Carnet de voyage

INDONÉSIE 2022-2023

Par
30 étapes
82 commentaires
Par Badji
Trois mois à parcourir l’Indonésie : de Bali aux îles Gili, de Sulawesi à Kalimantan …
Du 13 décembre 2022 au 16 mars 2023
94 jours
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Mercredi 14 décembre 2022

Arrivée à l’aéroport international de Bali après un voyage d’env. 24h et une courte escale à Taipei.

31 degrés, chaleur moite, végétation exubérante et…embouteillages, nous sommes bien à Denpasar. Direction UBUD où nous retrouvons notre guest house favorite. Nous n’observons pas de gros changements, quelques boutiques ont fermé, d’autres ouvrent, les touristes sont revenus, peu d’Européens, mais des Australiens, des Russes et, plus étonnant, beaucoup d’Indiens.

Plaisir de revoir les employé(e)s des restaurants que nous avons l’habitude de fréquenter, la vie reprend son cours après deux ans d’arrêt total. Beaucoup ont dû trouver des petits jobs pour pouvoir se nourrir, ils sont contents d’avoir retrouver leurs emplois. Plaisir de retrouver le sourire et la gentillesse des Balinais, les cérémonies toujours omniprésentes.

Finalement nous passerons six nuits à Ubud, retenus par une mauvaise bronchite.


Procession vers le temple 
Petit-déjeuner et plat servi sur une feuille de bananier 
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Mardi 20 décembre

Départ pour AMED, sur la côte est, environ 50km, 2h30 de route.

Amed regroupe en fait plusieurs villages de pêcheurs, échelonnés sur la côte. Beaucoup de centres de plongée s’y sont installés car les fonds marins y sont paraît-il intéressants, une épave attire également de nombreux plongeurs. Nous sommes installés dans un bungalow de bambou presque sur la plage (de sable noir) sur laquelle sont posés les bateaux à balancier des pêcheurs. Nous jouissons du spectacle des bateaux qui rentrent en fin de journée mais aussi le matin du bruit des moteurs pour les hisser sur la plage ! La route principale qui longe le littoral n’offre que peu d’intérêt. Les centres de plongée succèdent aux hôtels, quelques petites échoppes locales alternent avec de petites restaurants (warung).

Notre bungalow et le site au bord de la plage 

Amed est également réputée pour la récolte du sel.

« Les paludiers d’Amed exploitent le sel de mer selon une méthode très ancienne.

Ils commencent par verser de l’eau de mer dans de grands entonnoirs en bambou ou en bois qui servent de filtre. Elle coule ensuite dans des palungan, des troncs de palmier coupés en deux et évidés, ou dans des bacs en ciment, où elle s’évapore en libérant le sel. C’est le début du processus, que vous verrez à Kusamba ou sur la plage d’Amed.

Différentes méthodes sont utilisées pour produire le sel dans les zones volcaniques de la côte est, entre Sanur et Yeh Sanih, au nord. Quelle que soit la technique, c’est toujours un travail harassant et difficile, mais aussi une source de revenu indispensable pour de nombreuses familles.

Dans certains endroits, la première étape consiste à assécher du sable saturé d’eau de mer. Il est ensuite transporté dans une hutte où l’on verse de l’eau de mer pour drainer le sel. Cette eau très salée est ensuite versée dans les palungan. On peut en voir des centaines alignés sur les plages pendant la saison sèche. »

Extrait de Bali et Lombok Lonely Planet

Nous quittons la route côtière et grimpons à l’assaut des collines. Un kilomètre plus loin, finie l’ambiance touristes/plage/plongée, nous découvrons la vie rurale des villageois. Apparemment c’est l’heure de la cueillette du fourrage pour les animaux. Ça et là de petites étables abritant une ou deux vaches, des cultures en terrasses, en particulier de liserons et de maïs, nous croisons des femmes en sarong traditionnel portant des charges sur la tête. Et partout toujours des sourires.

Vie rurale 
Le retour de la pêche 
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Trois petites îles posées au large de l’île de Lombok, à l’est de Bali : Gili Trawangan, la plus branchée, celle où l’on vient pour faire la fête, Gili Aer, plus calme, la plus proche de Lombok, et enfin Gili Meno, la plus petite et la plus calme, située entre les deux autres, et la seule à disposer d’un lac d’eau douce.

Situation géographique des Gilis

Samedi 24 décembre

La pluie est tombée pratiquement sans discontinuer depuis hier après-midi. Les paillotes sont jolies sous le soleil, moins confortables quand le vent souffle !

Départ ce matin du port d’Amed, d’abord pour l’île de Gili Trawangan d’où nous prendrons un autre bateau pour Gili Meno. Comme d’habitude l’embarquement se fait directement de la plage, donc pieds dans l’eau. La mer est agitée et nous sommes bien secoués pendant une heure. Le débarquement est une joyeuse pagaille, le bateau étant environ 50cm sous le niveau du quai, pas simple. Au bureau du port nous apprenons qu’il n’y aura pas de liaison avec Meno aujourd’hui, trop de mer. Ne reste plus qu’à trouver une chambre pour la nuit…

Veille de Noël à Gili Trawangan 
Rue du requin 
Les jolies mains d’Anissa 
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Dimanche 25 décembre

Après moult changements d’horaires, nous appareillons enfin pour Gili Meno où nous arrivons sous une pluie battante.

Déchargement des marchandises 

L’île semble quasiment déserte après l’agitation de Trawangan. Nous rejoignons à pied et sous la pluie la Villa Ganjor où nous sommes accueillis à bras ouvert par Epen et Hul, nos hôtes. Des noix de coco fraîches nous attendent ainsi qu’un plat de maniocs tièdes.

