour pouvoir continuer notre périple. A vélo, ce n'est pas toujours évident de concilier, plaisir, équilibre, facilité et stockage des réserves pour ne pas trop s'alourdir.

Mais avec un peu d'imagination, nous prévoyons de nous faire plaisir et éviter de manger les sempiternelles féculents cuits à la mode "fadasse".

En règle générale, nous prévoyons de préparer nos repas de la façon suivante.

Le matin : petit déjeuner énergétique composé de muesli mélangé avec un yaourt ou de la compote, pain complet, purée d'amandes ou de cacahuètes (bonnes sources de protéines), fruits et thé, infusion ou café.

Midi et soir : aliments riches en glucides et protéines dont pâtes, riz, légumineuses, conserves de poissons, tofu, seitan, œufs et bien sur, des fruits et des légumes de saison, si possible locaux. Nous éviterons les produits lyophilisés qui sont assez chers et souvent pas très gouteux.

Au final, avec un peu de temps, de gourmandise, de plaisir de cuisiner, nous nous cuisinerons : Nouilles au thon, pâtes avec des légumes, sauce tomate, omelettes diverses et variées, des salades composées, Dahl de lentilles corail - riz avec du curry bien sûr, porridge avec fruits secs, chocolat ...

Encas au fil de la journée avant les p'tits coups de mou : Chocolat s'il ne fait pas trop chaud, fruits secs , fruits coques, biscuits...

Au fil de notre voyage, nous n'hésiterons pas à faire une halte sur les marchés locaux. C'est la garantie de trouver des produits frais et des spécialités régionales.

Finalement, le mieux est de faire simple, au feeling, sans se prendre la tête. On mange un peu de tout, varié et on fais attention à ne pas attendre d'avoir un gros coup de pompe.


Recommandations issus de notre expérience et de celles des autres


- Essayer de prendre votre petit déjeuner en vous levant. Pendant que vous rangerez votre matériel, cela permettra à votre organisme de mieux digérer votre repas, de mieux l'assimiler et d’être moins ballonné lorsque vous prendrez la route.


- Ne jamais partir le ventre vide. Le coup de pompe vous guette !!!


- Evitez de prendre n'importe quelles barres de céréales. Il faudrait privilégier celles qui sont les plus pauvres en sucres ajoutés, sirop. Idéalement. il faudrait prendre des barres de céréales à base de céréales complètes ou de muesli. On les trouvent le plus souvent au rayon bio des magasins.


- Pour les laitages, nous les achetons plutôt le soir. Nous pouvons en manger pour le diner et la fraicheur de la nuit permet une meilleur conservation jusqu’au lendemain pour le petit déjeuner.

Pour le lait, nous avons toujours avec nous un peu de lait en poudre; Pas vraiment terrible mais ça dépanne.


- Pour agrémenter les plats, prévoir toujours quelques épices. Nous nous sommes fait plaisir en achetant une boite à 3 compartiments pour le sel, le poivre et une épice Light My Fire.


- Pour conserver les restes de repas ou stocker des ingrédients, nous emportons toujours quelques boites et sachets plastiques.


Pour le café du matin, c'est plutôt Manue, un petit filtre à café rétractable Sea to Summit rend bien service !!!


- Pour nous alléger et réduire nos emballages, nous privilégions l'achat de produits en vrac.


- Pour économiser vos recharges de gaz, achetez des produits à cuisson rapide tel que : Boulgour, semoule couscous précuite, Tipiac, lentilles corail, quinoa, polenta ... La purée mousseline est pratique mais le goût est bof bof !!!


- Si vous manger peu de viande ou pas du tout, pensez bien à associer les céréales avec les légumineuses pour obtenir des protéines complètes. Le tofu ou seitan est vraiment très pratique car il n'a pas besoin d'être conservé au frais. Et question, protéines, c'est vraiment parfait. Le gout est insipide mais bien assaisonné, çà fait l'affaire !!!


- Une gourde filtrante est bien pratique dans certaines situations. Je peux en témoigner. Nous vous conseillons le modèle de chez Humagreen. Elle est pliable, peu encombrante et vous permet de filtrer rapidement toute l'eau que vous prélever un peu partout. De plus, elle a une contenance d'un litre, contrairement à beaucoup d'autres modèles et a un système anti-fuite.

Petites recettes "plaisir et facile"

Couscous de Vincent dite "du galérien"

Ingrédients : semoule de couscous précuite, boite de légumes couscous, knackis, épices, raisins secs

Préparation : Verser de l'eau bouillante sur la semoule et laisser gonfler. Faire chauffer à part les légumes et mélanger le tout en incorporant les knackis. Ajouter les raisins secs, assaisonner et ... c'est fait. Vous voila presqu'au Maroc !!! Pour les végétariens, vous pouvez remplacer les knackis par des carrés de tofu ou seitan.

Beignet aux pommes à la poêle et sans friture

Ingrédients : 2 ou 3 petites pommes, 125 g de farine, 25 ml de lait, 2 œufs, 25 g de beurre

Préparation : 20 minutes, cuisson: 8 à 10 minutes. Mélangez la farine, les œufs et le lait. Epluchez et évidez les pommes et coupez les en tranches épaisses .Faire chauffer le beurre dans une poêle. Faire tremper les tranches de pommes dans la pâte et déposez les dans la poêle chaude. Laissez dorer quelques minutes de chaque côté. Déposez sur du papier absorbant quelques minutes. Régalez - vous !!!

Recette anti panique

Vous arrivez tard le soir, vous êtes fatigués, vous n'avez pas eu le temps de faire des courses, toutes les boutiques sont fermées, bref, c'est un peu la galère et vous avez faim. Pas de panique !!!

Verser de l'eau chaude sur les ingrédients suivants que vous devriez avoir en permanence au fond de vos sacoches, au cas ou ...

Flocons d’avoine, Cacahuètes, arachides, raisins secs

Attendre 2-3 minutes pour rendre le mélanges plus digeste. Et voilà, c'est pas le grand repas, mais vous avez réaliser rapidement un plat très riches et équilibré qui va vous rassasier.

Cette astuce est inspiré de témoignages de nombreux voyageurs à vélos.

Pour en savoir +

Et bien sur, boire suffisamment, et surtout, avant d'avoir très soif !!!

20
mars
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Publié le 17 avril 2023

Vélo, resto, dodo ... des vêtements pour chaque circonstance.

Mais alors, quels vêtements emporter ? Pas évident d'y répondre car chaque moment nécessite une tenue adéquate. Et nous ne voulons pas trop nous charger.

Essai d'une liste de vêtements non exhaustive

Tenue de vélo: 2 cuissards bien rembourrés, 2 t-shirts techniques en mérinos, 1 pantalon, 1 pantalon de pluie, 1 veste technique chaude, 1 veste coupe vent, 2 couvres chaussure en cas de pluie, 1 veste de pluie, 1 paire de basket

Tenue de ville : 1 short, 2 t-shirts coton, sous vêtements, chaussettes, 1 veste polaire, 1 paire de tong

Tenue pour dormir : 1 jogging, 1 t-shirt

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Sans fer à repasser

Pour éviter de retrouver vos vêtements tout fripés au fond de vos sacoches, roulez les avant de les ranger.


Une machine à laver sur notre vélo

Non, n'allez pas imaginer que nous allons transporter une machine à laver sur notre porte bagage.

Nous avons simplement voulu essayer le sac Scrubba™ qui est la plus petite machine à laver au monde et est parfaite pour les voyages et le camping.


Doté d’une planche à laver intérieure flexible, le sac de lavage Scrubba de poche permet un lavage de qualité machine n’importe où en quelques minutes. Il est très léger, hygiénique, autonome, sans électricité et facile à utiliser.

En savoir +


Une lessive écologique en feuille

Et pour faire tourner notre machine, enfin, remuer nos p'tits bras, nous avons voulu tester ce nouveau type de lessive en feuille qui nous semble bien adaptée au voyage.

