Carnet de voyage

Bali

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Dernière étape postée il y a 1464 jours
Par BeaJC
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Découverte de Bali
Septembre 2019
2 semaines
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Publié le 2 octobre 2019

Départ le 26 septembre à 5h17 de Lille Flandres pour rejoindre Roissy Charles de Gaulle où tout s'enchaine très vite. Nous montons à bord de l'A380 vol QR42 où nous apprécions le standing. Nous sommes surclassés au niveau haut, c'est un petit "compartiment" et surtout il y a de la place pour les jambes. Nous voyageons avec des membres de l'équipe de France d'athlétisme (Quentin BIGOT : lancer de marteau, Solène NDAMA 100 m haie, heptathlon) et des caméramans de la télévision française qui se rendent à Doha pour les mondiaux.

Nous atterrissons à Doha.

Le temps de changer d'avion et nous repartons à 17h05 pour Bali mais cette fois-ci à bord d'un Boeing 777, vol QR964.

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Publié le 5 octobre 2019

Nous arrivons à Bali à 8h10 heure locale (+6h avec la France). Nous retrouvons notre voiture et partons vers Ubud. Premier avis, ce n'est pas très propre, c'est très pollué et la circulation compliquée (des scooters partout !!) mais nous sommes sûrs que nous ferons la découverte de paysages et monuments merveilleux.

Nous arrivons à l'hôtel, nous faisons la découverte des rues environnantes en attendant notre chambre. Puis installation, une bonne douche, une petite sieste en attendant l'arrivée de Charles.

Retrouvailles avec Charles qui nous emmène visiter Ubud. Nous commençons par le Palais qui se situe à côté. La situation du palais royal marque le centre d'Ubud, avec l'office de tourisme et le poste de police. Ce très bel ensemble de bâtiments, construit à la fin du XIXe siècle rappelle l'organisation d'une maison traditionnelle balinaise, dans de plus grandes proportions. C'est ici que régnait la famille des monarques d'Ubud, le clan Sukawati, et on dit que le roi aimait à regarder l'activité du marché situé en face (et les femmes qui s'y rendaient) pour jauger la situation économique de son royaume. Certaines parties sont fermées au public parce que des descendants de la famille royale y vivent encore. De nos jours, le roi d’Ubud a surtout un rôle symbolique mais il intervient quand même dans les affaires culturelles et religieuses de la ville. Le palace comprend en son sein le temple privé de la famille royale mais aussi le temple Puri Saren où on y joue souvent des spectacles de danse balinaise.

Le temple "Pura Desa" situé à côté du palais, est le temple majeur, un temple «de ville» dans lequel les Balinais se rendent régulièrement. A la stature somptueuse, il est constellé de statues aux frasques monstrueuses, à la fois angoissantes et éblouissantes par leur raffinement esthétique.

Nous continuons notre chemin et passons dans le temple Pura Taman Saraswati, également connu sous le nom de Palais de l'eau ou surnommé le Temple aux Lotus. Il s"agit d'un temple hindou balinais.

Le temple "Pura Dalem"

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Publié le 7 octobre 2019

Le lendemain,nous louons des scooters et nous voilà partis. Nous commençons par les rizières de Tegalalang. Introduits au IXème siècle, les systèmes d’irrigation traditionnelle appelés subak furent transmis de génération en génération par le saint Rsi Markandeya. Aujourd’hui, ce système d’irrigation et de gestion de l’eau est fortement ancré dans la culture balinaise. Les différentes rizières de Bali comme celles de Tegalalang ont été façonnées depuis mille ans par la subak. Les rizières en terrasse de la région de Bali sont inscrites à la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Entre les canaux d’irrigation et les escaliers, elles sont ombragées par de nombreux cocotiers. Perchées à 600 mètres d’altitude, sur les pentes de la vallée, les rizières de Tegalalang constituent un cadre photographique idyllique.

Nous continuons notre route et nous nous arrêtons dans une petite ferme agricole où le monsieur nous explique le chocolat, le café (robusta/arabica), le café "Luwak", la cannelle, le gingembre. Ensuite il nous fait gouter différentes sortes de café, thés et chocolat.

