Voyage de deux semaines à Venise et en Toscane en septembre 2021, en pleine période pandémique
Du 11 au 26 septembre 2021
16 jours
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Été 2021. Il y a un peu plus d'un an, nous devions annuler notre voyage au Costa Rica en raison de la pandémie. La situation n'est toujours pas revenue à la normale, mais l'horizon s'éclaircit. Le tourisme reprend timidement. Nous décidons de prendre le risque. Nous cherchons sur internet le vol le moins cher vers l'Europe pour septembre. Lisbonne? Barcelone? Nous trouvons une offre très alléchante : on peut économiser 200$ en faisant une escale à Lisbonne, puis en poursuivant notre route jusqu'à Venise! À 550$ l'aller-retour Montréal-Venise, les billets d'avion sont achetés!

Nous arrivons à Venise le dimanche 11 septembre en fin de journée. Nous prenons un bus de l'aéroport vers la gare de Mestre (la partie continentale de Venise), devant laquelle se trouve notre hôtel. Nous l'avons choisi pour le côté pratique puisque nous repartons demain matin pour Florence. Après s'être installés dans notre chambre, nous partons à pied vers le centre-ville pour aller manger. Au premier abord, le quartier n'est pas particulièrement accueillant. On se fait dévisager par les gens qui flânent dans la rue. Nous rejoignons le centre-ville et nous réussissons à avoir une table après quelques minutes d'attente au Fratelli La Bufala, une chaîne italienne de pizzerias. Quoi de mieux pour commencer un voyage en Italie que de déguster une authentique pizza margherita sur une terrasse par une belle soirée d'été?

Après le repas, nous déambulons un peu dans le centre-ville de Mestre. La Mostra de Venise se termine aujourd'hui et on sent encore l'effervescence autour de l'évènement. Nous retournons ensuite vers notre hôtel. En chemin, nous passons devant un spectacle de musique dans les Giardini di via Piave, tout juste derrière notre hôtel. Les bouchons vont être nécessaires! À quelques pas de notre hôtel, nous recroisons les mêmes gens peu accueillants que tout à l'heure, mais cette fois-ci ils sont plus agressifs. Nous nous dépêchons de rentrer à l'hôtel, puis nous faisons de notre mieux pour dormir malgré le vacarme du spectacle sous notre fenêtre.

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Le déjeuner de l'hôtel (inclus) est très copieux et bon, heureusement. Nous partons de bonne heure pour prendre le premier bus vers Florence. Décidément, le quartier de la gare de Mestre n'est pas vraiment plus beau de jour... Si c'était à refaire, nous choisirions un hébergement au centre de Mestre plutôt que près de la gare. Nous partons à 8h10 pour une balade de 4 heures sur les autoroutes italiennes. À 11$ l'aller-retour, c'est une aubaine pour nous canadiens! Nous faisons quelques arrêts dans la plaine du Pô (Padoue, Ferrare et Bologne), puis la route devient plus sportive alors que nous traversons la chaîne de montagnes des Apennins. Nous arrivons comme prévu à la gare routière de Florence vers midi. Nous prenons le tramway jusqu'aux portes de la vieille ville, puis nous marchons vers notre hôtel rue Boniacio Lupi. Nous repartons manger une salade au thon sur la terrasse d'une rue transversale, puis comme première visite, nous décidons de commencer par les toutes premières origines de Florence : la petite ville de Fiesole dans les collines juste au nord. Autrefois cité étrusque, puis romaine sous le nom de Faesulae, on y trouve encore aujourd'hui des vestiges de ces époques. Pour notre part, nous partons à pied explorer un lieu peu connu : le Monte Ceceri, montagne où Léonard de Vinci a fait sa première expérience de vol plané (ça ne s'est pas bien passé, mais il avait eu la bonne idée d'envoyer son assistant se briser les os du corps à sa place). De nos jours, c'est un endroit où l'on a une belle vue sur Florence (malgré le smog) et un bel endroit pour une courte randonnée dans la nature. Il y a très peu de monde et on peut se reposer un peu du décalage horaire.

De retour à Fiesole, nous faisons la visite des vestiges étrusques et romains, dont un théâtre dont on peut tester l'acoustique. Le musée attenant est malheureusement déjà fermé à cette heure. Nous retournons donc sur la place principale où les restaurants ne sont pas encore ouverts, au grand dam de Pierre-Luc. Il est 17 heures; nous devrons nous adapter au mode de vie italien!

Site archéologique de Fiesole 

Nous redescendons en bus à Florence et nous trouvons un restaurant qui ouvre ''tôt''. Après avoir mangé, nous partons à la découverte de Florence. Premier arrêt : Piazza del Duomo, avec sa cathédrale, son campanile et son baptistère. Un endroit que j'ai longuement parcouru en jouant au jeu Assassin's Creed II. Moi qui m'attendait à une foule comme dans tous les haut lieux touristiques, l'endroit est presque désert... Nous en profitons pour prendre plusieurs photos nocturnes.

Duomo de Florence 

Second arrêt : Piazzza della Signoria, avec son Palazzo Vecchio, sa réplique du David de Michel-Ange, la fontaine de Neptune et la Loggia dei Lanzi avec ses nombreuses statues. Un autre endroit que j'avais déjà traversé plusieurs fois dans Assassins's Creed II. La aussi la foule est minime.