Pratique, légère, biodégradable, zéro plastique, hypoallergénique, ultra concentré et efficace, sans déchet et écologique.

Nous avons opté pour un fabricant français implanté à Lyon : WIPURE


Nous vous donnerons des nouvelles.

Citation de Joseph Kessel

Les grands voyages ont ceci de merveilleux que leur enchantement commence avant le départ même. On ouvre les atlas, on rêve sur les cartes. On répète les noms magnifiques des villes inconnues.

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mars
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mars
Publié le 17 avril 2023

Partir, c'est le plaisir d'être libre et de pouvoir se faire plaisir. Alors, nous ne nous refusons pas c'est p'tits + qui accommoderont bien le quotidien.

Ces équipements nous servirons surtout le soir. Après l'effort, un peu de réconfort !!!

Téléphone et panneaux solaires

Nous partons bien entendu avec nos téléphones portables pour rester en contact avec notre famille. Ces petits appareils, il faut bien pouvoir les recharger de temps en temps. En camping ou en gite, très facile. Mais en bivouac, plus compliqué !!!

Alors, nous nous sommes équipés de panneaux solaires 3 volets Hanker. Très pratique, mais il faut bien entendu du soleil ... et quand il fait mauvais temps, nous avons une batterie externe.

Des fauteuils pliables tout confort

Pour bien nous prélasser une fois notre campement installé, nous déplions nos fauteuils pliants. Grand luxe !!! Ils sont vraiment les bien venus, surtout pour moi. Manue, être assise par terre ne la dérange pas vraiment. Travaillant dans une crèche, elle a l'habitude d'être assise au sol avec les enfants. Moi, je n'ai jamais su rester assis plus de 2 minutes. Trop inconfortable !!!

Bon d’accord, c’est 500 grammes en plus dans nos sacoches, mais bon, il faut choisir : plaisir et souffrir (un peu +) ou salir (ses fesses) et souffrir (un peu -) ?

Intermède musicale

Un peu de musique le soir, rien de tel pour se détendre. Une petite base JBL Clip 4 fera l'affaire. La journée, nous n'écoutons jamais de musique, écouteurs sur les oreilles comme peuvent le faire des cyclistes que nous croisons. Le silence en pédalant, rien de plus reposant, même sur un vélo, en plein effort. De plus, nous devons toujours pouvoir entendre le bruit des véhicules qui arrivent derrière nous pour mieux nous serrer sur le coté.

Des nouvelles régulières

Et pour pouvoir rédiger ce blog régulièrement, nous transportons un IPAD. C'est la première fois que nous partons avec une tablette durant un voyage à vélo. Je pense que ce sera la dernière. Lorsque l'on part à l'aventure, il faut apprendre à se déconnecter complètement de tous ces appareils. Mais, nous nous sommes engagés à vous donner des nouvelles de nos aventures régulièrement, alors, pas trop le choix mais avec grand plaisir.

24
mars
24
mars
Publié le 24 mars 2023

Pour notre retour, nous n'aurons malheureusement pas le temps de nous perdre sur les routes d'Albanie, du Monténégro, de Croatie ... Manue n'est pas encore jeune retraitée et par les temps qui courent !!! Bref, il nous faudra prendre l'avion.

Nous réfléchissons dès à présent à organiser nos prochains voyages de façon à éviter de prendre l'avion, transport qui génère le plus de CO 2. Organiser des voyages en boucles à partir d'un point stratégique, revenir en train, en bus. A voir ...

Notre vol retour Athènes - Villard de Lans en avion, d'une distance parcourue de 1 762 km génèrera environ 1,02 T/CO2 et le trajet en voiture de l'aéroport de Lyon à notre domicile, Villard de Lans génèrera environ 0,300 t / CO2 .

Pour diminuer notre bilan carbone au quotidien durant notre voyage et même dans le vie de tous les jours, nous ne consommons quasi pas de viande, nous achetons un maximum de produits issus de l'agriculture biologique (alimentation et produits d'hygiènes) et bien sur, nous nous déplaçons à vélo.

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Pour compenser notre bilan carbone , nous ferons un don pour soutenir un projet qui oeuvre pour la protection de l'environnement (à définir).

0,600 t/CO2 : Telle est la quantité maximale de CO2 qu’une personne devrait générer par an pour enrayer le changement climatique.

Une personne dans l’UE génère en moyenne en un an la quantité de CO2 : 8,4 t/CO2

En attendant de lire nos prochaines étapes, vous pouvez effectuer vous aussi votre bilan carbone !!!

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Théodore Monod

Le peu qu'on peut faire, le très peu qu'on peut faire, il faut le faire, pour l'honneur, mais sans illusion.

6
mai
6
mai
Publié le 6 mai 2023

Cette fois ci, nous y sommes. Demain matin, enfin le départ. Aucune appréhension, aucun stress, juste l'envie de fermer la porte à clé de notre petite maison, et de donner les premiers coups de pédale.

Pour les bagages, comme nous avons voulu jouer "confort et sécurité", le poids de nos bagages dépasse légèrement nos prévisions : Manue = 12 kg et Eric = 14 kg . On va gérer ...

Eh oui, comme nous partons en plein week-end de 8 mai, nous avons préférer assurer quelques provisions de plus.

Derniers essais et vent de bazar à la maison 

Et comme Madame météo nous prépare, parait-il quelques menus orages vers Bourg d'Oisans ainsi qu'une température encore un peu fraiche durant la nuit, nous avons opté pour prendre quelques vêtements plus chaud que nous renverrons surement à la maison dès que Manue aura moins froid la nuit. Oui, elle est frileuse ...

Cet après midi, derniers réglages sur mon vélo réalisés par Benjamin le technicien et patron du super atelier de réparation de vélo implanté à Villard de Lans : RIDERS ON THE STORM

 Superbe clin d’œil  aux groupe de rock "The Doors". Prenez le temps d'écouter ce morceau !!!

Entretien, freinage, transmission, suspension, rayonnage. Réparation vélo toute marque.

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Demain, première étape : Villard de Lans - Bourg d'Oisans (88 km) Pas mal pour une petite mise en jambe. Nous n'avons pas le choix, nous sommes attendus par mon fils et sa famille pour une dernière soirée pizza avant d'aller déguster les vraies de vraies en Italie !!!

Pour écouter le Pitch de notre voyage, cliquez sur le lien : OUIZ-RADIO.FR

7
mai
Villard de Lans - Le Bourg dOisans

Voilà, le moment tant attendu est enfin arrivé. Après avoir longtemps voyagé dans ma tête, vogué sur tant de pages de récits d’aventures, d’avoir tellement saoulé de personnes avec mes questions ou en lassé d’autres à cause de mes silences qui signifiaient que j’étais déjà presque parti, aujourd’hui, nous partons.

Derniers rangements dans nos sacoches, premiers coups de pédale jusqu'à l’Agopop pour rencontrer Noel Collen le journaliste du Dauphiné Libèré, et nous voilà partis…

Comme prévu, la pluie a fait son apparition vers Seyssinet, et ce, jusqu’à Vizille. Nos vêtements de pluie sont efficaces.

Les 82 kilomètres pour rejoindre Villard à Bourg d’Oisans se sont bien déroulés. Pour une première mise en jambe, nous sommes pas mécontents de nous.

A notre arrivée, super accueil avec la famille. Pas de soirée pizza comme prévu mais, Vincent nous a préparé d'excellentes spaghettis bolognaises pour notre préparation physique de demain.

Coucher 21h00. Demain sera une grosse journée avec la montée au col du Lautaret.

Pour dire au revoir, un marin aurait dit: Bon vent, Mettons les voiles,

Un montagnard : Ne traînons pas, le col est encore loin

Mais un cycliste, que peut-il dire ?

