Rencontre avec la Chine

Dimanche 23 décembre

Nous arrivons à Beijing, intérieurement malgré la fatigue je saute de joie en me disant « ça y est » le tout en voyant une publicité pour un téléphone avec Jackie Chan. Nous avons attendu presque une journée entière à l’aéroport pour prendre notre vol intérieur Beijing –Nanchang (capitale du Jiangxi). Après avoir visité le terminal, avec la fatigue de la nuit nous somnolons dans un coin de l’aéroport.

Arrivée à Nanchang le père de Wei mon mari (que j'appellerais papa tout au long du récit) nous attend heureux de voir son fils qu'il n’a pas vu depuis presque 3 ans tout est dans la retenue et enfin je le rencontre, je lui dis « bonjour papa » en chinois.

Nous prenons la route pour rejoindre Yujiang là où la famille de Wei vit. Il nous faut en gros 1h30 de route. Fatiguée, impatiente mais je me demande aussi comment je vais être reçue dans la famille et comment cela va se passer surtout que mon chinois se limite à bonjour, au revoir et d’autres mots inutiles.

Il est tard mais nous arrivons, je rencontre mama (ma belle-mère) pour nous accueillir elle nous tend un bol de raviolis fait maison, ce sont des raviolis ou la pâte est verte à base de plante c’est une spécialité de cette région. Par politesse je fais l’effort d’en manger un alors que la première chose à laquelle je pense c’est dormir. Pas de chance pour moi la farce est pimentée.

La maison est neuve, Wei aussi la découvre en même temps que moi, c’est très spacieux, un rez-de-chaussée et 3 étages, une cours carrée faisant partie de la maison mais ouverte qui sert de cuisine. Nous découvrons notre chambre ou trônent deux gros pamplemousses pour nous souhaiter d'avoir des enfants est plus particulièrement un fils car le mot pamplemousse en chinois ressemble au mot fils, il y a aussi des décorations de mariage (fleurs, oursons mariés kitch) et des draps d'un rouge éclatant pour les jeunes mariés.

Par contre il n’y a pas de chauffage, le Jiangxi est une région du sud où il fait très chaud l’été et pas trop froid l’hiver donc ils n’ont pas une grande utilité des radiateurs, je sens que ça va être dur quand même. Du coup l’hiver ils vivent avec les manteaux sur le dos mais je dois avouer que ce n’est pas pratique pour manger.

Pour ne pas avoir trop froid le soir, dans le lit, nous avons une couverture chauffante et c’est super utile quand on n’a pas le chauffage dans la chambre, j’ai aussi une sorte de ventilateur chauffant qui me suivra partout pendant le voyage de la chambre pour chauffer mes affaires à la salle de bain mais aussi à la cuisine pour le petit déjeuner.

25 décembre

Ce matin encore galère d’eau froide, elle est moins froide qu’hier matin mais ce n’est pas encore ça, comme la nuit ça chauffe moins il vaut mieux attendre un peu plus tard pour prendre sa douche.

Nous prenons la route, direction la campagne pour aller voir les grand parents paternels, dans la voiture nous emportons du lait pour leur offrir.

Au passage par Yingtan nous prenons le frère de papa qui me souhaite un joyeux noël (le seul de la journée).

Nous passons dans des petites villes plus ou moins pauvres, beaucoup de maisons sont commencées sur plusieurs étages mais beaucoup ne sont pas finies, j'en ai vu beaucoup ou il n'y avait que le bas de commencé, les personnes vivent dans le bas et attendent pour finir le haut.

Ensuite viennent les petites routes, entre de petites rizières, c'est agréable à voir même si nous sommes en hiver alors je rêvasse en tentant d’imaginer ce paysage au court des différentes saisons.

Arrivée devant la maison, encore des pétards pour m'accueillir. Rencontre avec les grands parents, un oncle, une tante. Ils vivent avec peu mais l'accueil est encore plus chaleureux. La maison est ancienne, c’est une bâtisse en bois avec des peinture sur le haut des murs, le sol est en terre, il y a deux chambres, le « salon » et une cuisine équipée d’une sorte four en briques troué sur le dessus pour y poser le wok directement au-dessus du feu de bois, l’électricité se résume à un fils électrique dans le salon au bout duquel pendouille une ampoule et quelques prises, l’eau courante n’existe pas il y a un puits devant la maison

Nous mangeons ensemble le midi, il y a plein de plats partout sur la table, nous sommes répartit sur deux tables parce que des personnes de la famille sont venus se joindre à nous, notre venue est considérée comme une fête. Je mange à la table des hommes, parce que le grand père me voulait à sa table et aussi parce que je ne parle pas chinois alors on veut me laisser avec Wei qui joue l’interprète.