La « découverte » du Kopi Luwak remonterait au XVIIIème siècle. A l’époque, les colons néerlandais lancent la culture de café en Indonésie, sur les îles de Java et Sumatra. Il est alors formellement interdit aux esclaves travaillant dans les plantations de récolter et de consommer les précieux grains de café. Un petit mammifère nocturne ressemblant à une sorte de chat n’en a rien à faire des interdits et se régale allègrement de cerises de café la nuit venue. Il laisse derrière lui les traces du crime : des excréments contenant les grains de café débarrassés de la pulpe. Les esclaves récupèrent ces excréments, lavent les grains et les torréfient pour se fabriquer clandestinement du café. Apparemment, la digestion du luwak libère les arômes du café et lui donne un goût unique. Le Kopi Luwak (littéralement café luwak) est né.

La civette dort la journée et est active la nuit. Là, il ne faisait que bailler !!

Nous continuons notre route et allons voir le temple Tirta Empul (Temple de l'Eau Sainte), temple de l’eau hindou et balinais situé près de la ville de Tampaksiring. Le complexe du temple consiste en une petirtaan ou structure de bain, célèbre pour son eau de source sacrée, où les hindous balinais se rendent pour une purification rituelle. Les sources sacrées aux propriétés curatives ont été créées par le dieu Indra. Cette tradition, presque inchangée, se poursuit aujourd'hui.

Puis dernière étape de la journée : le temple de Goa Gajah

Situé à l’ouest du village de Beduluh, à environ 4 km de la ville d’Ubud, le temple de Goa Gajah reflète le mélange parfait entre la culture hindouiste et bouddhiste. Ce sanctuaire religieux balinais est classé sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1995. Il est appelé «la cave de l’éléphant» qui est en fait la signification de Goa Gajah.

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Publié le 8 octobre 2019

Nous partons à pied vers la forêt des singes, nous remarquons beaucoup de sculptures de singes sur le chemin.

La forêt des singes est occupée par des singes à longues queues aux poils gris. Bien qu’ils soient petits, ces primates sont forts et possèdent de grosses incisives pour se défendre. La forêt des singes compte aujourd'hui plus de 600 primates. Les femelles représentent la majorité de la population de singes, l’autre moitié comprenant les mâles adultes et les bébés. Cette population se divise en cinq groupes, chacun possédant son propre territoire et ne se mélangeant que très rarement. La forêt des singes abrite plus de 186 espèces végétales dont certaines sont rares et revêtent une importance spirituelle et religieuse pour les Balinais. C'est un très joli parc bien aménagé.

La forêt des singes accueille trois temples, dans le Sanctuaire Sacré, très fréquentés par les locaux. Le Temple principal Pura Dalem Agung, localisé au sud-ouest. Dans ce temple, les populations locales célèbrent le Dieu Hyang Widhi personnifié par Shiva, « Le Recycleur » ou « Le Transformeur ».

Au nord-ouest, le Temple Beji. Dans ce temple, les populations locales célèbrent le Dieu Hyang Widhi personnifié par la déesse Gangga. Ce temple est un lieu de purification avant d’entamer la cérémonie (piodalan). Le Temple Beji est souvent utilisé pour la purification spirituelle et physique, appelée « melukat ».

Le troisième temple se nomme Temple Prajapati. Ce temple est localisé dans l’aire nord-est et, est adjacent au cimetière. Dans ce temple, les Hindous célèbrent le Dieu Hyang Widhi personnifié par Prajapati. Le cimetière est utilisé temporairement en attente du jour de la crémation de masse qui a lieu tous les 5 ans.

Nous flânons dans les rues d'Ubud en attendant le départ de Charles.

Le soir, nous allons voir le spectacle de de Legong Dance au palais.

  Les joueurs de gamelan s'installent 

Le gamelan est l'ensemble instrumental traditionnel. Il est composé essentiellement de percussions, de xylophones et de tambours.

Les danseurs arrivent

Le legong est la danse traditionnelle, classique balinaise. La grâce et la féminité s'expriment au travers de cette danse de déesse. Les danseuses sont habillées d'or et de soieries. Les mouvements sont régis par des règles très strictes : les mouvements des yeux, des mains, des doigts, les postures sont très précis !

Les mouvements des yeux sont vraiment impressionnants !