Je n’en sais fichtre rien. Ou je dirais peut-être :

Rêver, c’est voyager

Voyager, c’est pédaler

Pédaler, c’est batifoler

Batifoler, c’est peut-être aimer

Alors, ne perdons pas de temps …

Mais comme tout cela me parait un peu long, j’aurais appliqué cette citation :

Aucune parole ne précède les vrais départs. (Edmond Jabes)

8
mai
Le Bourg d,Oisans - Briançon 

Après une bonne nuit réparatrice et un bon petit déjeuner préparé par Vincent notre hôte d’une soirée, nous voilà partis en direction de Briançon.

Grosse difficulté de la journée: passage du col du Lautaret. Jusqu’à la Grave, nous nous sommes bien débrouillés pour des débutants. Kilomètres après kilomètres, cascades après cascades, nous avons bien avancé ! Pour recharger les batteries, un apport énergétique était nécessaire : croque monsieur coca café ! ensuite, les choses ont commencées à se compliquer : dénivelé un petit peu plus conséquent et un petit coup de mou à Villars D’arènes. Quelques petites pauses ont suffit à nous ressourcer.

À 3 km du col du col du Lautaret, fini la rigolade. Nous ne descendons plus du vélo et ce, jusqu’au bout. Nous avons réussi à franchir ce col mythique. C’est peu dire si nous étions fiers .

Un petit café et un petit chocolat et c’est parti pour 25 km de descente jusqu’à Briancon.Ce soir nous campons au pied du Montgenèvre, la grande montée de demain.

Dicton du jour :

Ne te Lautarete pas dans la montée, sinon tu ne pourras plus repartir. Nous nous sommes arrêtés, nous sommes repartis et nous avons bien franchi le col.

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État d’âme

Les migrants du col de l’Echelle

Chaque fois que je passe à Briancon, j’ai toujours une pensée pour les migrants qui sont de plus en plus nombreux à s’aventurer par le col de l’Echelle pour rejoindre la France depuis l'Italie.Une population locale toujours divisée face à ce problème.

Une chance que les bénévoles du refuge solidaire de Briançon sont toujours présents pour accueillir ces personnes et font preuves d’une grande humanité.

Le film « Les engagés » aborde ce sujet. Film plein d’humanité et un vrai regard sur tous ces bénévoles qui bravent une justice déplorable sur ce sujet.

9
mai
9
mai
Briançon - Avigliana

Nouvelle journée avec une belle étape de montagne : l’ascension du Montgenèvre.

Après avoir remballé tout notre barda, 1h25 plus tard, nous fêtions ensemble notre exploit autour d’un petit café et d’un coca. Pour d’autres, c’est pas grand chose.

Manue n’aurait jamais pensé franchir un jour cette frontière à vélo. Grande pensée à toute sa famille italienne dont certains, un jour, l’ont passée pour d’autres raisons.

Un Grande pensiero a tutta la mia famiglia italiana

La descente sur Cesana puis Suza était glaciale. Un vent violent nous empêchait d’aller à plus de 14 km/heure parfois. Casse croûte à Oulx, puis long parcours pas vraiment intéressant dans la vallée jusqu’à Avigliana.

Un cycliste italien nous a conduit jusqu’au camping. A notre arrivée, temps pluvieux très menaçant. Petite négociation avec le proprio pour prendre un chalet. Nous sommes au sec !!!

Petit coup de cœur de la journée : Exilles Magnifique village de montagne

Dicton du jour :

C’est pas le carbone de ton vélo qui te fait avancer plus vite, c’est juste la carbonara.


10
mai
10
mai
Publié le 11 mai 2023
Avigliana - Asti

Après une excellente nuit dans le petit chalet mis à notre disposition par Michaëlo, nous nous sommes retrouvés autour d’une bonne tasse de café et un bon chocolat. Il nous avait préparé des petits gâteaux aux amandes, et rien que pour eux et sa gentillesse, nous avons déjà envie d’y revenir.

En partant, nous avons pu découvrir les 2 lacs d’Avigliana car hier, avec la pluie et le temps tellement bas, nous avions rien vu.


Aujourd’hui, direction Asti : 80 km. La route est très passagère. Il faut se serrer un maximum sur la bordure d’urgence.

Petite halte à Stupinigi. Le pavillon de chasse de Stupinigi est un des deux chefs-d'œuvre qui fait partie de l'ensemble des résidences royales de la maison de Savoie en Piémont. Il héberge aujourd'hui le Musée d'art et d'ameublement.

Avec l’aide du vent dans notre dos, nous sommes arrivés vers 15H00. Nous avons eu le temps de visiter la vielle ville qui a certain charme.

Nous avons même pris le temps de déguster notre première gelato. Délicieuse !!! Ce ne sera sûrement pas la dernière. Eric est un tel gourmand qu’en général, une ne lui suffit pas.

Ce soir, grâce au réseau Warmshower, nous sommes accueillis chez Giovanni, le docteur de Seravalle. Nous allons passer la soirée avec toute sa famille.

La petite question du jour :

Qui sont les personnes si bien représentées en aquarelle ? ( réponse demain) Un seul indice : ils sont tous siciliens.

11
mai
11
mai
Publié le 11 mai 2023
Asti - Gavi 

Après un petit déjeuner vraiment copieux préparé par Laura, la femme de Giovanni, de chaleureux au revoir, nous sommes repartis pour de nouvelles aventures. Direction Gavi.

Quelques kilomètres encore très empruntés par des poids lourds. Vigilance, vigilance !!!

Et ensuite, que des petites routes de campagne. Paysages et vignobles magnifiques !!!

Nous abordons les Apennins, nouvelles chaînes de montagne. Quelques belles montées en perspective…

Notre étape du jour : Gavi

Sur la route ...

Chi va piano, va sano, va lontano !

Café intense

Il suffit de chercher sa route, d’aborder un serveur d’essence dans une station service et de faire la rencontre d’une nouvelle personne inoubliable. Avant de nous renseigner, il nous a proposé un café "intense où Machiato". C’était un pakistanais, et en quelques mots, nous savions tout de lui, de son sinistre parcours. Obligé de quitter son pays, puis errance dans divers pays européens ...

Un cœur sur la main !!!

13
mai
13
mai
Publié le 13 mai 2023
Gavi - Bogliasco

Pluie, pluie, pluie !!!

Pour nous motiver à partir sous la pluie battante, notre hôte chez qui nous avons passé la nuit nous a préparé un petit déjeuner gargantuesque : jambon, fromage, croissant, quatre-quart, jus de fruit, confiture, excellent pain, yaourt, thé et cappuccino. Moment très important pour faire le plein d'énergie avant la montagne.

10 km plus ou moins raides + 10 km vraiment très pentus avant de franchir le Passo de la Bochetta (772 mètres).

Joli village de Voltaggio

Devinez quelle est la mienne !!! 

Puis très longue descente jusqu,à Genova. Froide et glissante... mais magnifique.

Nous pensons que si nous avions dû faire cette route dans le sens mer-montagne, nous n'y serions pas arrivés.

 Grandiose !!!

Arrivés au bord de la mer, le soleil nous attendait !!!

Piste cyclable pour traverser Genova 

Repos bien mérité à Bogliasco où nous resteront jusqu'à dimanche.

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13
mai
13
mai

Aujourd'hui, journée de repos à la mer...

Nous nous sommes fixés une journée minimum de pause chaque semaine.

Au programme : détente, massage, lessive, visite de Bogliasco et Nervi. Ça grimpe sévère...

Et bien sûr : Gelato

Est-ce vraiment du repos, toute cette partie de la côte est en escalier. En fait, il faut toujours grimper. À vélo ou à pied, c'est toujours la même chose.

Oui mais les glaces, ça se mérite !!!

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Bogliasco, une pause culturelle.

 les artistes "s'affichent" sur les murs.
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Le conseil municipal des enfants de Bogliasco a la parole

Des enfants qui ne s'assied pas sur des décisions comme certains !!! 

