Samedi 13 mai
Nous partons en voiture pour la campagne (chez les grands-parents paternels), changement de paysage nous passons de la ville est ses voitures, à la campagne les rizières les scooters, moto, triporteur et quelques voitures.
Arrivés sur place la famille est contente de nous revoir. Nous nous baladons un peu dans le village il y a plein de poussins qui se promènent en liberté, nous passons dans les rizières et croisons chenilles et papillons.
Retour à la maison nous prenons le repas, et l’oncle demande avec un grand sourire si je veux boire de l’alcool, je réponds oui. Le grand sourire c’est parce qu’ici je suis la seule femme à boire alors à chaque fois que nous revenons les hommes sont contents car je bois et trinque avec eux à l’alcool de riz local (il est beaucoup moins fort que l’alcool de riz que l’on achète alors pour moi celui-ci est buvable).
Il fait chaud, après le repas nous traînons un peu à la maison, dans la cuisine nous aidons la grand-mère à nourrir le feu pour qu’elle puisse faire de l’huile de porc (faire fondre de la graisse de porc pour en récupérer l’huile pour s’en servir en cuisine).
Nous partons en voiture, pour aller sur une petite montagne avec un temple. Sur le chemin dans la montagne et même dans le village il y a tout juste assez de place pour le passage d’une voiture, pendant la montée j’observe le paysage qui s’offre à moi une vue sur la campagne, les rizières, les quelques villages parsemant les champs le tout entrecoupés par les pins et les bambous de la montagne. Nous nous garons dans un espace large et marchons jusqu’au temple moins de 10 minutes, une bonne montée au milieu des bambous et sous le soleil brulant et plus de 30°C. Les quelques minutes de marche suffisent pour rougir sous le soleil.
Nous arrivons au temple, c’est un petit temple, il y a seulement un groupe de petites filles qui nous regardent Meilin et moi avec de grands yeux, quand je passe vers elles ne prononcent plus un seul mot, et après mon passage elles chuchotent et rigolent, j’entends des bouts de phrases elles se demandent d’où je viens. Nous profitons d’un balcon autour d’un bâtiment pour observer la campagne, quelques montagnes, des forets un lac de retenue d’un barrage.
Nous partons du temple, descendons un peu en voiture et arriver vers les champs je préfère marcher au milieu des champs pour profiter du paysage, des champs, des petits cours d’eau descendant le long des rizières faisant un bruit de cascade, des grues au milieu des champs qui s’envolent, du calme même si le soleil est encore brûlant.
De retour chez les grands parents nous nous reposons un peu et jouons avec la petite à se battre avec des triques en bambous, ou de l’eau et courser les poules autour de la maison.
Nous dinons à 16h00 puis retournons à la ville.