Lundi 24 juin 2024
8h45 – Nous sommes à Bodo sur la plage, Il pleuviote !
(Petite devinette… Quand ne pleut-il plus en Norvège ?) Réponse en fin d’article !
Notre programme est le suivant : il nous reste 13 jours (jusqu’au 7 juillet) avant qu’Olivier, Julie et Mahé n’arrivent à Narvik pour faire les Lofoten-Vesteralen avec nous, durant une dizaine de jours.
Hypothèse 1 : Soit nous nous dirigeons vers le Cap Nord, comme beaucoup de nos confrères voyageurs, un petit périple d’environ 1600 kilomètres aller et retour sur Narvik, pour faire un selfie devant la boule symbolisant le point le plus septentrional de la Norvège, le Cap Nord ! (J’ironise et je simplifie un peu)
Nous reviendrons sur cette notion de cap nord, car il y a polémique sur le véritable Cap Nord ! Mais pour l’instant ce n’est pas le sujet.
Hypothèse 2 : Soit nous piquons vers l’Est jusqu’à la mer de Barents en traversant, la Norvège, un petit bout de la Suède et de la Finlande, pour nous arrêter à quelques kilomètres de la frontière Russe ! Un périple de 1700 km Narvik – Narvik. Mais nous aurons traversé une partie de la Laponie Scandinave, en passant par Kiruna en Suède, Kaaresuvento en Finlande, Karasjok en Norvège, Utsjoki en Finlande, pour arriver à Tara Bru en Norvège et retour par la route du nord, la E6.
Toute cette région s’appelle la Laponie et c’est le pays des SAMES.
nous allons dans le Finnmark Nous n’hésitons pas ! Ce sera la deuxième hypothèse !
Pour l’instant nous devons remplacer la batterie moteur de Léon, qui a pris un coup de vieux depuis quelques jours. Ce sera fait en moins d’une heure, grâce à Stig, de la société Sonnak qui nous a fourni la batterie adéquate, avec la remise réservée aux professionnels, pour le prix de 200€ ! (Qui a dit que la Norvège était chère… ?)
10h – Léon, avec « un cœur » tout neuf, nous amène au-delà de Narvik sur la E10. Ville et port industriel, née de l’exploitation du minerai de fer extrait dans la région de Kiruna en Suède, Narvik est dépourvue de charme, mais elle bénéficie d’un climat relativement doux, en raison du Gulf Stream et de sa position à l’embouchure du Olotfjorden. Elle est également la porte d’entrée des Iles Lofoten et Vesteralen.
Il pleut, il fait gris, Narvik au fond et les montagnes enneigées Sur la E10 nous trouvons une aire sympathique pour la nuit (enfin le jour polaire), nous avons fait 330 km, malgré la pluie, il est 18h30.
Neige et petit étang miroir ! Mardi 25 juin 2024
9h15 – Temps gris, frisquet… il fait 10° mais un ressenti inférieur selon le Captain, qui est toujours frigorifié ! Nous sommes à 300 m d’altitude et le plateau est enneigée. C’est une végétation arctique, rien de comparable avec les forêts que nous avons traversées.
Notre point de chute est Kaaresuvanto, en Finlande, après avoir suivi la route de la « Calotte du Nord », 132 km de Narvik à Kiruna, en Suède, ainsi nommée, lors de sa création en 1984 et inaugurée seulement en 1993, par les différents monarques des trois pays (Norvège, Suède, Finlande). Elle fut tracée à travers l’un des derniers grands espaces sauvages d’Europe. Le mot « calotte » se réfère à la calotte polaire de la Norvège, de la Suède, de la Finlande et de la Russie, située au nord du cercle polaire.
début du lac le lac Torneträsk Ce parcours, tout en dénivelé, offre une vue splendide sur le lac suédois TORNETRÄSK dont le nom signifie « forêt au bord du grand lac ». C’est l’un des plus longs lacs de Suède avec ses 72 km de long et 9 km de large. Magnifique !