Piazza della Signoria 

On prend le temps de s'asseoir, d'admirer la place, d'écouter un musicien de rue devant la Galerie des Offices... Nous longeons cette dernière jusqu'à l'Arno, d'où l'on a une vue sur un autre monument célèbre de la ville : le Ponte Vecchio, surmonté de deux rangées de bâtiments. Il y a quelques fêtards sur les rives du fleuve, mais somme toute c'est beaucoup plus tranquille que ce que je m'imaginais. Nous repartons en sens inverse, nous retraversions la veille-ville par Via dei Calzaiuoli, l'artère commerciale qui relie les deux importantes places déjà mentionnées, puis nous rentrons à notre hôtel.

L'Arno et le Ponte Vecchio 
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Après un bon déjeuner sur la charmante terrasse de notre hôtel, nous partons en train vers Pise. Le trajet entre les deux villes prend une heure. Arrivés à destination en milieu d'avant-midi, nous faisons quelques achats au centre-ville, puis nous marchons jusqu'à la Piazza dei miracoli, où l'on retrouve la fameuse tour de Pise, mais aussi le Duomo, le baptistère et le camposanto (cimetière). La foule n'est pas super dense, mais quand même plus présente qu'hier à Florence. Après avoir pris à volonté des clichés de l'extérieur des bâtiments, nous nous rendons à l'accueil située dans la cathédrale. Il y a deux heures d'attente pour monter dans la tour penchée. Nous décidons de seulement prendre la visite de la cathédrale et du baptistère. Malheureusement, ce dernier était en rénovation donc je n'ai pas pris de photos.

Juste au nord de la place, via Contessa Matilde, il y a un arrêt de bus qui mène directement à Lucques, notre prochaine destination. Nous avions pris un billet à Florence qui combinait les deux trajets. Après 45 minutes à travers de jolis paysages de campagne ainsi qu'un tunnel, nous arrivons à Lucques juste à temps pour le dîner (heure locale). La veille ville est encore entourée de ses remparts de la renaissance. On s'arrête pour dîner à la terrasse du Pizzeria Bar da Franchino, sur la Piazza Napoleone. Je choisis la version authentique des spaghettis sauce bolognaise : les tagliatelle sauce ragu. Le fait de les manger à l'extérieur en Italie ajoute un bonus de goût d'au moins 30% 😀Nous débutons ensuite notre visite de Lucques. La ville est articulée autour de plusieurs places comme celle de San Michele au nord, qui entoure la très belle église San Michele in Foro.

On retourne sur nos pas pour parcourir la très animée Piazza Napoleone, puis on poursuit vers la Piazza San Martino devant laquelle se trouve la cathédrale du même nom au style hétéroclite. On remarque tout de suite que la base du clocher ne date pas de la même époque que le sommet ou encore la façade de la cathédrale. Après la visite intérieure de cette dernière, on monte au sommet du clocher d'où l'on a une vue à 360 degrés sur Lucques et sa campagne encadrée de collines. On remarque au loin une curiosité de la ville : la Torrre Guiniji, une tour en briques au sommet de laquelle trônent… des arbres! Prochain arrêt : la Porta di San Gervasio, qui devait lors de sa construction marquer les limites de la ville, mais qui est maintenant au beau milieu de la vieille ville. Juste devant, un petit canal (le Fosso) traverse Lucques du nord au sud. C'est maintenant l'heure du gelato!

Duomo San Martino 

Nous continuons notre route en direction de la fameuse tour Guiniji. Nous poussons jusqu'à la PIazza dell'Anfiteatro. Il s'agit en effet d'un ancien amphithéâtre reconverti en place publique, avec une forme ovale très particulière. Le pourtour de la place est occupé par des terrasses. Nous prenons une table car c'est l'heure de l'apéro (aperitivo). L'endroit est clairement le QG des touristes en ville et les prix sont en conséquence, mais bon on aime bien cette ville. Après cette autre pause bien méritée, on repart vers la basilica di San Frediano juste au nord. Nous avons atteint la limite septentrionale de la vieille ville. On ne peut pas visiter l'intérieur car on est en pleine fête religieuse. Une procession doit avoir lieu à la tombée de la nuit, nous allons essayer de ne pas manquer ça! Nous montons sur les remparts qui ont été aménagés en longue promenade tout le tour de la ville. Nous croisons beaucoup de familles avec poussettes, de cyclistes et… une voiture égarée qui roule sur les remparts!??? Il y en a un qui a abusé sur l'aperitivo visiblement! Après le quart des murs parcourus, nous redescendons dans la vieille ville et nous nous dirigeons vers le restaurant St. Bartolomeo Bistro Lucca. Malgré qu'il soit un peu tôt pour souper et que nous soyons seuls sur la terrasse, nous sommes accueillis par un serveur très sympathique qui nous donne quelques conseils sur les restaurants italiens. Par exemple : le pain est inclus dans le prix des couverts ajoutés à la facture, donc on peut se servir sans crainte. Et aussi, on ne donne pas de pourboire!