Ce spectacle raconte une histoire, celle du roi Lasem qui rencontre une jeune fille perdue dans la forêt. Il la ramène chez lui et, comme elle refuse de succomber, il l'enferme. Son fiancé le prince de Kahuripan menace le roi si sa compagne n'est pas libérée et rien n'y fait et le roi préfère se battre. En route vers la bataille il rencontre un oiseau de mauvais augure qui lui prédit la mort : le roi est tué dans le combat !

Le personnage interprète la danse du Baris : c'est une danse de guerre dans laquelle le danseur dépeint les sentiments d'un jeune guerrier avant la bataille.

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Publié le 9 octobre 2019

Nous relouons le scooter pour aller voir le temple de Tanah lot.

Situé à environ 300 m de la ligne côtière, l’énorme rocher de Tanah Lot est accessible de la terre à marée basse. Sur son coté nord se dresse deux temples Balinais construit sur un surplomb rocheux connecté à la côte. A la base du rocher se trouvent des grottes habitées par des serpents de mer, les gardiens du temple.

Nous prenons ensuite la direction du temple Taman Ayun.

Le temple Taman Ayun fut construit en 1634 par le Raja de Mengwi , le souverain Tjokerda Sakti Blambangan. C'était un temple familial où les ancêtres divinisés de la famille royale y étaient honorés. À l'époque où ce royaume embrassait son âge d'or, la ville de Mengwi était une puissante capitale. Édifié dans cette ville, le Taman Ayun devint le temple mère de Mengwi. Il jouait, en fait, un rôle d'unificateur parmi la royauté Mengwi. Rénové en 1937, cet endroit est aujourd'hui devenu une importante et majestueuse architecture. En 2002, le gouvernement de Bali a effectué une demande auprès des Nations Unies pour classer ce monument à la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Entouré par un fossé très large et élégant, le temple est un grand complexe abritant deux cours bien distinctes nommées les jaba. Un pont richement décoré traverse la première cour encadré de magnifiques espaces verts avec un bassin d'eau trôné par une fontaine. Il conduit également jusqu'à une deuxième cour. On retrouve un style traditionnel balinais dans l'architecture du temple. À l'est de la cour se tient un petit temple appelé Pura Dalem Bekak et à l'ouest, un clocher en bois de huit mètres de hauteur connu sous le nom de Bale Kulkul. Parmi toutes ces œuvres architecturales, la pagode aux onze toits dédiée à Shanghyang Widi reste la plus majeure. Elle est la plus haute construction du complexe. La dernière cour nommée Utama Mandala est considérée comme sacrée. Sa porte d'entrée, richement décorée, ne s'ouvre que lors les cérémonies rituelles. Depuis des siècles, ce temple est dédié aux ancêtres de la dynastie Raja de Mengwi et aux dieux importants. Taman Ayun signifie « beau jardin ». Niché au sein du magnifique parc, on peut voir un bassin à fontaine cardiale aux sculptures anciennes et aux neuf jets d'eau. Celui du milieu symbolise le dieu Dewa Nawa Sanga.

Nous terminons la journée par le temple Goa Lawah, situé dans le village de Pesinggahan, à l'est. Haut lieu de l’hindouisme balinais, il fait partie des neuf temples directionnels de Bali. Il a pour fonction de protéger l’île des Dieux des mauvais esprits.

Le nom « Goa Lawah » signifie littéralement « grotte des chauves-souris ». Creusé au pied de la montagne Bukit Tengah, cet endroit abrite des milliers de chauves-souris. Il présente sur sa grande porte centrale une statue de chauves-souris incrustée d’or. Le temple est construit autour de l’entrée de la grotte. Son architecture s’inspire du temple Insta Dewata. Il se divise en trois sections comprenant le sanctuaire extérieur du temple appelé mandala nistaning, le sanctuaire central ou le madya mandala et le sanctuaire principal également connu sous le nom d’utamaning mandala. Chaque section héberge des sanctuaires séculaires et des pavillons. Les hindouistes balinais viennent rendre hommage à la divinité Maheswara. Les locaux ont l’habitude de déposer des offrandes devant le temple. Le temple se trouve au large de la côte balinaise, près de la plage de Kusamba. Il donne ainsi une vue panoramique sur l’Océan Indien et sur l’île de Nusa Penida.

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Publié le 10 octobre 2019

Klungkung, également appelée Semarapura, est l’ancienne capitale royale, l’une des plus renommées de l’île.

