Carnet de voyage

Myanmar

12 étapes
18 commentaires
Mingalarbar !
Du 10 au 30 janvier 2019
3 semaines
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Nous voilà arrivés à Yangon au Myanmar !

Pour rejoindre la ville de l’aéroport, il nous faut prendre un taxi ! On s’aperçoit vite qui de nous deux à le sens de la négociation ! Il s’agit de Diana qui ne se laisse pas avoir et qui remballe quatre taxis avant de nous trouver un prix correct !

L’hôtel est super, le personnel super accueillant ! Il est déjà tard, 21h et nous allons manger ! Il faut savoir que les birmans mangent vers 18h ! Nous trouvons un petit restaurant de rue très sommaire, nous mangeons sur une table en plastique posée sur le trottoir !

Le lendemain nous découvrons que ce restaurant ne devait pas être super clean car nous avons tous les deux mal au ventre !

Heureusement, l’hôtel nous prépare un petit déjeuner en roof-top, quoi de mieux pour bien commencer la journée !

Nous allons ensuite réserver nos billets de trains pour notre prochaine destination, et faire un tour dans les marchés de Yangon ! Diana s’achète un châle pour se couvrir les épaules dans les temples et moi un longyi, tenue locale que tous les hommes portent ici ! Un des jeunes de l’hôtel m’apprend à nouer cet accoutrement !

Le longyi 

L’après-midi nous allons visiter la Paya Shwedagon, cette pagode figure parmi les sites les plus sacrés du bouddhisme ! Son stupa de 100 m de haut est couvert de 27 tonnes de feuilles d’or et orné de milliers de diamants ! C'est un endroit très impressionnant, dans lequel on se sent tout petit, au milieu de dizaines de pagodes et autres lieux de culte. Nous avons été gagné par cette atmosphère très spirituelle, et bercés par la sérénité des lieux, où de nombreux moines et autres pèlerins viennent se recueillir et prier.

Nous avons ensuite profité d'un coucher de soleil dans le parc Bogyoke Park à 5min de la pagode !

Le lendemain notre train est à 7h du matin, nous ne traînons donc pas !


Quelques prix :

- Taxi 45 km : 5,80€

- Hôtel : 15€ la nuit à deux

- Un billet de train de 4h en classe supérieure : 1,40€

- Un repas en moyenne : 1.70€

- Une bière 70cl : 1.40€

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Nous arrivons donc à la gare à la recherche de notre train le lendemain matin ! Une jeune fille nous accompagne jusqu’à nos places ; nous voulons lui offrir un pourboire mais elle refuse catégoriquement !

Le trajet en train dure quatre heures mais passe super vite entre dodo et paysages de la campagne birmane !

Arrivés, nous devons prendre un taxi jusqu’à destination finale, Kinpun où notre hôtel nous attend ! Entassés à 15 dans une camionnette avec une femme qui allaite juste à côté de moi, tout va bien nous sommes au Myanmar !

Nous nous installons à l'hôtel (très joli mais un peu cher) puis partons directement pour le fameux rocher d’or, un lieu mystérieux dans la montagne où se trouve en équilibre un rocher couvert d’or autour duquel des milliers de pèlerins bouddhistes viennent se recueillir.

Nous y allons à l’aide d’une grosse camionnette qui ressemble plus à une attraction du Parc Astérix qu’a une ballade tant il allait vite sur cette route pourtant très vallonnée !

Arrivés en haut, nous marchons un petit peu pour arriver jusqu’à l’entrée où nous acquittons d’une taxe touriste et où nous devons nous couvrir ! Je commence à adorer mon longyi ! (que j’ai renommé tongyi)

Ce lieu est très surprenant, l’atmosphère est très spéciale ; qui ressemble plus à un mélange de camp de réfugié, de par ses pèlerins installés sous leurs tentes et un magasin le premier jour des soldes, ne pouvant pas circuler qu’à un lieu de culte ! Mais la vue et le rocher étaient quand même à voir !

Nous rentrons réserver notre bus pour notre destination suivante : départ 9h !

Quelques prix :

- Taxe du rocher d’or : 5,80€ par personne

- Hôtel : 30€ la nuit pour deux

- Un billet de bus 3h : 4.60€

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Nous partons donc à 9h de Kinpun en camionnette qui nous emmène à l’arrêt de bus à 20 min de la ville. Surprise, l’arrêt de bus se résume à nous poser deux tabouret en plastique sur le trottoir sur lesquels nous attendrons finalement 1h !