Après le souper, nous allons nous placer sur le parcours de la procession, juste à l'extérieur de la Piazza dell'Anfiteatro. Il y a beaucoup de monde, un gros contraste avec le reste de la journée où Lucques nous apparaissait comme paisible et peu touristique. On réussit quand même à avoir des bonnes places le long de la rue. On ne voit pas super bien à cause de la noirceur, mais plusieurs marcheurs défilent avec des drapeaux et des arbustes. Après avoir vu la procession, nous nous dirigeons tranquillement vers la gare au sud, en évitant le parcours du défilé qui devient vite congestionné. Arrivés à la Porta San Pietro, on entend encore la procession qui nous rattrape tranquillement. C'est l'heure pour nous de rentrer à Florence, d'autant plus que nous avons environ 1h30 de train à faire. Nous arrivons à la gare de Santa Maria Novella vers 22h. Sur les terrasses, les gens sont attablés pour le souper. Notre propre repas du soir nous paraît très loin tout d'un coup...

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Aujourd'hui, nous avons réservé quelques visites d'attractions majeures à Florence. Nous débutons tôt avec la coupole du Duomo de Florence, l'édifice le plus emblématique de la ville. Pour rappel, nous sommes encore en période pandémique, donc le port du masque est exigé à l'intérieur. On doit également présenter notre passeport vaccinal à l'entrée des musées et de certains restaurants, mais tout se déroule bien même si nous n'avons pas la ''green pass'' européenne. Nous débutons notre ascension de la coupole par l'intérieur de la cathédrale. Une fois arrivés à la base, nous devons monter dans la coupole, par des escaliers très abrupts. Avec le masque, ça devient vite l'enfer. Je ne m'imagine pas avoir fait cela en plein après-midi de juillet! La vue au sommet de la coupole est grandiose. En redescendant, nous nous arrêtons pour admirer la gigantesque fresque qui recouvre tout l'intérieur de la coupole et qui représente le paradis et l'enfer. Un travail de titan!

De retour sur le plancher des vaches, je confirme l'impression que j'avais eue à note arrivée : la foule est vraiment moins importante que ce à quoi je m'attendais. Après quelques clichés du duomo et de son campanile, nous nous rendons vers notre deuxième visite incluse avec le billet de la coupole, le musée du duomo. On y retrouve de nombreuses statues, de même que les portes originales du baptistère que nous visiterons tout juste après. Leurs particularités étaient d'avoir été sculptées en trois dimensions, ce qui avait ébahis les gens à l'époque. Le baptistère est un bâtiment de forme octogonale qui fait face au duomo et qui est richement décoré de fresques.

Duomo de Florence 
Musée du Duomo 
Baptistère 

Nous retournons sur la Piazza della Signoria, que nous avions découvert de nuit il y a deux jours. Nous arrivons à temps pour une visite du Palazzo Vecchio, qui sert aujourd'hui d'hôtel de ville à Florence. La salle principale (salle des cinq cent) est en cours d'aménagement pour la venue du G20 dans les prochains jours.

 Palazzo Vecchio

Après une pause sandwich dans le Borgo dei Greci, nous traversons l'Arno vers la rive gauche (l'Oltrarno, là où on ne peut pas aller dans Assassin's Creed II). Nous parcourons le quartier San Nicolo et nous grimpons à la Piazzale Michelangelo à l'est. De là, un belvédère très populaire auprès des groupes de touristes en autocar propose une vue sur la veille ville de Florence. Nous y prenons une longue pause, puis nous remontons encore jusqu'à la basilique de San Miniato del Monte. Il règne un très grand calme dans ce bâtiment millénaire.

Nous rebroussons chemin et, passé la Porta San Miniato, nous nous arrêtons pour un apéro (on commence à y prendre goût). À 3 euros l'aperol Spritz, c'est le moins cher que nous avons trouvé durant notre voyage. Nous continuons notre chemin vers l'ouest jusqu'à la piazza dei Pitti, devant laquelle trône le Palazzo Pitti, ancienne demeure de la famille Médicis qui régnait sur Florence à la Renaissance. Il est trop tard pour visiter le palais et ses jardins de Boboli, mais nous reviendrons demain. Nous terminons la journée piazza Santo Spiritoso, où nous prenons une carafe de vin suivi d'un souper attablés à une terrasse.

Palazzo Pitti 
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Aujourd'hui, nous débutons avec la visite de la Galleria dell'Academia, que nous avions aussi réservé à l'avance. Outre les collections d'instruments de musique anciens et les statues en marbre, LA raison pour laquelle on visite ce musée est pour voir la célèbre statue du David de Michel-Ange. On l'imagine à grandeur réelle, mais en réalité elle fait 5 mètres de haut (près de 3 étages)! Après l'avoir observé et photographié sous toutes ses angles, on déambule un peu dans le quartier jusqu'au musée Leonardo da Vinci, qui n'était pas sur notre liste, mais qui nous semble tout de même intéressant. C'est un endroit très orienté ''touristes'' et qui fait beaucoup moins sérieux que notre visite précédente. On y voit toutes sortes de reconstitutions de machines que l'on peut tester. Les enfants avaient l'air de bien s'amuser.