Lors de ce repas, il y a deux poules sous la table, car les os sont jetés par terre alors celles-ci nous en débarrasse. Le seul petit problème, j’ai peur des poules (traumatisme d’enfance après l’attaque d’un coq) donc manger avec des poules qui passent sous la table entre mes jambes ce n’est pas ce qui me rassure le plus. J’ai réussi à faire bonne figure

Pendant tout le repas la grand-mère, n’arrête pas de me dire « 吃 ! » (chī : mange) et il en sera de même pendant tout le voyage avec mama, les tantes, l’autre grand-mère. Le grand père et d'autres hommes sont contents de voir une femme qui sait boire (les chinoises du jouent les précieuses et fragiles pour qui l'alcool c'est trop fort). Bon j'ai quand même un peu abusé de l'alcool de riz avec les 干杯 ganbei (mot pour trinquer) parce qu’il est fait maison et ne paraissait pas fort.

J’ai vraiment apprécié ce moment, des gens qui n’ont pas grand choses mais donnent énormément, même si je ne comprends pratiquement rien, je me suis attaché à eux, à leur façon d’être, c’est quasiment une leçon de vie ils pourraient avoir un peu plus de choses et avoir un peu plus de confort mais ils n’en veulent pas alors que chez nous et notre société de consommation nous voulons toujours plus de choses qui paraissent bien futiles quand on se retrouve ici.

Après cette journée à la campagne, nous retournons dans la ville de Wei rejoindre sa mère. Avant de partir la grand-mère nous donnes des œufs et une poule vivante qui est dans le coffre de la voiture, au début elle est calme, je n’y pense plus et d’un coup elle a caqueté assez fort dans mon dos, j’ai sursauté en criant. Ce qui fait rien Wei et son père.

Une fois revenus en ville le père de Wei nous dépose au coin de notre rue, il faut rapporter la poule jusqu’à la maison hors de question que j’y touche. Wei se débrouille avec elle. Notre mission étant achevée nous allons faire les magasins encore une paire de chaussure, un collier car mama veut me couvrir ce cadeaux et passage à la boutique de mariage pour le choix de la robe rouge pour notre mariage à la chinoise.

Le midi nous mangeons tous dans un restaurant à côté du parc, comme toujours il y a plein de plats sur la table, j’aime beaucoup une spécialité au tofu.

L'après-midi nous visitons deux temples taoïstes situés un peu plus loin. Nous prenons la voiture pour nous y rendre nous sommes six dans une voiture cinq places pour des petits trajets nous sommes en Chine alors ce n’est pas grave et de toute façon à l’arrière depuis notre arrivée nous n’avons pas de ceinture.

Le premier temple est très beau, assez grand avec plusieurs cours, des colonnes ornées de dragon en relief vraiment magnifiques et beaucoup de végétation.

Le second temple est plus petit, moins coloré, nous avons eu le droit à un guide gratuit en chinois, vers la fin de la visite la jeune guide nous dit "ah vous allez pouvoir rencontrer un grand maître taoïste il parlera avec vous" nous y allons avec le cousin, arrivés devant le moine on fait un geste avec les mains en prononçant une phrase que la guide étudiante nous avait dit.

Le cousin de Wei passe, en 2 minutes c'est fait il repart avec un petit papier porte bonheur. A notre tour, le moine nous demande nos années de naissance et trouve donc nos signes astrologique chinois (lapin et chèvre) il nous dit que les deux signes sont fait pour s'entendre et que nous aurons une bonne vie (en sortant j'ai dit à Wei que ça c'est ce qui est marqué sur les calendrier chinois que les traiteurs asiatiques nous donnes à l’approche du nouvel an chinois en France) ensuite il a dit que nous devons nous respecter et être gentil l'un envers l'autre nous avons eu le droit à notre petit papier porte bonheur. A la fin de l’entretien, le moine demande à Wei de faire un don en mentionnant la somme de 3000 yuans (environ 400 euros) comme les généreux qui sont passés avant, Wei lui donne 100 yuans. Nous pensons que ce moine n’est pas un vrai moine, son haleine était chargée de cigarette.

Nous passons encore du temps à Yujiang, il pleut mais nous sortons quand même. Nous voyons un parc qui était un jardin d’un ancien grand hôtel qui a depuis fermé et a été détruit. Nous ne nous aventurerons pas plus la pluie s’intensifie.

Nous passons par curiosité dans un magasin de vin, le vendeur a demandé à Wei d’où je venais, et ce que je venais faire en Chine, en pensant qu’il était mon traducteur.