Villa Ganjor 
Vue du balcon sur les frangipaniers 
Menu de Noël : sate ayam (brochettes de poulet sauce cacahuète) et tempe goreng (tempe frit)

Lundi 26 décembre

Sous un soleil voilé, longue promenade autour de l’île.

Le lac d’eau douce situé au centre de l’île  
Petit « restau » de rue itinérant, sur le porte-bagages du vélo 
Au Licung Bamboo : olah-olah (légumes et tempe dans une sauce coco), poulet rica-rica et curry rouge 

Samedi 31 décembre

Retour vers Gili Trawangan par le bateau public de 8h50 (en théorie !). Comme toujours embarquement et débarquement pieds dans l’eau. Il faut ensuite trouver un bateau rapide pour nous ramener au port de Padang Bai sur Bali. Toujours un joyeux bazar à l’embarquement entre ceux qui arrivent et ceux qui partent. La rotation nous oblige à un détour par Lombok. La mer est mauvaise, bcp sont malades à bord. Enfin deux heures plus tard nous sommes sur la terre ferme. De là encore un shuttle bus pour l’aéroport. Huit heures de trajet…

De Meno à Bali
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Bunaken est une petite île de 8km2, au large de la grande ville de Manado, elle-même située tout au nord de la grande île de Sulawesi. Elle est particulièrement réputée pour ses sites de plongée.

Situation géographique de Bunaken et vue du Seagarden 

Dimanche 1er janvier 2023

Direction Sulawesi, Manado, la grande ville du nord, avec une escale à Makassar. Évidemment tous les restaurants sont fermés, c’est un jour férié et nous devons nous rabattre sur une sorte de KFC à l’indonésienne !

Au menu poulet frit très épicé ! 

Lundi 2 janvier

Embarquement pour Bunaken, l’île voisine. Temps magnifique. Marée basse.

En attendant le bateau 
Seagarden resort en vue 
Grande fête au village ce 2 janvier. Des « teams » passent de maison en maison pour chanter et jouer de la musique et sont en reto...
Notre hôtesse, Sonya, avec sa « team » 
Une autre « team » ! 
La magnifique végétation de Bunaken 
Jalan-jalan (promenade en langue indonésienne)
Après les processions de Bali, l’appel du muezzin à Lombok, retour à la chrétienté  
Notre bungalow au Seagarden 
Les sourires des enfants 
La valeur n’attend pas le nombre des années ! 
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Lundi 9 janvier

1-L’aller

Le système des visas ayant été modifié depuis l’avènement de la Covid, nous sommes obligés de les faire renouveler au bout d’un mois.

Nous avions planifié d’être près de Manado où se trouve un bureau de l’immigration (imigrasi en indonésien). Donc bateau public de Bunaken à Manado à 9h, taxi, dépôt des passeports et retour par le bateau de 14h30. Sonya, notre hôtesse, propose même de nous y accompagner.

Ce lundi matin, 7h, premier contretemps le bateau public ne part pas, trop de mer ! Sonya nous a donc arrangé un passage sur un bateau privé en compagnie d’amis policiers hébergés au Seagarden. Elle nous fait également savoir qu’il faut une tenue correcte pour se rendre à l’imigrasi : pantalons longs ou robe, pas de claquettes. Départ prévu vers 9 ou 10h. À 8h10 on nous appelle, départ immédiat en scooter jusqu’au port. Arrivée au poste de police de Bunaken et embarquement sur un praho (pieds dans l’eau).

A l’école de Bunaken
Embarquement, Jean est dubitatif sur la météo 

Si la mer semblait calme devant le resort, nous comprenons rapidement que la traversée ne le sera pas. Nous enfilons nos capes de pluie pour éviter un tant soit peu les paquets de mer qui nous arrivent dessus. En vue de la côte, le bateau ralentit, le capitaine et le matelot se concertent, de grosses vagues déferlent. Soudain l’un donne le signal, le moteur repart, le jeu consiste à chevaucher une grosse vague pour passer la barre. Le bateau est soulevé par la vague, des paquets d’eau déferlent à l’intérieur par l’arrière. Si nous n’étions pas trop trempés cette fois c’est fait ! Il y a plus de 20cm d’eau dans le fond du bateau mais… nous avons franchi la barre. Nous débarquons rincés mais entiers ! Les policiers nous emmènent sur leurs scooters jusqu’à leur poste où Sonya nous attend.

A peine mouillés…. 

Nous sautons maintenant dans un « mikrolet », petit minibus public, dont le système n’est compréhensible que par les locaux … pas de numéros, pas de directions…6000 IDR le trajet, soit env. 40 centimes d’euros.

Mikrolets  

2-A l’immigration

Les bureaux de l’imigrasi 

L’employé qui nous reçoit constate que nos billets de retour sont datés du 15 mars, alors que la prolongation n’irait que jusqu’au 15 février. Il faut absolument une sortie du territoire au plus tard le 14 février. Nous lui expliquons que nous comptons effectivement sortir vers la Malaisie, mais en bateau, puis revenir en Indonésie pour un mois supplémentaire . Il exige que nous ayons des billets à lui présenter. Commence alors une longue galère pour trouver des billets sur internet, toutes les applications y passent, avion, bateau etc… rien n’y fait, impossible de finaliser les transactions, la wifi doit être trop faible. En désespoir de cause nous retournons voir notre employé qui se propose de nous les prendre lui-même ! Nous optons finalement pour un aller vers Singapour. Il ira déposer notre argent à la banque pendant sa pause déjeuner, la banque est fermée mais « il connaît quelqu’un », nous le retrouverons à 13h pour les formalités de visa.