Ici plus de fjords, de tunnels, seulement des lacs ! Dommage, le ciel couvert ne permet pas de mettre en évidence les couleurs. Tout est métallique !
11h – Nous entrons dans KIRUNA, l’austère ville minière qui a contribué à la prospérité de la Suède, car la ville possède la plus grande mine de fer souterraine, apparemment 90% de la production européenne. Ce minerai est extrait à plus de 1300 m de profondeur !
on voit les barrières et la démolition des maisons derrière ! Grandeur et décadence ! Cette exploitation souterraine intensive (certainement...) a fragilisé le sol en créant des fissures dans le centre-ville. Depuis de nombreuses années déjà, de grands travaux sont menés pour déplacer, oui je dis bien déplacer, des quartiers entiers de la ville pour les reconstruire quelques kilomètres plus loin ! C’est ce que nous constatons en contournant la ville.
L’église, en bois rouge, joyau de Kiruna, construite dans les années 1910 est actuellement fermée et inaccessible, car elle doit être déplacée dans le courant de l’année, au plus tard en 2025 ! Incroyable non ? On creuse, on démoli et on reconstruit plus loin, cela peut continuer longtemps ! Nous fuyons, car l’atmosphère est pesante, nous marchons peut-être sur une galerie qui menace de s’effondrer, sous nos pieds !
Direction JUKKASJÄRVI, à 20 km à l’est de Kiruna. Le village, (à partir de combien de maisons ce n’est plus un village ?) est réputé pour son « Ice Hôtel » depuis 1989, le plus grand du monde !
Le guide le présente comme « un Igloo géant » reconstruit chaque année, avec plus de 5000 tonnes de glace. Il abrite 70 chambres et suites, mais aussi une galerie, un restaurant, un bar, un club de jazz, une salle d’exposition, une église (rien que ça !) La température intérieure reste constante (entre -3° et -8) quelle que soit la température extérieure. Impossible pour le Captain ! Il est évident que les sacs de couchage… et les peaux de rennes sont fournis ! Vers les mois d’avril et de mai, le soleil commence son travail de démolition.
version Hytter hotel - tente sapmi - et Ice igloo ! A quoi fallait-il s’attendre ?
C’est bien un Igloo… mais en béton, dont l’intérieur est transformé en un « congélateur géant » avec les 70 chambres etc… A partir de mars 5000 tonnes de glace sont extraites du fleuve, puis conservées par blocs de deux tonnes dans deux entrepôts à une température entre -8 et -5°. La construction nécessitant 30 000 tonnes de glace, débute à l’automne et l’hôtel ouvre en décembre. Sous la neige il doit véritablement ressembler à un igloo puisque sa structure en béton disparait sous la neige. Chaque année les suites sont décorées par des artiste venant du monde entier. Le prix moyen est de 270/300 euros la nuit.
la porte d'entrée du congélateur et la tenue des visiteurs pour -5° ! les photos ne sont pas de moi ! alors qui veut tenter l'expérience ? La question qui fâche : comment est maintenue, à partir de mai, la température intérieure, puisque l’on peut visiter, sans dormir, les chambres de glace ?
Tous ceux qui en ont fait l’expérience ont trouvé cette aventure extra – ordinaire ! c’est comme dire : 100% des gagnants ont joué au loto !
Impossible de décider Captain Marcus à en faire l’expérience et pourtant il joue au loto ! C’est l’exception qui confirme la règle…. JUKKASJÄRVI valait le déplacement !
Nous poursuivons notre route vers Karesuando, en Suède, par la E45 et allons nous retrouver en Finlande à Kaaresuvanto !
Les deux villages sont de part et d’autre de la frontière Suédoise et Finlandaise. Nous optons pour la Finlandaise, nous sommes en Union Européenne et pouvons payer en euros !
c'est la canicule et .... les moustiques vont attaquer ! Il est 18h23, grand soleil, il fait 23° (estupendo ?) Nous avons parcouru 354 km.
Léon est tout petit ... petit ! - Famille aisée... heureusement qu'ils n'habitent pas en France ! Mercredi 26 juin 2024
1h du mat ! Mais où est donc passé Marcus ?
