Carnet de voyage

De la Colombie au Chili, 10 mois d'aventure...

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Nous nous sommes laissés tenter par cette expérience il y a un peu plus d'un an. C'est donc plus ou moins bien préparés que nous partons, en couple, découvrir en partie l'Amérique du Sud.
Septembre 2019
278 jours
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Publié le 10 septembre 2019

Nous avons bien atteri après 12 heures de vol direct depuis Paris à l'aéroport Mariscal Sucre, le plus près de la capitale, Quito. Petit + pour le champagne à bord. 🍾😊

Ne souhaitant pas baigner immédiatement dans les vapeurs de la ville (poète à mes heures perdues), nous dormons, oklm, dans une belle propriété située dans un quartier résidentiel à Checa. Checa est à 20min, sur les hauteurs à l'ouest de l'aéroport.

Nous sommes graves déçus quand même que la piscine ne soit pas accessible parce que j'y pensais depuis des jours à ce premier bain mais bon le bain de soleil suffira. Vous l'aurez compris, il fait donc beau et chaud. Nous mangeons bien et dormons beaucoup, le décalage horaire (-7h) ne devrait plus se faire ressentir d'ici quelques jours.


La suite sera sûrement plus frétillante pour vos pupilles.


¡ Hasta luego !


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Publié le 13 septembre 2019

-Mercredi 11 Septembre-


C'est sûr, la prochaine fois je penserai à regarder sur une quelconque carte où se trouve la localisation exacte de l'endroit où on doit se rendre. 😊

Nous sommes partis en bus de Checa pour nous rendre à notre second hôtel, à Tababela. Sauf que Tabebela recouvre plusieurs "quartiers" et celui où nous devions nous rendre était beaucoup moins loin que là où la station de bus "Tababela" se trouvait. De fait, 20min de bus dans un sens puis 1h30 de marche pour revenir sur nos pas,sous une chaleur assez écrasante. Grrr !

Comme vous, j'ai évidemment pensé reprendre le bus en sens inverse mais Simon n'en avait pas l'intention "pour mieux apprendre de nos erreurs" comme il dit. Je crois bien que ça aura son effet en temps voulu. 😅

Du coup, première petite marche à 2500m d'altitude, l'environnement ne nous à pas fait rêver, rien de grandiose à vous notifier même si les montagnes alentours nous faisaient de l'œil.

J'ai quand même pu remarquer que les animaux ici (vaches, chevaux, poules, chiens) sont bien trop maigres ! Les chiens errants envahissent les moindres recoins de rue et c'est terrible car j'ai envie de les carresser, ils ont l'air si seuls et si affamés, mais je ne peux pas, par prudence. 😕


==> Programme de demain : direction Papallacta, ville à 3300m d'altitude où l'on trouve de nombreux termes d'eau chaude.


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Publié le 13 septembre 2019

-Jeudi 12 Septembre-


Depuis notre hôtel (Yaruqui) jusqu'à cette ville thermale il nous aura fallu 1h15 de route et deux bus différents. Une ligne locale allant de Yaruqui à El Timbre, puis une ligne nationale pour monter à Papallacta.


Les paysages lors de la montée en bus sont chouettes. Entre les pentes escarpées des montagnes et la végétation qui les recouvrent, on sent vite le dépaysement. Nous avons passé un col à 4000m d'altitude, c'est assez dingue quand on y pense même si dans le bus on ne s'en rend pas bien compte. =)


Bref, une fois qu'on est descendu du bus, deux options, marcher jusqu'au thermes (2,7 km de montée assez hard) ou prendre une navette/taxi. Nous avons marché; plus économique, plus écologique et plus "healthy". 😁

Ah oui, ce qui nous dérange encore beaucoup pour l'instant c'est l'odeur omniprésente de l'essence. C'est vraiment intense et ça contraste avec la pureté

de la nature environnente. Tous les véhicules sont vieux ou gros, et dégagent des vapeurs de gazole importantes. Souvent des épaisses fumées noires sortent du pot d'échappement et ça ne perturbe personne... En France c'est interdit et nous sommes déjà assez pollués alors imaginez ici.


Reprenons, du coup, après s'être arrêté dans un bouiboui pour manger une pizza (très bonne et rien à voir avec la pizza italienne que l'on connaît) et un succulent jus de framboise, et payer 9$ chacun l'entrée, nous avons découvert un magnifique endroit.


Plusieurs bassins à température différente (de glacial à bouillant) , dans un environnement de folie !

Les montagnes nous entouraient et il bruinait (environ 15°C à 3300m), cela rajoutait une ambiance particulière à l'endroit, la végétation est assez colorée et sauvage. Ce fut 3h de pure détente que Simon et moi avons beaucoup apprécié.


==> Demain on partira plus au nord de Quito, vers la ville d' Otavalo pendant 3,4 jours pour profiter de ses marchés locaux uniques en Équateur (il paraît) et faire un tour vers le lac Cuicocha.

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Publié le 15 septembre 2019

- Samedi 14 Septembre -


Réveil aux aurores pour aller sur le marché des animaux (non pas que j'aimais l'idée de voir tous ces animaux maigres regroupés en un seul lieu mais Simon avait envie) qui ne devait pas être loin du centre selon le Guide du routard. 45min de marche en suivant les indications toutes contradictoires des locaux pour... Ne jamais avoir trouvé ce marché. 😕

Pour nous consoler, l'immense marché au centre d'Otavalo avec ses bonnes odeurs et toutes ses couleurs nous accueille. Pour cuisiner dans notre Airbnb, nous avons acheté 2 ananas (et putain qu'ils sont bons), un poivron, un oignon, 3 avocats et 1kg de carotte (à savoir qu'elles n'ont pas le même goût qu'en France) pour 3,20$.

Otavalo est la première ville plus "développée" dans laquelle nous nous attardons depuis le début du séjour. Ici il y a (mais ce n'est pas la majorité) des enseignes de magasins un peu plus semblables à ce qu'on connaît, avec des prix affichés, des rayons rangés de manière cohérente, des caissiers... Il y a aussi un centre commercial, des parkings, des bâtiments "officiels".

D'ailleurs, je suis un peu perturbée par les courbes des mannequins sur lesquelles sont présentés des vêtements: poitrine très généreuse et popotin tellement trop rebondis, ça en est ridicule car ce n'est pas ce qu'on voit dans la rue (cela dit Simon est pressé d'en trouver 😉).

Comme c'était jour de marché, les femmes avaient en grande majorité des tenues traditionnelles, elles sont tellement belles ces femmes aux cheveux long et noirs tressés et à la peau si mate!

Et rien à voir mais, nous sommes assez surpris par la petitesse des plus anciens, ils ne dépassent parfois pas le mètre vingt ou trente...


La ballade de cet après-midi nous a emmené vers "El lechero", un arbre millénaire situé sur les hauteurs de la ville.

Il paraît qu'il tient son nom du lait qui coule de ses branches lorsqu'elles se cassent. C'est un lieu où viennent se recueillir des familles qui enterrent des enfants ici pour que l'arbre les nourrissent éternellement de son lait.

Alors, une fois en haut, c'est très beau, de tous les côtés, vu sur la ville en majeure partie, mais aussi sur le sommet Imbabura d'un côté et enfin sur le lac San Pablo.

Mais la montée... Vu qu'on a encore mal lu les informations et qu'on est pas très doués (Grrr), au lieu de marcher sur une route pavée et bien indiquée, (qu'on a pris au retour), nous avons monté un tas de terre, un truc genre hyper pentu et loin de tous sentier empruntable.

Bref, heureusement que la vue de là-haut était au rendez-vous.

==> Demain nous irons découvrir la laguna de Cuicocha, à environ 30min au nord ouest d'Otavalo. Ça promet d'être magique !

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Publié le 16 septembre 2019

-Dimanche 15 Septembre-


"Sorry for the prank", nous irons à Cuicocha demain, quand mes intestins aurons fini de me jouer des tours.


Cette journée fut donc l'occasion de vadrouiller tranquillement dans Otavalo. Et ici aussi le dimanche c'est détente et jour de match alors nous nous sommes attardés autour des terrains de sport, d'un parc de jeux pour enfants, du "Parque del dinosauros" qui n'était vraiment pas fou, pour finir dans un café qui servait du BON café ! L'équateur est un pays producteur de café mais c'est le premier café depuis une semaine que nous avons pris plaisir à boire. Le "Craft Coffee House" est un lieu où le patron parle Français, tendance et bien placé sur la place du marché, nous sommes donc ravis de s'y être posés. Il propose aussi des bières locales que nous reternerons peut-être goûter ce soir.

Le marché était encore là, enfaite il est la tous les jours mais le samedi il y environ 4000 exposants contre une centaine le reste de la semaine.

Nous nous familiarisons doucement avec la négociation en espagnol même si nous ne sommes pas encore parvenus à nos fins (enfin si j'ai acheté un bracelet à 35cts alors qu'on m'en demandé 50cts...puis je me suis rendu compte que le vendeur d'à côté me l'avait proposé à 30cts juste avant #looseuse 😊).


Premier soir où nous sommes "sortis" et c'était assez agréable car il faisait bon et Otalavo est joliment éclairé le soir.

"El Jalapeño" : Petit resto mexicain près de la place du marché où nous avons mangé pour 5,75$, alors cela ne vous semble sûrement pas cher mais par rapport à la quantité que nous avons eu, c'est plutôt un prix moyen. Un petit tacos pour Simon et deux petits quesadillas pour Anaïs. Les boissons sont comprises dans tous les menus, en général on nous sert un verre de jus de fruit. Ici l'eau n'est jamais proposé car celle du robinet n'est pas potable.

Ensuite nous sommes allés au "Red Pub" où nous nous sommes laissés tenter par une bière locale la "Biela" à 2$ les 600ml. Très légère et plutôt bonne. L'ambiance était cool, même s'il n'y avait que nous, le patron passait des vidéos de musique américaine. Alors c'était pas français mais on a quand même aimé.

La soirée nous a fait du bien car il est vrai que nous nous accomondons encore difficilement du changement radical de vie et de culture.


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- Lundi 16 Septembre -

Voilà, je l'ai fait.

En France cet endroit me faisait rêver et en vrai, c'est vraiment très très beau !

Nous sommes donc parti de notre auberge de jeunesse à Iluman, pour retourner à Otavalo à seulement 8km, pour reprendre un bus nous amenant à Quiroga (35cts par personne et non pas 25cts comme j'ai pu le lire dans différents blogs de voyageur). Là-bas, des taxis attendent pour emmener à l'entrée du site (5$ la course) où notre identité est à décliner (numéro de passeport à connaître).

La première vue sur la lagune de Cuicocha est impressionnante. Cest tellement grand et la nature autour est tellement vaste... Le bleu profond de l'eau donne le vertige. Bref, c'est canon.

"Cuy" veut dire cochon d'inde et "cocha", lac. Il doit donc son nom à la forme de cochon d'inde de l'un des deux îlots formé au milieu de la lagune.


Nous avons donc marché pendant 3h40, sans compter la pause du repas, autour de ce majestueux lac de Cuicocha niché à 3000m d'altitude et situé dans la réserve écologique de Cotacachi. Le tour de la lagune fait environ 13km, le point culminant de notre balade avoisine les 3500m d'altitude, et les panneaux annoncent 5h de marche, comme quoi, je suis plus sportive qu'il n'y paraît. 😂😂😂 (Les données de Strava ne sont pas tout à fait juste.)

En vrai, la première heure et demie fut difficile, 90% de montée et à cette altitude mon cœur ne suivait pas bien. Une pause tout les 50/100 mètres était nécessaire pour moi. 😕 Simon aucun problème, il a même porté mon sac et le sien tellement qu'il est fort et que c'est un gentleman. 😉

Mais le paysage en valait vraiment la peine.

On est passé d'une nature verdoyante et colorée à une nature quasiment subtropicale, grasse et humide puis à la fin on se croyait un peu dans les landes avec des pins et un sol sableux. Souvent le sol était au dessus de nos têtes et le chemin (parfaitement balisé) creusé dans la terre.

On a vraiment aimé se perdre entre le lac et la nature qui l'entoure.

Fin d'après-midi , pas de taxi à l'horizon alors première tentative de "stop" qui a fonctionné. Un couple et leur fils (qui parlait anglais) nous ont rammenés jusqu'à Iluman, gratis. Ils nous ont parlés de la France comme de "la tierra del amor", si c'est pas mignon ça comme vision de notre pays ! 😁


Notre soirée fût... surprenante.

En cherchant où manger dans le village, nous avons vu un barnum avec des gens qui dansaient sur un son equatorien très agréable. Nous nous y sommes donc aventurés, voyant de nombreux visages bien alcoolisés ! Finalement, un mec vraiment cool nous a expliqué qu'on était dans un mariage, celui de sa belle sœur, et qu'il nous offrait volontiers le couvert. On a dansé avec eux ensuite, Simon a goûté leurs alcools, qu'il a moyennement apprécié. Moi j'ai refusé mais le gars m'a expliqué que ça se faisait pas trop, qu'il valait mieux accepter puis jeter par terre par exemple.


Finalement, journée remplie de belles choses et on a eu une pensée pour chacun de vous ! 😘

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Publié le 21 septembre 2019

-Mardi 17 Septembre-

! Hola amigos !

Petite visite d'Ibarra, capitale de la région au Nord-est de Quito dénommé Imbabura, petite bourgade de 135k habitants (3 fois plus gros qu'Otavalo). C'est à coup sûr la ville la plus au nord que nous visiterons au cours de notre périple. Nous avons pu goûter les fameuses empanadas con morocho, spécialité d'Ibarra (resto Dona Marinita, recette transmise de mère en fille), malgré une localisation inexacte proposée par le guide del routardo... Les empanadas sont des petits chaussons fris fourrés de carne (viande), pollo (poulet), végétables ou encore d'un mélange de pig+végétables dans le cas du Morocho. En dessert, ce fut une glace 2 boules chacun, meilleure glace de la province, fabriquée maison (Helados la Bermejita).

Au cours de l'après-midi, nous avons flanés dans la ville entre le musée del banco central et la fameuse école de parapente FlyEcuador qui n'a pas tenu toutes ces promesses... L'unique moniteur était à Dubaï et le shop n'était pas vraiment ce à quoi je m'attendais. A propos, il y avait des livres sur le parapente en Normandie !

Petit café à la Hacienda, puis petite salade au resto Caribou avant de repartir pour Iluman le soir, puis Quito le lendemain.