Nous allons déjeuner à la cantine de l’imigrasi, un peu inquiets quand même.

À la cantine de l’imigrasi 

13h : tout se met en place, passeports, photos, empreintes digitales, formulaires etc… et…. nos billets d’avion imprimés !

3-Le retour

Nous sommes soulagés, nos passeports nous attendront mercredi avec nos extensions de visa. Sonya vient nous chercher en voiture avec un autre ami policier, qui, cette fois, fait office de taxi, pour nous emmener au port à 10km et trouver un bateau privé pour rentrer. Un grain se prépare, le ciel est tout noir, le vent se lève et nous arrivons à destination sous une pluie battante. Une vingtaine de personnes attendent déjà un hypothétique bateau. Informations, contre-informations se succèdent, la pluie s’arrête un peu. Les locaux font preuve d’un calme olympien, habitués à ces contretemps. En outre, ce n’est pas dans le tempérament des Indonésiens de s’énerver. Ils discutent, se restaurent, boivent un café, téléphonent. Nous, nous attendons placidement, nous n’avons presque plus de batterie sur nos appareils. Et nous attendrons ainsi plus de 2h30 ! La nuit va bientôt tomber, il n’y aura certainement plus de bateau. Les familles s’en vont peu à peu.

Ambiance… 

Pour nous la seule option est d’aller dormir dans un hôtel « très chic » à 5mn à pied, le Grand Luley. Je réussis à faire une réservation sur Booking et nous nous présentons au réceptionniste, très surpris de nous voir arriver à pied et sans bagage ! Effectivement le site est magnifique, un immense jardin fleuri, une jetée privée pour les bateaux, malheureusement pas de maillot pour profiter de la splendide piscine … La déco intérieure est aussi superbe.

Un client aura même la gentillesse de nous prêter sa prise pour que nous puissions recharger nos téléphones.

Le Grand Luley 

4-Le retour (suite)

Finie la grande vie à l’hôtel, nous avons RV avec Sonya au port à 8h30. A notre arrivée un bateau s’apprête à partir pour Bunaken. Faut-il le prendre ? En attendre un hypothétique suivant ? Sonya n’est pas encore arrivée. Et le capitaine profite un peu de la situation. Tans pis, nous montons à bord, mieux vaut tenir que courir. La mer est encore assez forte au départ, ça « cogne » sous la coque, le bateau rebondit sur les vagues, mais finalement 15mn plus tard nous débarquons sur la plage de Bunaken sous le soleil. Encore deux petits kms à pied pour rejoindre le resort. Enfin à 9h30, nous sommes « chez nous », chaleureusement accueillis par le personnel du Seagarden.

Arrivée sur la plage de Bunaken 
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Samedi 14 janvier

Si nous avons été épargnés par le tremblement de terre survenu récemment aux Moluques, nous ne l’avons pas été par les tempêtes tropicales. Arbres arrachés, coupures d’électricité et plus d’Internet depuis quatre jours.

L’unique route de l’île coupée par les branches cassées 

Nous décidons de partir avec une journée d’avance au cas où les bateaux ne pourraient pas quitter l’île. Effectivement le bateau public ne peut pas accoster à son emplacement habituel à Manado, la mer est trop forte. Il devrait nous conduire à un autre port plus éloigné. Décidément, cette année, nous aurons fait le tour de tous les ports de Manado ! Nous quittons le Seagarden vers 8h15. Un matelot est venu nous chercher avec un de ces petits scooters à trois roues qui sillonnent l’île.

Le bateau se remplit peu à peu de passagers, mais surtout de bonbonnes d’eau vides et de bouteilles de gaz vides également.

Un grain s’annonce… 
Le bateau se remplit peu à peu 
A bord, on s’occupe 
Port en vue et débarquement

Cinquante minutes plus tard, nous accostons (pieds au sec !). La suite du programme est pour nous un peu floue. On nous a expliqué qu’il y aurait un transport public qui nous amènerait à Manado, puis que nous devrions prendre un taxi ou un ojek ( moto- taxi) pour nous conduire à l’hôtel. Nous suivons le mouvement car l’endroit est quasi désertique, qui nous amène à attendre sous un gazebo …

Sous le gazebo,  à l’abri du soleil qui brille enfin

Finalement, un Indonésien nous vient en aide, il fait venir un taxi qui nous conduit directement à l’hôtel.

Noix de muscade 
Dans la chambre d’hôtel 
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Dimanche 15 janvier

Que faire à Manado un dimanche ? Aller au marché, bien sûr !

Comme notre hôtel est un peu éloigné du grand marché du port, nous sautons dans un mikrolet.

Au fond du mikrolet 

Le grand marché Bersehati a été totalement réorganisé. Un bâtiment neuf a été construit au bord du fleuve, le Sungai Das Tondano.

L’entrée du marché Bersehati 

Tout autour subsistent des petites échoppes et des petits restaurants.

A l’intérieur, le rez-de-chaussée est consacré à l’épicerie : huile, farines, légumes secs, épices, sucre etc… et un petit coin à part est réservé à la viande, partie que nous avons soigneusement évitée !

A l’étage, au son d’une musique tonitruante, ce sont essentiellement les étalages de fruits et légumes.

Jacquier, papayes, mangues, avocats, fruits du dragon, salak (snake fruit)…
Citronnelle, aubergines, fleurs de papayer, citrouilles… 

Jean décide de nous offrir une promenade en « gondole », ou plutôt en praho, pour traverser le fleuve et aller explorer le quartier.