Le Kanda Pat Sari, la statue indique les 4 directions. 

Nous commençons par le monument commémorant le "Puputan" de 1908, c'est-à-dire, le suicide collectif des forces de la principauté de Klungkung face à la force numérique et la force de tir écrasante des troupes Néerlandaises en quête d'achever la soumission de l'île de Bali. Prenant la forme d'un "linga" énorme dominant tout le centre-ville, le monument d'une hauteur de 30 mètres pour commémorer les guerriers à l'époque de la colonisation hollandaise, se dresse sur un musée aménagé dans le socle. Ce dernier a le mérite d'expliquer les conditions atroces et déshonorantes dans lesquelles les forces Néerlandaises ont mis fin à l'indépendance de la principauté, et d'entretenir la mémoire de ce désastre historique. Une belle salle, avec incrustés dans ses murs, des tableaux représentant le peuple balinais et la naissance de la dynastie royale, ainsi que l'arrivée des hollandais, et leur combat. Au centre, une sculpture de la royauté.

Le musée Semarajaya se trouve à l’extérieur de la cour de Kori Agung et est installé dans l’ancien bâtiment de l’école secondaire hollandaise. De ce fait, l’architecture du musée mélange style architectural hollandais et balinais. Ce petit musée abrite des objets de collection liés aux tribunaux traditionnels balinais.

Le temple Pamedal Agung

De l’époque fastueuse où le royaume de Klungkung attirait les artistes les plus fameux, où sa cours était la plus respectée, ne subsiste du palais royal que le pavillon de justice et le palais flottant. On accède au Kertha Gosa (palais de justice) par un escalier dont les rampes sont sculptées en forme de serpents qui maintiennent l’équilibre du monde. Les parois du toit de chaume sont peintes et rappellent que la justice divine est bien plus implacable que celle des hommes… Ainsi les deux amants cuisent dans une marmite alors que le séducteur a le sexe brûlé par une torche…. Les six rangées de peinture vont de l’enfer pour la plus basse au paradis et extraits du Mahabharata pour les plus hautes et inaccessibles. Les yeux, ventres, dents et autres caractéristiques physiques des personnages permettent d’identifier les personnages comme bons, méchants, hommes, femmes, dieux ou démons. Les peintures étaient réalisées par les artistes du village voisin de Kamasan qui continuent de les restaurer et entretenir.

Le palais flottant ou Taman Gili, est en fait l’ancienne salle de repos des gardiens du roi. Les plafonds du pavillons sont également recouverts de peintures illustrant l’horoscope, le calendrier balinais ou des légendes. En plus des peintures, ce petit pavillon est érigé au milieu d’une grande pièce d’eau agrémentée de nénuphars. L’escalier qui permet d’accéder au pavillon surélevé est gardé par deux démons qui ne sont autre que des Hollandais au grand nez et au chapeaux hauts-de-forme.

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Publié le 15 octobre 2019

Petite ballade à Candidasa

Situé au centre de la ville, le Lotus Lagoon, malheureusement pour nous il y avait très peu de fleurs.

Nous continuons vers le village de Tenganan.