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- Mercredi 18 et Jeudi 19 septembre-


Arrivée sur Quito (2850m d'altitude) en fin de journée mercredi, nous n'étions pas dans un super état d'esprit après s'être aperçu qu'il manquait 95 dollars dans mon portefeuille et des affaires perso à Simon... Effectivement, ne JAMAIS laisser nos sacs au sol dans les bus, même quelques minutes ! 😔

Ce soir là c'était aussi nos premières pluies du séjour. Mais même sous la pluie, un peu attristé et de nuit, la ville nous a mis des paillettes dans les yeux. 😉

Le lendemain, jeudi, nous avons visité le côté historique de Quito, nommé aussi le Quito colonial, quartier dans lequel se trouve notre auberge.

L'architecture est chouette, vraiment représentative de la culture et la religion Inca. Il y a de très nombreux bâtiments religieux, des basiliques et des églises par dizaine. La Plaza de la Independencia est le cœur névralgique de Quito. Une très belle place avec au sud une cathédrale, à l'ouest le palacio del Gobierno (palais du gouvernement) , au nord le palacio arzobispal (palais de l'archevêché) et à l'est le palais municipal. Un jolie monument au centre, représente les Héros du 10 août 1809, premier groupe à se battre pour l'indépendance.


Nous nous sommes aventurés dans la plus vieille ruelle coloniale, la "Calle de la Ronda" (très animée les soirs de fin de semaine), la "boutique-musée" Tianguez faisant parti d'une ONG de commerce équitable, joliment installée sous le porche du couvent San Francisco et au mirador d'El Panecillo. Ce mirador, orné d'une gigantesque vierge, d'où l'on voit presque tout Quito (env. 30km de long) et qui domine le Quito colonial marque la transition entre la vielle et la nouvelle ville.

Nous nous sommes aussi arrêtés au Museo de la Ciudad pour voir une expo photo temporaire qui nous a un peu chamboulé. Grosso modo, les photos montraient toutes formes de désastres humain (guères, prostitution, immigration etc) qui étaient "amoindris" par la beauté des lieux.


Enfin, une bonne bière au "Bandido Brewing" pour terminer la journée dans une bonne ambiance.

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-Vendredi 20 Septembre-

Ce matin, nous nous levons sans trop tarder afin d'aller prendre el TeleferiQo en bus pour voir Quito du haut (3950m).

Arrivés là-haut, nous commençons à randonner tout doucettement pour passer la barre des 4k. A 4300m, petite pause chips qui devait marquer notre maximum en terme d'altitude pour cette belle journée. Un couple de français (Clara&Jerem) s'arrête à notre niveau quelques minutes, nous continuons alors cette ballade en leur compagnie. Le chemin est facile jusqu'à 4500 environ(pas pour Anaïs), ensuite ça devient très raide, et la terre glisse sous nos pieds. Anaïs est toujours devant ("parce que j'ai des grandes jambes" vient-elle de m'avouer). Aux alentours de 4600m, c'est la grêle qui s'en mêle (ça gronde derrière nous, mais assez calmement).

Petite acalmie nous redonne espoir : atteindre le sommet du Rucu Pichincha, en y mettant un peu les mains pour être honnête. Anaïs y arrive en tête pour notre couple : Victoire ! A propos, grosse dédicace à toutes les Victoire de France et d'Équateur. Nous sommes désormais à 4696m, cette ascension est une première pour nous 2 (le Mont Blanc était en parapente...). Nous restons un petit moment là-haut pour faire 2/3 photos et surtout admirer la vue qui s'est magistralement dégagée juste pour notre arrivée. La redescente nous redonne un peu d'aile et d'oxygène mais les cuisses chauffent ! El TeleferiQo pointe le bout de son nez : la ballade aura finalement duré 5h10. Anaïs réalise ici sa plus longue ballade... pour le moment.

Une fois dans la vallée (oh oh), nous reprenons le bus à 0,25$/tête de pipe pour nous rendre non loin de notre auberge. Une vingtaine de marche en plus ceci-dit... Et pas de la descente je peux vous l'assurer. Le soir, nous sortons avec le couple rencontré le matin-même ainsi que Sophie, qui loge au même endroit que nous. C'est dans un petit lieu sympathique que nous nous sustentons (un vrai bon repas au café del arte, enfin !) sans oublier le breuvage qui va avec.

Pas d'after pour ce soir, c'est le dodo qui nous fait du coin de l'oeil : 35000 pas pour aujourd'hui est on-ne-peut-plus suffisant. Nous nous endormons contents... et physiquement atteints par une fatigue réelle et certaine.

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Publié le 25 septembre 2019

-Samedi 21 et Dimanche 22 Septembre-


Samedi matin, c'est grâce-mat ! Ça fait du bien après un passage à 4696m :). L'après-midi fut dédiée à une visite de la police pour une plainte à déposer (appareil photo volé à la sortie du bus la veille au soir). Nous avons fait 2 établissements avant d'en finir, 2 bonnes heures après.


Ensuite, ce fut une petite ballade dans le Mariscal, le quartier moderne situé au Nord de la ville. Rien à déclarer pour la soirée.


Le lendemain fut un jour doté d'une météo clémente qui nous a permis d'effectuer un petit tour de vélo, toujours dans le Mariscal. C'était vraiment sympa, car la grosse avenue est banalisée le jour saint pour les sports de glisse tels que le vélo ou encore le patin à roulettes, ou roller. Nous sommes également passer par le Parque Carolina, immense, très animés, très joviale et rempli d'activités à y faire !

Nous nous sommes ensuite attardés à un spectacle de danse traditionnelle équatorienne. Les costumes, différents à presque chaque danse, étaient magnifiques. Par la suite, notre visite au musée de la culture équatorienne fut réduite à néant car il était malheureusement fermé... Tant pis !

Au retour, nous nous sommes attablés Place de l'indépendance, ou Plaza Grande, pour prendre un petit apéro des familles. Ce fut notre dernière soirée à Quito. En effet, nous partons le lendemain rejoindre les lillois fraîchement fiancés au sommet du Rucu Pichincha, Clara&Jerem.

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-Lundi 23 Septembre-

Départ de Quito pour Latacunga. Nous savions qu'il y avait une grosse fête ces jours-ci : nous avons donc passé une partie de l'après-midi dans les rues pour festoyer avec les locaux. Ce moment de jovialité intense est dédiée à la vierge de la Merced, autrement appelé Mama Negra. La vierge, qui est selon l'histoire, un homme au visage grimé de noir, protège la ville des éruptions du Cotopaxi, qui ont détruits celle-ci par le passé (en 1742 et 1877). C'est un énorme défilé qui passe sous nos yeux. Le cortège, presque infini, est composé de plusieurs équipes, elles-mêmes composées de danseurs, musiciens et "porteurs de cochon" (voir les photos très parlantes). Un groupe de personnes, dont nous n'avons pas capté le rôle, est venu nous "bénir", ils nous ont entourés, nous ont frottés un ensemble de plantes sur le corps puis une tête de cerf empaillés, en baragouinant quelques mots. Le must, à la fin de tout ça, c'était le crachin d'un alcool qu'un d'eux renfermé dans sa bouche. C''était particulier... Car on ressent tout de même une influence spirituelle, chose très éloignée de nos habitudes, alors qu'on en comprend pas le sens.

Le soir, nous retrouvons Clara&Jerem pour sortir à la fiesta qui se tient au centre de la ville. Nous avons droit à de la Pilsener, des brochettes, du maïs grillé ainsi que des feux d'artifice à quelques mètres de nous, parfois même sur nous, (où sont les normes de sécurité ?). Très impressionnant ! Pendant ce spectacle où nous en prenons pleins les yeux, 2 pickpockets tentent d'exercer leur stratagème, mais sans succès, Jerem était aux aguets ! Il est tend de dormir au Old House Backpackers hostal : demain c'est découverte du Parc du Cotopaxi pour nous 4 !

Quelques clichés de la ville de nuit.

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Publié le 2 octobre 2019

- Mardi 24 et Mercredi 25 Septembre-

Nous quittons Lata par le bus après un arrêt au Mercado Cerrado de la ville où nous ingurgitons un grand jus frais (1$) et quelques fruits délicieux (fraises 1$ le kg et 1$ les 15/20 petites bananes) et autres croissants achetés pour 0,15$/unité. Après le bus, c'est une camionetta dans laquelle il faut monter pour pénétrer le parc du Cotopaxi. C'est Olympia (notre guide) qui nous amènera à la lagune de Limpiopungo, face au Cotopaxi, tout de nuage vêtu. Nous y faisons le tour à 4 (une petite heure de ballade sans forcer). La guide nous dépose ensuite à l'hacienda où nous passerons la nuit : le Tombopaxi (65$/couple pour un lit et un petit-dej). Nous payons la guide 50$ et dégotons un dortoir, où nous serons finalement que 4 pour la nuit, avec vue sur le fameux volcan Cotopaxi qui culmine à plus de 5800m. Après une petite pause pour appeler les familles, nous sortons une petite heure pour découvrir tout doucettement ce parc qui se déroule devant nous jusqu'à perte de vue. Le chien de l'auberge nous suit, lui qui connait bien ce lieu gigantesque. Nous observons un condor puis un autre voler non-loin de nos yeux ébahis. À un moment donné, nous assistons à une scène incroyable : le condor prend de l'altitude et fonce en direction du chien. Le volant sort les griffes, et loupe le chien de quelques centimètres. Il retente sa chance quelques minutes après, et c'est de nouveau une victoire du chien, (w)ouf : 2-0. À vrai dire, nous ne sommes pas tout à fait tranquille donc nous nous armons de petits rochers. En effet, les condors ont une envergure d'environ 3m ! Après cette escapade pleine de surprise, nous rentrons nous faire beaux et descendre manger au resto de l'hacienda : pâtes carbo (7,93$) et bière pour tout le monde !!! Ça nous fait grave du bien, nous sommes à la limite d'un mix entre jubilation et bénédicité... Amen :). S'en suit des jeux de cartes où les filles remportent les 2 parties après une entente de l'équipe masculine de perdre pour leur bien (mais bien sûr...). La nuit est forte agréable, les lits sont douillets David. Au réveil, il ne faut pas trainer car Olympia vient nous chercher à 8h pour aller marcher au Ruminahui, petit volcan à 4700m.

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Publié le 3 octobre 2019

-27, 28 et 29 Septembre-

Pour ces 3 jours, Nous avons choisi de faire le trek de Quilotoa du Sud au Nord dans le sens inverse de la team esprit_outdoor, avec une majorité de descente. Le matin, nous prenons le bus de Latacunga à Quilotoa (2$/tête de pipe) : nous arrivons à 3800m. Quelques dizaines de mètres plus loin, nous nous trouvons nez-à-nez avec la fameuse Lagune de Quilotoa : vue imprenable et spectaculaire.


S'en suit un contournement de celle-ci par l'Ouest. C'est alors qu'une longue descente démarre. L'issue de notre première étape, l'hostal Cloud Forest à Chugchilan, est très bien fléchée tout au long du parcours. Nous dévallons le sentier pendant plusieurs heures jusqu'à atteindre la rivière en fond de vallée. La dernière partie remonte jusqu'au logement, ce qui clôture nos 3h50 de marche (13,5km pour 424d+). A l'arrivée, nous sirotons un petit verre devant la partie de Volley du village. Le soir, à table, nous discutons avec quelques français dont les Basques Jonathan et sa femme. Au réveil, c'est de loin le meilleur petit-dej que nous ingurgitons afin de prendre des forces pour la journée qui nous attend.


La deuxième étape consiste à rallier Chugchilan à Isinlivi. Le profil est similaire, mais moins long. Trois heures nous permettent de parcourir les quelques 11,7km constitués de 567d+. Une grosse pluie s'abat sur le village après notre pique-nique dans l'herbe de la propriété : nous sommes déjà à la sieste !! En fin de PM, nous descendons dans la salle de vie de l'hostal Taita Cristobal et à 19h c'est le repas. Nous mangeons entre français, avec Domi et Vincent de Rouen (et quelques lamas dans le jardin).

L'ultime journée de ce trek (11,5km pour 500d+) débute (aussi) par un excellent petit-dej et est avalée en 2h45 de marche. Ça continue de descendre pendant un moment, avant de remonter sur la fin. A l'arrivée à Sigchos, nous prenons un bus (2,25$) qui nous ramène à Latacunga (en passant par Isinlivi et Saquisili) afin d'aller récupérer un de nos 2 sacs laissés à l'hôtel pour économiser un peu de poids. S'en suit un deuxième bus pour atteindre Ambato et un dernier nous permettant d'arriver à bon port : Riobamba vers 19h. D'ailleurs, pour atteindre cette ville à 2800m, capitale de la région du Chimborazo, le bus passe par un col à 3600m !


Ce fut trois très bonnes journées, de par les paysages dans lesquels nous évoluions, la qualité des hôtels dans lesquels nous avons dormi et les rencontres faites dans ces derniers. 😁


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-Mardi 1er octobre-


Jour où il y a 26 ans plus tôt, Anaïs naissait. Bon on s'en fiche mais ceci explique la surprise que m'a préparé Simon pour la journée.

Arrivés à Riobamba deux jours plus tôt pour se poser après le trek de Quilotoa, enfin c'est ce que je croyais avant que Simon me lance, la veille, "on part à 6h30 demain matin". 😮

Je sors de l'hôtel et notre guide (Fausto) nous attend avec sa voiture du futur (enfin de 2003) et des VTT sur le toit. Je comprends que nous ferons du VTT (vous l'aviez aussi deviné du coup).

Un petit mais très appréciable "bon anniversaire" de la part du guide me rassure quand à ses capacités en langue Française. La journée sera ainsi facilitée.

Nous partons en direction du Chimborazo, plus haut volcan d'équateur (6231m), avec des petites pauses pour apprécier les panoramas et quelques indications de Fausto. Nous allons donc faire du VTT de descente depuis le Chimborazo, en vrai j'adooore le VTT de descente !

On monte donc en voiture au refuge qui se trouve à 4800m d'altitude, puis petite marche jusqu'au second refuge à 5000m. 200m de dénivelé à cette altitude, mes poumons ont encore des progrès en acclimatation à faire. Simon lui, comme d'hab, un poisson dans l'eau, il a d'ailleurs été voir la lagune (pas ouf apparemment) 100m plus haut.

Ceci étant fait, on s'équipe puis on commence à dévaler les 43km de descente qui nous attendent.

Premiers mètres hésitants, faut dire que c'était ceux les plus pentus et dans le sable. On galère. On se marre. Puis moi je tombe 2 ou 3 fois mais s'en aucune gravité. Une fois bien à l'aise, on file, les paysages sont magnifiques, on passe de la Puna (écosystème entre 4000m et 5000m d'altitude comprenant env. 150 espèces de flores) à la Paloma (écosystème entre 3000m et 4000m d'altitude) où sont ici présentes de magnifique vigognes (même famille que les lamas). Ça court en liberté autour de nous, dans ce magnifique parc, on se sent vraiment privilégiés. On passe par un canyon de terre rouge, puis, plus bas, au travers d'ânes, de vaches, de moutons, de lamas que les habitants font transiter. Pwa, là vraiment je kiffe (Simon me dira plus tard que lui aussi).