Il vaut mieux éviter de tomber à l’eau…. 

Le quartier que nous découvrons est très pauvre, habité essentiellement par des musulmans, ce sont pour la plupart des pêcheurs.

Une mamie prépare le sambal, piments pilés qui accompagnent tous les repas
Les enfants inventent des jeux, le linge sèche au soleil… 

Retour vers le marché.

Arrêt à l’église, dimanche oblige. Toutes les chaises sont occupées, les fidèles ont mis leurs plus beaux atours, en chaire, c’est une femme qui prêche.

A l’église

Et déjeuner au Kios Pelangi, réputé pour son « tinutuan » ou « bubur Manado », porridge de riz accompagné de citrouille, de patates douces, de maïs, d’épinards, de liserons d’eau et de feuilles de « gedi », disponibles uniquement à Manado.

Tinutuan au Kios Pelangi 
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Lundi 16 janvier

Ce matin, retour à l’Imigrasi pour récupérer nos passeports !

Le tampon est apposé ! 

Surtout ne pas croire que les promenades dans Manado et dans la plupart des villes indonésiennes soient de tout repos. Il est fortement recommandé de marcher le nez par terre. Démonstration :

Notez la hauteur des trottoirs ! 
Une station de bus manifestement hors service, mesures anti-Covid …
Abattage du manguier 

Sur le chemin du retour, grande animation au poste de police, tous les employés sont dehors pour assister à… l’abattage d’un manguier. Un homme, pieds nus, est grimpé tout en haut de l’arbre et l’attaque à la machette. Les policiers, eux, sont au tire à la corde ! Il faudra plus d’une heure d’effort pour que le manguier daigne tomber. Pendant ce temps, je suis soumise à un feu roulant de questions de la part des Indonésiens, sans compter les séances selfies !

Nous découvrons un petit quartier bien tranquille entre deux grandes artères de Manado. Pratiquement pas de véhicules, des maisons en bois et, curieusement, des étoiles de David sur certaines d’entre elles.

Vie de quartier 
Au supermarché on peut acheter son repas dans une feuille de bananier, on peut aussi acheter des brochettes au restaurant en face
Ou déjeuner dans un warung  
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La petite île de Derawan au large de Tanjung Batu sur Bornéo 

Mercredi 18 janvier

C’est une longue route pour aller de Manado à Pulau Derawan : vol Manado-Makassar, 7 heures d’attente à l’aéroport, puis vol Makassar-Balikpapan. Arrivée à l’hôtel juste à temps avant l’orage ! Puis vol Balikpapan-Berau, petit tour au marché, 3 heures de voiture et maintenant nous sommes au port de Tanjung Batu, attendant que la pluie cesse pour nous rendre en bateau rapide à Derawan. Nous passons le temps en séances de photos, selfies, bavardages avec les locaux qui parlent un peu anglais.

Bunaken vue d’avion 
A l’embarquement à Tanjung Batu 

Sur la route, la forêt recule au profit des palmiers à huile. Nous doublons des petites camionnettes qui ramassent les régimes déposés au bord de la route. Nous retrouvons ces curieuses maisons hautes, sans fenêtres, en bois ou en béton, qui en fait abritent des…hirondelles, afin de récolter les nids.

Finalement après deux heures d’attente, notre pilote décide de prendre la mer. Le temps est gris mais il ne pleut pas trop.

Le pilote vient se ranger au ponton (très) flottant… 
A bord pendant la traversée
Bien arrivés à Derawan ! 
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Nous retrouvons avec plaisir la petite île de Derawan et ses habitants. C’est la quatrième fois que nous y venons. Les locaux ont mis à profit l’interruption dûe au Covid pour rénover les maisons et les boutiques, ajouter des plantes … Les pontons se sont allongés. En effet, ici, les hébergements sont construits sur des pontons perpendiculaires à la côte. Il s’agit pour la plupart de bungalows en bois.

Notre bungalow et son environnement 

L’attrait de Derawan, outre ses fonds marins très riches, ce sont les tortues. À marée basse, elles viennent brouter les algues qui poussent sur les fonds sablonneux, puis vont se reposer dans les coraux entre les rochers. Leur gourmandise, ce sont les feuilles de bananier.

Quelques feuilles de bananier pour le petit-déjeuner 
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L’île est très calme en semaine. Nous devons être les deux seuls étrangers ! Mais dès le vendredi soir, les Indonésiens affluent pour le week end, et particulièrement celui-ci puisque c’est le Nouvel An chinois.

Nouvel An chinois 

Les guesthouses se remplissent, les restaurants rouvrent ainsi que des petits stands sur la rue principale, avec toutes sortes de choses à manger. Nous sommes sollicités pour des séances photo dès le petit-déjeuner ! Moins drôle les séances de karaoké, très prisées des locaux, lesquels chantent plutôt faux… Grande animation sur l’eau également. Dès 9h le matin les bateaux-banane font le plein, d’autres s’essaient à la natation avec gilet de sauvetage, voire au snorkeling pour les plus hardis.

Affluence au village 
Au choix des soupes de nouilles, du poisson séché, des brochettes, du maïs… 
Bestioles pas très sympathiques, vue de la côte au vent
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Poissons, gorgones, bénitier, ascidies, tuniciers, éponges…. 
Phyllidie pustuleuse
Chélidonure variable
Chélidonure variable en promenade 
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Lundi 30 janvier

Quelques images de nos récentes découvertes.

