Le ciel est bleu, l'air doux, un temps parfait pour poser sa serviette sur un coin de sable !
Nous enfourchons donc nos VTT pour avaler les 5 kilomètres de plat qui nous séparent de la plage des Saumonards située au nord de l'île.
La politique touristique d'Oléron favorise les déplacements à vélo et il est bien agréable de rouler sur l'une des nombreuses pistes cyclables qui longent océan, forêts, vignobles et marais.
L'ombre des pins et des chênes verts s'efface bientôt au pied d'une dune. Il faut garer nos vaillantes montures et continuer à pied.
Contrairement aux criques méditerranéennes, la place ici ne manque pas pour le baigneur. On pourrait même dire qu'il a trop de choix...
Après moult tergiversations, nous nous installons au bord d'une eau si tentante que nous ne tardons pas à y tremper les pieds.
La première impression est fraîche, très fraîche ! Nous finirons tout de même par effectuer quelques brasses qui achèveront de nous réchauffer.
Après la baignade, la promenade !
Un long ruban de sable, quelques pêcheurs, un célèbre fort à l'horizon, Boyard...
Nous retrouvons alors nos destriers métalliques, je pose mon fessier sur la selle, aie...
Dis, t'as pas un peu mal au cul, toi ???
Nous continuons donc qui en danseuse, qui sur une demi-fesse, de grandes expéditions cyclistes ne seront pas au programme des prochaines années !
Le restaurant repéré pour le déjeuner, le Café de la plage, n'est plus très loin. Les pieds dans le sable, vue sur mer, une terrasse, un menu aux saveurs océanes, j'en salive d'avance !
Arghhh ! Complet !
Nous nous rabattons sur une gargote désorganisée de Boyardville où nous n'arriverons jamais à faire correspondre addition et mets commandés...
Nous décidons ensuite d'aller jeter un oeil au tout proche site ostréicole de Fort Royer.
Les cabanes aux vives couleurs sont alignées au bord des canaux, les chalands attendent la marée, le tout s'avère plutôt photogénique !
Nos postérieurs ne sont pas mécontents de se lover dans le moelleux des sièges de la Sandero pour la suite de cette journée ni de dégotter des couvre-selles en silicone au supermarché...
La Dacia tournicote maintenant un peu dans le très touristique port de la Cotinière avant de se ranger docilement parmi les nombreux véhicules ayant déjà déversé leur cargaison de passagers.
Les terrasses sont pleines, une queue serpente en direction du célèbre fish and chips, le Merluchon.
Nous observons amusés le manège des mouettes mendiant des morceaux de poisson pané aux quelques dîneurs assis sur les bancs du port...
Le très vivant port de La Cotinière Tu laisses tomber ton cornet de frites ou de merlu, t'es mort !
Nous nous confronterons un autre jour à la meute emplumée, nous contentant aujourd'hui d'une balade sur les quais puis la grève.
Cette belle journée s'achèvera dans notre jardin, un verre de pineau à la main, des grillades sur le barbecue.
Bonne nuit...