Galleria dell'Academia 
David de Michel-Ange 

Notre prochain arrêt est le marché de Florence, un marché intérieur où l'on trouve plein de produits italiens au rez-de-chaussée ainsi qu'une halle alimentaire à l'étage. Après un repas rapide de pâtes et quelques achats (truffes, limoncello), nous descendons au sud-est de la vieille ville pour visiter la basilique de Santa Croce. Cette église à quelques pas du fleuve a été inondée à plusieurs reprises au cours des siècles, comme ce fut le cas en 1966. Pour terminer la journée, on retourne sur le Ponte Vecchio se mêler à la foule et prendre quelques photos. Nous sommes malchanceux une fois de plus car la visite du Palazzo Pitti et des jardins de Boboli est terminée lorsque nous arrivons. Nous passons la soirée sur la terrasse improvisée du Piccolo Café, un petit bar gay où nous discutons avec d'autres touristes en visite à Florence.

Basilica di Santa Croce. Sur la dernière photo, on voit le niveau qu'a atteint la crue des eaux de 1966 
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Dernière journée complète à Florence aujourd'hui. Nous partons vers notre dernière réservation de visite, l'incontournable Galerie des Offices, un des musées les plus riches du monde qui peut rivaliser avec le Louvre. La visite prend trois bonnes heures. On y découvre les œuvres les plus célèbres de plusieurs grands artistes italiens et européens dont Botticelli, Raphaël, Léonard de Vinci, Michel-Ange, le Titien, le Caravage… Parmi les tableaux les plus connus, on retrouve Le Printemps et La Naissance de Vénus, tous deux de Botticelli.

Le Printemps, de Botticelli 
La Naissance de Vénus, de Botticelli 

Après un petit arrêt sur la Piazza della Signoria, nous partons en direction du Palazzo Davanzati dans la partie moyenâgeuse de Florence, juste à l'ouest. Ce musée est en fait une authentique demeure médiévale sur 6 étages. La visite reste abordable et prend environ une heure.

Une autre photo en repassant devant le duomo 

Il est dépassé 13 heures, c'est maintenant l'heure d'aller dîner. On commence à se fondre dans le rythme des florentins. Après avoir dévoré un chacun un gigantesque burger, nous retournons nous reposer à l'hôtel. Pierre-Luc décide de faire une sieste, mais moi je n'en ai pas encore assez donc je repars à pied visiter la Basilica di San Lorenzo. À la sortie de l'église, il pleut et la file pour voir la Chapelle des Médicis attenante est beaucoup trop longue. Je continue plutôt mon chemin jusqu'au Palazzo Medici Riccardi tout près.

Basilica di San Lorenzo et son cloître 
Palazzo Medici Riccardi 
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Nous quittons Florence ce matin pour la campagne toscane, région par excellence de la Dolce vita. Premier constat après avoir récupéré la voiture de location : il faut des nerfs d'acier pour conduire à Florence! Nous prenons les petites routes dès que nous quittons la ville. Nous pouvons ainsi relaxer un peu et faire quelques pauses pour admirer le paysage. Nous arrivons à San Gimignano en fin d'avant-midi. Les fans d'Assassin's Creed s'y trouveront en terrain connu car la ville n'a guère changé depuis la renaissance, mis à part la foule qui parcout la rue principale. La ville est construite en forme de croix sur une colline et est hérissée de tours en pierre. Le centre est occupé par la Piazza della cisterna avec son puits, ainsi que la piazza del Duomo ou les touristes relaxent dans les marches du parvis de la cathédrale. Nous partons nous acheter un sandwich (ainsi qu'un coca-cola, au grand dam du commerçant qui nous rappelle qu'on est en Italie et qu'on plutôt boire du vin plutôt que cette vulgaire boisson américaine…), puis nous revenons nous asseoir dans les marches nous aussi le temps d'un repas rapide. Nous partons ensuite explorer la ville, avec un arrêt gelato obligatoire. Un incontournable demeure le palazzo comunale et sa torre grossa, d'où on a une vue sur la ville et toute la campagne autour (attention de ne pas être sous les cloches au marquage des heures)! Nous parcourons de long en large les ruelles de cette petit cité médiévale, puis nous reprenons la route en milieu d'après-midi.

 Sur la route vers San Gimignano
San Gimignano 
 Vue de la Torre Grossa

Nous empruntons la jolie route panoramique SP47 en direction de Volterra, la ville des Volturi dans la saga Twilight. Nous y passons une heure, mais on aurait pu s'y attarder beaucoup plus longtemps. Volterra rappelle un peu San Gimignano, sans les touristes. Elle est réputé pour ses sculpteurs d'albâtre.

En route vers Volterra 
Volterra 
Cattedrale di Santa Maria Assunta, Volterra 

Nous repartons ensuite vers le sud-est en direction d'un autre endroit emblématique d'Assassin's Creed II, Monteriggioni, qui sert de camp de base au protagoniste. Le petit village, tout rond dans ses remparts, semble être figé dans le temps. Une unique rue le traverse et la visite prend une quinzaine de minutes.