De gauche à droite : 1) Pour la paix et contre toute forme de discrimination 2) Pour la protection des droits de l'enfance et de l'adolescence 3) La vérité pour Giulio Regeni 4) Bogliasco dit non à la violence contre les femmes

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Grand dilemme : Laquelle choisir pour ma retraite !!!

Bonne soirée à tous !!!

14
mai
14
mai
Bogliasco - La Spezia

Fini les vacances, nous reprenons la route ...

Changement de programme

Après mûres réflexions suite à des prévisions météorologiques catastrophiques en montagne, un dénivelé au dessus de nos mollets pour franchir l'arrière pays des Cinq Terres et l'envie de faire un tour à Riomaggiore, nous avons décidé de pédaler jusqu'à Sestri - Levante, puis de prendre le train jusqu'à La Spezia.

La route côtière entre Bogliasco et La Spetzia est magnifique. De bonnes côtes pour nous remettre en jambe et quelques haltes pour admirer le golfe de Gêne que nous quittons progressivement.

Portofino, une destination prisée de là jetset.  Nous n'avons pas voulu les déranger.

Y a pas à dire, les italiens sont très forts en matière de café et de chocolat !!!

Expresso,, machiato, cappuccino , il suffit de demander !!!

Petit arrêt pour fêter nos premiers 500 kilomètres.

Petite pause sportive !!!

Petite visite de Riomaggiore. Toujours aussi charmante !!!

En arrivant à La Spetzia, une pluie de dingue s'est mise à tomber. C'était prévu mais ça commence à bien faire. Du coup, notre plan bivouac est tombé à l'eau si j'ose dire, et nous nous sommes repliés sur un gîte. Voilà...

Un peu de cuisine Italienne : tomates mozzarella, mortadelle et penné avec du Pesto et du parmesan.

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15
mai
15
mai
Publié le 15 mai 2023
La Spezia - Pise

Départ de La Spezia sous un soleil radieux. Direction Pise par le bord de mer.

Les nuages sur les montagnes de l'arrière pays sont menaçants mais pas pour nous.

Grâce à un petit vent dans le dos, nous sommes arrivés très tôt à Pise. Ne croyez pas que c'est facile. Il faut pédaler, assurer sa sécurité et toujours observer la petite chose séduisante.

Brève installation et hop, direction le centre historique.

Impressionnant !!!
Sacrés édifices 
Un peu loufoques ces architectes italiens !!! 
Manue n'avait pas assez pédalé ...
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Le voyage ce n’est pas arriver, c’est partir. C’est l’imprévu de la prochaine escale, c’est le désir jamais comblé de connaître sans cesse autre chose, c’est demain, éternellement demain"

Citation de Roland Dorgélès, écrivain

En fait, c'est tout ce que l'on aime ...

16
mai
16
mai
Pise - Poggibonsi

Pas très original, nous quittons Pise sous la pluie !!! Une dernière petite photo et nous reprenons la route.

Nous traversons de nombreux petits villages de Toscane.

Nous avons vraiment eu un coup de cœur : San Miniato !!!


Hier soir, pris une nouvelle fois par la pluie.....

Nous avions prévu un bivouac mais comme le terrain était très humide, nous avons essayé de trouver un hôtel où un gite, mais tout était complet..... Des jeunes nous ont redonné le moral !!!

En allant sur la route de Sienne, nous avons vu un terrain de foot et nous avons demandé si nous pouvions mettre notre tente dans un coin....

Un "gentil" entraîneur nous a dit oui et nous nous sommes donc installés ! Au dessus il y avait une pizzeria et hop, une petite soirée resto improvisée. Dans de telles conditions, difficile et pas le courage de se mettre sur le blog....

Nous nous sommes laissés bercer par la pluie sur la tente toute la nuit.

Proverbe grec moderne

"Ce qui est mouillé ne craint pas la pluie."

17
mai
17
mai
Publié le 17 mai 2023
Poggybonsi - Sienne

Au matin, c'est plutôt la déroute !!! Toutes une partie de nos affaires trempées et rapatriement dans les vestiaires des footballeurs.

Départ pour Sienne par une route traversant la toscane. Splendide !!!

Si nous n'avions pas notre bonne humeur, nous aurions pu résumer la Toscane aujourd'hui par :

15 heures de pluie de dingue depuis hier, 15 kilomètres de montagnes russes et 15% de dénivelé positive dans pas mal de montées . Ouf !!! Ça pourrait saper le moral mais ...

Non, la Toscane mérite bien mieux . Villages au charme inoubliable, une lumière, malgré le manque de soleil qui ravie toutes les collines d'oliviers, de vignes et de cyprès.

Sans le faire exprès, nous sommes arrivés à Castellina in Chianti. Ça valait le détour. Très très beau village juché sur une colline d'où l'on peut admirer tous ces paysages de cartes postales.

Une petite note nostalgique : c'est le village où Léo Ferré s'est retiré pour finir sa vie. C'est un artiste que l'on a tord d'oublier ...

Arrivés à Sienne vers 15H00, encore bien mouillé. Nous prenons l'option tente trappeur mise à disposition par le camping. La notre est à tordre. Le soleil fait son apparition. Nous en profitons pour tout faire sécher.

Petite escapade dans la vielle ville. Extraordinaire !!!

Ce soir, relax, cuisine et blog pour vous !!!

Un grand merci aux premières personnes qui ont fait un don pour le projet que nous soutenons.

Si vous souhaitez les accompagner, voici le lien et un petit rappel du projet :


C’est l’histoire de la rencontre de 2 projets : Un voyage en vélo Villard de Lans – Athènes imaginé par Eric Brunot et Emmanuelle Guénault

Des ateliers cuisine de l’Agopop en péril faute de financement. Par leur initiative, Eric et Emmanuelle cherchent à faire mieux connaitre ces ateliers cuisine, expliquer leur sens, leurs dimensions humaines, solidaires et sociétales afin de susciter l’envie de dons tout au long de leur 2500 km, dans le but de les faire perdurer.

Comment soutenir ce projet ?

Les personnes qui souhaitent faire un don du montant de leur choix pour soutenir ce projet pourront le faire via la plate forme des associations en ligne : HelloAsso

Cliquez ici

Jacques Perry

"La lumière Toscane ne s'arrête pas, ne se réfléchit pas. Elle traverse, baigne, imprègne, saupoudre. On dirait que chaque particule irradie, que le soleil a éclaté en milliards de soleil sourds"

Non, c'est pas encore Manue. Mais ça viendra !!! 
18
mai
Sienne - Acquapendente 

Départ de Sienne enfin sous le soleil ! Et des prévisions sur la journée favorable pour organiser ce soir un bivouac autour des "Bagni de San Filipo"

Juste avant de prendre la route, un dernier petit café avec notre super cafetière de voyage (suivre la démo).

Et voilà, un excellent café est prêt !!!

Nous empruntons la route secondaire SS 2, la via Francigena, en direction de Rome. Une petite halte en route à Buonconvento pour découvrir à nouveau une très jolie ville fortifiée.

Village de Buenconvento 

La route est toujours aussi sinueuse. Nous avançons coline après coline, avec des dénivelés plus ou moins important .

La Toscane, nous , on adore !!!

Une bonne petite halte pour se restaurer dans une autre petite ville fortifiée : San Quirico d'Orsia.

San Quirico d'Orsia 

C'est au moment de la descente sur les " Bagni de San filipo" que les nuages noirs sont venus pour nous taquiner . Les gouttes ce sont finalement invitées. Nous avons dû une nouvelle fois changer notre plan.

Il nous fallait trouver un gîte pour nous abriter pour la nuit . Le plus près est à 25 km, mais nous décidons d'y aller car les nuages menaçaient de plus en plus . Ce qui devait arriver arriva et nous nous sommes retrouvés sous une pluie battante .

Comme cela n'était pas trop original, Manue s'est pris un nid de poule qui a entraîné une crevaison ....... il a fallu faire la réparation sous la pluie !