Fin des 43 km vers 17h (notre guide parle beaucoup mais qu'est-ce qu'il est gentil), Simon et moi, HS, on prend un bus pour Banos (plus au nord-est) afin d'aller s'y reposer un peu en profitant des eaux thermales.





Je me choisis un bel hôtel (au grand désarroi de Simon), soirée d'anniversaire oblige et un bon restaurant. Nous dormirons donc au Selina Banos et mangerons à la Casa hood (franchement chouette). Après un mojito et un verre de vin rouge, il est plus que temps d'aller se reposer. Ah non... J'ai oublié mon doudou à Riobamba 😭😭

(L'histoire dit que je l'ai récupéré le lendemain grâce aux deux basques rencontrés sur la boucle du quilotoa puis par hasard dans le restaurant à Banos qui allaient justement à Riobamba... Sauvés !)


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-Mardi 1er octobre-


Jour où il y a 26 ans plus tôt, Anaïs naissait. Bon on s'en fiche mais ceci explique la surprise que m'a préparé Simon pour la journée.

Arrivés à Riobamba deux jours plus tôt pour se poser après le trek de Quilotoa, enfin c'est ce que je croyais avant que Simon me lance, la veille, "on part à 6h30 demain matin". 😮

Je sors de l'hôtel et notre guide (Fausto) nous attend avec sa voiture du futur (enfin de 2003) et des VTT sur le toit. Je comprends que nous ferons du VTT (vous l'aviez aussi deviné du coup).

Un petit mais très appréciable "bon anniversaire" de la part du guide me rassure quand à ses capacités en langue Française. La journée sera ainsi facilitée.

Nous partons en direction du Chimborazo, plus haut volcan d'équateur (6231m), avec des petites pauses pour apprécier les panoramas et quelques indications de Fausto. Nous allons donc faire du VTT de descente depuis le Chimborazo, en vrai j'adooore le VTT de descente !

On monte donc en voiture au refuge qui se trouve à 4800m d'altitude, puis petite marche jusqu'au second refuge à 5000m. 200m de dénivelé à cette altitude, mes poumons ont encore des progrès en acclimatation à faire. Simon lui, comme d'hab, un poisson dans l'eau, il a d'ailleurs été voir la lagune (pas ouf apparemment) 100m plus haut.

Ceci étant fait, on s'équipe puis on commence à dévaler les 43km de descente qui nous attendent.

Premiers mètres hésitants, faut dire que c'était ceux les plus pentus et dans le sable. On galère. On se marre. Puis moi je tombe 2 ou 3 fois mais s'en aucune gravité. Une fois bien à l'aise, on file, les paysages sont magnifiques, on passe de la Puna (écosystème entre 4000m et 5000m d'altitude comprenant env. 150 espèces de flores) à la Paloma (écosystème entre 3000m et 4000m d'altitude) où sont ici présentes de magnifique vigognes (même famille que les lamas). Ça court en liberté autour de nous, dans ce magnifique parc, on se sent vraiment privilégiés. On passe par un canyon de terre rouge, puis, plus bas, au travers d'ânes, de vaches, de moutons, de lamas que les habitants font transiter. Pwa, là vraiment je kiffe (Simon me dira plus tard que lui aussi).

Fin des 43 km vers 17h (notre guide parle beaucoup mais qu'est-ce qu'il est gentil), Simon et moi, HS, on prend un bus pour Banos (plus au nord-est) afin d'aller s'y reposer un peu en profitant des eaux thermales.





Je me choisis un bel hôtel (au grand désarroi de Simon), soirée d'anniversaire oblige et un bon restaurant. Nous dormirons donc au Selina Banos et mangerons à la Casa hood (franchement chouette). Après un mojito et un verre de vin rouge, il est plus que temps d'aller se reposer. Ah non... J'ai oublié mon doudou à Riobamba 😭😭

(L'histoire dit que je l'ai récupéré le lendemain grâce aux deux basques rencontrés sur la boucle du quilotoa puis par hasard dans le restaurant à Banos qui allaient justement à Riobamba... Sauvés !)


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- 2,3,4 et 5 octobre-

Après une belle soirée d'anniversaire (très peu arrosée mais bien assez pour moi 🤫) nous profitons chaque jour de Banos, une ville assez touristique, entourée de cascades.

On se laisse tenter par du canyoning, activité qui finalement nous décevra...

En faite, ici le 3 octobre à commencé une grève nationale qui a pour conséquence principale le blocage des routes. Donc impossible d'aller à la cascade initialement prévue pour le canyoning, nous irons donc à vélo à une cascade toute proche. Après seulement 2 descentes en rappel, un "toboggan" et un saut, on doit se rhabiller. La prestation ne correspondant pas à ce qu'on nous a vendu, on a essayé de se faire rembourser ou proposer une autre sortie dès que la grève serait finie mais aucun geste de la part de l'agence. On vous déconseille donc l'agence "Dogui Tour" à côté de marché central de la ville.

Bref, finalement on ne peut pas faire grand chose de plus car aucun véhicule ne peut rentrer ou sortir de la ville. Nous profitons donc de celle-ci, de ses thermes et du zoo accessible à pied. Quand arrive le week-end les bus circulant (au moins pour l'instant) nous allons al "Pailon del Diablo", un site ecotouristique, point final de la route des cascades, où se trouve une cascade très impressionnante de 80m de haut. Les paysages y sont magiques mais assourdissants (débit entre 15 et 60m3 par seconde).

On a vraiment apprécié (n'oubliez pas vos K-ways 😉)!

Dans la même journée, nous profitons des bus pour monter à la "Casa del Arbol", petit lieu tout bucolique où l'entrée à 1$ donne accès à une jolie vue de la ville, à des balançoires se mouvant dans le vide et quelques autres bouiboui attractifs. Nous décidons de redescendre en marchant et de profiter de la nuit tombante pour découvrir la ville illuminée (dénivelé négatif de 800m en 1h15 environ).

Nous passons les 3 dernières soirées en compagnie d'un adorable couple Basque : Brigitte et Jonathan (Qu'est qui est...? ), rencontrés sur le trek du Quilotoa et sauveur du fameux Chico. Entre mojito dans un bar exotique, bières au coin du feu sur la terasse de leur hôtel et excellent plat de pâtes, nous leur souhaitons de continuer à faire le bien autour d'eux. 😚

Quand ces derniers décideront prudemment de rejoindre l'aéroport de Quito au plus vite afin de rentrer en France, nous nous chaufferons pour monter le volcan Tungurahua (5023m) en 1jour et demi.

Comme on dit ici "Que te vaya bien ! "


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Publié le 15 octobre 2019

-6 & 7 Octobre-

Après un petit dej au Mercado Central de Baños, c'est parti pour notre montée au refuge du Tungurahua à 3800m. Une première voiture nous amène à l'embranchement pour monter à Pondoa : reste à attendre une camionetta faisant le trajet. Quelques minutes après, s'en est une qui nous monte au village de Pondoa pour $5. Nous sommes alors à environ 2500m d'altitude et la ballade commence. Ça ne fait que monter, pas un pet de plat. À l'entrée du parc national Sangay, il faut s'enregistrer et s'acquitter de $2 pour une simple visite ou débourser $10 pour accéder au refuge et y passer la nuit. La deuxième option nous a au préalable excitée, nous comptons dormir à 3800m, nous continuons l'ascension. Le panneau nous indique alors 4h pour arriver au logis, nous mettrons 2h (et Anaïs en chie particulièrement mais arrive à bon port comme toujours... 😁). Ce sont quelques 1300m de d+ que nous ingurgitons alors. Nous arrivons les premiers au refuge, y entrons et observons que la nuit sera... froide. En effet, nous n'avons pas de duvets. Après une petite sieste, ce sont 3 espagnols et 1 Argentine qui débarquent pour la nuit. Dans le refuge, il y a du gaz. Nous pouvons donc "cuisiner" des paninis, alors que les espagnols se sustentent de nourriture qui tient au corps. Il commence à faire nuit quand nous montons nous coucher. Le gardien du refuge nous propose un duvet... pour $5/tête de pipe !!! Nous n'en prenons qu'un, il faut pas déconner. Vous vous en doutez : le refuge n'a pas de chauffage ! La nuit fut courte malgré un dodo à 20h30 : une grosse pluie assourdissante s'abattant sur le toit du refuge pendant de longues heures. Dormir n'est pas aisé, entre le bruit du torrent qui se déverse sur notre cahute et le froid puis le chaud qui nous transcende. À 3:50, c'est l'heure du réveil pour les espagnols et moi ; Anaïs ayant planifié de continuer sa nuit dans le duvet à $5 ! Il ne pleut plus quand nous partons à 4h35, après un petit-déjeuner succinct du seul français pas préparé ... Bref ! C'est une première pour moi de se lever si tôt pour grimper et en ayant dormi si peu. Il ne pleut ni ne neige pas, mais il y a du vent et une visibilité pas tip-top (expression so 90's). Nous avalons quelques 1080m de d+ et arrêtons l'ascension au bout d'environ 3h et quelques. Puis c'est de la neige qui nous permet de visualiser le chemin à prendre pour continuer à monter. Le couple espagnol a l'App Orux Map sur leur téléphone, qui est très précise pour trouver le chemin. Mon Map.me fonctionne bien jusqu'à 4500/4600, ensuite, il ne montre plus le chemin ... grrr. Arrivé sur le replat à 4915m, une espagnole préfère redescendre à cause du froid, donc nous la suivons pour ne pas nous séparer dans ce paysage particulier. Légère déception pour ma part car il nous manque quelques mètres pour faire 5000m... mais bon, c'est peut être raisonnable de redescendre. Se perdre là-haut n'est pas dans mes options. Ça sera pour une prochaine fois !! La redescente commence tranquillement avec le groupe, puis l'instinct MICH_RF_TEAM prend le dessus. Tant pis pour le tendon de mon genou droit : je descend en petite foulée. Ça glisse bien entre la terre et la neige, ça n'est pas agressif pour ma jambe frêle. Une petite heure pour redescendre au refuge où je retrouve Anaïs à peine sortie de son rêve 🕶️. Les espagnols débarquent quelques dizaines de minutes après. S'en suit un petit "festin", et nous redescendons après avoir passé un coup de balais dans le refuge. Les espagnols nous proposent de redescendre avec eux à la cabane de registration et de nous déposer en Van à Baños. Nous acceptons sans rechigner et devallons les quelques 1000m de d- en 1h05. Une fois de retour en ville, nous devorons un menu végétarien au Mercado Central pour $2,5 avant d'aller siester. C'est à 18h que nous sortons pour aller nous relaxer aux thermes de la Virgen ($3 l'entrée), nos bonnets de bain rose et noir en main. Nous alternons bains chauds et eau on-ne-peut-plus froide de la cascade juxtant ce lieu où la populace équatorienne se retrouve jusque 21h. Petit resto le soir avant de regagner notre lit à l'hôtel Sarahi : bonne nuit !

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-Depuis mardi 8 octobre-


Si vous ne l'avez pas su avant, l'équateur était en grève depuis le mardi 2 Octobre. Nous ne l'avons pas subit la première semaine car à Baños nous avions des choses à faire et la ville ne manifestait pas. On y avait simplement un accès restreint, en effet les entrées et sorties de la ville étaient bloquées par des bus, camionnettes et taxis mis en travers de la route. Puis à notre retour du volcan Tungurahua, nous avons constaté que la situation empirée de jour en jour, nos journées devenaient longues car nous n'avions plus rien à découvrir de la ville et bien que nous y soyons en sécurité, notre état d'esprit s'asombrissait laissant place à un découragement. La ville était morte, la majorité des touristes sont partis le jeudi 10 en mini bus jusqu'à un petit aérodrome pour rejoindre l'aéroport de Quito (capitale) mais nous n'avons pas fait ce choix car nous n'en avions pas les moyens (300$ par personne). La nourriture commençait à manquer. Alors après discussions avec deux françaises nous avons décidés de tenter un départ le samedi 12 au petit matin... Mauvaise idée. Je m'en suis vraiment voulu d'avoir prise cette décision !

Pour recontextualiser : l'ensemble des routes du pays étaient bloquées tout les km environ par des groupes d'indigènes (ils n'ont pas des plumes dans le cul comme vous vous l'imaginez peut-être 😉) qui protestent contre la hausse du prix du gasoil notamment. Nous pensions faire du stop mais impossible où alors risqués car ils deviennent agressifs envers les équatoriens qui cherchent à nous aider. Bref, on s'est mis dans une merde... Après des dizaines de barrages, quelques kms à 12 entassés a l'arrière des camionnettes et 45km de marche nous sommes arrivés à Latacunga. Épuisés, psychologiquement moi j'étais a bout avec la seule envie de rentrer en France et en même temps la colère de se sentir si délaissés dans ce pays révoltés et donc dangereux. Je ne juge pas leur combat et d'ailleurs je le trouve assez juste, ils sont dirigés pas des dictateurs en vrai, mais après 10h de marche je voulais juste me sentir en sécurité. Et puis physiquement on a douillés !

Finalement, après un jour de repos mérité le dimanche 13 octobre vers 21h, la victoire du peuple ! Le président et les dirigeants indigènes ont trouvés un terrain d'entente et le décret 883 a été supprimé afin de travailler sur un nouveau décret en collaboration avec les equatoriens, les indigènes, les dirigeants du pays et l'ONU. Bref, nous pouvons enfin dormir sur nos deux oreilles et reprendre notre voyage comme il etait prévu. Enfin... Avec un détour par la Colombie qui n'était pas prévu mais la mer Carïbéenne nous appelle. 😅

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Publié le 20 octobre 2019

- 14, 15 & 16 Octobre -

Ce Lundi 14, ce fut une journée repos, constitué majoritairement de sieste et de repas : déjeuner chez Homero&Katiana le midi (où Simon a pu apprendre à faire son gâteau préféré) et Lucho Candelas le soir avec le couple français Virginie&Fabien de la Ciotat rencontré à Baños avec qui nous avions marché 45km pendant la grève... Le lendemain, notre ami et chef-cuisto Homero nous récupère au Mercado Cerrado où nous sirotons notre jus de fruit frais casi-quotidien accompagné de petits pains et cafés. Notre collègue équatorien nous emmène faire un tour au marché de Latacunga où les restaurateurs des alentours viennent se fournir en légumes et fruits en l'occurence : gigantesque ! Ensuite, ce fut une petite portion de voie rapide avec sa camionette (4x4 avec arrière ouvert) pour aller admirer la lagune de Yambo, au sud de Salcedo. Le midi, nous mangeons une portion de spécialité locale : des morceaux de port cuits avec une bonne purée, le tout pour $3 l'assiette : muy rico ! Après la sieste dominicale, nous sortons récupérer notre lessive $1/kg et flâner dans Latacunga et en particulier à la lagune (encore une !) artificielle du village. La municipalité ayant d'ailleurs décidé de la vider cette semaine... Bref ! Le soir, rebelote au resto de l'ami Homero pour deux bons burgers pour nous donner du courage pour la longue journée de bus du lendemain.