L’après-midi, le beau temps est revenu, nous nous baladons avec HuanHuan le cousin, il veut acheter un lapin nain à caresser. Alors cette petite bête, ça se trouve auprès de vendeurs ambulants, qui ont plusieurs petites cages d’entassées les unes sur les autres, les lapins du haut pissent sur ceux du bas, ils font peine à voir dans leurs si petites cages. Bien sûr ça attire les enfants c’est l’heure de la sortie des cours. Pendant que HuanHuan et Wei choisissent le lapin, un petit attroupement se forme autour de moi avec plein de petites écolières chinoises toutes mignonnes qui me demandent en anglais comment je m’appelle et d’où je viens, je leur réponds. Un policier siffle et dit au vendeur de faire attention ils sont tolérés mais il ne faut pas faire d’attroupement.

Le soir nous sortons avec TingTing la cousine dans un salon de coiffure – massage. On nous fait un massage avant de nous laver les cheveux, je n’ai pas un très bon souvenir du massage je n’étais pas détendue, dans ce salon vous pouvez même vous faire laver les oreilles, ici ils n’utilisent pas un coton-tige mais une sorte de cuillère à oreille. Après le shampoing, je me fais juste coiffée, la personne été assez contente de coiffer une étrangère en disant que c’était une première et a demandé comment je faisait pour avoir cette couleur de cheveux car ses clientes lui demandent mais ça ne rend pas aussi bien, on lui répond donc que c'est naturel.

dimanche 30 décembre 2012

Nous nous sommes mariés en France en novembre 2011 mais la famille chinoise n’était pas présente. Il a donc fallu faire un banquet de mariage pour faire plaisir à la famille mais aussi officialiser auprès des proches, des amis ou des collègues... Comme je savais que nous allions refaire un mariage j'ai rapporté ma robe blanche.

Donc ce matin nous nous levons tôt pour finir de décorer la maison et la chambre avec des petits ronds avec des mariés et où il est marqué en Chinois : "maintenant j'ai une femme".

Avec Wei nous partons pour la boutique des mariages, une grosse voiture nous attend devant la maison avec un chauffeur en 5 minutes nous y sommes je monte à l'étage pour enfiler ma robe blanche rapportée de France les vendeuses me regardent avec de grands yeux, je redescends on passe au maquillage.

Ensuite pour la coiffure c’est plus compliqué de faire comprendre ce que je veux, parce que les chinoises préfèrent les chignons avec les cheveux bien tirés alors que moi je veux un demi chignon avec cascade de boucles, finalement nous y arrivons.

Les gens dans la rue qui passent devant la vitrine jettent un coup d'œil mais en voyant une mariée pas comme celles de d'habitude ils s'arrêtent devant pour me regarder et repartent. Nous sortons de la boutique, les gens dans la rue ont arrêtés leurs activités et me regarde avec insistance, j’entends quelques « laowai » (étrangère). C’est comme si le temps s'est arrêté et moi seule peu bouger. Nous rentrons à la maison avec le chauffeur et la belle voiture toute décorée de fleurs et de tulle.

En arrivant dans la rue de la maison les pétards nous accueillent, Il n’y a pas de fête sans pétards, le devant de la maison devient rouge (deux jours après on a remarqué que des bouts de pétard ont atterris sur notre fenêtre au deuxième étage, le rebord de fenêtre du premier quant à lui complètement rouge)

A la maison une partie de la famille nous attend dans le salon, les enfants jouent dehors avec les petits voisins, on nous fait monter dans notre chambre "pour se reposer" un peu avant d'aller au restaurant, alors on se repose en faisant des photos avec le photographe, un cousin, une cousine et deux tantes.

Ensuite direction le restaurant qui est juste au coin de notre rue mais en voiture pour une arrivée remarquée.

Avec Wei, nous nous plaçons à l'entrée du restaurant pour accueillir les invités, une deuxième ligne est formée par les parents juste un peu plus loin pour récupérer les hongbao (enveloppes rouge avec de l’argent) qui sont un peu l’équivalent d’un cadeau de mariage en France, certaines personnes se sont arrêtés longuement devant nous ou nous ont parlé avant d'aller remettre l’enveloppe rouge aux parents mais pour d'autre nous étions totalement transparent, en gros ils rentraient dans le restaurant et allaient directement vers les parents sans même un regard pour nous.

Pendant ce temps-là on fait encore péter des pétards devant le restaurant (beaucoup de pétards) le maire adjoint était aussi présent, papa a été le chercher dehors. Pendant que nous faisons l'accueil les invités commençent à manger.