Il est en train de se battre avec une armada de moustiques qui se sont jetés sur lui durant son sommeil !
Tapette dans une main et dans l’autre la bombe d’insecticide, il frappe et pulvérise son gaz sur tout ce qui fait un bruit de bzz-bzz. Malheureusement, le gaz atterri aussi sur mon oreiller et je commence à suffoquer !
J’entrouvre les rideaux, le soleil est presque à son zénith et il est 2 heures du matin ! Marcus a la tête emmitouflée dans un torchon (n’ayant rien trouvé de mieux) et s’évertue à ne pas se laisser piquer le visage. Quant à son corps il est protégé par son pyjama pour « le pôle nord », c’est-à-dire trois couches d’épaisseur, impossible de traverser les tissus !
Rappelons ici, que les trois « principaux » points faibles du Captain sont : Le froid, l’altitude et les moustiques !
Je suis maintenant réveillée et je commence à sentir les piqures de ces maudites bestioles qui d’habitude ne me touchent pas. Mais nous sommes en Finlande et on nous avait dit qu’ici, c’était différent ! Ils sont plus petits mais virulents ! La bataille va durer encore une bonne heure… nous perdrons la partie et décidons de fuir à 4 heures du mat’ ! Nous levons l’ancre ; Léon, agacé par ce remue-ménage matinal, enclenche la première direction la Norvège !
Rouler à 4 heures du matin, climatisation à fond, (les moustiques n’aiment pas le froid) avec ses lunettes de soleil pour protéger ses yeux d’une luminosité violente est une sensation enivrante ! Personne sur les routes, plus de limitation de vitesse et Léon fonce à 65 km/h vers la frontière norvégienne en espérant que nous laissons derrière nous tous les moustiques finlandais !
6h30 Nous sommes à Enontekio en Suède, nous cherchons un café, tout est fermé ! Enfin nous arrivons à Kautokeino en Norvège ! La station d’essence est ouverte, Léon doit boire son noir et nous aussi !
Marcus achète, après une discussion avec le pompiste, la nouvelle machine anti moustique de l’année 2024.
avec la la bouteille de gaz on va les cramer ! 11h30 - Arrivée à KARASJOK en pays Same, sans avoir vu le moindre renne, ils sont tous partis en transhumance se mettre à l’abri des moustiques et trouver une meilleure pitance pour eux même et leurs petits ! Nous sommes dans un super camping, le Minaja, dont les clients fortunés arrivent en hélicoptère et les autres en camping-car !
Nous entreprenons un grand nettoyage de Léon pour le débarrasser des nombreux cadavres de moustiques et faire une grande lessive !
la vue sur le village depuis le camping la tente Same qui permet les réunions le four barbecue pour l'hiver et le sauna - jacuzzi Jeudi 27 juin 2024 -
Superbe nuit, avec la climatisation et le maximum de produits « anti-moustiques » ! Grand soleil et 17° à 3 heures du mat !
impossible à dater ! Karasjok : Au 18ème siècle c’était un campement de Same, autour duquel se développa une petite bourgade, complètement détruite lors de la dernière guerre. Aujourd’hui la ville/village (1900 habitants) est peuplé à 90% de Sames et l’économie repose sur l’élevage du renne, l’agriculture, les services et le tourisme qui prend de plus en plus d’ampleur.
Karasjok est devenu la capitale du pays Same avec le Parlement Same, un bâtiment en bois et verre disposé en arc de cercle dont une partie évoque une tente traditionnelle. Le drapeau Same y flotte depuis 1986 et reprend les couleurs que l’on trouve sur les costumes : les symboles de la lune, cercle bleu et celui du soleil, cercle rouge.
le parlement en forme de tente sapmi 9h - Visite du musée de la culture Same de Karasjok, du parlement et de tout ce qui nous sera nécessaire pour compléter mon article sur le dernier peuple aborigène d’Europe.
l'habit traditionnel de féte et d'anciennes photos de Sames LAPONIE – SAPMI et SAMES
La Laponie n’est pas un pays, mais une région du nord de la Scandinavie. Cette région polaire, qui commence à 66°33’ de latitude nord, ligne imaginaire connue sous le nom de cercle polaire arctique, s’étend sur plusieurs pays européens : La Norvège (Laponie norvégienne), La Suède (Laponie suédoise) la Finlande (Laponie finlandaise) et la Russie (Laponie russe).