Plantes, poissons, limaces et étoiles de mer, …. 
Ver plat et nudibranche en  vadrouille
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Lundi 30 janvier

En dix jours, nous avons déjà assisté à deux mariages !

C’est une organisation bien rôdée ici. Trois jours avant la cérémonie, un grand chapiteau est monté dans la rue principale, puis l’intérieur est décoré de tentures et de fleurs artificielles. Une estrade est installée pour recevoir les mariés et leurs parents. Des rangées de chaises sont disposées pour les invités.

Premier mariage 
Le marié arrive sur chaise à porteurs 
La tenue du matin 
La tenue du soir 
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Rascasses volantes 
Murène kidako 
Jolis nudibranches ébouriffés dits balai à franges ou dragon bleu 
La méduse et la tortue 
Crevette à queue de paon et oursin 
Idoles des Maures (en haut au milieu) et canthigaster (en haut à droite) 
Coraux et éponges 
Ver plat dit ciel étoilé 
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Mercredi 8 février

Notre séjour à Derawan prend fin demain, retour sur Kalimantan et envol vers Singapour.

Quelques photos souvenirs et toujours les sourires des Indonésiens.

Notre petit restaurant du soir, spécialisé en soto ayam (soupe de poulet) 
Retour de pêche : barracudas et une belle carangue 
Le marchand de fruits épluche même les ananas ! 
Pétri et son célèbre gado-gado
Les boules font fureur en ce moment ! 
Les sourires des enfants 
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Jeudi 9 et vendredi 10 février

Après 60 nous en Indonésie, nous devons quitter le territoire pour mieux y revenir et obtenir un nouveau visa.

Nous quittons donc Derawan en fin de matinée sous un grand soleil.

Dernières  photos de tortues

La mer est calme, le trajet en bateau est un vrai plaisir !

Aditiya nous conduit à Tanjung Batu 

Fin d’après-midi tranquille à Berau, ville sans aucun intérêt touristique.

Au supermarché, impressionnants rayons d’huile et de nouilles
Dîner dans les petits restaurants locaux installés … devant les containers du port
Cacahuètes cuites à la vapeur, un régal

Le lendemain envol pour Balikpapan. Nous survolons pendant une heure et quart une jungle verte et très dense, parfois percée d’une piste, quasiment pas d’habitations. Un douanier indonésien tique sur mon visa, car il n’a pas vu que j’avais fait une prolongation (mémorable) à Manado. Mais son collègue, qui s’occupe de Jean, l’assure que tout est en règle, ouf. Envol pour Singapour, 2h15 de vol.

Nous avions opté cette fois pour un séjour à Johor Bahru, grosse ville malaisienne, située juste au nord de Singapour. A bien y réfléchir, ce n’était peut-être pas la meilleure option… De l’aéroport à Johor, nous devons prendre un bus ( environ 100mn de trajet). L’avion devant arriver à 19h30, nous avions réservé deux places dans le dernier bus qui partait à 21h15. L’avion à peine posé, dans le brouillard et sous la pluie, une longue course poursuite s’est alors engagée.

1-Attente dans l’avion pour qu’un bus vienne nous chercher.

2-Attente de 10mn sur le tarmac dans le bus…Nous rongeons notre frein.

3-Nous nous précipitons pour récupérer nos bagages, l’aéroport est immense et les distances très longues.

4-Avant les bagages, il faut passer à l’immigration. Fini les petits papiers remplis vite fait dans les avions. Maintenant, il faut remplir des formulaires très détaillés sur des tablettes mises à disposition. Hélas, elles sont toutes occupées ou en panne. Je vais directement au comptoir de l’immigration, et une employée accepte de nous aider à remplir les sésames directement sur ma tablette, puis fait en sorte de faire également sur place photos et empreintes. Ouf ! Nous avons gagné un temps précieux. Nos valises nous attendent sur le tapis.

5-L’aéroport de Changi compte pas moins de 4 terminaux. Nous avons atterri au T3 et le bus part du T1. Comment s’y rendre ? Cette fois il faut emprunter un sky train.

6-Si les aéroports indonésiens étaient fort calmes, le T1 grouille de monde. Comment trouver dans cette immensité le « coach bay B&C » ? Le bureau de l’information est fermé, mais nous pouvons dialoguer avec un préposé par le biais…d’une tablette ! Changement de niveau, l’heure tourne. Oups ! Il faut que nous changions de l’argent. Enfin au milieu d’un grand mall fort achalandé, j’avise par hasard une direction « coach bay », et notre bus est là, finalement nous avons 30mn d’avance. OUF!

LE bus ! 

7-Contents d’être enfin assis dans le bus (nous ne sommes que quatre personnes en tout), nous profitons du voyage. Singapour et ses immenses avenues bordées d’arbres, pelouses bien tondues, haies végétalisées, aucune pollution visuelle. Quelques passagers montent aux arrêts.

8-Au bout d’environ une heure, le bus s’arrête, le chauffeur nous somme de descendre et de récupérer nos bagages. Sortie du territoire de Singapour. Ascenseur, immense hall, il faut suivre ces gymkhanas sans fin pour arriver aux machines automatiques qui scannent nos passeports et nous prennent en photo. Toujours courant, nous rejoignons le bus qui maintenant est plein (???).