A un moment une mère est arrivée avec son fils, elle lui dit « regarde l’étrangère elle est belle », l’enfant lui a répondu non.

Une fois que tous invités sont arrivés, je suis allée me changer, adieu robe blanche c'était notre dernière fois ensemble et bonjour la robe rouge. De retour au restaurant en rouge, papa et mama nous sautent dessus avec un verre de coca pour aller trinquer a toutes les tables les parents eux aussi doivent trinquer à toutes les tables nous faisons le tour de tout le restaurant, les invités nous ont souhaités du bonheur de la réussite, d'avoir des enfants et surtout d’avoir des jumeaux ! Et la famille souhaite que l’on revienne souvent.

Fin du tour des tables nous allons pouvoir aller dans notre salon privé ou il y a Hao un ami chinois qui était venu étudier en France et qui était notre témoin en France, une cousine, cousin , mais nous nous faisons intercepter dans un coin pour prendre des photos, une invité m'a d'abord prise avec Wei puis elle lui a gentiment fait comprendre qu'elle me voulait toute seule pour ensuite faire plein de photos avec moi.

Nous avons enfin pu manger et nous avons trinqués avec les parents qui eux n'ont presque pas mangé non plus. Ce jour-là j'ai mangé de la tortue apparemment c'est un poisson qui ressemble à une tortue et je ne pourrais pas dire quel goût ça avait car c’était très pimenté c’est le seul goût que j’ai senti. Quand nous sommes sortis du salon la majorité des invités était partie.

Après tout ce banquet il y a pas mal de reste, nous reviendrons manger ici ce soir avec la famille et quelques invités pour ceux qui voudront revenir.

Au programme de l’après-midi : karaoké avec des membres de la famille, nous arrivons au guichet l’homme nous dit « la sœur de ma femme nous a dit qu’il y a une étrangère dans la ville, mais on ne voulait pas la croire » donc maintenant il a la preuve en chair et en os. Bien sûr il n’y a quasiment que des chansons en chinois. La famille veut absolument m’entendre chanter et ils ont trouvés l’introuvable : la seule et l’unique chanson française du répertoire du karaoké : « Je m’appelle Hélène » de Hélène Rollès.

Avec toutes les hongbao reçus, mama tient un livre de compte, sur lequel elle note le nom de la personne et la somme donnée, pour pouvoir donner la même somme ou plus lorsque les enfants des personnes se marieront.

Le soir nous dînons (le dîner est souvent à 17h ou 18h) au restaurant ou nous avons fait le banquet pour manger les restes du midi. Par contre tout est très épicés pimentés je n’ai pas pu manger beaucoup de plat différents. Et comme le midi il y avait au moins 200 chinois pour 1 française nous n’allions pas les priver de piment. Et donc après le repas il reste encore beaucoup de chose alors mama et ses sœurs ont demandé au restaurant de pouvoir emporter les restes, c’est une pratique courante en Chine. Les serveuses nous donnent des boîtes et des sacs.

La journée s’est déroulée au pas de course préparation, accueil, passé voir tout le monde, manger rapidement, le karaoké a été un moment de détente permettant de ralentir le rythme de cette journée.

1er janvier 2013

Nous sommes les 1er janvier, le matin dans la famille on me dit bonne année mais c'est vraiment parce que je suis là. Sinon c'est un jour comme les autres.

Matinée à Yujiang nous allons de l’autre côté de la ville pour grimper sur une petite montagne d’où l’on peut admirer le paysage, d’un côté il y a la ville avec sa rivière et de l’autre la campagne avec des petits villages.

Sur le flan de cette montagne il y a aussi un petit temple caché dans une forêt de bambou, mais nous n’irons pas le voir de plus près, c’est là que mama va il y a souvent des activités mais elle ne veut pas qu’on s’approche trop, pour ne pas se faire remarquer.

Le midi nous mangeons dans un grand restaurant, c’est le mari d’une sœur à mama qui est dans la police qui invite toute la famille à manger ensemble, nous sommes une quinzaine autour de l’immense table ronde.

La serveuse voulait servir à boire à cet oncle en premier car c’est lui qui invite, il a refusé en lui disant de me servir en première car j'étais l'invitée très importante.

Là encore j’ai eu le droit de la part de toutes les tantes et de mama à des «chī» (吃 : mange) tout au long du repas.

Nous étions dans une salle privative du restaurant, la serveuse à passer le mot aux autres employées qu'il y avait une étrangère, puis la chef de rang est passée voir si tout allait bien en demandant à Wei si j'ai bien mangé, si j'ai aimé la cuisine et si j'ai besoin d'autre chose, elle repart. A la fin du repas nous sortons de la salle les derniers et la chef de rang qui n’attendait pas loin revient vers moi et demande d'où je viens qu'est-ce que je fais en Chine et si elle peut prendre une photo avec moi c'était ma première photo avec une chinoise inconnue.