Cette latitude marque un changement significatif dans les paysages, ce sont de vastes étendues sauvages, peu peuplées ; le climat rude influe sur le mode de vie des habitants. Cette région est également connue pour ses phénomènes naturels que sont le soleil de minuit et les aurores boréales.
Ses grands espaces blancs en hiver sont connus comme étant le pays du Père Noël… Rovaniemi en Finlande est la « ville officielle du Père Noël ».
Aussi loin que je me souvienne, la Laponie était habitée par les Lapons, que j’assimilais, enfant, aux esquimaux… Aujourd’hui on sait que le terme « Lapon » est un terme non seulement étranger, mais aussi originellement péjoratif, qui signifie « porteur de haillons » en suédois. C’est pourquoi nous parlons aujourd’hui de peuple Sames ou Samis et ils appellent leurs terres ancestrales Sapmi et non Laponie, (mais les us et coutumes ont la vie dure !)
Origine des Samis, éleveurs de rennes :
Les Sames semblent avoir été les premiers à peupler le nord de l’Europe après la dernière période glaciaire. On ne sait pas vraiment d’où ils sont venus ; mais vraisemblablement de Russie. C’est un peuple nomade (chasseur, cueilleur) qui suivait les grands troupeaux de rennes, base de leur nourriture et de tout ce qui est nécessaire à leur survie : peaux pour la confection les vêtements, os et bois pour les ustensiles de cuisine et tous les accessoires du campement. (C’est comme dans le cochon : tout est bon !)
Ils ont été un peuple libre jusqu’au 9ème siècle (Haut Moyen Age), avant que les Vikings n’envahissent leur territoire, la Laponie, et ne les soumettent au paiement de la « dîme, en peaux et bête ». Ce phénomène s’est aggravé à partir du moment où la notion de « Pays », suite aux différentes guerres et conquêtes, s’est mise en place avec la création des états de Norvège, Suède, Finlande (je schématise) et la colonisation, par les habitants de ces pays, des régions du Nord, leur territoire de chasse.
Et cela ne s’est pas amélioré avec l’évangélisation des Samis qui débute vers l’an 1000 mais dont l’apogée au 18ème permit d’éradiquer complètement leur religion : le Chamanisme, dont le « chamane », conseiller, médecin, est l’intermédiaire entre le monde des humains et le monde surnaturel. La colonisation et l’évangélisation a aussi organisé, au 17ème , le « génocide culturel » en ordonnant l’interdiction du Joik, le chant traditionnel Sami, et la destruction des tambours chamaniques qui l’accompagnaient. (Voir ci-dessous la définition du JOIK)
A partir du 17ème siècle et jusqu’au 20ème tout se dégrade pour les Samis. Les différents états sur lesquels ils vivent veulent les contraindre à abandonner leur langue et leur mode de vie traditionnelle basé sur la pêche, l’élevage des rennes et la vie communautaire. Tout cela au nom de la modernité et de l’intégration. Cette période fut marquée par des révoltes, par exemple à Kautokeino.
Enfin, après des années de lutte pour leur reconnaissance, en 1989 la Norvège a officiellement reconnu que les Sames sont les plus anciens habitants des régions du Nord de la Fennoscandie (Norvège, Suède, Finlande, Russie) et leur attribue le caractère de « peuple autochtone de Norvège » avec un parlement dont le siège est à Karasjok, surnommée la capitale Samie. La Suède en 1993 et la Finlande en 1996 suivront.