Nous arrivons au bout de 3h de bus, à notre nouvel hôtel où nous faisons notre première lessive à la main du séjour ! On en avait bien besoin !

Puis nous allons regarder le coucher du soleil sur le mont Hpa Pu situé de l’autre coté de la rivière que nous franchissons en pirogue !

Le soir nous trouvons notre QG, proposant de bons petits plats et seul bar de la ville à proposer des bières pressions !

Le lendemain, grasse mat’ ! Nous quittons l’hôtel vers 14h pour louer un scooter et faire un tour des environs !

Nous visitons d’abord Kyauk Kalap, une pagode perchée en haut d’un rocher et entourée d’un petit lac !

Nous nous dirigeons ensuite vers la grotte de Yathae Pyan, qui nous accueille avec des bouddhas et des stupas, puis une petite balade en pirogue dans les alentours !

On retient surtout de cette journée les paysages magnifiques qu’on pouvait admirer sur les chemins de cette région, si bien qu’en fin de journée nous sommes allés nous perdre dans des petits villages où nous nous sommes arrêtés regarder un match de volley local.

La nuit tombe, nous rentrons à l’hôtel !

Dernier jour à Hpa An, nous nous lançons le matin dans l’ascension du mont Zwegabin haut de 723m.

Nous mettons 1h30 à le grimper, la difficulté consistant à monter des marches pendant toute la randonnée. Mais nous sommes récompensés par la beauté de ce lieu, regorgeant de verdure et de petits singes ! Arrivés en haut, une vue somptueuse nous attendait !

Bien transpirants, nous allons vite nous rafraîchir à ce que les locaux appellent les cascades qui sont en réalité des bassins d’eau assez propre contrairement à d’autres pleins de déchets en tout genre.

Les locaux se baignent bizarrement tous habillés, parfois même en jean ! Un bassin est réservé aux hommes et le bikini est sans doute mal vu car les femmes qui se baignent ne laissent presque rien apparaître ; Diana met donc mon longyi pour aller se baigner.

Nous rentrons prendre une douche et faire un dernier saut à notre QG pour un dernier repas et une dernière bière puis nous allons attendre le bus pour notre prochaine destination !

Diana a le droit à un dernier cadeau de Hpa An ; un chien fait pipi sur son sac !


Quelques prix :

- Bière pression : 0.50€

- Scooter à la journée : 3.45€

- Hôtel : 20€ la nuit à deux

- Un billet de bus de nuit 11h : 14.40€

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Première expérience en bus de nuit : pas si mal. Malgré les turbulences généreusement offertes par notre chauffeur qui se croit visiblement en formule 1, on parvient tout de même à dormir quelques heures, bien emmitouflés dans de grosses couvertures roses à petits cœurs !

Arrivés à 6h du matin dans la petite ville de Kalaw, nous sommes accueillis par un froid vivifiant auquel nous n’étions pas préparés… Il nous tarde d’arriver à notre chambre d’hôtel pour nous réchauffer et finir notre nuit. Il faudra être patient. La chambre ne sera pas disponible avant 2 bonnes heures. C’est donc assis par terre, autour d’un feu de camp préparé avec soin par le personnel de l’hôtel que nous prenons notre mal en patience.

Midi. Réveillés par la faim, nous partons explorer les alentours, à la recherche d’un restaurant. Cette ville ne présente pas grand intérêt. Pas grand chose à voir ni à faire. Mais c’est le point de départ du trek le plus populaire au Myanmar, qui permet de rejoindre le fameux lac Inle. Au programme : départ le lendemain matin à 8h30 pour une journée de randonnée, rythmée par des visites de petites bourgades sur le chemin. Puis, nuit chez l’habitant avant de reprendre une matinée de marche, pour finir par la traversée du lac Inle en bateau afin de rejoindre la rive Nord.

Après avoir réservé notre périple et acheté des polaires pour la nuit fraîche qui nous attend chez l’habitant, l’après-midi se termine en flânant dans les rues de la ville, entre marché alimentaire et petits bouis bouis de souvenirs.