 Le village de Monteriggioni

Nous reprenons la route pour une dernière fois aujourd'hui en direction de notre hébergement pour les deux prochains jours. Nous avons réservé dans un agriturismo, une formule très populaire en Italie qui combine le plus souvent hôtel, restaurant et exploitation agricole. Le nôtre est le Podere Cirene, à Rispescia au sud de la Toscane. L'endroit possède un vignoble et une oliveraie. Pour le souper, nous avons droit à plusieurs services concoctés avec des ingrédients locaux et accompagnés du vin de la maison.

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En cette belle journée de samedi, on laisse de côté les monuments et les villes historiques pour reconnecter un peu avec la nature. Après un déjeuner à l'agriturismo, nous partons en voiture vers Saturnia, à environ une heure à l'est. Il s'agit de thermes naturels caractérisés par des eaux sulfureuses et des concrétions calcaires. Il s'agit, selon mes lectures, d'un secret bien gardé de la Toscane.

Et bien, il faut croire que mes sources sont passées date car le site est maintenant hyper touristique! Un immense parking improvisé (et payant) jouxte la rivière. L'endroit est bondé. Après une courte trempette dans les bassins calcaire, nous retournons à la voiture à la recherche d'un endroit un peu plus paisible. De retour à Rispecia, nous laissons la voiture à Alberese, en bordure du parc régional de la Maremme, nous prenons un repas rapide et nous attrapons le bus vers la plage de Collelungo. À la différence de beaucoup de plages italiennes qui sont occupées par des concessions où on doit payer pour les transats et les parasols, celle de Collelungo est au naturel. Nous passons l'après-midi à bronzer et à se baigner, puis nous rentrons souper à notre agriturismo.

Les thermes de Saturnia 
Parc régional de la Maremme 
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Nous quittons ce matin notre agriturismo et remontons vers le nord pendant un peu moins d'une heure jusqu'au Val d'Orcia, l'une des régions les plus photogéniques de la Toscane avec ses champs de blé et ses bosquets de cyprès. Notre premier arrêt est Montalcino, patrie du célèbre vin Brunello di Montalcino. La plupart des villages du Val d'Orcia sont perchés sur une colline et celui-ci ne fait pas exception. Nous stationnons au pied du château, l'attrait principal de la ville. Nous montons sur ses remparts pour avoir profiter de la vue sur la campagne. L'endroit comporte également une oenothèque où l'on peut déguster au verre différents millésimes du fameux Brunello. Nous nous installons sur la petite terrasse aménagée dans la cour avec nos coupes, quand notre voisin de table nous offre gracieusement la moitié de son plateau de charcuteries et fromages. Nous n'aurons pas besoin de dîner aujourd'hui 😀

Montalcino 

Nous faisons le tour de Montalcino à pied, puis nous reprenons la route vers l'est. En chemin, nous nous arrêtons sur le borde de la route un peu avant San Quirico d'Orcia pour aller prendre en photo les fameux cyprès de San Quirico, un panorama très typique de la Toscane. Certaines scènes du film Gladiateur (2000) ont été tournées dans les environs.

San Quirico d'Orcia 

Nous continuons jusqu'à Pienza, petit village de la Renaissance où nous avons de la difficulté à se stationner. Nous devons nous résoudre à laisser la voiture en bordure de route à l'extérieur du village. Dépassés les remparts, on arrive sur la Piazza Pio II où il y a un festival médiéval. Cela explique le manque de stationnement. Nous visitons le Palais Piccolomini et ses jardins avec vue, puis la cathédrale Santa Maria Assunta. En promenade dans le village, on assiste à une parade de musiciens médiévaux.

Pienza 

Nous repartons vers notre quatrième et dernier arrêt, Montepulciano. Un autre village perché célèbre pour son vin. Sa cathédrale (qui s'appelle aussi Santa Maria Assunta) trône au sommet de la colline, devant une jolie place aussi bordée par l'hôtel de ville. L'attrait principal demeure les nombreuses caves à vins disséminés dans le village, qui offrent des visites et des dégustations.`

Montepulciano

Nous terminons la journée à Sienne où nous passerons les deux prochaines nuits. Nous mangeons au sympathique restaurant Fontebeci tout près de notre hébergement. La nourriture est très typique et délicieuse. Pour moi ce sera carpaccio de boeuf et papardelle au ragu de sanglier. Décidément les gens nous trouvent sympathiques aujourd'hui car on se fait offrir les trois quarts d'une carafe de vin par le couple de monsieurs près de nous. Nous en avions déjà commandé un alors nous avons eu une fin de soirée pour le moins très arrosée. Je parlais presque italien à la fin!

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Nous visitons aujourd'hui la ville de Sienne. Pour la première fois du voyage, le temps est maussade et il va sûrement pleuvoir. Nous laissons la voiture au stationnement de la Via Fruschelli, à l'ouest de la vieille ville. De là, on peut déjà apercevoir le Duomo de Sienne de l'autre côté du ravin. Notre premier arrêt est la basilique San Domenico, dont l'intérieur très dépouillé arbore néanmoins de très beaux vitraux. À peine sommes-nous engouffrés dans le dédale de ruelles de la vieille ville que la pluie se met de la partie. Petit aller-retour à la voiture pour récupérer le parapluie, puis nous continuons notre exploration de Sienne. Nous aboutissons bien évidemment à la Piazza del Campo, centre névralgique de la ville. C'est là que deux fois par année se déroulent les courses de chevaux du Palio, où s'affrontent les différents quartier de Sienne. Nous visitons ensuite le Palazzo Publico, l'hôtel de ville avec son campanile. Nous n'aurons pas la chance malheureusement de monter jusqu'en haut de la tour.