Depuis plusieurs milliers d’années, le peuple Same occupe donc un territoire qui s’étend sur plusieurs pays : La Norvège, la Suède, la Finlande et la Russie. On estime sa population à 80 000 personnes, dont 50 000 vivent uniquement en Norvège dans la région du Finnmark. Les Sames vivent en communautés locales, regroupant un certain nombre de familles qui s’entraident et se déplacent ensemble lors de la transhumance de leurs troupeaux.
Devenus éleveur et non plus chasseurs, le mode de vie des Sames s’articule autour de la Transhumance biannuelledes troupeaux de rennes, qui est la base de la culture same, même si un faible pourcentage (- de 6%) en vit, les autres ont adopté la vie moderne et sédentaire : ils sont médecin, avocat, professeur. Mais aujourd’hui, à l’ère du GPS et des motos neige ; ils suivent toujours leurs troupeaux en transhumance. Pour eux, avant d’être une activité économique, l’élevage des rennes est un véritable mode de vie autour duquel s’organisent les moments forts de l’année.
Rencontré sur la route ce vieux renne semble perdu, mais il porte un collier de propriétaire Malheureusement, le monde moderne (le secteur minier, la sylviculture, les routes et les barrages, le changement climatique) vient bousculer l’équilibre des Samis, et modifier les paysages essentiels à la survie des rennes, en réduisant leur territoire.
Le changement climatique vient accentuer le problème de la nourriture des troupeaux. Au début de l’hiver, il neige, mais à la suite d’un redoux, cela fond, puis un coup de froid et il gèle… cela crée une couche de glace qui devient difficile à percer pour les rennes, les privant ainsi du lichen qui constitue 90% de leur pitance l’hiver. Des experts, en 2017, ont évalué que la température allait augmenter de 7° en Laponie d’ici les cent prochaines années et que cela serait fatal pour les 200 000 rennes qui vivent dans ces contrées !
Un autre aspect de la culture Same, est le JOIK, « une carte d’identité musicale » !
C’est le chant traditionnel du peuple Sami à vocation spirituelle, avant de devenir un mode d’expression à la fin du 20èmesiècle. Exécuté a cappella, on y exprime la douleur et la colère.
Dès sa naissance tout Same se voit attribué par l’un de ses proches un JOIK. Ce chant qui l’accompagnera tout au long de sa vie, et même au-delà, a pour fonction de décrire l’essence de cette personne, et peut également s’attribuer à un lieu ou à un animal. C’est en quelque sorte « un portrait musical » ! Ce Joik étant unique, il suffit que quelqu’un entonne le joik consacré à tel parent disparu pour que celui-ci, se fasse présent dans le cercle familial, l’espace d’un instant. C’est beau, non ?!
En conclusion : Les Sames tentent tant bien que mal de protéger leur culture, leur identité, leur langue, ainsi que leurs intérêts socio-économiques grâce aux parlements Samis créés dans les différents pays où ils se sont établis. Une manifestation visible de leurs droits acquis est l’adoption de la double toponymie, norvégienne et same, pour la plupart des panneaux d’entrée dans les villes et village. Mais, n’est-ce pas de la poudre aux yeux au vu des problèmes plus complexes liés à la survie de leur identité?
Vendredi 28 juin 2024
Direction : l’Est, vers la mer de Barents, Tana Bru, par la vallée de la Tana et le fleuve éponyme dont le nom signifie « la grande rivière » ce qui en fait le troisième cours d’eau de Norvège. 180 km entre Karasjok et Tana Bru, en passant par la Finlande.
le fleuve Tana nous repassons la frontière Finlandaise et sommes à Utsjoki Nous avons dépassé Tana Bru. Sommes sur le Varangerfjorden en direction de Kirkenes Nous allons vers la mer de Barents au bout du fjord. Nous cherchons un petit port de pêche Bugoynes spécialisé dans la pêche au crabe royal ! et à ce moment là nous serons à 50 km environ de la frontière Russe !
Suite au prochain article, lors du retour vers Narvik, à partir de Dimanche ou lundi 30 juin !
NB : réponse à la devinette : Il s’arrête de pleuvoir en Norvège… lorsqu’il neige !