9-Nous reprenons à peine notre souffle, le bus s’arrête à nouveau. Cette fois c’est le terminus, arrivée en Malaisie. Nous nous insérons dans un flot de centaines voire de milliers de jeunes Malaisiens, tous le nez sur leur téléphone, qui avancent à toute allure pour franchir la frontière, comme ils le font sans doute tous les soirs après leur travail à Singapour. Re-hall immense, au fond duquel se trouvent les comptoirs des douaniers et devant de très, très longues files d’attente. Nous prenons note mal en patience. Cela va assez vite, un peu moins pour les étrangers comme nous dont on prend les empreintes et qu’on photographie. Tampon sur le passeport. Nous sommes entrés en Malaisie. Nous suivons toujours ce flot malaisien qui nous mène jusqu’à la rue. Il est 22h45.

10-Dernière étape, prendre un taxi pour nous rendre à notre appartement. Mon application maps.me refuse tout service (?), donc pas de plan et nous ignorons complètement où nous nous trouvons. Après pas mal de tâtonnements au milieu d’une foule très dense, on nous indique une station de taxi. Encore hélas, il y a une très longue queue et une longue attente. Avant même d’arriver au comptoir de dispatching, celui-ci ferme ! Il faut se débrouiller « à l’arrache ». Nous avons un peu de mal à comprendre le système. Des personnes nous passent devant, les taxis refusent de nous prendre. Finalement un chauffeur nous explique que notre adresse est proche et que nous pouvons nous y rendre à pied. Pour rappel il est près de 23h30, il doit faire 30 degrés et nous sommes fatigués et en nage.

11-Tirant nos valises, nous avançons cahin-caha le long d’une voie rapide, montons deux étages, tout comme à Bangkok, les allées piétonnes se trouvent souvent au-dessus des voies de circulation. Nous tentons de nous renseigner auprès des rares passants que nous croisons. Et je me demande ce que nous faisons là !

12-Enfin après moult tours et détours, nous arrivons au lieu de RV pour la remises des clés. Comment prévenir de notre arrivée ? La wifi du mall ne fonctionne pas. Nous abordons une des rares passantes qui accepte de nous prêter son téléphone, et quelques minutes plus tard un jeune Indien nous conduit à l’appartement. Il est 0h10 et l’heure de prendre un repos bien mérité. Nous aurons quand même parcouru 7km aujourd’hui en tirant nos valises !

Nous avons traversé pas mal de frontières lors de nos différents voyages, parfois dans des conditions assez ubuesques, mais ce soir nous avons franchi une nouvelle étape dans le monde de la démesure.

Notre appartement, très agréable, est situé au 7e étage, dans un ensemble de grandes tours (35 étages). Notre balcon donne sur la piscine avec une petite vue sur la mer.

Vue d’ensemble sur les tours 
Vues du mall et de la piscine 
Dans l’ascenseur … 
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Dimanche 12 février

Johor Bahru est la capitale et la plus grande ville de l'État de Johor en Malaisie et compte env. 800000 habitants. Elle s'est beaucoup développée dans les années 1970 et 1980, du fait de sa proximité géographique avec Singapour dont elle est séparée par le détroit de Johor. La chaussée Johor-Singapour (Johor-Singapore Causeway) a été achevée en 1923 après quatre ans de travaux. L’ouvrage est long de 1 038 mètres.

Johor Bahru ou JB est souvent considérée comme une banlieue de Singapour, avec de nombreux travailleurs frontaliers qui y résident, puisque les salaires pour des emplois équivalents et le coût de la vie sont plus élevés à Singapour qu'en Malaisie.

C'est pour cette raison également que beaucoup de Singapouriens vivent à Johor Bahru, y investissent (de nombreuses entreprises et propriétés leur appartiennent) ou viennent simplement y faire relâche (shopping, divertissements, restaurants…).

VISITE du OLD CHINESE TEMPLE

Plan en main, nous voilà partis vers le vieux temple chinois de Johor. 1500 mètres parcourus en vain rien que pour trouver le bon chemin pour nous y rendre : autoroutes, escaliers, passerelles piétonnes, passages etc…Enfin nous suivons la bonne passerelle, pour nous perdre à nouveau un peu plus tard dans les grands malls qu’il faut traverser, entre les différents niveaux, les boutiques de tous les côtés, nous avons bien du mal à nous repérer. Même notre application y perd son latin. Finalement après bien des détours, nous arrivons enfin au temple. Celui-ci a été construit à la fin du XIXe siècle. Il paraît bien petit au milieu des tours.

A l’intérieur du temple 
Des cochons rôtis en offrande 
Devant le temple, la boutique des offrandes 
Vieille maison chinoise 
Le restaurant animé juste en face du temple 

En sortant, nous constatons qu’une manifestation se prépare. Des barrières ont été érigées, les forces de l’ordre s’agitent.

Forces de l’ordre en pleine action 

Après une très longue attente sous le soleil, le défilé commence enfin.

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Changement de religion : après le taoïsme, l’hindouisme. Direction le temple de verre Arulmigu Sri Rajakaliamman. Petit arrêt dans une gargote indienne pour se mettre dans l’ambiance.

Au menu byriani de poulet 

Nous découvrons le temple au bout d’un petit chemin de terre, au milieu des buildings. Malheureusement il est en travaux et donc fermé. Des Indiens venus en pèlerinage sont tout aussi dépités que nous.

90% du temple est agrémenté d’une mosaïque de 300000 morceaux de verre rouge, bleu, vert, jaune, violet et blanc 
Rencontre avec Babu 
Maisons chinoises, boutiques indiennes 

Sur le chemin du retour, nous nous perdons à nouveau dans l’immense mall City Square. Beaucoup d’animation pour l’ouverture d’un … Décathlon !