Le lendemain matin, Mercredi 16, nous quittons notre hôtel The Bronx vers 8h pour le terminal terrestre. Pas de passage au Mercado Cerrado : pas de jus de fruits mixés sous nos yeux... Direction le nord avec une première escale à Quitumbe (terminal terrestre sud de Quito) après 2 petites heures de véhicule collectif dénommé bus pour $2,15/pax. La deuxième étape consiste à rallier Quitumbe à Tulcan, la ville la plus proche de la frontière Equatorianno-Colombienne, en un seul trajet. Nous y arriverons quelques 7h après (et $7/personne) et trouverons un petit hôtel sans prétention vendu $24 la chambre double, négocié $10 assez vite. La soirée se résume à deux crêpes et autres nachos ou autres empanadas dans un petit resto situé dans la rue principale (et descendante dans un sens). Le lendemain aura pour but de passer la frontière !

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Publié le 25 octobre 2019

- Du 17 au 20 octobre -


OK la Colombie c'était pas prévue mais... L'avis de nombreux voyageurs rencontrés en Équateur à son propos nous obligeait à aller voir par nous même. Et puis j'avoue (Anaïs) que le mot "Caraïbe" faisait écho en moi (il fait pas très chaud en Équateur finalement).

Nous avons passés avec succès la frontière le jeudi 17 octobre, malgré un premier essai raté car nous n'avions pas fait tamponner notre passeport à la sortie de l'équateur. Finalement, 2h après, nous étions en route pour Las Lajas.

Las Lajas c'est un village à 30min de la frontière, tout petit mais très bucolique. Si vous êtes dans le coin, allez-y, vraiment ! La cathédrale est magnifique... Deuxième merveille de Colombie paraît-il. Construite entre 1916 et 1949 (approximativement) dans un gouffre, au-dessus de la rivière Guaitara. Quand tu vois ça tu te dis "ils sont quand même très forts les mecs pour avoir l'idée puis les couilles de construire ça, à cet endroit". Bref, vous l'aurez compris, on a aimé ce lieu. L'aller depuis Ipiales nous a coûté 2500 COP chacun, soit 0,67€ dans un taxi collectif. Le retour, gratis grâce à du stop.

En fin de journée on se dirige vers Pasto, enfin on essaie car plus de bus au départ puis vue la petite dizaine de personne voulant faire le même trajet que nous une compagnie se décide à affréter un minibus, c'est pourquoi nous paieront 12000 COP contre 10000 pour un bus classique. 3h plus tard, arrivés dans la ville (malgré un trajet chaotique entre risques de perdre la vie et bouchons dûs aux trajet d'élargissement des routes), la passagère à notre gauche nous propose de dormir chez elle. Nous y resterons 3 nuits et seront grandement choyés (Séléné, orthondiste, faisant partie de l'élite Colombienne). Nous l'avons déjà remercier mais souhaitons le faire de nouveau car grâce à sa gentillesse notre début de périple Colombien est largement à la hauteur de ce qu'on nous avait dit sur ses résidents.


Le lendemain de notre arrivée nous avons visité la ville de Pasto, qui selon nous, s'apparente légèrement plus aux paysages urbains Europeens. Beaucoup beaucoup de boutiques et d'églises... De plus, nous remarquons qu'il n'y a plus de chiens dans les rues. Les premiers cafés testés ne sont par contre pas à la hauteur de nos espérances, malgré le fait que ce pays est le meilleur producteur de café au monde. Aussi, les écarts de "richesse" se font plus ressentir qu'en Equateur. Les mendiants sont plus nombreux et les femmes à la plastique refaite aussi.

Flânant au gré des rues, nous deambulons entre le musée del Oro (qui nous a appris de nombreuses choses et que nous avons beaucoup appréciés), les différentes cathédrales/églises et la susnommée "Casona Taminanco" ou "Musée des arts et traditions populaires de la région de Narino". Dans ce dernier, nous avons droit à une visite guidée.

Le samedi 19 octobre, direction le village de Sandona où notre hôte officie 2 samedis par mois. Nous l'accompagnons pour découvrir cette bourgade pleine de vie. Détour au marché du village (moins accueillant que ceux d'équateur), puis à l'église qui abrite la plus grande représentation statuaire du Christ en Colombie : impressionnant. Puis, sous la pluie, nous écumons les boutiques artisanales, car ici la spécialité c'est la fabrication de chapeau et autres objets en fibre d'Irica ou paille de Toquilla dont la qualité est reconnue mondialement. L'achat d'un chapeau m'a alors semblait évident (bien que le soleil n'ai pas souvent pointé le bout de son nez ces derniers jours).

Dimanche, petite grâce-mat en ce jour saint. En début d'après-midi, nous décollons avec la Kia Sportage de Séléné pour la lagune de la Cocha. Une petite heure de route plus loin, en roulant vraiment doucement, nous tombons sur un panorama magnifique : une énorme étendue d'eau avec un petit îlot au milieu, dénommé Isla de la Corota. Arrivant tout doucettement au lieu-dit "El Puerto", nous nous engageons sur une barque motorisée pour une excursion sur l'île ! Un petit édifice religieux s'offre à nous, ainsi qu'une petite ballade dans cette jungle nichée sur le lac. Cette dernière est réalisable en laissant quelques 5milliers de COP au petit guichet à côté des toilettes (Jean-précision). La petite marche consiste en l'aller-retour Nord/Sud de l'îlot à travers cette flore très belle peuplée d'oisillons en tout genre (cuit, cuit-cuit, cuit). L'arrivée au Sud débouche sur un mirador donnant accès à une vue imprenable sur cette nature généreuse à quelques 2800m d'altitude. Ensuite, nous rentrons en barque en faisant un petit détour à un autre point de vue. Cette escapade se conclue à 17h avec un petit almuerzo (repas du midi) des familles dans un petit resto donnant sur le cours d'eau. Nous rentrons ensuite sur Pasto, encore moins vite qu'à l'aller. Le soir, nous prenons un petit taxi (5500 COP) pour nous déposer au terminal où nous prenons notre premier bus de nuit pour rallier Pasto à Cali, capitale de la Salsa. Le bus quittera la ville à 22h afin de rallier notre prochaine escale... vers 7h30 ! Le bus à 2 étages est doté de sièges fortement inclinables permettant de sommeiller au fur et à mesure des gestes impromptus de son conducteur.

Bonne nuit.

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Publié le 31 octobre 2019

-21 et 22 octobre-


Arrivée au petit matin après une nuit presque confortable, nous marchons jusqu'à trouver notre hôtel, enfin un hôtel. Direction San Antonio, le quartier le plus mignon de la ville selon nous et anciennement quartier coloniale à l'ambiance très bohème. De jolies couleurs aux maisons dont les portes et fenêtres sont protégés par des barreaux de fer forgé; des cafés, restaurants et hôtels tous plus bucoliques les uns que les autres. Finalement, après plusieurs demandes, nous posons notre sac au Mango Tree Hostel pour deux nuits avant qu'il ferme pour changement de propriétaire. Très chouette hôtel avec cuisine commune ouverte, palmiers, piscine, hamacs et lampions luminescents à la tombée du jour. Ah oui... Et gros changement de température, nous ne sommes plus qu'à environ 1000m d'altitude, il fait chaud. Et je pense que la pollution y est pour quelque chose. Il est vrai que durant notre halte calenos, il n'y a pas eu un instant où les axes routiers principaux n'étaient pas archi bondés de voitures et de motos. Ici, en Colombie je veux dire et par rapport à l'Equateur, les motos nous semblent largement majoritaires sur les voitures. D'où notre impression de villes (voir pays) polluées, et en discutant un peu avec des locaux, il est vrai que ce genre de sujet est bien loin de leurs préoccupations.

Revenons à nos moutons... Après une journée farniente pour moi et tentatives de trouver un moyen de faire du parapente pour Simon, nous décidons de souper libanais au "Pita Majita". C'était dinguement bon 👍 (je suis à présent réconciliée avec les falafels)!



Nous sommes partis en fin de matinée le dimanche pour monter au sommet de "Las 3 Cruces" , avec au bout un beau point de vue sur la ville...paraît-il. Une fois que deux hommes différents nous on mis en garde sur un éventuel dépouillement possible sur le chemin et donc redescendre sans bijoux, ni chaussures, nous nous sommes rabattus sur une ballade plus sûre, celle menant au Cristo Rey. La ballade initialement prévue doit enfaite se faire impérativement entre 5h et 11h du matin lorsqu'il y a la présence de policiers, le reste de la journée c'est trop dangereux.

Nous marchons donc 1h30 en longeant le Rio Cali, une des septs rivières traversant la ville, jusqu'au zoo puis montons dans un taxi (10. 000COP) pour atteindre le Cristo Rey (Christ surplombant la ville mesurant env. 25m de haut).

Belle vue et bonnes explications de la part d'une femme qui est bénévole là-haut. Rencontre pour ma part assez émouvante qui s'est terminée par une étreinte, elle nous souhaitait tout le meilleur du monde, elle était douce et bienveillante et ça m'a beaucoup touché. 😘

Sur ses conseils nous redescendons à pied jusqu'à notre hôtel par un chemin en terre rouge, rien de semblable à ce qu'on avait vu jusqu'à présent, on se croyait en Arizona (c'est Simon qui l'a dit). Puis bon, plus de chemin alors on s'en est inventé un, les griffures sur mes jambes peuvent en témoigner...😉

Petite sieste avant d'engloutir une bonne pizza pour Simon et une bonne salade pour moi (et jvous jure que c'est appréciable de manger des bonnes crudités en Amerique du Sud) toujours dans notre quartier fétiche (et le seul qu'on connaisse enfaite ^^).

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Publié le 4 novembre 2019

-Du 23 au 25 Octobre-

Mercredi: Direction le quartier très vivant du marché Alameda pour quelques ampletes, notamment un enooorme avocat et deux almuerzos (menu du jour pour le déjeuner). Puis un free tour avec notre super guide Paul (réservation sur guruwalk.com possible ou sur Free Walking Tour Cali c'est le même guide). Marche intéressante débutée par la toute petite église de La Ermida (mais aussi une des plus belles), puis sur la place des poètes où il est possible de payer un rédacteur afin qu'il écrive vos différents courriers si vous ne savez pas écrire ou simplement pour avoir un écrit bien formulé (annonces par exemple). Ensuite nous nous dirigeons vers la place centrale de la ville entourée de banques, nous continuons vers l'église San Francisco en s'arrêtant goûter des spécialitées locales, notamment un fruit, le Chontaduro servi soupoudré de sel et de miel. Autant vous dire que les avis sont partagés : Simon aime, Anaïs non.

La ballade se termine dans notre quartier fétiche, celui de San Antonio.

Fin de journée, la salsa nous fait du nez, nous nous initions donc à cette danse endiablée dans l'école nommée "Salsa & Rumba", située juste à côté du bar dansant le plus fameux de la ville "La Topa Tolondra". La soirée se poursuit par un show donné dans cette même école par les pro. C'était dingue ! Ça va vite, c'est technique et entraînant. Bravo à eux !


Lendemain, jeudi 24 Octobre direction San Cipriano avec un groupe constitué d'occupants de notre nouvelle auberge de jeunesse "La casa de Adry" et Fernando, son beau gérant (☺️).

Après 2h30 de route, arrivée à destination : nous ne nous attendions pas à ressentir cette humidité ambiante. Malheureusement, très peu de photos de cette journée qui a été un vrai régale.

On commence par un transport de 15 mins à travers la jungle, en moto-rail (truc improbable mais très ingénieux) pour rejoindre la base de location de bouée. Ensuite nous nous balladions à travers la jungle, les cascades et piscines naturelles en profitant de multiples baignades et sauts. Comme des gosses on était !

La bouée nous a servie à rallier deux points du fleuve, nous nous sommes laissés portés par le courant jusqu'au restaurant où nous avons déjeuné vers 16h30, heure à laquelle il commençait à pleuvoir. Super décor et super ambiance. C'était une belle journée organisée par Fernando que nous remercions.

Repas italien le soir même (la casa Pavarotti), les pâtes y sont excellentes et son propriétaire particulièrement dingue, on vous laisse découvrir...

Le samedi matin marque la fin de notre détour Calenos, Salento nous voilà...

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Publié le 5 novembre 2019

- Du 26 au 29 Octobre-

Nous nous rendons en bus à Salento via Armenia en compagnie des germanophones Dominique et Konstantina, rencontrées au guichet ! En arrivant, nous allons déguster un met ainsi qu'une boisson caféinée chez Barnabé, succulent, très bon rapport qualité/prix. La première soirée nous permet de trouver un hôtel à prix raisonnable. En effet, Salento étant très touristique, les prix y sont particulièrement élevés... Il nous faut donc trouver la perle rare à COP40000 la nuit, Casa La Eliana, bien mieux qu'on l'espérait. Le lendemain matin, nous partons découvrir la vallée de Cocora en compagnie d'un couple Colombiano/Néerlandais. Le transport est effectué en Jeep, gros 4x4 couverts pouvant contenir une douzaine de pax. Les 3 derniers bénéficient d'une place à l'arrière debout, agrippant à bout de bras la barre transversale... Décoiffant !

Le paysage est très reposant et assez immense. C'est très impressionnant d'y observer les plus grands palmiers au monde à quelques 2800m d'altitude. La ballade durera un petit 3h en marchant tranquillement. De retour en ville, nous sirotons un café avec nos amis du jour. Le soir, nous retrouvons les allemandes ainsi que deux autres touristes vivant à London : Lionel et Lloyd. Après un autre bon resto, nous allons tester le Tejo, jeu traditionnel du coin où le but est de marquer un maximum de points en lançant un palet sur une zone en terre composée de cibles en papier qui explosent lorsque le palet entre en contact avec celles-ci. L'équipe allemande a battu la française cette fois-là.