 Piazza del Campo
Palazzo Publico 

Nous enchaînons avec une longue promenade dans les rues de Sienne. Nous faisons des arrêts à la Basilica di San Francisco, à la Piazza del Mercato (marché) et à l'église Sant'Agostino. Malgré quelques averses, nous réussissons à effectuer un assez bon tour à pied du vieux Sienne. Nous avons gardé le meilleur pour la fin : le Duomo de Sienne. L'extérieur, quoique original avec son campanile striée de bandes noires et blanches, n'égale en aucun cas celui de Florence. Cependant, c'est à l'intérieur que se trouve le véritable joyau. Les bandes de marbre blanc et vert foncé sur les colonnes de la cathédrale nous plonge dans une ambiance surréaliste. À de nombreux endroits, le sol est recouvert des superbes mosaïques. Le plafond bleu est constellé d'étoiles. Un incontournable de tout voyage en Toscane.

Duomo de Sienne 

Nous terminons la journée au Fontebeci. Pourquoi aller ailleurs quand nous avons un bon resto tout prêt? 😀

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Nous amorçons aujourd'hui notre retour vers le nord. Nous partons très tôt de note hébergement pour découvrir la région du Chianti, célèbre pour ses vins. Nous commençons par la visite du Castello di Brolio, propriété de la famille Ricasoli dont le patriarche a crée la recette du vin de Chianti au XIXe siècle. L'endroit est très bucolique, au sommet d'une colline boisée qui domine les vignobles alentour. Nous arrivons un peu avant l'ouverture. Nous sommes les premiers à entrer sur le site et nous avons pu faire le tour du domaine pratiquement tout seuls. On peut y voir entre autres un chapelle sous laquelle se trouve une crypte où sont inhumés les ancêtres de la famille. Le château quant à lui est toujours habité par la famille Ricasoli et ne se visite pas. Sont-ils en train de nous observer par une fenêtre? On ne le saura jamais... Avec la vue superbe qu'on a sur les bois et les vignobles au pied du château, gageons que les occupants ont de quoi de plus intéressant à regarder que de simples touristes.

Castello di Brolio 

Le billet d'entrée au Castello di Brolio inclut une dégustation de Chianti à l'oenothèque située à proximité. Exceptionnellement nous passons notre chemin car nous avons rendez-vous pour une visite guidée d'un autre vignoble à Gaiole in Chianti. Le Miccine est la propriété d'une québécoise installée dans la région depuis une quinzaine d'années. Nous devions faire la visite accompagnée d'un groupe d'une dizaine de québécois, mais ils ont eu des problèmes à l'aéroport alors nous sommes seuls avec Paula. Après avoir discuté du Québec autour d'un café, nous l'accompagnons sur son domaine. Elles nous montrent les différents bâtiments et nous explique la fabrication du vin. Nous terminons la visite avec une dégustation de vin et d'huile d'olive. Si vous voulez visiter un vignoble du Chianti en français, nous recommandons fortement Le Miccine.

Le Miccine 

Paula nous recommande le restaurant Lo Sfizio à Gaiole in Chianti. Nous avons une belle place sur la terrasse installée sur la place principale du village. Nous optons pour une spécialité du jour, les gnocchis aux crevettes et pesto de pistaches. Délicieux! La serveuse très sympathique nous offre même le dessert lorsque nous lui mentionnons que le restaurant nous a été suggéré par Paula!

Gaiole in Chianti 

Après une courte visite à pied du village, nous repartons vers notre prochaine destination : Rada in Chianti. Un stationnement est situé immédiatement à l'est du village fortifié, dont on peut devenir où se trouvait l'ancienne porte.

Rada in Chianti

Prochain arrêt : Castellina in Chianti, un autre village typique perché sur une colline. Il y fait bon flâner dans les rues. Le centre du village est dominé par le petit château de la Rocca.

Castellina in Chianti 

Dernier arrêt en fin d'après-midi : Panzano in Chianti. Nous laissons la voiture en bas du village, puis nous grimpons par l'unique rue jusqu'à l'église. De là, nous avons une très belle vue sur les collines et les vignobles.

C'est maintenant l'heure de retourner la voiture à Florence. Nous passons une dernière nuit dans la capitale de la Toscane. Nous en profitons pour faire une dernière petite balade nocturne dans la vieille ville.

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Nous reprenons le bus aujourd'hui en direction de Mestre, d'où nous étions partis il y a 10 jours. Arrivés à la gare, nous embarquons dans un autre bus en direction de Venise. Nous débarquons à la Piazzale Roma et nous partons à pied en direction de notre hôtel, Allogi Santa Sofia, dans le quartier de Cannaregio. Une fois débarrassés de nos bagages, nous partons nous promener au nord. Nous errons dans les ruelles ou le long des canaux, traversant à quelques reprises de petits ponts en dos d'âne. Se perdre à Venise est une activité en soi. Peu importe où nous allons, nous finirons tôt ou tard par rejoindre la lagune ou le Grand Canal.