Inauguration d’un nouveau Décathlon  

En sortant, un gros orage éclate et c’est là que nous apprécions les passerelles piétonnes qui nous permettent de rentrer chez nous sans nous mouiller. Dix kilomètres quand même parcourus aujourd’hui !

Orage sur JB 
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Mercredi 15 février

La dernière journée à JB a finalement été consacrée…à la natation dans cette belle piscine. L’effet est surprenant au milieu des immenses tours.

A la piscine 

Ensuite, forts de notre expérience à l’aller et notre avion décollant à 7h00, nous réservons (non sans mal) un taxi. Départ 2h30 de l’appartement ! Et cette fois nous avons franchi la frontière malaisienne sans même bouger du taxi, un guichet, les passeports, un tampon et nous nous sommes dirigés vers la frontière singapourienne. A peine plus long, présentation des billets de retour, passeports et direction l’aéroport, toujours sans bouger du taxi. D’embouteillages annoncés, point. A peine une heure plus tard, nous sommes à l’aéroport ! Donc, si prochaine fois il devait y avoir, nous saurons comment procéder.

Selfie à l’aéroport de Changi avec notre chauffeur Jason 

Trois heures de vol pour nous rendre à Denpasar (Bali). Formalités visa et douanes et taxi pour nous rendre à Padangbai, port situé sur la côte est de l’île, sous la pluie. La sympathique guesthouse où nous nous trouvons est tenue par des Européens.

Au Bamboo Paradise 
Liane de feu et vue générale de Padangbai 
Sur la,plage de Padangbai, un beau jukung vert 
Au menu du dîner 

Aujourd’hui, départ pour l’île de Gili Meno, 2h45 de bateau.

Départ de Padangbai 

Escale d’abord à Sengigi sur Lombok puis retour vers Gili Trawangan, puis Gili Meno.

Arrivée à Sengigi 

Malgré la nouvelle jetée, les bateaux n’accostent pas à Meno, une barge vient nous chercher. Arrivée sous la pluie toujours.

Sur la barge, rencontre avec un jeune couple de Lituaniens 
À Gili Meno 
La régate de jukungs 


Jukung : le bateau traditionnel balinais

Sur de nombreuses plages de Bali ou au large de celles-ci, on peut voir les fameux bateaux de pêche appelés " jukung ". Ils attirent le regard par leurs couleurs vives, leur voile triangulaire et surtout ces yeux et cette bouche à l’avant qui fait ressembler à un poisson ce bateau à balancier incroyable. Cet aspect de poisson n’est pas seulement esthétique ,mais également symbolique, car à Bali rien n'est laissé au hasard. Le bateau traditionnel jukung est en majorité utilisé pour la pêche. Les pêcheurs s'aventurent la nuit sur les mers côtières et retournent à terre au petit jour pour aller vendre leur prise au marché et aux restaurants. La plupart des jukungs ne sont pas très grands ce qui permet de les mettre à l'eau facilement ou encore de les tirer sur le sable. Ils mesurent environ 5 mètres de long et ont une profondeur d'environ 50 cm, ils peuvent accueillir à leur bord 2 à 3 personnes. Lorsqu'un pêcheur décide de construire un nouveau jukung, il doit suivre des règles religieuses strictes. Tout d'abord, il doit choisir le bois qui servira à la construction de son bateau. En général sont utilisés le bois de Belalu ou l'arbre Camplung, idéal car léger et solide. L’arbre ne sera coupé qu’à une date favorable définie selon l'ancien calendrier balinais, enfin la construction elle-même ne pourra commencer qu'à une autre date favorable. Tous les membres de la communauté de pêcheurs offrent leur savoir-faire pour aider à la construction du jukung, l'entraide et l'esprit de communauté étant une des bases de la société balinaise. La majorité des jukungs sont uniques par leurs dimensions puisque construits selon la morphologie de leur propriétaire ! Les Balinais croyant fortement qu'il faut harmoniser l'environnement physique et le monde spirituel, ces mesures du corps permettent ainsi d'équilibrer le tout. Tout comme le corps humain le jukung n'est pas symétrique, les bambous flotteurs qui sont attachés de chaque côté par exemple ne sont pas parallèles ce qui donne au bateau sa stabilité pour aller au large. Le jukung achevé (en général la construction prend de 2 à 3 semaines) et peint de couleurs vives, il sera béni lors d’une cérémonie avant de pouvoir voguer. L'avant du bateau avec sa tête de poisson est en fait la représentation de gajah minah (le poisson éléphant) dont les yeux féroces éloignent le mal. L'esprit du gajah minah joue est censé posséder la vision de nuit et guider le jukung dans toutes sortes de conditions météo. (D’après Balirêve 11/09/2017)

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Lundi 27 février

Notre séjour sur la petite île de Gili Meno prend fin demain, direction Bali pour les derniers jours.

Ci-après un petit aperçu de l’endroit.

Les bateaux 
La signalétique 
Les enfants 
Les fleurs  (lanternes japonaises, calotropis, petit flamboyant, hellenia speciosa)
Vie quotidienne 
La mosquée de l’île  
Street art 
A table : curries,  poissons cuits dans les feuilles de bananier, mangoustan pour le dessert 
Ali et Shooni, nos sympathiques restaurateurs 
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Mercredi 1er mars

Nous avons quitté hier matin Gili Meno sous le soleil. Dernières photos à l’embarcadère :

Chargement des légumes qui viennent d’arriver 
Les chevaux attendent patiemment (ou pas…) pour prendre leurs chargements 
Le bateau vient nous prendre sur une barge au large
Nous croisons quelques jukungs 
En longeant l’île de Lombok 

Arrivée au port de Padangbai dans une pagaille indescriptible, selon la coutume, nous sommes harcelés par les vendeurs, les taxis, les rabatteurs etc… Enfin 3 heures de route plus tard nous arrivons à Jimbaran.