À 20h30 nous sortons dîner, et déjà la cacophonie traditionnelle des rues a laissé place à un lieu morne et désert dès la nuit tombée. La plupart des restaurants sont déjà fermés. Arthur voulant à tout prix tester la cuisine traditionnelle locale, nous nous retrouvons rapidement assis dans un petit restaurant à l’hygiène douteuse, qui ne peut accueillir qu’une dizaine de clients. Il voulait du local, le voilà servi ! Et le plat qu’il commande semble être à l’image du restaurant : douteux. Alors qu’on tente de déterminer les ingrédients qui composent cette soupe insolite, nous sommes interpellés par des birmans, qui souhaitent simplement papoter avec nous. On retrouve vite le sourire, déconcertés par cette rencontre tant inattendue que plaisante. On échange un moment intense et privilégié avec ces personnes, qui étaient fières de nous parler de leur pays et heureuses d’apprendre quelques mots français. Nous finissons ce repas par une belle photo de groupe souvenir, et au moment de partir, l’un d’eux refuse que nous payions, insistant pour nous inviter. Malgré tous nos efforts pour refuser ce geste généreux, nous finissons par accepter, voyant que cela lui tenait à cœur.

Diana

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Le lendemain matin, début du trek ! Nous faisons la connaissance de notre guide pour ces deux prochains jours, Khaw Lin, ainsi que des autres touristes qui composent notre groupe de voyage, trois sud-coréens et deux israéliens. Rapidement, la bonne humeur s’installe et nous nous montrons tous extrêmement curieux des cultures des uns et des autres. C’est dans cette atmosphère positivement internationale que nous arpentons les magnifiques montagnes du Myanmar. Sur la route, nous marquons plusieurs haltes dans les villages que nous croisons. Dans ces lieux reculés, les habitants ont leur propre dialecte, et vivent d’autoconsommation, des fruits et légumes qu’ils cultivent. Leurs vêtements traditionnels diffèrent également de ceux qu’on connaissait jusqu’à lors, portant un costume tout noir avec une sorte de turban coloré sur la tête.

Alors que nous passions par l’un de ces villages, notre guide nous indiqua qu’un mariage y était célébré aujourd’hui. Ni une, ni deux, et nous voilà installés à table au milieu des invités. Après avoir grignoté quelques mets, sous l’œil dubitatif des locaux, Khaw Lin nous propose d’aller saluer les mariés. C’est entre gêne et curiosité que nous allons donc à leur rencontre. Ici, pas de robe blanche ni de costume, mais des tenues traditionnelles de couleur grise et assez peu festive. La mariée n’en demeure pas moins magnifique ! Une journée particulière pour ses deux jeunes âgés de 20 et 22 ans, qui semblent pourtant s’ennuyer, assis toute la journée par terre, derrière un petit banquet. Est-ce notre présence qui les met mal à l’aise ? Possible. Quoi qu’il en soit, nous ne nous éternisons pas. Après les avoir félicités, nous reprenons la route.

À l’orée du village où nous devons passer la nuit, nous croisons des jeunes jouant au sport le plus populaire du pays, le Chinlon, qui s’apparente au tennis ballon. Le principe consiste à se renvoyer une petite balle tressée en bambou, au pied ou avec la tête au-dessus d’un filet de volley. Arthur qui voulait essayer depuis le début du voyage se réjouit de cette partie improvisée. Difficile de rivaliser avec les locaux mais il se défend pas trop mal !

Le soleil se couche lorsque nous arrivons chez notre hôte. Nous faisons le tour du propriétaire. Des toilettes à la turc au fond du jardin, trois murs en pierre protégeant un sceau d’eau menant sur la route en guise de douche, et une grande salle dans laquelle étaient installés une rangée de matelas pas plus épais que des tapis de sol. Ce sera parfait pour la nuit. Puis nous partons découvrir le village avant le dîner, en compagnie de Khaw Lin qui semble connaître tout le monde ici, car il y a l’habitude de dispenser des cours bénévolement. Il nous présente à de nombreux habitants et nous sommes invités à prendre l’apéro chez l’un d’eux, qui nous accueille très chaleureusement dans sa modeste maison en bambous. Cette famille nous offre généreusement ce qui s’apparente chez eux à des gâteaux apéros en riz soufflé, avec une tasse de thé. Nous échangeons tant bien que mal avec eux, entre langage des signes et quelques mots d’anglais basiques. Heureusement Khaw Lin est là pour faire l’intermédiaire et nous raconter des anecdotes sur cette famille et la vie au village. Puis, nous nous essayons à l’alcool local fait à base d’eau de riz. Une forte odeur de banane s’en dégage, expliquant certainement l’image du singe présent sur la bouteille. Le nom trop difficile à retenir, c’est tout naturellement que nous rebaptisons cette boisson : le MONKEY. Cela semble beaucoup amuser nos hôtes, et nous trinquons tous au Monkey, éclairés sous une ampoule faible et blafarde.