Promenade dans Cannaregio 

Nous faisons une pause pour visiter l'église Santa Maria Assunta Detta, qui possède un autel surmonté de belles colonnes torsadées. Nous poursuivons ensuite avec la visite du ghetto juif au nord de la ville.

Nous retournons vers le sud-est et suivons la Strada Nova, nous repassons devant notre hôtel à la hauteur de la Ca' D'Oro et nous continuons notre promenade jusqu'au Rialto, le monument le plus célèbre de Venise. La foule se fait plus dense ici, mais c'est très tolérable. Probablement parce que nous sommes en période de pandémie. Nous prenons plusieurs photos sur le pont et prenons le temps d'admirer le va-et-vient des gondoles, des vaporetti et des bateaux police. Avec le soleil qui se couche, c'est tout à fait magique!

Vue du Rialto 

Nous continuons notre promenade jusqu'à l'heure du repas. Si vous voulez un gelato ou un masque de carnval, c'est l'endroit où il faut aller! La strada nova et le secteur autour du Rialto sont particulièrement remplis de boutiques de souvenirs, de confiseries et de gelaterias. Pour le souper, nous mangeons sur une terrasse, dans un petit campo du quartier San Polo (de l'autre côté du Rialto). Je commande un plat typique de Venise, les pâtes à la seiche dans son encre. La vue et le goût du plat me répugnent et je mange laborieusement les morceaux de seiche et quelques pâtes dans mon assiette. Définitivement pas un plat que je risque de réessayer de sitôt! Après le repas, nous repartons à pied jusqu'au pont de l'académie, puis nous remontons au nord jusqu'à notre hôtel. Pour une journée où on devait simplement faire le trajet Florence-Venise et s'installer tranquillement à l'hôtel, on en a visité des endroits!

Vue du pont de l'académie 
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Après un déjeuner à notre hôtel, nous partons en direction d'un des lieux les plus emblématiques de Venise, la place Saint-Marc. Des musiciens jouent sur la terrasse du Café Florian, ce qui ajoute à la magie du lieu. Nous débutons par la visite du Palais des doges, à l'est de la place.

Place Saint-Marc 
 Palais des doges
Vue sur San Giorgio Maggiore 

La visite nous fait passer sur le célèbre pont des Soupirs, d'où les condamnés apercevaient pour une dernière fois la lumière du jour avant d'être enfermés dans les plombs de Venise.

Pour le dîner, nous nous rendons via Giuseppe Garibaldi dans le quartier de Castello à l'est. C'est un secteur moins touristique et réputé plus abordable. Pour faire changement du traditionnel alternance pizza-pâtes depuis le début du voyage, j'opte pour des boulettes marinara dégustées en terrasse. Nous partons ensuite vers l'est jusqu'aux jardins de la Biennale, puis nous revenons sur nos pas jusqu'à l'arsenal de Venise.

Nous revenons sur la place Saint-Marc et nous nous dirigeons tout au fond à l'ouest. Le musée Correr présente une collection de peintures, sculptures et objets vénitiens. Sa visite n'est pas très longue et peut être jumelée à celle du palais des Doges. Pour terminer la journée, nous remontons au nord-ouest jusqu'à la basilique Saints-Jean-et-Paul. L'overdose d'églises commence toutefois à se faire sentir après presque 2 semaines de visites quotidiennes…


Musée Correr 
 Basilique Saints-Jean-et-Paul

Pour le souper, nous essayons la cuisine juive à quelques pas du ghetto. Une très belle découverte.

J14

Nous débutons ce matin par un autre incontournable de Venise : la basilique Saint-Marc accolée au Palais des doges. C'est une église byzantine du 9e siècle que j'avais très hâte de découvrir. Le billet d'entrée n'est pas très cher, mais franchement il ne donne pas accès à grand-chose à part le vestibule. Dès qu'on entre dans le bâtiment principal, il faut repayer pour découvrir le reste de la basilique, ce qui nous a frustré un peu.

Basilique Saint-Marc 

De la place Saint-Marc, nous prenons un traghetto (gondole-traversier) qui ne coûte que 2 euros l'aller et permet de traverser le Grand Canal de façon efficace et agréable. Pour ceux qui n'ont pas l'envie et/ou les moyens de se payer une balade en gondole, les traghetti permettent de faire un petit tour en bateau sans se ruiner. Nous accostons quelques minutes plus tard près de la basilique Santa Maria della Salute, que nous visitons ensuite.

Après une petite promenade le long du Grand Canal et dans Dorsoduro, nous visitons la collection Peggy Guggenheim. Personnellement, je ne suis pas du tout fan de l'art abstrait, mais il faut être ouvert et en plus ça change des églises. 😀

Après la Fondamentale Zattere d'où l'on a une vue sur le quartier de la Giudecca, nous remontons vers le quartier San Polo au nord pour une pause dîner pizza. Notre prochain arrêt est la Scuola Grande di San Rocco qui renferment de nombreux tableaux du Tintoret.