Après une demie heure à batailler avec la chambre à air, nous repartons et arrivons à notre gîte situé sur une Coline : Acquapendente

Tout ça pour dire que nous avons roulé aujourd'hui presque 100 km !!! Rome se rapproche.

19
mai
Acquapendente - Ronciglione

Ce matin, départ en direction des trois lacs, sans trop savoir où l'on allait s'arrêter. Ce sera selon notre forme.

Premier lac : lac de Bolsena, avec un arrêt café et visite de la petite ville.

Ensuite, nous prenons une véritable route de montagne pour arriver à Montefiascone, jolie bourgade accrochée à flan de coline. Et à nouveau, notre amie la pluie s'est mise à tomber. Nous avons réussi à nous abriter devant un supermarché pour manger au sec !!!

Sur la via Fracigena 

Dans l'après midi, nous poursuivons tranquillement notre route pour arriver au lago di Vico.

Comme Eric est réfractaire au GPS, nous avons réussi à perdre notre route. Il nous a fallu faire un crochet pour se remettre dans la bonne direction !

En traversant la commune de Bagnaia, nous avons fait notre petit Paris Roubaix à nous. Une grande partie de la ville a ses rues pavées.

Puis, 7km de montée assez rude nous attendaient. Nous avons avancé comme d'habitude en mode "grignotage" , c'est à dire on pédale : quand c'est trop dur on descend du vélo et on pousse, quand ça va mieux on remonte sur le vélo.

Vers 17h00, arrivés à Ronciglione ... à nouveau la pluie, la pluie la pluie. Nous avons dû nous rabattre sur un gîte.

Dans la chambre, Manue parfait son italien en regardant les News. Nous avons vu les dégâts occasionnés par la pluie dans le nord de l'Italie. Terrible !!!

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Petit retour à la civilisation.

Nous venons d'apprendre que le festival de Cannes venait de commencer avec ses polémiques ...

Quelques souvenirs me sont revenus.

J’adore ce film. Éric  
20
mai
20
mai
Publié le 20 mai 2023
Ronciglione - Rome

Avant le départ, petite séance de gymnastique pour redescendre nos vélos qui ont passé la nuit dans notre chambre.

Ce matin, alternance de pluie et de nuage : on s'habille pour la pluie, on se déshabille lors des montées pour ne pas avoir trop chaud et quand la pluie s'arrête ! Cela fait des pauses, on en profites pour boire.... et prendre des photos....

Nous avons encore rencontré de beaux paysages avec le lac de Bracciano.

Aujourd’hui le lago était synonyme de cappuccino, chocolato caldo et cornetto. (Mixe d’italien et d’espagnol. Qu’est-ce que l’on ne ferait pas pour obtenir des rimes. Un peu n’importe quoi !!! )


Arrivés au camping de Rome à 16H00 sans pluie. Nous avons pu monter la tente et la pluie est à nouveau arrivée..... repos en attendant un temps plus calme pour aller se doucher !

Ce soir, comme nous ne pouvons pas faire la cuisine en plein air..... nous prenons la navette du camping pour aller manger dans la banlieue de Rome ! Nous repérons également la gare car demain, grande visite de Rome.

Nous allons rester deux jours : visite, repos ...

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En Italie, tout le monde parle sans cesse de la pluie et des dégâts.

Véritable tragédie dans le nord. 
22
mai
22
mai
Publié le 22 mai 2023

Deux jours de repos à Rome.

Hier, nous en avons profité pour visiter plusieurs sites touristiques accompagnés par le soleil qui était au rendez vous.

Le Colisée

Le Forum romain et le mont Palatin

Un p’tit saut à la Fontaine de Trévi. Moment ou l’orage s’est déchaîné…

La Dolce Vita : Personnellement, ce film a vraiment marqué le cinéma italien. Je préfère largement cette photo à la mienne ou Marcello Mastroianni va rejoindre Anita Ekberg pour un bain plutôt sensuel dans la Fontaine de Trevi . Inoubliable !!!


Pour finir cette belle journée romaine, petite promenade à la Villa Borghese.

Aujourd’hui, nous avons pris notre temps. Petit déjeuner relax au camping.

Avant de retourner dans Rome, lessive nécessaire avec notre lave linge portatif. Il est assez efficace.

Visite de Rome, deuxième jour:

La piazza San Pietro. Nous nous sommes abstenus de visiter le musée du Vatican. Il faisait tellement beau que nous avons préféré flâner dehors. Ces édifices sont vraiment impressionnants.

Autour de la place, il y avait une magnifique exposition photo sur les droits et la protection des femmes dans le monde. Remarquable !!!

Ensuite, nous avons longé le fleuve qui traverse Rome, le Tibre, jusqu’au quartier populaire de Rome: Trastevere

Scène de rue …

Retour au camping sous la pluie. Original !!! Notre linge est trempé !!! Il nous en faut un peu plus pour nous démoraliser !!!

Très belle escale romaine. Nous reviendrons !!!

Côme dice la canzone : week-end à Rome …

23
mai
23
mai
Publié le 23 mai 2023
Roma - Artena

Nos vacances romaines se terminent. C’est sur, nous reviendrons. Pour notre départ, Pinocchio est venu nous souhaiter bonne route !!!

Le programme de la journée était de traverser Rome sans trop d’embûches. Pas du tout évident. Après avoir rejoint la gare centrale, nous avons préféré prendre un train de banlieue sur quelques kilomètres pour sortir de cette grande agglomération en sécurité.

Puis, c’est reparti sur les vélos…

• • •

Arrivés à Valmontone, nous décidons de pique-niquer sous un soleil comme nous n’en avions pas vu depuis bien longtemps. Comme nous avions quitté le camping avec toutes nos affaires bien humides, voir trempée pour la tente, nous avons déclenché l’opération grand séchage. Mieux que le sèche linge !!! En une demi-heure, tout était sec.

C’est peut-être abusé ? 

Mais comme chaque jour, les orages ont commencé à penser à nous. Pas de camping dans le secteur. Nous avons décidé de passer une bonne nuit au sec. Une chambre chez l’habitant nous attendait dans la commune d’Artena.

Incroyable petite ville accrochée à la colline. Une de plus me direz-vous !!! oui mais celle-là, tellement imprévisible,nous a subjugué. Je pèse mes mots. Et ce, même sans soleil qui nous a quitté depuis un moment.

Ruelles pavées pour nous rendre tout la haut à notre gîte  

Petit bonjour de Pietrana la gentille et généreuse épicière.

Gnocchi, mortadella, formaggio … 

Et oui, la roue tourne…

Alexandra David-Néel, écrivaine et exploratrice française

"Celui qui voyage sans rencontrer l’autre ne voyage pas, il se déplace"

24
mai
Artena - San Giovanni Incarico

Ce matin, en quittant Artena, plusieurs surprises nous attendaient. Tout d'abord un grand soleil qui donnait un autre aspect au village. Les couleurs étaient plus vives, moins sinistres.

Et au détour d'une ruelle, en atteignant la seule grande place du village, qui est en fait un cul de sac, nous sommes tombés nez à nez avec des mules. Après un instant de réflexion, nous avons compris que, vu le profil du village, tout en hauteur et composé de nombreuses ruelles pavées et plein de marches, aucun véhicules ne peut y circuler. Ce sont donc nos amies les mules qui assurent le transport des marchandises dans le village. Incroyable !!!

Après toutes ces découvertes, il était temps de reprendre la route. Nous avions encore plein de marches à descendre avec tout notre barda ...

L'objectif de la journée était d'atteindre le village de Rocca Secca. Mais comme bien souvent, nous nous sommes trompés d'itinéraire. Une bonne rallonge avec des montées pas franchement évidentes.

Petite collation du midi.

Dans l'après-midi, comme cela est devenu un rituel, le ciel a commencé à bien se charger de beaux nuages bien noirs. Les premières gouttes sont tombées. Tous les abris sont bons à prendre !!!