Ici, dans les restaurants, dans la rue les gens m’observent, me regardent ou veulent savoir d’où je viens, c’est de la curiosité et rien de négatif envers moi, même dans leurs commentaires en chinois.

Sinon un plat marquant de ce repas : soupe d'ailerons de requins tout le monde en a eu une assiette creuse, c'était bon, les plats de poissons sont aussi toujours très bon, j’aime la façon dont ils cuisinent les poissons même s’il y a énormément d’arrêtes et que ce n’est pas évident de trier.

3 janvier 2013

Nous nous levons tôt pour aller voir le temple du ciel, c’est le monument de Beijing que je voulais absolument voir. Papa nous rapporte le petit déjeuner, lait de soja et des petites spécialités de Beijing salé pour lui et Wei et sucré pour moi.

Nous partons à pied de l’hôtel pour rejoindre le temple du ciel, autour il y a un parc, ou les gens font différentes activités, sports, jeux. Il fait froid, dans la nuit la température est descendu à -16°C , la journée il fait froid mais c’est supportable c’est un froid sec donc c’est agréable pour moi qui aime le froid.

Nous visitions le Temple du Ciel c’est magnifique encore mieux que je ne l’imaginais. Je regarde partout émerveillée. Dans une boutique attrape touristes nous nous faisons prendre en photo en costume.

A la fin de la visite nous sortons du parc et nous mangeons dans un petit restaurant de nouilles, il ne paie pas de mine mais c’est correct. Nous prenons les transports en commun pour nous rendre au palais d’été.

A l’entrée du parc du palais d’été il y a une plaque avec l’histoire de l’ancien palais d’été qui fut détruit par une alliance franco- anglaise, Wei le fait remarque à son père, ils disent quelque chose et rigolent, leur blague c’était de dire à tous les chinois qui passent que ce sont mes ancêtres qui ont détruit l’ancien palais d’été pour voir leur réaction.

La rivière du petit Suzhou de Beijing est complètement gelée, l’épaisseur de la glace est important du coup des personnes font de la luge.

Nous continuons, un peu plus haut j’ai l’impression d’arriver au Tibet avec l’architecture du palais et le froid ambiant. La vue sur la ville est magnifique il y a un grand ciel bleu.

Nous continuons la visite c’est très beau avec la pagode, les galeries, le lac de Kunming qui est complétement gelé. Des personnes sont sur la glace du lac pour jouer, faire de la luge.

Nous allons vers le lac et nous avons comme tout le monde escaladé la barrière pour aller marcher sur le lac gelé. Papa voulait absolument me faire aller sur la glace, couche de glace est vraiment épaisse. Avec Wei nous nous amusons à faire des glissades sous l'œil amusé de papa qui trouve une petite planche de bois, alors avec Wei, ils m'ont fait mettre un pied sur la planche chacun ma tenue par un bras et m’ont fait faire de la planchette à glace nous avons bien rigolé.Nous avons donc traversé le lac sur la glace pour arriver sur l'île et donc visite avec son musée enfin ce qu'on a pu en voir ouvert à ce moment la puis nous sommes repartis par le pont une trentaine de photographes s'installent pour le prendre en photo au bon moment.

Fin de la visite nous prenons un taxi « noir » pour nous rapprocher de la station de métro et nous sommes allés au restaurant manger du canard laqué de Beijing, un délice. On nous donne une carte postale avec un numéro d’identification du canard que nous avons mangé.

Le soir nous sortons dans une rue commerçante, nous trouvons une boutique de cd, je fais donc quelques achats de cd. Puis nous goutons une brochette de fruit caramélisée nommée Tanghulu (糖葫芦).

5 janvier 2013

Dans l’avion on nous donne des étiquettes à bagages Coca Cola en russe et des petits bonbons russes.

Arrivée en France, le voyage fut court mais intense, déçue d’être déjà de retour, avec une seule idée me trottant dans la tête repartir au plus vite, nous savons déjà que le prochain voyage sera dans 7 mois pour août 2013.

En Chine l’hiver, les personnes portent des manteaux et doudounes de toutes les couleurs c’est joyeux, et là il n’y a pas de doute, je suis bien en France dans le rer, le métro, dans les rue tout le monde est en noir, marron ou gris. Les fondues, les plats de poissons, de tofu et de niangao aussi bien cuisinés vont me manquer. la famille aussi me manquera, deux petites semaines ce n'est pas suffisant pour les découvrir.