Vendredi 2 mars
Réveil tôt car j’ai toujours très mal du côté droit et maintenant cela rejoint le point que j’avais dans le dos, toujours la fièvre les nausées importantes. Retour à l’hôpital et cette fois ci, je vois le cousin du cousin qu’on avait vu au début du voyage. Après examen il pense à une inflammation du pancréas (pancréatite) du à la nourriture trop grasse. J’ai donc le droit à une prise de sang, échographie.
Pour passer une échographie, salle d’attente les gens tentent de se doubler, la porte de la salle d’échographie n’est qu’une porte coulissante, donc le suivant ouvre et regarde si ça va se finir, voir même rentre dans la salle alors qu’il y a quelqu’un sur la table d’examen, le médecin dit « si tu veux passer plus vite tu simules en montrant que tu as vraiment trop mal » j’ai vraiment mal mais je ne suis pas une chochotte de ce genre je m’assois pour attendre et bien sur les gens autour demandent d’où je viens. Il me fait quand même passer devant d’autres personnes. C’est bien ce qu’il pensait du coup, on me prescrit des perfusions pour deux jours mes deux derniers jours en Chine et pense que je pourrais rentrer en France et retourner voir un médecin dès mon retour.
Je suis un peu ennuyée j'ai gâche la journée, aujourd'hui c'est la fête des lanternes et nous devions aller passer la journée chez les grands parents à la campagne.
Je reste donc dans la chambre avec deux mamies et leurs fils qui s’occupent d’elles, sous perfusion de 11h20 à 19h. Après 19h00 je peux rentrer à la maison dormir.
La nourriture est grasse, chaque jour dans les plats que nous mangions à la maison ou certains restaurants il y a 1 cm d’huile au fond, c’était aussi la période des raviolis ceux de la maison sont remplis d’huile, et aussi j’apprends que cette année ma belle-mère n’utilise plus de l²’huile végétale (comme pour les six premiers voyages ou je n’ai rien eu) mais elle utilise uniquement de l’huile animale : de la graisse de porc car elle entendue dire que les huiles végétales pouvaient être mauvaise à cause de la présence possible d’ogm. Mon petit corps d’européenne n’a donc pas supporter tout cela.
samedi 3 mars
Au réveil, je me sens toujours mal, alors que nous nous apprêtions à partir pour l’hôpital le médecin nous appelle pour avoir de mes nouvelles. A l’hôpital, je retrouve mon lit et j’y resterais de 9h à 17h30 sous perfusion.
Pendant la journée deux tantes et la cousine passerons me voir à l’hôpital, en m’apportant plein de fruit sauf que je ne dois rien manger.
Retour à la maison pour préparer les valises pour le départ demain, et comme à chaque fois les beaux-parents laissent devant notre chambre un paquet de choses à rapporter en France plus ou moins utiles : thé, vin chinois, bonbons…
Dimanche 4 mars
Levés à 4h c’est dur et je me sens très faible, après deux heures de routes nous arrivons à Nanchang pour prendre notre premier vol qui dure deux heures. A Pékin le temps de prendre un repas, enfin pas pour moi je me limite a quelques cuillères de riz. Vol pour Paris, les hôtesses sont super gentille, nous leur avons dit que j’étais malade le médecin m’a uniquement autorisé à manger du riz ou du riz gluant, aux repas j’ai eu le droit à un plat avec uniquement l’un ou l’autre. Je ne sais même pas ou j'ai trouvé la force de prendre l'avion, l'escale et tout le reste.
Arrivée à Paris, direction les urgences j’y passerais la nuit, et la demi journée, confirmation du diagnostic du médecin chinois, régime alimentaire adapté pour deux - trois mois et tout devrait rentrer dans l’ordre.