Le 28, nous nous levons aux aurores pour aller chercher notre moyen de transport du jour avec lequel nous arpentrons la vallée de la Carbonera. Vallée similaire à Cocora, mais sans touristes ! Nous partons donc, pique-nique dans le sac, à l'assaut des quelques 3300m donnant sur la splendide et naturelle vallée plongeante peuplée elle aussi de gigantesques palmiers. Notre petite 125 off-road nous permet de prendre cette route peuplée de pierres, trous et autre territoire on-ne-peut-plus boueux (la vidéo vous en donnera un bel aperçu). Après quelques 140km parcourus sur une boucle autour de Salento et un petit mocachino, nous cuisinons un plat et filons au lit la tête pleine d'images sensationnelles offertes par Dame-Nature.

Petite vidéo de la journée: https://youtu.be/9_f97amZ2i0

Nous profitons de notre dernier jour à Salento pour aller visiter la finca Las Acacias, où le café est produit. Le transport et la visite nous demanderont de débourser COP18000 par tête de pipe (environ 5€). Pour nous y rendre, nous utilisons les services de la ville : le même véhicule que pour Cocora ! La visite durera une petite heure, dégustation et achat de café inclus. Nous ressortons de cette finca satisfaits de ce que nous venons d'apprendre ; nous avons également pu mettre la main à la patte en collectant quelques grains de café. Au retour de cette finca (1000), nous nous sustentons dans un petit resto sympa aux abords de la place principale de Salento. A la fin du repas, nous rencontrons un couple québécois et allons nous balader au point de vue de la ville avec eux. Avant de prendre un premier bus pour Pereira ainsi qu'un second de nuit pour notre prochaine escale, nous oscillons entre flâner dans la ville et acheter divers bijoux jusqu'au début de soirée. Nous arriverons à Medellin vers 7h après une nuitée passée dans le bus.

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-30&31 Octobre, 1&2 Novembre-


Mercredi : notre courte nuit de bus (minuit-7h) s'achève à Medellin, deuxième plus grosse ville du pays. Avec le métro, on peut naviguer pour COP2550 (€0,70) : pratique pour arpenter cette ville sur l'axe Nord-Sud. Nous démarrons la journée par trouver un hôtel, malgré notre fatigue due au transport. Le bus de nuit c'est pratique et pas très cher (trajet à COP40000 avec la compagnie choisie, environ €11)... Mais c'est long et peu reposant au final. Enfin bref ! Nous déambulons dans El Poblado, quartier touristique certes mais franchement agréable, où nous logerons 3 nuitées. Nous testons pour le premier midi le très sympa resto Betty's Bowls : bon, frais, léger... mais un peu cher... ma foi. Cet établissement juxtant le fameux YOLO Hostel (#oklm). Après une bonne partie de l'après-midi passé à rattraper du sommeil, nous sortons de manière furtive pour trouver de quoi s'écluser le gorgeon et souper. C'est ce super resto de burger qui nous rassasiera : délicieux ! J'en salive encore #jean.

Jeudi : le réveil sonne et nous partons pour la journée au Parc Arvi, sur le plateau au-dessus de Medellin, faire une petite promenade avec les 2 allemandes retrouvées la veille. L'aller consiste à prendre le métro, un premier metrocable (téléphérique) ainsi qu'un second. Le parc est sympa, nous nous y propageons quelques instants. Un petit almuerzo à COP12000 aux environs de 14h et il est temps de redescendre en bus, solution plus économique mais bien plus folklorique. En effet, aujourd'hui c'est Halloween. Cette fête est très suivie ici à Medellin. Les déguisements sont finalement très peu similaires à ce que nous avons l'habitude de voir par chez nous. Quelques vampires et sorciers... mais beaucoup de colombiens et colombiennes déguisés de manière très... particulière. Certaines laissent transparaître de manière excessivement visuelle leurs formes plus que généreuses. Nous vous laissons imaginer... le pire ! Après un repas succinct dans une entreprise de restauration de type pizza, nous nous déplaçons retrouver nos collègues du Tejo ainsi que Robin (#freebeer), voyageur allemand très sympa et unique déguisé de notre formation de touristes. N'ayant pas nos passeports sur nous, nous ne pouvons pas suivre notre groupe au Perro Negro, boîte de nuit ultra-bondée dont la queue s'étire sur plusieurs dizaines de mètres. Tans pis pour nous... mais demain c'est Guatapé, et qui dit Guatapé dit levé pas trop tard... Nous filerons au lit après une dernière bière en amoureux.


Vendredi (ou la vie sauvage) : réveil, petit-dej sur le pouce, métro et bus direction Guatapé en compagnie de Matthieu, moniteur de voile à Sète. Dans le bus, nous avons droit à un vendeur ambulant d'extracteur de jus manuel pour citrons 🍋 et autres oranges 🍊, dont nous achetons le produit ! Ensuite, c'est un rappeur live qui nous fait pousser la chansonnette et débourser quelques piécettes. Après deux heures de bus, nous arrivons à Guatapé pour l'almuerzo. À son issu, nous nous rendons à la Piedra del Penol, payons l'accès COP18000 chacun et accédons au sommet de cet édifice naturel grâce aux quelques 700 marche prévues à cet effet. Là-haut, à 2130m, la vue est à couper le souffle. Une étendue d'eau immense ponctuée d'îlots peuplés de forêts et autres espèces végétales vierges. Cette vue est l'une des plus belles que nous ayons eu pour l'instant en terre colombienne. Une pluie très légère s'abattant sur une partie du paysage donna lieu à un arc-en-ciel qui ne fit qu'embellir cet archipel de reflets lumineux. Après être redescendu de ce petit nuage, nous sommes allés visiter le village très colorée de Guatapé grâce à un tuk-tuk qui nous déposa sur la place principale. Au menu, délicieuse glace puis café avant de reprendre le bus pour Medellin. Pour le soir, nous changeons d'hôtel, le "Florentina Hostel", moins cher, plus propre et plus spacieux que "La Casa Estacion".


Samedi : ce dernier jour sur Medellin nous permet de visiter un peu plus la ville après avoir déposé les gros sacs au terminal Norte. Rien à déclarer à part une ambiance plutôt bonne et un bon resto végé le midi (#Yanou). Après avoir fait quelques courses pour manger le soir, nous prenons notre bus à 18h30 direction Rincon del mar sur la côte Caribéenne, à 12h de bus d'ici.

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Publié le 13 novembre 2019

- Du 3 au 6 Novembre -

Arrivée aux aurores à San Onofre, après une loonngue nuit de bus (13h), les chauffeurs de moto taxi nous sautent littéralement dessus (ce qui nous réveille) à la sortie du bus pour nous proposer un aller simple pour Rincón del Mar. À COP15000 (4€ et des bananes) par moto, nous refusons : à ce stade du voyage, faut pas nous prendre pour des jambons... Ce sera COP10000 chacun, pas plus. Nous démarrons donc nos 30 minutes de moto (sans casques) en direction du petit paradis tant attendu sous une chaleur écrasante (et il n'est que 7h30 du matin).

Après quelques minutes à la recherche d'un hôtel, nous dégotons une petite perle, la casa de Suami. Nous séjournerons 3 nuits dans une immense chambre comprenant 7 lits doubles et une salle de bains, le tout, rien que pour nous, avec vue sur la mer des Caraïbes. Pour COP200000 (au lieu des 300000 initiaux) nous supporterons la simplicité (insalubrité ?) des lieux, les moustiques et les cris d'enfants. Suami faisant office de mère secondaire pour bons nombres d'enfants (et d'animaux) du village, elle leur enseigne en particulier la musique et la danse. D'ailleurs nous avons assisté à un spectacle de ces quelques minots, pas toujours très bien orchestré mais l'intention était très positive. ☺️ En vrai, c'était une chouette ambiance avec un accueil chaleureux.

Heureusement qu'il y avait une cuisine dans la maison car peu de restaurant aux alentours et les prix étaient très... touristiques dirons nous.

Pendant 3 jours, notre activité exclusive sera, à votre grande surprise : sea... and sun (et un beau château de sable).

Déjà parce que la chaleur et l'humidité nous ramolissaient 😊 et surtout parce qu'on avait envie de ne rien faire d'autre. À préciser : la casa étant sur la plage, nous n'avions qu'à ouvrir le portail pour avoir les pieds dans le sable et nous ne sommes pas dans une saison haute, la plage était donc tres peu fréquentée. On a vraiment pu se reposer et être au calme. (Oh) J'en rêve encore ...

Il y avait un canoë chez Suami que l'on à emprunté une fois pour rejoindre un bout de plage déserte à l'ouest de la notre, je crois que c'est pendant le trajet que le dos de Simon a cramé. Quoi qu'il en soit, je veux bien pagayer tous les jours de ma vie si c'est pour ces paysages. 😍

Il semblerait que l'hiver arrive en 🇫🇷, profitez donc de nos quelques photos afin de vous réchauffez un peu.

Bisous de nous.

XOXO



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-6 au 8 Novembre-


Qu'est ce qu'il y a sous son grand chapeau ?Départ en début d'après-midi pour Barranquilla, ville côtière également. Nous négocions un taxi pour COP12000 pour rejoindre San Onofre et chopper notre bus. Quelques minutes d'attente et c'est parti pour 4h de bus à la base... Nous mettrons un bon 6h30 suite à une pause du chauffeur à Carthagène un peu plus longue que prévue... Bref ! À Barranquilla, nous slalomons les propositions de taxi trop onéreuses pour notre porte-monnaie et sélectionnons un des derniers bus de ville pour l'hôtel Mamy Dorme. Nous y arriverons quelques 45 minutes plus tard... À peine le temps de poser les sacs que nous allons englouter une pizza d'à côté, dans un quartier résidentiel très calme, où les moustiques sont également présents. L'hôtel à un bon rapport qualité prix (COP44000 la double avec clim) et est assez propre, les proprios sont un peu vieux, cordiaux mais peu chaleureux. Nous passons la journée du susdit lendemain à aller sur le bord du Rio Magdalena au Puerto de Oro. Rien de très excitant, vraiment... D'autant plus que marcher sous un tel cagnard n'est pas le point fort de celui qui s'est posé sur le toit des Alpes... Après quelques minutes sur place, nous tentons de gagner du temps en cherchant un bus. C'est un dirigeant d'entreprise qui acceptera de nous déposer à deux pas de notre hostal... Et accessoirement de son entreprise de formation comptant quelques 2500 personnes. Ce petit voyage en SUV fut possible grâce à la technique sans failles d'Anaïs dont elle seule à le secret : une phrase d'accroche et la cible perd ses moyens et accepte directement la proposition... 100% de réussite en un essai.

Nos affaires récupérées et un almuerzo dans le ventre : direction le terminal de bus pour repartir sur Santa Marta, où nous arriverons 2h30 plus tard grâce à la compagnie aux bus verts. Une des seules fois d'ailleurs où le WiFi proposé à bord fonctionnera directement et correctement. C'est durant ce trajet que Florian V. m'annoncera la breaking-news de la MICH RF TEAM... Bref !


A l'arrivée à Santa Marta, nous prenons un bus de ville une fois de plus très long pour nous rendre au Travelers Hostel. Ce petit établissement est tenu par une sympathique demoiselle qui nous a parlé un peu de la ville, d'où manger et où se baigner dans le coin. En quelques minutes de marche dans un lieu assez désertique de monde, nous voilà propulsés dans une rue ultra touristique où sonnent à tue-tête les diverses musiques de bars mêlées aux voix intéressés des rabatteurs... Ambiance festivement touristique où pullulent les offres de l'happy-hour : 2 cocktails pour le prix d'un ou encore 3 bières pour COP10000. Cette ballade sous les projecteurs finira dans un petit restaurant susnommé "Senses", bon mais pas donné. Le lendemain, nous suivons les conseils de notre hôte et allons nous baigner à la plage de Cabo Tortuga. Pour s'y rendre, il nous faut prendre un bus côtier et sortir à quelques 30 minutes plus loin. Ce qui est bien ici et en Colombie de manière générale , c'est que les chauffeurs de bus déposent à n'importe quel endroit sur la route. Si l'on souhaite sortir 100m plus loin, pas de panique, le conducteur nous y avance sans rechigner. D'ailleurs, il n'y a pas vraiment d'arrêt de bus : il suffit de heler le bus comme vous le ferez pour un taxi vers chez nous. On sort du bus, on marche 5 minutes, et nous voici sur une très longue plage ! Quelques pas au bord de l'eau nous éloigne des quelques plagistes : nous nous retrouvons seuls, la plage rien que pour nous. Grand moment de repos, entre bronzette et baignade. Le soir, nous nous concoctons un petit repas à l'hostal avant d'aller dans le centre festif prendre un verre devant un petit concert donné par un trio guitare/chant, cajón et maracas. Sympathique moment semi-allongé à écouter ces rythmes calmes et doux à l'oreille. Le jour suivant, nous quitterons Santa Marta pour Guachaca, grâce au bus une fois de plus...

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-9 & 10 Novembre-

Nous décidons de nous trouver un pied à terre à Guachaca afin d'aller visiter le parc Tayrona : c'est le village le plus proche de l'entrée de Zaino. La plupart des touristes dorment à Santa Marta mais nous cherchons un peu plus d'authenticité et ce village nous convient. Nous vous recommandons le Puerto Caribe Hostal, propre, neuf, tout bien équipé et les proprios sont cools. Les plages environnantes ne sont pas toutes proches et loin d'être paradisiaques (préférez le village de Buritaca pour ça) mais pour nous, ça reste la mer et un autre visage de la côte qui ne nous déplaît pas, bien au contraire. Dans l'après-midi, nous marcherons une petite heure pour rejoindre le littoral à travers des champs de bananiers, à perte de vue, vachement impressionnant et dépaysant.

Bref, plus que 30m pour mettre les pieds dan l'eau sauf que... il faut d'abord passer un vieux plan d'eau dégueulasse, à l'aide d'un radeau rellié de chaque côté de la rive à des cordes (qu'on tire pour avancer) qui elles-mêmes sont accrochées à des palmiers. Bref, pas facile à expliquer, mais c'était assez inattendu et donc drôle même si j'avais la hantise de tomber dans l'eau, j'aurais à coup sûr attrapé la malaria... Mais bon, Laurent géra... euh Simon.

Malgré la grisaille apparente sur les photos, la chaleur et l'humidité sont toujours au rendez-vous. Après s'être battu quelques minutes avec les vagues, nous rentrons dévorer un demi poulet à la broche et des patates. C'est tout bête, mais ça fait vraiment plaisir de manger un truc dont le goût nous est connu.

Guachaca c'est petit mais assez vivant, les motos pullulent, les chiens errent, la musique est forte, les joueurs de billards sont nombreux et les enfants rient forts.