Ici, pas de photos ni de vidéos, mais simplement le souvenir poignant d’un beau moment de partage grâce à l’hospitalité exceptionnelle de ces personnes, qui nous offrent le peu qu’elles ont.

Nous rentrons diner et ne tardons pas à aller nous coucher, épuisés de cette journée.

6h30, le réveil sonne. La nuit a été difficile mais une envie pressante me sort du lit. Pratique. Je croise un bœuf en allant aux toilettes. Banal. Après le petit déjeuner, on se lave les dents en crachant le dentifrice par terre. Classique. Et la journée recommence.

Après une matinée de randonnée similaire à la précédente, le trek touche à sa fin. Le périple se termine par la traversée reposante du lac en bateau.

La fin de la journée arrive et nous prévoyons une journée d’excursion sur le lac le lendemain. Nous rentrons tôt car je me sens très fatiguée, probablement dû à ces deux jours de treks éreintants. Et les ennuis commencent…

Je me réveille le lendemain matin, pas reposée du tout… Mon corps entier est endolori. Je me sens barbouillé et j’ai une barre à la tête. Aucun doute : une insolation. Je me force à faire bonne figure. C’est raté. Ma mine de déterrée ne trahie personne, surtout pas Arthur. Heureusement, la journée est plutôt calme. Pas de marche, nous sommes assis dans une pirogue toute la journée, en compagnie d’un capitaine qui nous propose des haltes dans différents endroits du lac. Tout un écosystème a été développé au milieu du lac, où des villages entiers, commerces et manufactures ont été construits sur pilotis. Ce sont des infrastructures flottantes étonnantes et singulières, qui sont superbes à découvrir ! Entre autre, nous naviguons dans les rues fluviales d’un village flottant, nous visitons une manufacture de textile de lotus et de soie, une autre de cigare et un atelier de bijoux en argent. Enfin, nous découvrons une fabrique d’ombrelle dans laquelle vivent les femmes dites « au long cou », qui s’allonge à mesure qu’elles y ajoutent des colliers serrés, si bien qu’elles ne peuvent plus les retirer car cela pourrait les tuer.

La journée se termine mieux qu’elle n’a commencé. Arthur qui a dû me trainer et m’a fait boire toute la journée remarque que je vais beaucoup mieux. Je me sens plus sereine pour la nuit de bus qui nous attend. Arthur ne peut pas en dire autant. Alors que je reprends des forces avec un bon repas après un jeûne de 24h, Arthur commence à avoir mal au ventre et ne peut rien avaler. Il se sent mal toute la nuit et les secousses du bus n’améliorent pas son état.

Diana

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Trois heure du matin, nous arrivons à Bagan. C’est en pleine nuit, sur un tricycle qui tient à peine la route que nous rejoignons tant bien que mal notre hôtel. Nous tentons de finir la nuit, mais le fléau le frappe ! La hantise du voyage, l’ennemi du touriste, le cauchemar du baroudeur. Que dis-je, c’est LE SPECTRE DE LA MORT QUI LE GUETTE ET POURRAIT L’EMPORTER A TOUT MOMENT (oui car c’est comme ça qu’Arthur le vit) : la Tourista ! Bon, je me moque mais je dois admettre que c’est terriblement incommodant et douloureux ! Mais pas d’inquiétude, je m’occupe bien de notre petit souffrant.

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À Bagan, les touristes sont uniquement autorisés à conduire des scooters électriques, atteignant une vitesse de pointe à 30km ! Frissons garantis ! Ajoutons à cela une autonomie de 35km, qui nous oblige à revenir à l’hôtel au milieu de la journée pour le recharger, notre roue qui crève au bout de 5min de trajet et vous obtenez le moyen de transport parfait !

Nous arrivons quand même à nous débrouiller pour faire de petites balades à scooter dans cette zone archéologique sublime, parsemée de milliers de ruines de pagodes datant du XIème siècle. Les journées de visite sont assez light pour pouvoir bien se reposer.

Nous testons le Thanaka, une sorte de crème cosmétique blanc-jaune qui provient des arbres répondant au même nom ! Ici elle est plutôt esthétique et appliquée sous différentes formes sur les joues de femmes et enfants mais en réalité elle fait office de crème solaire, lutte contre l’acné et rend la peau douce !