Bien fatigués par cette journée, nous avons préféré une fois de plus éviter la pluie et des conditions de camping pas géniales. Nous nous sommes arrêtés à San Giovanni Incarico. Pas le courage de cuisiner, nous optons pour un p'tit resto local. Très bonne pioche !!!

Arthur Conan Doyle

Quand ton moral est bas, quand le jour te paraît sombre, quand le travail devient monotone, quand l'espoir n'y est pas, grimpe sur un vélo et roule sans penser à autre chose que le chemin que tu empruntes.


24
mai
24
mai
Publié le 24 mai 2023

Et oui, c’est ce matin que nous avons franchi le millième kilomètres de notre escapade à vélo. C’est pas rien pour les petites personnes que nous sommes.

A 1000, il se remet à 0 . 

J’avais tout prévu. Ou plutôt, j’avais imaginé qu’au moment précis où mon compteur franchirait lui aussi ce millième kilomètres, nous dévions passer devant un bar, un bistrot ou un café, et nous nous arrêterions pour fêter l’événement.

Incroyable !!! C’est exactement ce qui s’est passé.

Ni une, ni deux, nous descendons de nos vélos et faisons irruption dans l’établissement en question. Grand sourire au lèvres, nous commandons en parfait italien :

un doppio espresso, una cioccolata calda e due cornetti. uno con panna e uno senza panna.

C’est ça la classe !!!

Nous étions fiers du chemin parcouru.

Nous avions garé nos mules à proximité de notre table. Alors que je terminais de dévorer mon croissant à la crème, soudain, je les surprends en grande conversation.

  • T’as vu, ils s’embêtent pas la vie ces deux là. Crois tu qu’ils nous apporteraient de l’eau pour que l’on puisse faire un brin de toilette ?
  • Tu rigoles !!! Même pas un verre. Monsieur préfère se délecter avec son coca et Madame avec son Caoua.
  • Oui mais tout de même, nous sommes franchement dégueulasses. Pas même un coup d’éponge depuis notre départ. Si leur grand garçon voyait dans quel état nous sommes, ça pourrait barder !!!
  • Et pour la paille, alors, tu peux repasser. Madame pense bien à protéger ses petites fesses avec les cuissards derniers modèles de chez Rapha. Mais pour nous, une belle litière, ça sera pour la saint glinglin.
  • D’ailleurs, pendant que nous y sommes, tu trouves pas que Monsieur se la joue un peu trop avec ses grands airs à la Mastroianni. Non mais, avec ces deux là, on se croirait franchement dans un film de Cinecittà de deuxième zone .
  • Accorde à Madame qu’elle est franchement patiente. Lui, toujours à se prélasser, à lui faire croire que c’est la dernière cote et qu’après, elle pourrait voir la mer …
  • Hop pop pop, j’ t’arrête tout de suite. Pour croire à ces conneries, elle doit pas être bien fute fute la belle.
  • La belle, la belle, faut le dire vite …
  • T’es pas juste avec elle. Elle en a du courage pour suivre Monsieur
  • Oui, lui aussi, vu son âge, il se défend pas si mal.
  • Oh, chut, je crois qu’ils nous écoutent
  • Oh, regarde, ils ont même pensé à nous. V’la Brigitte Bardot qui vient nous nettoyer.
  • Ah !!! elle, elle a peut-être une tête de mule, mais elle les aime les animaux. Elle a des convictions.
  • En tout cas, elle va s’en rappeler de la toilette des deux mules des deux zigottos qui partaient pour Athènes.
  • Ça fait du bien d’être propre et frais comme des gardons
  • Bon, je crois qu’ils arrivent, va falloir y aller. A tout’ …
  • D’ailleurs, j’ai toujours pas compris pourquoi Monsieur reste si souvent derrière Madame
  • Mais t’es vraiment une naze. Monsieur aime bien se rincer l’œil quand Madame danse sur le Boléro de Ravel dans les montées
  • C’est bien beau de critiquer les patrons mais pour l’instant, c’est grâce à eux si nous arrivons à rejoindre Athènes et faire un p’tit coucou à la Bouboulina.
  • Boubou quoi ? Moi, en tout cas, j’en vois pas le bout de cette histoire.
25
mai
25
mai
San Giovanni Incarico -  Venafro 

Ce matin, après une petite discussion avec nos mules, ces dernières nous ont remis dans le droit chemin. Cela nous a coûté quelques bottes de paille et deux gros seaux d'eau.

Nous ne sommes pas comme certains. Nous savons écouter les doléances de tous, de façon à ce que tout le monde puisse vivre en parfaite harmonie, même sur nos vélos.

Et nous voilà partis en direction de Rocca Secca, village où nous aurions dû arriver hier.

Malgré un fort dénivelé, cela en valait la peine !!! Les torrents coulent à flot.

Véro aurait dit :

Rien que de l’eau, de l’eau de pluie, de l’eau de là-haut …

Que d’eau, que d’eau… 

Arrivés à Rocca Secca, de nombreux vélos-déco nous attendaient. Original !!!

Le reste de la journée s'est déroulée en parfait accord avec l'application Komoot qui n'a cessé de nous faire grimper dans des villages perchés à flan de montagne pour éviter les grands axes. Sauf qu'à ce petit jeu, des pentes à 15% nous ont littéralement éreintées. Magnifiques sont ces villages et ces petites routes, mais il. va nous falloir revoir notre copie.

Comme d'habitude, un petit orage sur les montagnes, quelques gouttes mais rien de méchant.

Arrivés à Venafro en fin d'après-midi. Ouf !!! Encore une belle mais rude journée.

État d’âme

Il y a des jours, on incriminerait n’importe qui, ou on trouverait n’importe quelle raison pour justifier la raison qui nous a fait perdre le fil de notre itinéraire. Nos mules n’étaient pas du tout responsables. En fait, lorsque l’on se déplace, notre itinéraire est toujours jalonné de bornes kilométriques qui nous aident à garder notre cap. Mais ce ne sont pas les seules. J’ai toujours eu des bornes artistiques qui ont su m’émouvoir au fil de ma vie. Ces bornes ont pour nom … Je ne pourrais les citer toutes. Et puis, c’est mon jardin secret. Mais, lorsqu’en court de route, on s’aperçoit qu’il en manque une, puis deux en seulement deux jours, mon esprit vacille un peu. Certes, ces bornes musicales n’ont pas la même puissance que les bornes familiales, mais elles sont, elles me sont nécessaires pour avancer. Sans musique, sans poésie, je ne serais pas l’homme que je suis.

Alors, quant Tina hier, et Jean Louis aujourd’hui tire leur révérence, j’ai beau vouloir faire un rétro pédalage, un blues m’envahît.

Allons allons, faudrait peut-être pas dérailler, c’est pas le moment !!! Demain, nous reprendrons la route et sous mon casque, je vous jure que ça va être Rock and Roll.

A écouter et à voir sans modération :

Tina Turner : live in Paris - Olympia 71

JL Murât : les albums Dolorès, Mustango … tous plein de poésie

• • •

Pour nous soutenir, Léo mon fils et sa chérie Morgane ont fleuri le vieux vélo que j’avais récupéré à la déchèterie de Villard de Lans pour décorer notre jardin.

J’adore !!! 
26
mai
26
mai
Venafro - Benevento

Une étape longue mais agréable : pas trop de dénivelé, petite route avec peu de circulation et paysages grandioses.

Petite pause café à Alifé. Ça détend, ça fait du bien !!!

Nous pouvons constater qu'il n'y a pas que la vielle route Villars - Lans qui est dans un sale état.

En cours de journée, sans trop d'explication, notre route se trouve complètement coupée par des travaux sur plusieurs kilomètres . Pas de déviation indiquée !!!