Le lendemain matin, dimanche, après 20mins de bus, arrivée à Tayrona vers 8h30 pour un début de marche 30mins plus tard. Le prix de l'entrée nous refroidi légèrement car étant en semaine "spéciale" (dont la spécialité nous reste à ce jour inconnue) nous paierons chacun COP63500 (17€) et COP4000 d'assurance santé obligatoire. D'ailleurs, achetez plutôt cette assurance aux guichets où vous achetez vos tickets d'entrée et elle vous coûtera seulement COP3000. Nous on s'est fait pinés...

2h45 de marche plus tard, quelques milliers de cocotiers, 5 plages de rêve dont une ou deux interdites d'accès et des paysages vraiment vraiment comme dans les magazines du Club Med, nous tombons, eberlués, devant le petit paradis de Cabo San Juan. Alors Simon répétera à qui veut l'entendre que c'est "Tourist land", certes, mais moi je veux bien y passer un bout de ma vie quand même quoi. On ne peut pas s'étonner qu'un grand nombre de personnes veuillent y accéder. La ballade dans le parc est magique et le point d'arrivée est encore plus ouf...! On vous laisse apprécier par vous mêmes sur les photos.

Le temps de profiter, trop rapide tout de même, de revenir sur nos pas pour se baigner sur une autre plage, celle de "La Piscina" où le snorkeling se pratique volontiers. Pour ne pas payer COP30000, j'ai emprunté à des anglais leurs masque et tuba et en m'approchant d'un récif j'ai pu apercevoir des jolis bancs de poissons bleus et d'autres argentés et striés. Je regrette de ne pas avoir pris du temps pour louer du matos et aller plus loin car je pense que les fonds marrins sont magnifiques. Il est possible de dormir dans le parc (à des prix assez élevés) pour y passer plus de temps alors je le conseille.

Il est temps de repartir car les portes du parc ferment à 17h (il est possible de rentrer plus tard mais plus d'en ressortir). On est totalement revigoré après nos baignades, nous accelérons donc le pas sur le retour, avec quelques foulées par-ci, par là (on n'oublie pas qu'il fait 33 degrés et 90% d'humidité) et une bonne dose d'H20 en moins. Arrivé au parking après un total de 4h30 de marche, les 3kms restants seront effectués en bus collectifs pour ma part (COP3000) et à pied pour Simon dont l'énergie m'impressionne. Je m'assoupie en l'attendant... Ah non, il est déjà là.


Une bonne douche fraîche et une sieste plus tard, direction le seul boui-boui attrayant de la ville. Quand je dis ça, c'est parce que c'est un resteau à burger dont la localisation, la déco et la carte sont pensés d'avantage pour les touristes que pour les locaux. Le ventre plein (enfin presque) nous nous aventurons dans un bar empli de locaux, un peu saouls, pour faire un billard. Tu paies ta conso et tu joues autant que tu veux. Alors un jeune ado, Luiz Fernando, nous montre leurs règles et joue finalement avec nous. Eux, il répartissent les boules de 3 à 14 autour du billard (6 de chaque côté) puis le but est de les viser dans l'ordre. D'abord on doit mettre la 3 puis la 4 puis etc. Le gagnant étant celui qui a mis le plus de boules. Simon a gagné une partie et moi la suivante. Un bon moment, très bruyant comme beaucoup de moments de vie ici en Colombie, où on s'est senti intégrés.

Dodo où nombre d'entre vous se sont invités dans nos rêves. 😘


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Publié le 29 novembre 2019

-11 et 12 Novembre-

Au réveil, nous saluons notre hôte du Puerto Caribe pour sauter dans le bus côtier direction Palomino. Cette petite bourgade transpire un peu le tourisme pour la partie bord de mer. Nous avons repéré une petite adresse à environ COP40000 et nous nous y rendons pour déposer nos gros sacs. Au programme : repos, cocotiers et bien évidemment baignades dans une eau on-ne-peut-plus chaude. Niveau temps, il fait toujours bien lourd et chaud. Nous nous posons dans un bar, les pieds dans l'eau, musique d'ambiance et lampions pour accentuer le romantisme des lieux. On etait juste bien. Et après l'happy Hour et nos cocktails au champagne, on est encore mieux. 🥂😉

Il semblerait que Palomino soit un "repère de Français" où il n'est pas difficile de trouver du pain Français par exemple. Pour notre part, nous y étions en basse saison, peu de monde dans les rues ni dans les restaurants donc finalement nous n'avons pas rencontré de Francais.

Le lendamain, nous sortons du lit de bonne heure pour profiter de la mer (10mins à pieds) avant de quitter la baraque pour le check-out de midi. Un almuerzo, et ciao dans le bus.

Nous arrivons après environ 2h de bus à Riohacha et marchons trouver de nouveau un petit hostal. Rien à déclarer pour l'après-midi, ni le soir, si ce n'est qu'on a vu beaucoup de Vénézuéliens dans les rues de la ville. Selon nous, cette ville n'a que deux intérêts : être ville de passage pour La Guajira (que nous n'irons pas visiter) et disposer d'un aéroport. C'est pour ce dernier que nous y passerons la nuit. Demain matin, nous nous envolerons pour Popayan, la fameuse ville blanche située dans le Sud de ce grand pays.

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-13 au 17 Novembre-


À peine le réveil sonne qu'il faut partir pour l'aéroport. Il n'y a qu'une rue à parcourir, mais les 3 petits kilomètres nous paraissent une éternité car il fait déjà très chaud à 9h. Notre voyage consiste à rallier le Nord au Sud de la Colombie, en faisant un stop en altitude... à Bogota. Le premier vol se passe bien. 3h d'attente plus tard (et des nouvelles de tata fofolle), nous nous rendons tranquillement pour l'embarquement... légèrement en retard. Cela nous a valu, lors de notre descente par l'escalator, un petit appel au micro : "Anaïs Florqui'ne y Simone Bovo [...]". On n'est pas passé loin de louper l'embarquement... La sueur froide se transforme en rire nerveux une fois en place dans l'avion. A l'arrivée, il pleut... mais la température est enfin vivable. (Oui on ose se plaindre 😉) Notre respiration et notre corps revivent ! Par contre, nous sommes encore vêtu en mode "Caraïbes" #TongShortTShirt et devons rejoindre notre chambre d'hôte (COP33000 la nuit) à quelques 30 minutes de marche. Nous resterons 3 nuits dans une grande chambre, très propre avec accès à une cuisine, très bon rapport qualité/prix. Nous sortirons le premier soir manger dans un resto italien tenu par une Suisse fort sympathique...qui connaît Crolles : très bon.



Nous passons notre 14 Novembre à flâner dans la ville de manière aléatoire. Le soir, nous nous retrouvons à la cuisine de l'hôtel avec les occupants : un couple basé à Vézelay et un autre dont les parents sont d'un petit village de Saône-et-Loire... La Bourgogne en force à Popayan ! Sympathique soirée. Nous nous retrouverons le lendemain matin, avec les deux jeunes mariés Gaby&Elme en long voyage, pour faire notre second Free Walking Tour. Cette petite ballade de deux heures nous aura permis de découvrir le cœur de ville de manière approfondie. Une chose sympa à savoir sur l'horloge de l'église centrale (7 au total dans cette ville très catholique où les processions de la semaine sainte sont très réputés) est que le chiffre 4 ne s'écrit pas IV mais IIII. Tout est question de symétrie avec les 4 premiers chiffres à base de I, les 4 suivants à base de V et les 4 derniers à base de X. Ça donne ça : I, II, III, IIII ; V, VI, VII VIII ; IX, X, XI, XII... Curieux non ?

Aussi, les bâtiments du cœur de la ville sont blancs car ils ont été recouverts de chaux, seul éléments permettant l'arrêt de la prolifération d'une puce appelée Niquia, qui apportait avec elle de graves maladies à l'homme. Cette couleur symbolise aujourd'hui la ville dont les façades sont nettoyées et repeintes chaque année la semaine d'avant la semaine sainte.

Bref, après cette visite guidée, nous sommes aller manger dans un petit resto végétarien où vous pouvez choisir les 7 composantes de votre almuerzo parmis une liste renouvelée chaque jour. Nous irons nous balader au point de vue de la ville l'après-midi avant la sieste. Le soir, nous allons nous sustenter avec le couple français au resto Carmina. Ce resto très petit (3 ou 4 tables) propose une nourriture typée italienne succulente... Nous y siroterons même une bouteille de vin rouge ! Pas de folies pour ce soir, nous décidons de partir à 6h30 le lendemain matin nous balader au Parc du Puracé si le temps le permet. Hélas, le temps humide au réveil nous incite à renoncer... Et à nous recoucher. Quelques heures plus tard, nous nous levons une bonne fois pour toute pour déposer nos sacs au service dédié du terminal de bus, étant donné notre départ le soir même pour un voyage de nuit direction l'Équateur. Nous passerons la journée à flâner, nous retournerons même à la cantine végétarienne et rencontrerons Miguel, fraîchement diplômé de l'IAE de Toulouse, en début de voyage. Nous passons l'après-midi avec ce dernier à discuter autour de café ou autre recettes fort-sympathiques de chez Mora de Castilla, petit "salon de thé" à ne pas manquer : à excellent !!! Avant d'aller prendre notre bus à 22h, nous faisons une halte dans une pizzeria sympathique où jouait un petit groupe guitare/chant + trompette (le petit fils de Miles Davis) à notre arrivée. Au terminal, la ponctualité du bus ne nous étonne plus... Le voilà ! Dernière nuit à passer dans un bus pour un petit moment : courage !


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Publié le 4 décembre 2019

-17, 18, 19 et 20 Novembre-

Après nos belles aventures Colombiennes et dans l'espoir de retrouver Michel, un collègue de Simon, nous sommes de retour en Équateur, dans le nord à Otavalo. Bien que nous connaissons déjà cette ville, nous l'apprécions et sommes heureux d'en découvrir un peu plus. En effet, le lendemain de notre arrivée, l'après-midi était dédiée au repos suite à notre départ de Popayan la veille : nous avons marché jusqu'à la cascade de Peguche puis continué vers le sentier menant à El lechero. Une seconde partie déjà apprivoisée lors de notre 1ère venue ; quant à la cascade, c'était une très chouette découverte, le chemin y menant est très verdoyant et cela constraste avec le béton de la ciudad. C'est un lieu très apaisant et aménagé de manière à s'ancrer dans la nature.

Après cette belle journée, nous décidons de tester le restaurant "Arbol de Montalvo" inscrit dans le guide du routard comme le restaurant de l'hôtel Dona Esther. Effectivement, la cuisine est bonne, la salle avec le traditionnel four à pizza est chaleureuse, bien que le service l'est moins. Bref, on a bien mangé et, de ce fait, le budget est légèrement plus élevé que dans les boui-boui locaux.

Après les retrouvailles avec Michel et Silke, son adorable amie, nous organisons la journée du lendemain, 19 Novembre, direction la lagune de Cuicocha.

Nous ne nous faisons pas prier pour y retourner, heureux de ressentir l'excitation des débuts et la sérénité provoquée par les lieux.

Nous bouclerons le tour en moins de 4h... En réalité un peu plus au total avec nos nombreuses pauses (Michel aime beaucoup les photos... les fleurs...les champs...les vues... 😊). Cette fois, la brume s'est maintenue durant la quasi totalité de notre marche, ce qui n'a pas permis une bonne visibilité et appréciation des paysages pour nos deux nouveaux voyageurs. Par chance, sur sa face ouest, la lagune a reprit ses droits et les nuages se sont dissipés. Aussi, il m'a semblé que la montée qui m'avait parue compliquée à gravir il y a deux mois n'en était plus qu'une légère et amusante...

Bref, enchantés de notre journée, c'est avec faim que nous choisissons, non sans mal, le mexicain, que nous avions déjà testé et approuvé. A l'issu du repas, le patron du resto paye sa tournée de teq-paf à notre tablée. S'en suit une bière artisanale accompagnée d'un gentil, mais très très alcoolisé Équatorien.

Dernière journée à Otavalo, Simon opte pour un test de son nouveau parapente fraîchement rapporté de France par Michel. Ah Michel, heureusement qu'il a croisé notre route (et que Simon a tout fait pour que ça arrive 😊). Personnellement, c'est repos, sirotage de café et goinfrerie... Quand le chat n'est pas là, les souris dansent dit-on (miaou !).

Finalement, tout le petit monde se retrouve en début de soirée, papotage et dîner (succinct mais efficace sur la place du marché) à la clé.

Après une nuitée plutôt classique, nous partons à 4, après être passé au marché Cerrado pour le petit dej (heureux de n'avoir pas loosé une seconde fois, nous avons enfin trouvé ce marché que nous aimons tant) en bus, direction terminal nord de Quito, puis Mindo.

Ah oui... Nous avons séjourné à l'hôtel Runa Pacha, pour 12$ en chambre privé avec SDB commune, rentable.

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Publié le 7 décembre 2019

-21 au 24 Novembre-


Pour atteindre Mindo en bus, nous devons retourner sur Quito, et plus particulièrement au terminal Nord dénommé Carceleen ($3 le trajet). D'ici, nous prenons un second bus direction Mindo pour quelques $3,5 par tête de pipe. Le bus nous déposera sur la route, à l'embranchement menant à notre destination. Ici, des taxis à $1/pax attendent. Quelques minutes plus tard, nous nous faisons déposer dans le centre-ville, composée d'une seule rue finalement. Nous séjournerons, avec Mich et Silke au Guest House hostel, $15 la noche. Ce petit hôtel sympathique nous a permis de jouir de son roof-top dont la vue sur le bourg fut très appréciée de nous 4. En effet, cette bourgade étant située au beau milieu de la jungle, nous avons pu observer quelques oiseaux ainsi qu'un toucan ! Pas de moustiques sur cette terasse, nous avons pu utiliser les hamacs dédiés. Nous passons l'après-midi à flâner dans Mindo et à déceler l'agence qui nous emmènera voir les oiseaux du coin (coin) le lendemain à 6h. Impossible de négocier le prix de $25/pax... Tant pis. Petite ballade pour découvrir les lieux, en attendant la tombée de la nuit. Ce soir, ça sera spaghettis maison avec une délicieuse sauce préparée par Silke.


Le lendemain matin, nous sautons du lit pour retrouver Sandy, notre ornithologue. Nous quittons les lieux en camionnette et nous nous arrêterons plusieurs fois sur le trajet afin de traquer les différents piafs tous aussi beaux les uns que les autres, grâce à nos jumelles et au gros objectif de Sandy. Au bout d'une grosse heure et demie, cette dernière déballa l'artillerie lourde : un gros petit dej pris au beau milieu de nulle part, miam ! Ces 3h30 sur le chemin nous auront fait découvrir une trentaine de volatiles dont les fameux toucans (photos à l'appui), canons ! Que ceux qui ont compris la vanne du premier coup le disent en commentaires. A l'issue du tour, Sandy nous dépose dans le village et nous prenons un petit café. Pour l'après-midi, Anaïs et Silke iront se balader dans le parc au Nord-Est de Mindo, du côté de la Hacienda San Vincente (l'entrée coûte $6). Mich et Simon iront effectuer un petit running de quelques 14km, vive la MICH RF Team. Ces derniers ont pu profiter de la terrasse après leur sortie, et appeler un membre de la team.