Par la suite, c'est le temps de faire notre balade en gondole comme de nombreux autres couples l'ont fait avant nous à Venise. C'est parti pour une heure sur les petits comme les grands canaux de Venise.

Nous terminons avec le reste de la visite du quartier San Polo, avec vues au nord sur la Ca' D'Oro et le Rialto. C'est aussi l'occasion de faire quelques achats comme des masques du carnaval ou de délicieux cannolis à la crème de pistaches…

J15

Départ vers le nord en ce samedi matin. Nous devons premièrement aller à Mestre pour effectuer un test de Covid en vue de notre vol de demain. C'est rapidement fait et nous revoilà à Venise en milieu d'avant-midi. Nous prenons une navette bondée de touristes vers les îles au nord de Venise. Premier arrêt : Murano, connue dans le monde en entier pour son verre. Le canal qui coupe l'île en deux est bordé de boutiques d'objets en verre multicolore. La plupart vendent de petits objets aux touristes, mais certaines visent une clientèle beaucoup plus nantie. Un incontournable de Murano est une démonstration de soufflage du verre dans un des ateliers de l'île, par exemple Ellegi. L'activité saura sûrement plaire à toute la famille et constitue une belle pause lors d'une journée de visite à pied.


Murano 

Nous reprenons la navette en direction de Burano, encore plus au nord dans la lagune. J'avais tellement vu ses maisons aux couleurs de maisons de poupées sur internet ou dans des livres. Franchement, Burano a été ma plus grande déception du voyage. On dirait que tous les touristes de Venise se cachaient en fait à Burano! L'endroit est surpeuplé, le restaurant où l'on s'attable nous sert des spaghettis bolognaises qui nous semblent être des pâtes avec un vulgaire coulis de tomate en canne (une honte après avoir mangé des bonnes pâtes pendant 2 semaines). Bien que les maisons de Burano soient réellement jolies, il y avait beaucoup trop de touristes pour la capacité de l'île et c'est un peu dommage. Il commence à pleuvoir alors on retourne à Venise!

Burano 

Comme dernière visite, nous partons en bateau sur un îlot toute proche de la place Saint-Marc, San Giorgio Maggiore, qui porte l'abbaye du même nom. L'intérêt principal est son campanile d'où on a une superbe vue sur Venise.

Retour ensuite via Giuseppe Garibaldi pour un très long apéro dans un baccari, un bar qui sert des cicchetti, petites bouchées qui accompagnent l'aperol spritz. Faites comme nous et commandez deux plateaux de chicchetti variés pour un repas original et peu onéreux! Pour terminer ce fabuleux voyage et renouer avec plus d'un an sans musique, nous nous sommes offert un concert Baroque & Opera, avec chanteurs et musiciens en costumes d'époque, à la Scuola Grande di San Teodoro. Sortir d'un concert d'opéra en fin de soirée, passer devant le Rialto, déambuler à Venise dans la nuit, ça n'a pas de prix!

J16

Nous quittons notre hôtel et partons prendre une navette sur le Fondamente Nove au nord. Nous avons prévu nous rendre directement en bateau à l'aéroport. Grosse confusion, nous achetons le mauvais billet, on refuse de nous rembourser au comptoir, on finit par nous vendre le bon billet, mais pour un bateau qui quitte le quai sous nos yeux... Le prochain départ est dans une heure, nous devons donc trouver un plan B... comme bus. Nous devons nous rendre à la Piazza Roma, l'endroit où nous sommes arrivés de Mestre il y a quelques jours. Le seul hic : c'est à 35 minutes à pied! On fait le trajet au pas de course, avec nos bagages, j'ai rarement été aussi essoufflé de ma vie. Nous arrivons finalement à attraper le bus vers l'aéroport. En quelques minutes, nous sommes rendus à destination et 5 minutes plus tard nous avons traversé la sécurité. Nous avons finalement pas mal de temps devant nous avant notre vol?! Un dernier escale à Lisbonne beaucoup moins long, mais tout aussi chiant avec les 3 employés postés à 10 mètres les uns des autres et qui vérifient tous notre passeport vaccinal. Et encore une fois confusion pour la porte d'embarquement alors nous devons nous rendre à notre avion par minibus. Décidément la médaille de l'organisation ne sera certainement pas décernée à l'aéroport de Lisbonne cette année!


EN CONCLUSION

Malgré les quelques irritants causés par la pandémie (porter un masque, présenter son passeport vaccinal), nous avons bien profité de ce voyage en Italie sans la foule de touristes (ou presque). On y mange très bien, même si un bout d'un temps on se lasse des traditionnelles pizzas et pâtes. Il peut parfois être difficile de trouver autre chose à manger.

Mes coups de cœur :

  • Florence : une très belle ville avec énormément de choses à Faire
  • Lucques : peu de touristes, de la bonne cuisine toscane, une belle ville à échelle humaine
  • Volterra : cette petite sœur de San Gimignano aurait mérité que l'on s'y attarde plus
  • Visite du vignoble Le Miccine

Mes moins bons coups :

  • Burano : trop de gens et restaurants attrape-touristes
  • Saturnia : déception car on vantait cet endroit comme étant un secret bien gardé de la Toscane
  • Mestre : attention à où l'on se promène en soirée!