2 alternatives possibles : soit revenir sur nos pas (pas trop envie), ou prendre le chemin des vignes. Malgré encore du dénivelé, nous optons pour cette deuxième solutions. Nous n'avons rien perdu au change. Des panoramas ...

Dans l'après midi, un invité s'est proposé de nous suivre jusqu'à Benevento : Monsieur le vent. Terrible, terrible !!! Nous avions du mal à faire avancer nos mules. Manue délirait totalement en disant que Benevento portait bien son nom car en italien, cela voulait dire : bon vent.

En fait , Benevento signifie tout simplement : accueillir.

Y avait longtemps...

27
mai
Benevento - Monteleone Di Puglia

Petit rangement avant notre départ. Comme nous avons déniché une chambre au premier étage pour dormir, sans garage à nouveau, il nous bien fallu leur faire une place.

Et voilà, direction les Pouilles …

Encore une journée à se taper des montée …et donc normalement, des descentes. Mais ça, ce sera plutôt pour demain.

Dans cette région, les vélos ont de drôles de roues !!!

Pas facile parfois. Mais on gère !!!

Sur le route, il faut bien reprendre des forces !!!

Parfois, on se sent perdu comme en plein désert au milieu des ces immenses et nombreuses collines.

C’est une région où les éoliennes s’en donnent à cœur joie. Un vent toujours aussi décoiffant, quoique, sous le casque, on ne remarque pas grand chose !!!

Mais si nous pouvions avancer à la voile, nous visiterions les Pouilles demain.

Nous avions oublié de vous présenter de invités perdus dans le paysage.

L'uomo che ride e la bella addormentata 

Et ce soir, bivouac auprès d’une chapelle. Petit coin tranquille pour passer la nuit, sauf que toutes les heures, enfin pour l’instant, nous avons droit à la cérémonie des cloches.

Dicton d’un cycliste qui en avait plein les guiboles.

Comme on va pas jusqu’au ciel, au bout d’un moment on sera bien obligé de redescendre.

28
mai
28
mai
Monteleone di puglia - Venosa

Après une nuit plutôt mouvementée, réveil matinal. Toute la nuit, quand les cloches cessaient de sonner, les chiens aboyaient. Depuis son voyage à vélo jusqu'au Maroc, Éric est traumatisé par les chiens.

Un p'tit coucou, un p'tit café et nous sommes prêts !!! 

Journée mal aux fesses pour Manue ! Dès notre départ ouille ouille ouille !!! C'est le métier qui rentre ...

Et toujours autour de nous, cette grandiose "forêts" d'éoliennes.

Tout se déroulait parfaitement, jusqu'au moment où nous rencontrons une route barrée, sauf aux riverains.

Nous, toujours plus malins que les autres, décidons de ne pas en tenir compte. Nous trouverons bien un moyen de passer. Faut dire que sinon, la déviation nous rallongeait d'environ 10 km. Bof bof !!!

Donc, nous y allons !!! Mais 3 km de descente plus loin, un "charmant" polizie nous attendait. Aucune discutions possible !!! Nous avons du rebrousser chemin avec la route cette qui montait. Un pont s'était effondré tout simplement.

Malgré tout, le paysage était vraiment très beau. Les lignes de crête deviennent de plus en douce.

Comme nous sommes de bons petits élèves, nous suivront à la lettre les indication de Komoot. Mais nous pensons qu'il y a un monde entre sa technique et la réalité. Nous sommes tombés sur des routes complètement abandonnées et pas signalées du tout.

Ce qui a entraînait des situations plutôt cocasses !!!

J'y vais, j'y vais pas ? 

Mais mon grand chevalier se croyant une nouvelle fois plus malin ...

Et je me retrouve les deux pieds dans la vase !!! 

N'importe quoi !!!

Et encore merci Komoot ...

Et pourquoi cela s'arrêterait ?

Nous commencions à en avoir vraiment marre !!! Pourquoi ne pas prendre le train dans un tel décor ?

Ce soir, nous sommes à Venosa et nous venons de décider de faire une journée repos bien méritée.

• • •

Pablo Neruda

"Il n'y a rien de plus beau que de perdre le temps"

29
mai
29
mai
Publié le 29 mai 2023

Première véritable journée de repos depuis notre départ. Aucune visite de prévue !!! Nous nous mettons en mode vacances. Nous flânons dans la ville à la rencontre de quelques surprises.

Le château de Venosa

De découvertes en découvertes ...

Peperoni, origano di bosco, olio, tutto per la cucina !!!

Au détour d'une ruelle ...

...et de mieux en mieux.

Manue au salon de l'auto 
Elle a fait son choix.. 

Je la ramène à la raison ...il faudrait savoir pourquoi nous sommes là ...

Venosa a accueilli le Giro

Petit moment de détente autour d'un thé. La glace sera pour demain. Il va pleuvoir !!!

Manue en profite pour se détendre avec ses pinceaux.

30
mai
Venosa - Gravina in Puglia

Ce matin, avant de prendre la route direction Gravina Di Puglia, nous avions rendez-vous avec un meccano qui répare tout : moto, vélo, tondeuse, voiture

 ... suite à nos aventures précédentes, nos vélos avait besoin d'un peu d'huile sur leur chaîne et dérailleur. Un p'tit regonflage des pneus au compresseur, et nous voilà partis.

Pour quitter Venosa, un petit peu compliqué !!! Encore une autre route qui était coupée. À nouveau, déviation improvisée car aucun panneau en vue. Galère galère...

Nous avons récupéré une route qui, dans sa jeunesse a dû être très belle, mais avec le temps, elle avait perdu toute sa splendeur. Dommage pour nos vélos.

Après un pique-nique sur la route, près d'un lac, hop la, une nouvelle route coupée. Y en a un peu marre !!! Réunion au sommet. Décision : on passe, nous verrons bien.

Quelques kilomètres plus loin, j'appelle un agriculteur campé dans son tracteur qui devait tout juste sortir du salon de l'agriculture. Il nous explique qu'avec nos vélos, pas de problème.

Il y a bien longtemps que nous n'avions pas vu autant de coquelicots. Il faut dire que les bas côté des routes sont rarement fauchés.

Citation anonyme

Le coquelicot est si libre que vous ne le verrez jamais lié dans un bouquet. Il meurt à peine cueilli.

• • •

Nous avons fini par arriver à Gravina Di Puglia dans l'après-midi sans autre difficulté ... ou presque. La pluie nous attendait. Enfin, pas la petite pour arroser le jardin, non, un orage digne de ce nom.

Grosse déception car nous voulions visiter les vestiges romains dont le pont aqueduc. Nous verrons demain avant de partir. Pour ce qui est de notre glace, nous verrons bien.

31
mai
31
mai
Gravina in Puglia - Matera

Hier soir, après une bonne discussion avec Angela, la personne chez qui nous avons dormi, nous avons décidé de prendre le temps de visiter les merveilles de Gravina in Puglia : le pont aqueduc romain, la Chiesa di San Michèle delle grotte et le dédale de ruelle de la vieille ville.

Ruine du château derrière notre gîte  
Le pont romain 
Le pont romain et les vestiges de la cité ancienne 
La Chiesa San Michèle delle grotte 
Gravina in Puglia 

En fin de matinée, nous avons mis le cap sur Matera, une des plus vieilles citées du monde. Petite étape tranquille et sans surprise.

Les sassi
Sport, culture et gourmandise : excellent cocktail !!! 

Petite page d’histoire

Pour ne pas rester sur une simple vision de carte postale, je vous invite à cliquer sur le lien ci-après pour découvrir l’histoire de Matera. En savoir +

Rien à ajouter … 
1
juin
1
juin

A l’heure à laquelle nous prenons la route, Matera semble endormie. Les noctambules plus fatigués par leur soirée festive que par une étude approfondie de cette ville terminent leur nuit.

Nous empruntons une sois disant route buissonnière qui devient vite un chemin pas très recommandé à vélo. D’ailleurs le mien n’a pas aimé.