Réputé pour son art du tissage et ses cérémonies traditionnelles, Tenganan est un des villages les plus anciens et conservateurs de Bali. On y rencontre les Bali Aga, descendants des premiers habitants de l'île. Ils perpétuent encore des traditions ancestrales et sauvées de l'oubli. ce peuple était là bien avant l'arrivée des habitants du Royaume Majapahit de Java. Ce lieu, unique en son genre, dispose de sa propre tradition architecturale, son propre système de parenté et d'administration, sa propre religion, sa propre danse et sa propre musique. Les habitants sont toujours animistes, avec une teinte d'hindouisme venue avec le temps. Jusqu'en 1970, le village était isolé, puis avec le développement du tourisme et des moyens de communication (routes, scooters, télévision, ...) les règles immuables se sont quelque peu assouplies. Le village, 'fortifié' par un muret, trois rues orientées du nord vers le sud, où se trouve l'entrée, avec les maisons qui se font face, qui vivait pratiquement en autarcie s'est ouvert aux touristes et pratique le commerce avec les visiteurs : boutiques, discrètes, qui vendent des sarongs et calendriers. Tenganan est aussi réputé pour son art du tissage, connu sous le nom de geringsing. Selon une croyance locale, le tissus qui résulte de leur technique possède une force magique et protège celle ou celui qui le porte. Les coqs sont élevés pour les combats et reste une tradition vivace dans l'île. Dans le village, on y trouve de nombreux artistes qui peignent , sculptent ou écrivent. L'agriculture devient un complément de revenus, le principal apport devenant le tourisme. Bien ou pas bien, c'est ainsi. La légende : Comment les habitants de Tenganan obtinrent leurs terres. Un très grand roi de Bedulu, perdit son cheval préféré, et demanda qu'on le retrouve. Les habitants de Tenganan le retrouvèrent mort. En gage de reconnaissance, le roi leur offra toute la terre imprégnée de l'odeur de l'animal. Un messager du roi doté d'un odorat très fin, fut chargé de délimiter cette terre. Ils parcoururent de très longues distances, et partout cela sentait le cheval mort. Au bout d'un certain temps, le roi décida que cela faisait déjà un très grand territoire et le leur donna. Une fois le messager parti, le chef du village sortit de dessous de ses vêtements un morceau de carcasse du cheval mort.

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Publié le 16 octobre 2019

Le palais d'eau royal de Tirta gangga signifie : eau du Ganges (en rapport au fleuve sacré des hindous qui protègent toutes les sources sacrées de l'île). Le palais royal de Tirta gangga fut érigé par le dernier roi de la région de Karangasem. Il fut l'architecte de cette œuvre mais aussi aida à la construction des jardins. Nombreux furent les visiteurs du roi à cette époque d'être surpris de le voir les jambes dans la vase à aider ses ouvriers. En 1963, le palais fut en grande partie détruit, le roi et sa famille durent s'en aller quelques temps et à leur retour n'avaient plus les mêmes moyens qu'avant pour pouvoir reconstruire Tirta gangga qui mis une vingtaine d'années pour retrouver son prestige et beauté d'antan. A Tirta gangga, on y trouve de nombreuses statues des caractères de l'histoire du Mahabbarata. Le palais d'eau comporte 2 piscines d'eau naturelle avec quelques poissons, ouvertes au public. De plus vers les piscine,s on trouve une entrée traditionnelle en pierre qui fut la seule partie de Tirta gangga à ne pas avoir été atteint lors de l'éruption du volcan. Tirta gangga possède de nombreuses fontaines et de bassins avec beaucoup de gros poissons oranges et blanc ou noirs : des carpes koï et de fleurs de lotus qui rappellent l'âge d'or des rajas balinais. On peut observer l’élément central qui se dégage tout de suite du décor : une magnifique fontaine à 11 étages. Il y a également ceux qui présentent un aspect un peu plus ludique, comme le bassin sur lequel sont disposées des pierres plates. Il est alors possible de se promener sur le bassin, en enjambant ces pierres.

De retour à Ubud, nous décidons de faire une ballade : le sentier Campuhan Ridge Walk. C'est un endroit qui chemine en crête au milieu des rizières et à proximité de la jungle, une belle balade.

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Publié le 23 octobre 2019

Nous décidons de faire l'excursion pour aller voir le lever du soleil en haut du Mont Batur. Haut de 1.717 mètres, le Mont Batur est le second volcan de Bali. Il est marqué par sa crête brisée et maintient toujours une activité importante. Deux éruptions demeureront toujours gravées dans les esprits des balinois : en 1917, le village de Batur fut intégralement décimé, et en 1926, une seconde ébullition, a contraint les habitants et leurs temples de se transporter sur les falaises de Kintamani.

Le départ es fixé à 2h30 du matin, nous nous arrêtons pour boire un thé ou un café avec un petit morceau de gâteau et récupérer une boite avec le petit déjeuner, puis direction le Mont Batur. Nous avons de la chance, nous ne nous arrêtons pas au 1er parking et dépassons toute une file de personnes parties pour cette excursion. Nous arrivons juste au niveau du volcan, équipés d'une lampe de poche, nous nous attaquons à cette ascension. Lorsque nous regardons devant ou derrière, nous pouvons apercevoir toute une guirlande de lampe de poche. L'ascension est quand même difficile mais j'y suis arrivée avec beaucoup de pauses. Nous arrivons environ 1/4 heure avant le lever du soleil mais à notre avantage, ceux qui se sont dépêchés ont froid car ils attendent dans les nuages. Nous prenons notre petit déjeuner en surveillant le ciel. A 6h03, le soleil pointe le bout de son nez et nous pouvons constater l'évolution ainsi que la vue sur le volcan Agung, de plus nous avons de la chance, les nuages disparaissent.

