Nous abandonnons la Scirocco au garage de l'hôtel et partons découvrir les plus célèbres vues de la ville depuis le tablier supérieur pont Dom-Luís.
Nous sommes maintenant à 45 mètres au dessus des eaux du Douro...
D'un côté, nous dominons Vila Nova de Gaia, ses caves à Porto, ses rabelos et son télécabine,
De l'autre, le quartier ancien de la Ribeira niché au pied de la cathédrale.
Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'Airbnb n'a pas réussi à phagocyter tous les immeubles de la ville qui est restée en grande partie encore dans son jus...
Le touriste se fait rare et les locaux semblent préférer d'autres lieux à l'heure de l'apéro.
Nous profitons donc de l'immense place de la cathédrale en solitaire, tout comme d'ailleurs le restaurant choisi pour dîner...
Faudra peut-être choisir une adresse en dehors du quartier touristique demain soir ?
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Le programme de cette nouvelle journée ? Flâner dans les rues et ruelles de Porto !
Notre errance nous entraîne tout d'abord dans la gare centrale décorée, comme c'est original, d'azulejos. Je me moque un peu mais finalement j'aime beaucoup ces faïences aux motifs géométriques ou figuratifs. Je trouve que cela donne de la fraîcheur, de la gaité aux bâtiments.
Nous nous dirigeons ensuite vers les rives du Douro. Quelques étrangers, principalement des francophones, hantent également la ville mais ce n'est pas encore la foule des grands jours...
Le ciel est triste et, contrairement à la veille, la grisaille persistera une bonne partie de la journée. Les couleurs habituellement éclatantes des immeubles du quartier de la Ribeira semblent fanées.
A Venise, les gondoles - A Porto, les rabelos...
Quelques unes de ces anciennes barques qui amenaient les fûts de la vigne à la ville ont été judicieusement laissées à quai pour le bonheur des selfieurs, chasseurs de souvenirs et photographes.
Le pont en arrière plan est celui sur lequel nous étions hier soir. Nous en empruntons maintenant le tablier inférieur.
Plus que quelques pas et nous posons le pied à Vila Nova de Gaia où nous attendent d'autres rabelos aux couleurs des grands noms du Porto.
Nous échappons aux dégustations organisées par toutes les caves et retrouvons l'autre rive pour déjeuner.
La montée vers la ville haute semblait rude vue d'en bas mais s'avalera pourtant , comme de délicieux pasteis de nata, en quelques bouchées. Inutile d'emprunter téléphérique et autres funiculaires sauf peut être si vous avez opté pour une francesinha comme casse-croûte...
Nous continuons d'accumuler les kilomètres en direction du poumon vert de Porto, les jardins du Palais de Cristal.
J'attends vainement que le maître des lieux ne me fasse la roue puis, faute de mieux, me rabats sur une vue plongeante sur le Douro.
Dis, Agnès, tu ne nous as pas parlé d'un palais de cristal ?
Le voici...
Suite à cette agréable promenade, nous regagnons, toujours à pied..., le coeur touristique de la ville.
Tiens, c'est quoi cette tour ? Si nous y grimpions ?
L'accès à la tour des clercs, clocher de l'église adjacente, semble habituellement difficile sans réservation. Aujourd'hui, malgré les normes Covid, nous obtenons immédiatement un ticket pour une grimpette dans la minute !
Le parcours commence par une intéressante visite des coulisses de l'église puis quelques volées de marches nous permettent de tutoyer les dieux.
Nos jambes crient maintenant un peu grâce. Nous nous rapprochons donc de notre hôtel via la rue commerçante de la ville, la rua de Santa Catarina.
C'est quoi tout ce monde ?
Les portuans, le bas du visage généralement habillé à la dernière mode chinoise, font du shopping, se promènent, boivent un coup. Le quartier est extrêmement vivant, un peu trop pour nous en cette période troublée.
Nous décidons de rebrousser chemin comme je pense d'ailleurs que nous l'aurions fait en temps normal n'étant pas adeptes de la foule.
De plus, cette rue ressemble finalement à n'importe quelle rue commerçante du monde. Quel intérêt ?
Penchons nous plutôt sur nos smartphones pour trouver un endroit pour dîner !
Le restaurant choisi est un restaurant de quartier. Une salle, quelques tables. Un groupe d'amis occupe quasi toute la place mais le serveur nous trouve un petit coin covidément compatible.
Je me laisserais bien tenter par une brochette et l'une de ces bouteilles ...
Et vous ?