Un soir nous apprenons qu’un festival a lieu à proximité d’une des plus grandes pagodes de Bagan : l’Ananada ! Nous allons donc y faire un tour ! Ce festival n’est pas du tout à l’image européenne. Ici, c’est plutôt un grand marché local qui vend nourriture, chaussures, chapeaux et même des tapis de sol ! Mais bon c’est une bonne ambiance avec de la musique traditionnelle birmane et quelques attractions type Cheval de Troie qui parait plutôt dangereuse malgré tout !

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Nous assistons surtout à de magnifiques couchers de soleil sur les temples, et un lever de soleil sublimé par les nombreuses montgolfières qui s’envolent au même moment. Il faudra tout de même faire abstraction de la marée humaine de touristes venus admirer le paysage.

Couchers de soleil sur Bagan 
Levers de soleil sur Bagan 

Après quatre jours de visites, nous reprenons la route pour rejoindre la grande ville de Mandalay.

Diana

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Nous arrivons donc dans la journée à Mandalay après avoir vécu un court trajet en minibus pas très confortable ! Mais nous sommes agréablement surpris par notre hôtel tout confort qui semble avoir été construit il n’y a pas si longtemps ! Nous prévoyons notre programme pour les prochains jours et nous profitons de ce confort pour nous reposer !

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Le lendemain après-midi nous marchons jusqu’au Palais Royal qui compte une quarantaine de bâtiments en bois reconstitués d’après les modèles de 1850. Petit problème : nous avons marché jusqu’à la porte ouest alors que l’entrée se fait de la porte est pour les touristes… Nous prenons donc un mototaxi pour rejoindre la bonne porte située à 6km ! Mais bon le jeu en vaut la chandelle, le palais est très bien entretenu et très sympa à visiter !

Nous enchaînons avec la Colline de Mandalay toujours accompagnés en mototaxi ! Nous accédons au haut de cette colline de 237m par des escaliers que nous devons gravir pieds nus. Elle nous permettra de profiter d’un magnifique couché de soleil !

Le lendemain, nous partons à la découverte des anciennes cités royales autour de Mandalay. Cette fois ci, c’est pour la journée entière, nous avons donc opté pour un tuk-tuk !

Il nous emmène tout d’abord dans le monastère de Kyaung Maha Ganayon. Ce lieu de vie pour les moines bouddhistes ressemble à un petit village très calme et serein. Nous faisons tranquillement le tour en ayant l’impression d’être les seuls touristes présents jusqu’au moment où nous voyons une armée de touristes semblants attendre une parade Disney ! Nous apprenons qu’ils attendent en fait, sans gêne, le repas des moines à 10h30 ! Les moines font donc la queue pour avoir leur premier repas de la journée devant une flopée de touristes les prenants en photo ! Moment gênant, nous nous éclipsons au plus vite au tuk-tuk pour reprendre la route !

Direction Mingun, une cité au bord du fleuve, où nous voyons un immense et impressionnant stupa inachevé qui aurait dû mesurer 150 m de haut, la magnifique pagode blanche Hsinbyume, et la plus grande cloche non fêlée au monde… qui ne nous impressionne pas plus que ça au final !

Nous nous dirigeons ensuite à Sagaing, où encore une fois des immenses escaliers nous attendent pour arriver à la pagaode Soon U Ponya Shin ! La vue sur la région est superbe !

Nous nous arrêtons manger avant de continuer sur notre prochaine étape, Inwa. Nous décidons de parcourir ces quelques kilomètres à pieds, avant d’être convaincus par un cocher qui baisse ses prix au fur et à mesure que nous avançons ! Nous allons donc de temples en temples en calèche. La cité est merveilleuse, remplie de verdure et de champs de bananiers !

Notre journée touche à sa fin avec la dernière étape, le pont d’U Bein. Long de 1.2km, il est le plus grand pont en teck du monde ! Problème, ici, c’est la Chine ! Je n’ai rien contre eux mais c’est véridique, ils arrivent par troupeaux de bus pleins à craquer ! Cette dernière étape nous offrira tout de même un coucher de soleil grandiose avec vue sur un petit temple !

Départ pour Pyin Oo Lwin !

Arthur

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Nous partons la journée suivante dans une petite ville montagnarde du nom de Pyin Oo Lwin.

Cette ville est une ancienne colonie Britannique, et cela se voit immédiatement ! Nous sommes choqués de l’écart du niveau de vie des habitants de cette ville par rapport au reste du Myanmar ! Il y a même des villas au bord du lac qui sont habitées !

Diana galère toujours un peu avec ses baguettes !  