Nous redescendons un petit peu pour mieux voir le cratère.

Notre guide nous emmène voir les colonnes de vapeur.

Nous commençons la descente. Malgré les demandes des organismes de mettre de bonnes chaussures, nous rencontrons des personnes en tong. La descente est glissante, je me retrouve plusieurs fois sur le derrière.

Pour terminer cette journée, nous allons nous faire faire un massage traditionnel balinais afin de remettre tous les muscles en ordre.

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Publié le 11 novembre 2019

Nous prenons la direction de Besakih et profitons pour passer dans la campagne balinaise.

Quelques photos de marchés

A 1.000 mètres d'altitude, sur le flanc du mont Agung, le Pura Besakih est le plus vaste, le plus ancien et sans aucun doute le plus majestueux de l'île de Bali ! Il abrite 23 temples, qui attirent tout au long de l'année de nombreuses processions venues rendre hommage aux dieux de Brahma (à droite), Shiva (au centre) et Vishnu (à gauche). L'environnement est idyllique. En toile de fond, la montagne, en premier plan, ces tours de bois (aussi appelées meru) qui ponctuent le paysage. Le site s'échelonne, avec des terrasses et des escaliers, pour atteindre des portes et de jolies cours, comme pour s'élever spirituellement et pour se rapprocher du sommet de la montagne, un lieu sacré. Ici, le temple le plus important est le Pura Penataran Agung, épargné par l'éruption du volcan indonésien en 1963. Un miracle aux yeux des locaux. Contrairement à ce que disent de nombreux sites, après avoir payé l'accès et l'entrée, nous n'avons absolument pas été embêtés.

Nous reprenons la route et passons par de petits villages

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Publié le 11 novembre 2019

Nous quittons Ubud pour le nord de l'île : Lovina, nous prenons un taxi direction l'hôtel Aditya.

Arrivés à l'hôtel, nous faisons un petit tour dans le parc.

Nous allons ensuite faire un tour dans le centre et à la plage.

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Publié le 15 novembre 2019

Nous prenons un scooter pour aller vers Munduk. A l’époque, il n'y avait qu'un seul lac mais le tremblement de terre a divisé ce dernier en 3 lacs qui sont aujourd’hui les lacs : Bratan, Buyan et Tamblingan.

Nous allons découvrir le très beau temple Ulun Danu Beratan particulièrement séduisant. Avec ses grands espaces de verdures bien aménagés et ses temples flottants. Ce temple est un temple hindou situé sur le rivage du lac Bratan dans les montagnes de Bedugul au centre de Bali. Ce temple est dédié à la déesse de l’eau. Construit en 1663, les cérémonies ici sont dédiées à la déesse des rivières Dewi Danu pour garantir l’irrigation de toute la région centre de Bali qui trouve sa source ici. Le lac Bratan est appelé le lac des montagnes sacrées du fait de la grande fertilité de de la région.

La spécialité de la région étant la fraise, nous en profitons donc pour aller voir ça de plus près. Nous allons au Strawberry Stop, une petite plantation qui propose évidemment des produits à base de fraises. Une petite visite rapide par nous mêmes du site, très sympa, et nous nous installons pour une dégustation. Nous goûtons ainsi ce fruit sous différentes formes.

Nous repartons vers Lovina en ne prenant pas la même route.

Nous passons à travers les champs de caféiers où nous pouvons apprécier l'odeur des fleurs.

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Publié le 19 novembre 2019

Départ à 5h du matin pour aller voir le lever du soleil et les dauphins. Nous partons sur un bateau traditionnel mais malheureusement, Les dauphins très souvent présents ne sont pas de sortis.

A défaut de dauphins, nous allons aider un bateau qui s'est retourné avant de rentrer à l’hôtel prendre le petit déjeuner.

Nous prenons une navette pour aller découvrir le sud de l'Île et rejoingnons l'hôtel Abian Harmony Resort Sanur.