En fin d'après-midi, nous nous rendons à "Cacao Mindo" pour y découvrir les différentes étapes de production du chocolat comme on le connait : du fruit à la tablette. Ce tour ($7) a duré pour nous plus de 2h, du fait de notre intérêt ainsi que nos diverses questions. Avec l'intervenant qui parlait d'ailleurs français, nous avons pu produire notre propre chocolat et de le déguster par la suite ! Brièvement, le fruit est découpé afin d'en extraire les grains de cafés et le jus associé. Ces grains sont ensuite séchés plusieurs jours. Ensuite, ces derniers sont versés dans une poêle chaude, et lorsqu'ils crépitent, il est temps de les ouvrir. La "chair" extraites est alors broyée, ce qui forme une pâte prête à être moulée en tablette. La particularité de cette finca de cacao est qu'elle utilise la partie autour de la graine (lors de la découpe du fruit) afin d'en faire un jus, qu'elle utilise pour tout type de produits : jus de cacao (vraiment excellent et unique), sauce barbecue (également excellente), vin et bière de cacao et d'autres produits que vous pourrez découvrir sur place, comme une crème exfoliante par exemple. Après avoir moulu les grains de cacao, nous sommes passés à la dégustation. L'intervenant francophone nous a fait mélangé nos mixtures, tour à tour, avec des petits sirops : nous devions déceler le goût original. Ce fut un très bon moments, nous recommandons l'expérience. A l'issue du tour, nous sommes même resté manger sur place.


Le lendemain, nous passons la journée entre couple avant de se retrouver pour notre dernier soir commun dans un petit resto "Chez Willy" qui prépare de bonnes et copieuses assiettes à des peux très raisonnables. Nous décidons, après l'almuerzo, d'aller nous balader à la cascade Corazón, à 1h30 du centre de Mindo. La première partie est une piste, la seconde est un petit chemin au beau milieu de la jungle qui mène à la cascade Corazón. Nous étions seuls sur l'intégralité du parcours, ce qui nous a permis de mettre à profit nos connaissances en ornithologie et d'apercevoir... un toucan !

Nous quittons les lieux le lendemain pour rejoindre la côte et plus particulièrement Canoa. Le trajet durera environ 6h, avec 3 bus. Un premier de Mindo à San Miguel de los Blancos (compagnie Kennedy), un second menant à Pedernales (passage par Santo Domingo, compagnie Kennedy) et un dernier pour Canoa beach. Ce trajet nous a coûté $11.5/pax. C'est beau l'océan Pacifique !

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Publié le 14 décembre 2019

- Du 24 au 29 Novembre-


Pour ces 3 nuits à Canoa, nous séjournerons les deux premières à l'hôtel Amalur ($16 la nuit, prix booking Genius 2 😉) et la dernière, pour $15 après négociation, à Sol y Luna, éloigné du village et sous le décollage Loma Chica. Le premier hôtel ne valait pas grand chose, les chambres sont agréables mais la vue pas terrible et l'ensemble de l'établissement semblait vraiment défraîchi alors qu'en lisant les commentaires sur booking ça n'y paraissait pas. Alors que le second ne paie pas de mine, pourtant en bord de mer, avec piscine et grande chambre propre. Le calme en prime.


Il faut savoir qu'il y a eu un tremblement de terre en 2016 qui a touché une grande partie de la côte Equatorienne et ceci explique notre impression que villages ressemblent à de grands terrain vagues. Ça bouge niveau construction mais de fait, il y a aussi beaucoup de ruines ou maisons abandonnés à droite à gauche. Aussi, la saison est basse et, à part quelques expatriés Québecquois et Américains, les touristes que l'on s'attendait à croiser étaient finalement absent.


Le soir de notre arrivée nous avons mangé au restaurant de l'hôtel le plus connu de Canoa, le Bambu hostel, un verre de vin et une crêpe pour moi, deux sandwichs pour Simon, le tout pour $17. Ah oui, tout est plus cher sur la côte.

Lendemain, direction le décollage pour appréhender les lieux et les airs. Malgré un vent relatif (Simon dit que c'est un vrai terme aérologique 🤔) assez fort (rafales avoisinant les 30km/h) Simon effectuera son premier vol sur la côte grâce à l'aide (précieuse) de Ramiro, un vieux parapentiste Equatorien vivant depuis 30 ans sur ce site. Il atteri près de moi, sur la plage, oklm.

Ce soir, nous sortons manger un burger, dans un bar où tous les expat' jouent au poker, tandis que nous tentions des miracles au Scrabble (j'ai perdu contre Simon mais de très peu 😭).

Second jour, ressemblant au 1er avec en prime la rencontre sur le décollage d'El Murcy, autrement susnommé Edwin. Il est Franco-Equatorien, chercheur au CHU de Montpellier, très bronzé et très tchatcheur😏.

Il me propose un biplace, que j'accepte même si je suis pieds nus, ici atterrissage dans le sable, je ne risque rien. Vue d'en haut, la côte est encore plus jolie. 🤩

On se lie d'amitié et il nous emmènera jusqu'à Puerto Lopez quelques jours plus tard.

Le dernier soir, nous l'invitons à boire un verre dans une baraque sur la plage, très sympa, pour manger à moindre frais, et c'est le secret, nous rentrons dans le village, près de la route principal. Bon un repas local basique mais appréciable et depuis ce soir, j'entends 5 fois par jour dans la bouche de Simon que la sauce que l'on nous a proposée était la meilleure qu'il ai mangé de "toute sa vie". Donc sachez que la sauce était très très bonne, en tout cas au point de devoir le noter dans ce blog. 😂



Le 27 au midi, direction Crucita, un village de pêcheur, toujours en bord de mer où la vie semble paisible, un peu trop à notre goût. Cela dit, ça vole et c'est donc apprécié des parapentistes.

L'hôtel Voladores propre mais sans grand charme, tenu par Lucho (moniteur de parapente) et sa femme qui sont adorables, nous accueilla durant 2 nuits. La ville est déserte, nous négocions une chambre, (demi)vue sur mer pour $15. Le petit plus, une agréable piscine où l'on se prelace volontiers par les fortes chaleurs alors que la mer est peu praticable. En effet, l'hôtel juxte la jetée mais cela ne forme pas une vraie plage où le peut se poser. Ici la mer sert principalement à nourrir le village et de fait, peu de touristes s'y attardent.

Sur le décollage, nous rencontrons Nathanaël, hyper détente, comme tout le monde sur la côte.

Le lendemain, rebelotte. Matin détente et deux vols pour Simon l'après-midi. Après l'almuerzo, Nathanael nous propose de nous amener à Porteviejo, lieu de notre prochaine escale. En effet, notre collègue El Murcy y donne une conférence le lendemain matin à 8h. Avant de prendre la route pour une grosse demie-heure, notre chauffeur décide d'aller prendre une bière artisanale à Crucita Villages. Très légèrement éméchés, nous nous laissons porter par son beau caroce (avec du Robotnik3000 à fond dans les oreilles et ça fait du bien)!


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Publié le 19 décembre 2019

-Du 30 novembre au 4 Décembre-

Après la conférence, à laquelle il faut l'admettre, nous n'avons pas tout compris, Edwin nous propose de nous emmener à Puerto Lopez pour aller faire du parapente avec Simon le lendemain, alors go (décidément on ne se lâche plus).

Après un Almuerzo chez Paul, en bord de route, là où ils sont les plus rentables, El Murcy (qui a beaucoup d'amis en Équateur) nous négocie une chambre à l'hôtel Bella Napoli, au calme, face à la mer, pour $20 la nuit (accessoirement notre prix Booking genius 2). J'ai apprécié la propreté de la chambre, son confort, la vue et le calme alors que les bars et animations sont à 7min à pied.

Pour cette première soirée à Puerto Lopez, nous sommes sortis. Nous avons profité de la bonne ambiance d'un bar, sur la plage, pour boire un cocktail et danser sous les lumières des stroboscopes. Ça fait du bien, mais comme deux ieuv, à 1h, tout le monde au lit. 😅

Le 1er décembre, direction San Pedro, à 1h de voiture de là, avec Edwin, pour découvrir ce site de parapente (magique). Ce jour là nous faisons aussi la connaissance des pilotes du club pour lesquelles nous avons eu un vrai coup de cœur. Ils sont 7 je crois, avec 2 femmes qui aident à tenir le resteau bar. Ils sont juste géniaux. Pour la venue d'El Murcy et l'anniversaire d'Hilario, c'était Ceviche (plat typique de la côte à base de poisson, mélangé à du poivron, des tomates, des oignons et beaucoup de coriandre; non non je n'en ai pas mangé moi 😉) à volonté et postre de banane (un délice). Très belle journée pour nous, d'autant plus que ça a bien volé.

Pour ma part, j'ai fait 3 vols en biplace dont un avec mon chéri, un avec Edwin et un dernier avec Lorenzo, qui m'a fait faire un 360. Superbe expérience !!

Retour en bus à Puerto Lopez. Nous disons au revoir à notre cher ami Edwin qui prend, lui, la route pour le sud.

Le lundi 2, après une grosse matinée de repos, nous partons visiter la communauté d'Agua Blanca depuis le nouveau terminal de bus. Bien que le chauffeur ait oublié de nous arrêter, nous arrivons bien à l'entrée vers 15h. On y paie $10 (pour 2) puis marchons 1h, sous un cagnard étouffant et dans un paysage très différent du bord de mer, pour rejoindre le musée (il est possible de prendre une navette payante, mais Simon est économe, vous savez 😉). Ici, Stalin, un guide, nous parle de l'histoire de la communauté et nous invite à apprécier les coutumes décrites et objets exposés. Enfaite, c'est suite à des fouilles archéologiques qu'on y découvre une vie antérieure très riche. Actuellement, le fleuve qui apportait nourriture et divertissement à la communauté est totalement sec mais suite à ces fouilles, le village s'est reformé et des hommes y vivent en automonie.

Bref, intéressant, mais vue l'heure tardive, Stalin nous conseille de nous diriger vers le mirador, puis la source naturelle d'eau chargée en souffre. Dommage, il y avait un tour d'1h30 à faire avec le guide si nous étions arrivés plus tôt.

La vue du mirador est chouette et une fois arrivée au point d'eau, oui ça pue, mais on s'est bien marrée à s'enduire de boue puis allez dans cette eau pour en ressortir tout doux. D'ailleurs, à l'entrée il y a un sceau avec de la boue provenant de la source, c'est à disposition, c'est gratuit, mais nous on ne l'avait pas vu alors on a payé les estheciennes du centre de massage pour nous en mettre sur le visage. Bon, $1 par personne c'est pas grand chose, mais on s'est senti un peu roulé quand même. 😊

Retour en voiture avec une famille espagno-equatorienne qui nous dépose tout près de notre hôtel.

Mardi, date de notre excursion à l'isla de la Plata ou, l'île de l'argent, que l'on a négociée à $38 par personne avec l'agence Palo Santo. Notre plus chère excursion jusqu'à présent.

Départ vers 10h depuis l'embarcadère pour 42km en mer avant de poser les pieds sur cette île assez haute finalement. Le soleil n'est pas présent mais il fait bon alors ce n'est pas plus mal. C'est exactement de cette manière que 2 mois plus tôt, nous aurions pu voir des baleines.

À quelques mètres de l'île, nous observons de grosses tortues de mer jouant avec des toucans. Très cool.

Puis, nous marchons environ 1h30 sur l'île, sur les chemins réservés et observons de très nombreux fous à pieds bleus. Habitués à la présence humaine et de nature peu farouches, ils se laissent approcher de près. Qu'ils sont beaux ces fous ! Ils n'ont ni le bec ni les pâtes colorés avant 2 ans et demie, la femelle est toujours plus grosse et grande que le mâle et elle a 2 à 3 portées par an avec 2 à 3 œufs par portée. #jeaninforme

Retour pour une petite collation sur le bâteau (fruits au top mais salade pas ouf car pas d'assaisonnement) avant de nous laisser séduire par un snorkeling de qualité. En effet, j'ai bien hésité avant de descendre dans l'eau car il y avait des dizaines de poissons, tous magnifiques autour du bateau. Et finalement, 45mins de nage avec eux. Excellents souvenirs !

Retour sur la terre ferme à 17h où nous avons préparé notre départ du lendemain vers Olón. 👋🏼


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-Du 4 au 12 Décembre-


Arrivée en fin de journée dans notre Hôtel Gran Azul, nous remarquons rapidement la petite vie animée de ce village. Ici, les plages sont réputées pour le surf et si Olon est prisé pour son calme, à quelques km de la grosse ville de fête, Montanita, ce ne fut pas le cas pendant notre séjour. Effectivement, le samedi soir élection de la reine du Canton, autant vous dire que vu l'emplacement de l'hôtel, nous n'avons pas pu dormir avant 3h et quand les Équatoriens mettent du son, ils ne fond pas semblant. Aussi, à partir du mardi suivant et pendant 3 jours, les locaux célèbre la vierge en chantant, dansant et buvant. C'est convivial et animé, mais à ce moment là, pour nous, ça l'était trop. Nous déciderons donc de partir pour San Pedro le mercredi 11, afin que Simon puisse de nouveau voler.

Olon est un chouette village avec des bonnes adresses, une belle plage, de belles ballades, sans que ce soit trop cher. En effet, je déconseille notre hôtel car avec ou sans fêtes sur la place du village, il y a constamment du bruit partout et il n'y a aucune insonorisation, mais bon, la nuit nous coûtait $12 donc au vu du temps qu'on y a passé, c'était économique.

Durant cette période, nous avons fait différents trajets jusqu'à Santa Elena et on peut vous dire que la côte à cet endroit est vraiment belle. L'eau est claire et propre et la végétation est chouette aussi.

Après nos retrouvailles avec la bande de pilotes du club de parapente de San Pedro et une belle journée de vol, Lorenzo nous acceuile chez lui pour la nuit du 12. Personnellement, je suis un peu bouleversée par sa gentillesse alors qu'il n'a pas grand chose. Sa maison est très sommaire, pas d'eau courante, pas de vitres aux fenêtres (il ne fait jamais très froid), du béton brut, pas vraiment de meubles, on s'asseoit sur des chaises en plastique et on discute. On mange des patacones (petites galettes de bananes cuites dans l'huile), accompagné d'un bout de fromage et d'un café. Et tout ça nous suffit enfaite parce qu'on remplit l'espace d'échanges tous aussi intéressants les uns que les autres.