Nous visitons d’abord le jardin botanique de Kandawgyi, très bien entretenu et à l’allure européenne. Les habitants viennent dans ce parc pour pique-niquer tandis que les touristes viennent apprécier pour la journée la beauté des plantes, fleurs et oiseaux de ce lieu.

Le lendemain, nous louons une moto pour nous rendre aux cascades d’Anisakan. Arrivés au parking, deux guides nous proposent leurs services. Nous leur demandons le prix, ils nous annoncent que nous pouvons donner la somme que l’on souhaite. Nous acceptons donc, nous étant renseignés sur les prix moyens dans notre guide touristique. Nous arpentons la foret, passant par de merveilleuses piscines naturelles ainsi que de splendides cascades. Arrivés à la dernière cascade, les guides nous demandent de les payer, nous sortons donc la somme que nous avions prévu… Les guides font la grimace et nous réclament le triple de notre somme ! Diana s’agace en leurs précisant que nous avions insistés plusieurs fois pour connaitre le prix avant la marche, mais nous finissons par leurs donner l’argent que nous avions prévus pour manger le midi … Nous oublions vite cet incident et profitons de la fraicheur des cascades par cette chaleur étouffante !

Nous repartons ensuite à Yangon en bus de nuit pour notre dernière journée au Myanmar !

Arthur

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Pour notre dernière nuit nous avons eu la chance grâce aux réductions d’un fameux site de réservation hôtelier de profiter d’un trois étoiles plus que correct et au même prix que celui de notre premier passage à Yangon ! Diana n’ayant pas dormi dans le bus de nuit, nous finissons donc notre nuit à l’hôtel durant la matinée !

L’après-midi, opération barbe pour ma part et petite ballade. Par chance, un festival ethnique a lieu pas loin de notre hôtel, nous décidons d’y aller.

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Le festival a lieu dans une université, nous tombons sur un groupe d’étudiants qui nous a sans doute entendu parler français, et nous lance un « bonjour » ! Il s’agit en fait d’un groupe d’étudiant en littérature qui apprend le français ! Nous sympathisons et prenons quelques photos ! Super moment !

This is What an Awesome French Student Looks Like ! 

Nous arrivons au cœur du festival, où l’ambiance est particulière mais géniale ! Une grande scène ronde centrale où les différentes tribus ethniques du Myanmar défilent en musique ! Nous reconnaissons certaines tribus croisées pendant notre voyage. Tout autour, des expositions sur les différentes régions du pays sont mises en place !

Ce festival a le mérite de nous faire le bilan de notre voyage à travers les différentes régions et tribus rencontrées ! Mémorable !

C’est ainsi que notre dernier jour s’achève, nous partons dormir tôt car notre vol pour le Cambodge est à 9h le lendemain !

Arthur

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Arthur

- Treck Kalaw

- Lac Inle

- Hpa An

Diana

- Nuit chez l’habitant

- Hpa An

- Lac Inle

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- Les birmans sont généreux et adorables

- On se sent en sécurité, mis à part la conduite et les routes assez dangereuses

- Les femmes ont beaucoup moins de droits et de pouvoir que les hommes

- Le pays est très pollué, des tas de déchets de partout

- Lorsque l'on donne ou reçoit quelque chose, il faut tendre la main droite et placer la gauche en dessous du coude droit

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- Des pagodes à n’en plus finir, le Myanmar se veut premier pays bouddhiste au monde

- Les habitants sont donc tous très religieux

- Tout le monde peut devenir moine pour la durée qu’il le souhaite

- Presque tous les adolescents passent moines pendant deux ans pour parfaire leur éducation

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- Beaucoup de peuples investissent le Myanmar, mais les Bamars (Birmans) dominent le pays au 11eme siècle

- Les Britanniques colonisent le pays au 19eme siècle, et sépare le pays en plusieurs administrations régionales

- Indépendance du pays en 1948, la fracture des différentes administrations éclate en guerre civile, qui se poursuit encore aujourd’hui dans certaines régions

- En 1962, coup d’état et début de la plus longue dictature militaire au monde

- En 1990, le parti démocratique mené par Aung San Suu Kyi remporte 82% des sièges du parlement mais la junte refuse de céder le pouvoir

- Ce n’est qu’en 2015 que le parti démocratique remporte l’accès au pouvoir mais l’armée garde tout de même une place importante dans le pays

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Un film

The Lady de Luc Besson qui raconte l’histoire du Myanmar à travers la vie de Aung San Suu Kyi

Une musique

Phoe Pyae - Ko Saunt Nat