Plus de place à l'hôtel malgré notre réservation, ils nous emmènent donc à un hôtel équivalent à 500 m de là. Nous nous installons et allons à la découverte de la ville.

Ils balayent les pelouses, la plage mais à côté de ça, on trouve des décharges, dommage !

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Publié le 19 novembre 2019

Le lendemain midi, nous repartons à notre hôtel initial.

Nous louons un scooter pour faire le tour de la presqu'île de Bukit. Attention en prenant l'autoroute, une voie est réservée aux scooters.

Notre première étape : Nusa Dua qui signifie littéralement «Deux îles» bien que ce soit en réalité deux magnifiques presqu'îles du sud de Bali. Cette zone est devenue une station balnéaire haut de gamme dans les années 70 et fait partie des meilleures stations balnéaires du monde. Nusa Dua est un havre de paix pour ceux qui veulent se faire plaisir avec des vacances de classe mondiale. Il offre même d’autres installations de soutien, allant d’une cour de récréation à un hôpital aussi luxueux que les hôtels (beaucoup de complexes 5 étoiles).

En longeant la mer, nous marchons vers l'île de la péninsule (péninsule de Pulau). Peninsula Island se trouve à quelques pas du Courtyard Beach Club. Une énorme pierre sur laquelle figure une liste des pays de l'Organisation mondiale du commerce ayant participé à la cérémonie de plantation d'arbres à Nusa Dua, le 3 octobre 1993. Au milieu de l'île se trouve la statue de Kresna et d'Arjuna, au sommet d'un bâtiment qui ressemble à un bureau. La hauteur de la statue est de 17 m, elle a été installée en 2012. Cet endroit accueille le festival annuel, un festival consacré à la culture, à l'art et à la musique de Bali, qui a débuté depuis 1999. À l'arrière de la statue, c'est le coup d'eau. La formation rocheuse à Water Blow a été formée par des vagues constantes. Parmi les rochers, il y a une petite ouverture, donc quand les vagues viennent frapper les rochers, cela ressemble à une énorme éclaboussure.

Nous continuons notre route pour aller voir le temple d'Uluwatu situé à l'extrême sud de l'île de Bali. Perché en haut d'une falaise à pic, à l'extrême sud de l'île de Bali, le temple d'Uluwatu est seul ici en surplomb de la mer de Java, belvédère magique pour observer le coucher du soleil. Côtoyé par une végétation généreuse, même envahisseuse, le site plaît particulièrement à une colonie de singes chapardeurs... Situé dans le Kabupaten de Badung, près du village de Pecatu, ce temple a été construit au XIème siècle et il n'en reste aujourd'hui que des vestiges qui dorment au soleil, dans ce décor brut. Le temple "Ulu" "watu", littéralement "tête" et "rocher", est important à Bali, c'est l'un des temples directionnels de l'île qui la protège des esprits maléfiques, et il est aussi dédié aux dieux de la mer.

Nous profitons pour assister au spectacle de danse traditionnelle « kechak », la danse des singes, près de la falaise, à côté du temple. Un très beau scénario et de très beaux costumes.

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Publié le 24 novembre 2019

Le lendemain, nous continuons la presqu'île de Bukit. Nous rejoignons la côte ouest pour aller à Seminiyak.

Puis nous passons par Legian, Kuta et allons jusque la plage de Padang Padang.

La plage de Padang Padang est une belle plage de sable blanc aux pieds des falaises de Pecatu. Découverte et rendue célèbre par les surfeurs pour ses grandes vagues, des compétitions professionnelles de surf ont même lieu ici. Son originalité est qu’on accède à la plage via des escaliers qui passent au milieu des falaises. La plage Padang Padang ne s’étend que sur 100m.

Nous quittons la plage pour finir la soirée sur la plage de Jimbaran.

Jimbaran est une petite ville dans le sud de Bali. Célèbre pour ses fruits de mer grillés directement à la plage, l'étincelante baie de Jimbaran à Bali est une destination balnéaire juste au sud de l'aéroport. Nous profitons pour déguster un plateau de fruits de mer les pieds dans le sable face au coucher du soleil.

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Publié le 24 novembre 2019

Nous rendons le scooter et préparons nos valises et attendons notre taxi pour rejoindre l'aéroport direction Singapour.