Une petite halte plus que nécessaire s’impose dans la commune de Noci pour trois raisons : pause café, lecture de la Gazetta del Mezzogiorno, achat d’huile pour graisser nos chaînes en piteuse état et acheter un taille crayon pour permettre à Manue de refaire une p’tite peinture. En fait, cela en fait quatre.

Nous nous dirigeons en plein cœur des Pouilles. Progressivement, le paysage change. De nombreux murets de pierre font leur apparition.

Murets de pierre sèche  

Puis, nous apercevons nos premiers trullis. Ce sont des habitations typiques de la région.

Les trullis 

Nous sommes tellement séduits par la beauté des paysages et des hameaux traversés que nous décidons de faire une halte de deux jours à Alberobello. Nous vous en reparlerons.

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Pour bien dormir, tente et sac de couchage sont indispensables. Mais sans matelas, la nuit peut paraître bien longue. Pour le gonfler, deux possibilités s’offrent à vous. Si vous avez un souffle puissant, vous pouvez le gonfler à la bouche. Seulement, vous courrez le risque de faire rentrer de l’humidité à l’intérieur qui risque de l’endommager, ou de rendre la valve collante qui vous empêchera de bien reboucher votre matelas. C’est ce que nous vivons depuis notre départ suite à mon précédent voyage. Le mieux est de s’équiper d’un gonfleur. Démonstration en images.

Et voilà… 
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3
juin
3
juin
Publié le 3 juin 2023

Nous voilà dans les pouilles !!! Oui une petite pause avant d'aller sur Brindisi pour prendre notre bateau et changer de pays.

Plusieurs façons de visiter les pouilles. 

Les vacances commencent !!!

Visite des villages d'Alberobello ...

et de Locorontondo.

Pas encore trop de monde et villages typiques, surtout Alberobello pour moi. Les trulli sont originaux et donnent un charme incontestable au paysage !!!

Quelques jours en camping, ça fait du bien de pouvoir prendre le temps et de ne pas toujours avoir à faire et défaire les sacoches !!!

Nous en profitons pour prendre soin de nos vélos depuis le temps qu'ils nous demandaient de prendre une douche. Même sale, un vélo n'a pas d'odeur; c'est pas notre cas ...

Ça devenait urgent !!! 

Manue a repris les pinceaux. Elle n'est pas très contente d'elle.

Patience !!! 

Ça fait du bien de le dire …

La journée avait pourtant bien commencé. Grasse matinée (8h00) suivi d’un petit déjeuner copieux. Vers 9h00, nous patientons un petit peu en attendant la navette du camping pour nous rendre au centre d’Alberobello en compagnie de deux couples.


La conversation s’engage mais les paroles que j’entends me font plutôt bondir intérieurement. Une débauche de propos plutôt négatifs à l’égard des italiens. Tout y passait : la manière de conduire des italiens, dangereuse et irrespectueuse, l’état des routes absolument pas entretenu, la propreté des italiens avec des détritus partout. Comme ces messieurs dames ont le privilège de pouvoir voyager un peu partout avec leur camping car, ils se sont aventurés à effectuer des comparaisons avec la Croatie et la Grèce. Il ne manquait plus qu’un classement du plus propre au plus sale. Et la Croatie ceci, et la Grèce cela…


Mais de quel droit ces personnes s’autorisent elles à critiquer la manière de vie des autochtones?Certes, le constat qu’ils exprimaient pouvait parfois être réel, mais nous n’avons pas le droit d’être dans le jugement. Nombreux sont les facteurs responsables de ces situations : économiques, politiques , culturelles, sociaux …

Ces personnes ont la mémoire courte. Il n’y a pas si longtemps, dans notre pays, des décharges à ciel ouvert jalonnées nos campagnes, quotidiennement, les pages "faits divers" dans la presse relatent des accidents de la route, non loin de chez moi, la vieille route de Lans est défoncée.


Alors, les jugements hâtifs, lorsque l’on voyage, et même tout le temps, c’est bien de les laisser chez soi. Il faut apprendre à s’adapter, à comprendre le monde qui nous entoure. Il faut laisser du temps au temps, même si parfois il y a urgence.


Voilà, c’est dit !!! Comme je suis plutôt d’un naturel tolérant, j’ai laissé Manue les écouter et je suis parti m’évader dans de nouvelles réflexions.


Demain, je reprendrai mon vélo plus détendu.

En fait, les trulli, c'est quoi exactement ?

Les trulli d'Alberobello sont des habitations de pierre sèche de la région des Pouilles, en Italie du Sud. Ce sont des exemples remarquables de la construction sans mortier, technique héritée de la préhistoire et toujours utilisée dans la région. En savoir +

4
juin
4
juin
Alberobello - Brindisi

Hier soir, nous avons été invités à un barbecue par des jeunes français qui découvrent le monde en mode "cuisinier itinérant". Ce moment était si chaleureux que nous n'avons pas vu le temps passé.

Aujourd'hui, dernière étape italienne. Déjà !!!

Villard est loin mais nous nous sommes à peine aperçu que nous nous en éloignions.

Trop de choses auxquelles penser. Pédaler, s'orienter, définir la prochaine étape, assurer le ravitaillement, trouver un lieu pour passer la nuit ...

Aujourd'hui, nous prenons la direction de Brindisi. Juste avant le départ, nous tapons encore un brin la causette avec un couple d'allemand qui voyage comme nous à vélo. Nous nous retrouverons en cours de journée à Cisternino.

Nous quittons peu à peu les trulli. La route s'étire sur des kilomètres assez monotone. Petit retour à la civilisation ...

Une petite pause dans la ville d'Ostuni, la Città bianca. Très belle !!!

En cours d'après-midi, nous arrivons à Brindisi.

Petit repérage pour l'embarquement !!! Et oui, ce soir, nous prenons le ferry pour IGOUMENITSA. Demain matin, nous serons en Grèce. C'est peu dire si nous sommes heureux d'être déjà là. A notre départ, nous partions complètement dans l'inconnu.

Nous ne pouvions quitter l'Italie sans déguster une dernière glace.

22h00, le ferry lève l'ancre.

Traversée en ferry : Brindisi - Igoumenitsa 
5
juin
5
juin
Igoumenitsa - Sivota 

Eh oui, petite étape aujourd'hui !!! Après une nuit sur le ferry, la nuit a été courte et fraîche. La climatisation était à fond et nous étions gelés. Pas tellement possible de dormir dans de telles conditions.

A notre arrivée, un lever de soleil était là pour nous accueillir.

25 kilomètres sur le papier, c'est pas trop long, mais sur le vélo, avec toutes ces montées et descente le long de la côte, c'est pas de tout repos. Mais c'est toujours incroyable de voir tous ces îlots au loin.

Direction Sivota où nous avions décidé de faire une première étape détente à la mer.


Poème grec de Yannis Ritsos

De façon maladroite, avec une grosse aiguille, du gros fil,

il coud les boutons du manteau. Il parle tout seul :

As-tu mangé ton pain ? As-tu dormi tranquillement ?

As-tu pu parler ? Tendre la main ?

T’es-tu souvenu de regarder par la fenêtre ?

As-tu souri lorsqu’on a frappé à la porte ?

S’il y a toujours la mort, elle est seconde.

La liberté toujours est la première 

6
juin
6
juin
Publié le 6 juin 2023

Journée repos dans la petite station balnéaire de Sivota. Une chance pour nous, la saison touristique n'est pas encore commencée. Le peu de touriste que l'on croise malgré tout nous laisse imaginer l'affluence durant l'été. Nous serons loin ...

Petite croisière en mer pour découvrir les petites criques, un lagon "digne" des Caraïbes, grottes et petite pause à la plage. Nous n'avons pas manqué de nous offrir une belle salade grecque avec une délicieuse fêta accompagnée de sardines grillées. Les vacances !!!

Et demain, nous reprendrons la route.