Aujourd'hui, blancs villages et longues étendues de sable au programme !
Nous commençons la journée à Tavira dont maisons, château et églises s'étalent sur les deux rives du rio Gilão.
La Fiat 500 garée, nous grimpons jusqu'au château pour découvrir la ville d'en haut puis nous nous perdons dans le dédale des ruelles pavées.
L'ambiance est assez calme en ce début de saison et doit s'avérer bien plus frénétique au coeur de l'été ...
Le tourisme est ainsi bien présent mais pas encore pesant !
Sous les pavés, la plage proclame le slogan !
De fait, la plage n'est pas bien loin et nous foulons bientôt le sable à Praia do Barril.
2 moyens pour s'y rendre : un petit train pour les paresseux et un chemin qui suit le cours des rails pour ceux qu'une promenade de 1500 mètres n'effraie pas .
Le paysage est radicalement différent des falaises de la côte Vicentine.
Nous sommes là sur un long cordon dunaire qui ravit pêcheurs, baigneurs, randonneurs et aficionados du transat.
Nous pique-niquons sur le sable et observons, intrigués, le cimetière d'ancres marines déposées sur cette plage par les habitants de la région en hommage aux pêcheurs disparus.
La dernière framboise dégustée, nous nous dirigeons vers la frontière espagnole.
Notre but, le fort de Cacela Velha et son magnifique panorama sur l'estuaire de la Ria Formosa.
Nous ne résisterons pas à l'appel de cette lagune riche en crabes, barcasses et cactus.
Pour le malheur de nos chaussures bientôt trempées...
Il ne serait pas l'heure du goûter ?
Une pâtisserie désorganisée de Vila Real de Santo António nous offrira notre shoot quotidien de pastel de nata avec vue sur la jolie place du Marquis de Pombal.
Un fleuve nous sépare alors de l'Espagne, le Guadiana.
Nous ne franchirons pas cette ligne bleue et continuons plutôt notre périple journalier en direction de Castro Marim.
L'heure est tardive, le château fermé. Nous rebroussons chemin devant la porte close et regagnons Cabanas de Tavira pour une ultime nuit iodée .