Jimbaran est une petite ville située juste au sud de l’aéroport de Bali, sur la côte ouest. Elle est surtout connue pour son marché au poisson et ses restaurants de bord de mer. Le Lonely Planet nous vante la magnifique plage de 4km de sable blanc, très propre. Heu…. Il y a longtemps que les données n’ont pas été mises à jour ! La plage est partagée entre les pêcheurs et leurs bateaux d’un côté et les grands restaurants de l’autre.

Côté pêcheurs  
Côté restaurants 

Nous n’avons trouvé aucun endroit propre pour poser notre serviette ! Et de toutes façons la mer était trop agitée pour se baigner. Heureusement nous avions prévu un hébergement avec piscine dans un joli jardin.

Notre lieu de résidence 
Pedagan kaki lima ou vendeur à 5 pieds

Les carrioles des marchands ambulants sont ainsi appelées du fait de leurs deux pieds + une roue + les deux jambes du vendeur. Celui-ci vend des « mie ayam », c’est à dire des nouilles sautées.

A l’entrée de chaque maison et de chaque établissement, le gardien
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Jeudi 2 mars

Ce matin, petite balade vers le centre-ville pour nous rendre au marché.

Le marchand de petits gâteaux effectue ses livraisons
Les gardiens 
Les ogoh-ogoh sont en cours de réalisation, Nyepi aura lieu le 22 mars cette année  à Bali
Instruments de musique constituant le gamelan 
Les restes de riz sont mis à sécher devant les habitations 

Au marché :

Sorte d’œufs assez étranges …
Poissons séchés 
Marchands et petits stands de restauration 
Articles destinés aux offrandes 
Vanneries 
Tenues traditionnelles balinaises 

Les femmes mettent des kebaya, chemisier en dentelle blanc ou coloré porté très ajusté sur une sorte de corset. Elles s’enroulent ensuite dans un sarong, longue pièce de tissu de 2m de long, et enfin nouent autour de leur taille une ceinture, le selendang.

Les hommes portent une chemise blanche et un sarong, lui-même recouvert d’une autre pièce de tissu un peu plus courte, en général jaune ou blanc et ornée d’une ganse, appelée saput. Le tout est maintenu par une ceinture traditionnelle sous la chemise. Enfin un turban, udang, avec deux pétales symbolisant le bien et le mal, complète la tenue.

Ces tenues sont portées pour toutes les cérémonies au temple ainsi que pour tous les événements tels que mariage, funérailles etc…

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Vendredi 3 mars

Au hasard d’une promenade et pour notre plus grand plaisir, nous nous retrouvons au milieu d’une magnifique cérémonie. La rue principale de Jimbaran est barrée et des centaines de Balinais en costume traditionnel sont assis de part et d’autre de la chaussée.

La foule assise dans la rue 

Nous assistons alors à la danse du Barong. Barong est une créature mythologique. Il est le roi des esprits, le chef des armées du bien et l'ennemi de Rangda, la reine démon. La bataille entre Barong et Rangda est représentée dans la danse du Barong, censée symboliser la bataille éternelle entre le bien et le mal. En fait, Barong est considéré comme une divinité originaire de l’île de Bali antérieure à l’influence hindoue.

La danse du Barong 
La danse du Barong 
Le gamelan 
Suite de la cérémonie 

Les Balinais rivalisent d’élégance, même les enfants, également en costume traditionnel.

Les enfants en costume traditionnel  
Une mamie fort élégante avec grains de riz sur le front, la poitrine, derrière les oreilles et dans les cheveux 
Sourires balinais 
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Lundi 6 mars

Notre séjour à Jimbaran prend fin aujourd’hui. Dernières photos de la plage.

La baie de Jimbaran 
Étonnants décors créés par de minuscules crabes 
Offrandes 
Restaurants sur la plage 
Les pêcheurs 
Moins joli quand la mer se retire 
Jean et Joni 
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Mercredi 8 mars

Courte étape à Sanur, sur la côte est de Bali, pour rendre visite à des amis. Sanur est réputée pour sa très longue plage, protégée par une barrière de corail. C’est un lieu très prisé des touristes.

Encore des gardiens 
Les belles portes d’entrée des pondoks 
Noix de coco et œillets d’Inde 
La longue plage de Sanur 
Les jukungs remontés sur la plage 
Cérémonie au bord de la plage 
Sans complexe ! 
Petits capucins à tête blanche en train de faire leur nid 
Un superbe gecko-tokay accroché dans les rideaux !  
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Jeudi 9 mars

Petit tour ce matin au marché de Denpasar pour les ultimes courses.

Tout pour les offrandes 
Le droguiste ambulant 
Quelques racines et autres épices pour parfumer les plats
Du tabac  
Le marchand de cacahuètes et son étal ambulant 
Et quelques fritures pour se restaurer 
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Lundi 13 mars

Dernières images avant le retour…

A Toko Rawa tout pour les cérémonies balinaises 
La boutique de vannerie 
La leçon de danse 
Bali et ses offrandes. Wayan, notre hôtesse 
La technique du batik 
Orchidées 
Bali et ses fleurs  
Fruit du dragon 
L’arbre aux œufs ! 
Bali et ses statues gigantesques, ici Arjuna 
Bali et ses temples 
Bali et ses rizières 
Les magnifiques rizières  en terrasse de Sayan 
Fin du voyage…