Sur ce décollage, il n'y a pas un pilote qui ne s'intéresse pas sincèrement à nous, on discute tous ensemble, ils répètent nos prénoms sans cesse, comme pour les ancrer dans leur mémoire, je suis "Anahi" accompagné de "Simone. Tout le monde sait la chance de voler ici, dans ces paysages magnifiques. Aussi, l'aile de Simon fait des heureux puisque certains ont profiter de notre passage pour la tester.

Eux doivent travailler environ 3 ans (7j/7) avant de pouvoir renouveller leur outil de travail. Ils ont des biplaces qu'ils ont pu acheter et 3 ailes solo qu'on leur a donnés. Ce club mérite tellement mieux, ils ont des conditions et des paysages de dingues, ils sont bons pilotes et ont une joie de vivre très communicative, ce qui ne peut que rendre un bapteme de parapente meilleur. Malheureusement, ils n'ont pas de moyens pour se développer et les clients manquent cruellement. Et même personnellement, chacun d'entre eux mérite de mieux gagner sa vie au vue de l'énergie et du temps déployés pour ouvrir et maintenir le club.

A notre échelle, on fera ce qu'on peut pour les mettrent en lumière. Si vous passez par ce blog, on a leur contact qu'on vous donne avec grand plaisir.

Gros coup de cœur pour Lorenzo, Hilario, Clive, Vanessa et les autres... 💗

Bref, c'est avec le cœur gros que nous les quittons, direction Guayaquil.

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- 12 au 15 Décembre -


Après quelques heures passées dans la voiture de Christian le parapentiste & sa chérie, nous voici à Guayaquil (au niveau de la mer), parmis les 3 millions de personnes qui habitent la plus grosse ville d'Équateur. Ce dernier nous dépose à notre Airbnb, localisé dans un quartier résidentiel au Nord de l'aéroport. Rien à déclarer pour le premier soir, à part une chambre Airbnb très grande dans une maison du même acabit, ainsi qu'un petit burger en haut de la rue. Le lendemain, nous quittons notre logement en fin de matinée, direction le centre-ville. Le meilleur plan pour rejoindre le cœur de ville (du côté de Malecón 2000) est de prendre n'importe quel bus direction le terminal terrestre ($0.3), de passer la passerelle à pieds et de prendre un Metrovía. Pour ce premier jour, ça sera balade dans le centre, entre le Parque Iguanas (qui porte bien son nom, vraiment étrange, en plein centre ville 😲) et le Malecón 2000, bord du rió très bien aménagé qui permet de flâner, ici et là, de prendre un café ou regarder un spectacle de rue par exemple. Nous déambulons jusqu'au Nord de ce fleuve qui se projette dans la mer, jusqu'au Cerro Santa Anna, surplombant la baie de Guayaquil. Arrivée de nuit dans ce quartier, coloré et rempli de maisons coloniales, nous montons en haut du phare pour découvrir une superbe vue de cette grande ville profitant des illuminations de Noël pour l'embellir.

Le lendemain, nous quitterons le lit plus tôt pour mieux profiter de cette grande ville. Au programme : petit dej sur le pouce entre 2 transports en commun, visite du musée municipal qui racontent entre autre, l'évolution des civilisations sud-américaine et l'histoire de la ville (très sympa), almuerzo à $3 dans un boui-boui comme on les aime, ballade sur Malecón2000 (de nouveau), concert de musique classique au musée municipal puis aller à la rencontre de Loli (amie d'El Murcy-Edwin)chez elle pour que Simon récupère son pull (oublié à San Pedro une grosse semaine avant). Une fois le pull récupéré, cette gentille équatorienne nous dépose en voiture dans le quartier d'Urdesa, où nous boirons une bière et grignoterons quelques tapas. À peine la bière fut servie que nous (ou lui) engageons la discussion avec le fameux Ruben, pendant un bon moment. Celui-ci fut très intéressant et les sujets de discussion furent divers (enfin, malgré son débit de parole et le bruit ambiant, on veut le croire)! Au moment de commander une nouvelle bière, le parapentiste Christian débarqua dans le bar avec sa copine. Tous les deux hyper adorables aufaite.

Plus tard, Christian nous invite à son hôtel pour continuer de regarder l'UFC (également diffusé au bar). Vers 1h du matin, nous prenons un taxi pour rentrer dans notre quartier et nous nous éteignons tels des lampes de poche dotées de piles en fin de vie. Le lendemain fut dédié à notre déplacement à... Cuenca, nous voilà ! Pour cela, direction le terminal terrestre (10mins à pieds). Le trajet coûte environ $8 pour quelques 5h de voyage. A noter, un passage à 3500m. Ça fait drôle, car Guayaquil est à 4m d'altitude environ. Cuenca, située à 2500m d'altitude, sera notre hôte pour 5 jours.

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Publié le 29 décembre 2019

- 15 au 22 Décembre -

Arrivés au terminal terrestre de Cuenca, nous sortons du bus et récupérons nos sacs en soute. Quelques mètres plus loin, c'est un alpagueur qui nous vend son hôtel. N'ayant rien réservé, nous acceptons d'aller voir sa proposition, nommée Villa Vintimilla. Cet homme semble d'accord pour descendre à $15 par nuit pour 3 nuits minimum (nous y resterons 5 nuits). Cet hospedaje est à 15 mins à pied du terminal et à une vingtaine de minute du Parque Calderón. Le premier soir, nous testons un Chifa (resto chinois) sans réel intérêt. Les portions sont toujours très conséquentes... Si vous n'avez pas faim, prenez un plat pour deux.

Le lendemain, nous allons flâner dans Cuenca, après un petit-déjeuner au Mercado Cerrado du coin. À noter, un arrêt chez le coiffeur pour Simon. Cette ville est très agréable, on s'y est tout de suite sentie bien et en sécurité, avec un centre historique très sympa et propre. Cuenca compte un demi million d'habitants et est traversée par le Rio Tomebamba. Il est vraiment très agréable de se promener le long de cette rivière. Nous avançons d'Ouest en Est jusqu'au café du CIDAP, un petit musée. Nous y dégusterons un café et une gaufre. Ensuite, nous choisissons de remonter le Rio afin d'aller au musée Prohibido Centro Cultural ($2 l'entrée). C'est un lieu où est présenté un art alternatif, dans un décor fait de murs de pierres et poutres apparentes. Ce que vous y verrez est inhabituel, comme par exemple des tableaux de femmes à demi-nue avec le diable ou encore un corps de bébé dans une tombe ouverte (à l'entrée à gauche, au sol). On fond, il y a un petit bar et il est possible d'utiliser les costumes. Le patron du musée est sympathique et répondra à toutes vos questions, d'ailleurs il parle un peu français ! Pour la fin de journée, ça sera une halte dans un établissement servant des petites pizzas et foccacias. Simple et pas cher, c'est un style de boulangerie où l'on peut manger sur place. Mention spéciale pour la sauce pimentée, nous sommes même repartis avec nos petits pots mmmmh.

Le 17, nous quittons notre chambre assez tôt direction le parc National Cajas, pour reprendre un peu les hostilités. Le bus pour s'y rendre se prend au terminal et dépose à l'entrée du parc, à environ 3900m ($2.5/pax). Sur place, le bureau de l'office propose différents tours plus ou moins longs. Pour cette reprise, nous choisirons un tour de 3h, avec montée au sommet le plus proche (4200m), contournement d'une des lagunes et descente pour prendre notre bus, enfin non,on a fait du stop et donc retour en 4×4 rouge. Les paysages sont magnifiques, mélanges de sommets et de lagunes ici et là ainsi que de nombreux ruisseaux tout aussi bucoliques les uns que les autres. Une bonne dose d'air frais, ça faisait longtemps. En prime, une petite sieste à 4000m après le pique-nique du midi (un bout de pain avec du fromage et un nougat volé par Simon à l'Office, coquinou).

Finalement nous nous arrêtons en ville boire un café avant de faire quelques courses pour le repas du soir. Au menu: hamburger maison et salade, un vrai petit festin. 🍔🥗


Le Mercredi 18, nous avons fait le free walking tour de Cuenca à 15h, qui a duré 2h30 et s'est terminé sous la pluie (Simon nous a dégoté un belle grippe à partir de ce moment). Nous n'étions que 2 avec le guide de 19 ans, ce qui nous a permis de poser un maximum de questions et d'apprendre plusieurs anecdotes et fais divers de la ville.

- L'ancienne église (à l'Ouest de la place, toute blanche) était réservée aux Espagnols (indigènes exclus) depuis leur conquête de la ville alors que le bâtiment était au préalable un temple Inca.

- A l'Est du parque Calderón, la nouvelle église (de l'Immaculée conception) fut bâtie pour tous les écuatoriens. Lors de sa construction, elle s'est fissurée à cause de fondations défaillantes mais un prêtre a réussi à faire croire au peuple que cela indiquait que Dieu n'était pas satisfait : un bon moyen pour faire augmenter les impôts et investir plus d'argent dans la construction. A ce jour, l'édifice est tellement grand qu'il n'est pas fini et ne le sera jamais. Cette cathédrale, et ses 3 dômes, est magnifiquement illuminée le soir. Un figure emblématique de Cuenca.

- Le seminario San Luis qui est parallèle à cette cathédrale possède trois jardins, un premier où les riches faisait la fête jusqu'à un incendie qui ravagea cette partie reconstruite ensuite comme on l'a vue aujourd'hui, le second jardin réservé aux religieuses et le dernier où les agriculteurs venait y vendre leurs récoltes. Aujourd'hui, le premier jardin est accommodé de restaurants assez chics, le second ressemble à un jardin à la française (un peu comme à St Urbain) et le dernier jardin n'est plus accessible. A savoir que l'édifice entier peut être réservé pour un mariage, donc seulement par des familles très très riches ! A noter que la petite ruelle séparant la cathédrale du seminario est la plus ancienne rue de Cuenca.

- A l'opposé du seminario par rapport à la cathédrale se trouve une petite placette où se déroule le marché au fleur du coin (coin), qui est l'un des plus importants d'Équateur. Sur cette petite place se trouve également un monastère où vivent cloîtrées et à l'abri de tous contacts humains des sœurs. Il est possible de leur acheter du vins, du miel et autres par l'intermédiaire d'un stratagème tournant afin qu'elles ne soient pas démasquée. L'acheteur tire la cloche, dit ce qu'il veut et dépose l'argent sur le plaque tournante. La sœur dépose l'élément voulu de son côté, et en un tour la transaction est effectuée. Amen !

- Et tant d'autres histoires sympa sur le Parque Calderon, le palais de Justice, le Mercado central, la plus vieille pharmacie de la ville, etc.

Après ce tour fort instructif, c'est l'heure d'une manucure pour Anaïs. Une bonne heure après, nous décidons d'aller tester ce que propose le chef de Cholet installé dans le premier seminario au Bistrot Français. Ce soir, ça sera tartiflette ($5.5/pax). Cela nous fait vraiment du bien au moral de pouvoir saucer le plat, un morceau de pain Français à la mano. On repartira même une baguette à $1.25 sous le bras... Enfin dans le sac car il pleuvra encore en sortant du resto.


Le Jeudi 18 au matin, c'est réveil aux aurores pour l'homme du couple, direction Paute avec Jorge et son fourgon estampillé Parapente Azuair. Jorge este venu devant l'hôtel me récupérer pour aller à 45mins de Cuenca faire un vol du matin. Une fois à Paute, ce dernier me montre l'attero (une brise est déjà en place) et nous montons au déco ($2 la montée en camionnette, et $2 le décollage (le premier étant offert)). Jorge et sa copine décollent chacun en biplace. Ensuite, c'est au tour de Charlie et moi, il est 9h30. Charlie et sa femme sont des retraités américains fraîchement installés à Cuenca pour jouir de leurs fins de vie. Pendant que Charlie chemine avec sa Bonanza 2 toute neuve sur les crêtes du décollage (2800m), je ferai 3 petits vols en reposant en altitude. Chouette site mélangeant thermique et dynamique. Le troisième vol est écourté car quelques gouttes se font ressentir. Nous rentrons donc en fourgon à Cuenca, où Jorge me déposera à l'hôtel : très sympa. Pour les jours suivants, il n'y aura pas grand chose à déclarer de mon côté (Simon) car la maladie m'a cloué au lit. Anaïs fera plusieurs ballades en ville et quelques A/R entre l'hôtel et la pharmacie. Nous sortirons manger le lendemain soir dans un wok sympa mais sans plus. En rentrant, nous tomberons sur le concert de JAYAC, un groupe local traditionnel dont nous avons entendu le tube "JUYAYAY" (lire "Ouille Aïe Aïe") une bonne cinquantaine de fois dans le bus ou au hasard des rues (pour les audiophiles : https://youtu.be/347npLytra4). Le lendemain, nous changeons d'hôtel (quelques mètres plus loin). L'après-midi, nous prenons le bus pour aller visiter le musée artisanal Makana. Ici, ils font diverses étoles selon un processus artisanal, de la coloration du fil en passant par le tissage. La visite dure une quinzaine de minutes et coûte $1 par tête de pipe. Vous n'y croirez pas, mais nous n'avons rien acheté malgré les quelques parures tentantes !


Pour ce qui est du lendemain et dernier jour à Cuenca, nous allons fouler une dernière fois les ruelles sympathiques du centre ville historique que nous avons tant apprécié. Grandes ruelles pavées, propres, des détails colorés à foison avec l'esprit de Noël bien marqué, on ne s'attendait pas à tomber sous le charme d'une "grande ville coloniale. Remarquez que nous n'avons jamais été dans le cuenca moderne ni même au mirador de Turi alors que ça en vaut très certainement la peine.

Petit arrêt chez Margarita au Mercado Cerrado "10 de Agosto" pour goûter au Mote Pillo et prendre un jus. Avant d'aller prendre le bus direction Loja, au Sud, notre mission (nous l'avons acceptée) est de trouver une bouteille de vin Équatorienne pour avoir de quoi s'écluser le gorgeon le soir de Noël !

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Publié le 29 décembre 2019

- 23 et 24 Décembre-


Arrivée de Cuenca la veille de nuit et sous une fine pluie, la ville ne fut pas très accueillante et encore moins un dimanche soir, alors après un ptit diner sans plaisir, vite au dodo à l'hôtel Mendoza. Correct pour le prix, $16 suite à une négociation.

Après une grosse grasse matinée, comme si nous étions fatigués 😉, nous nous dirigeons pour un almuerzo au restaurant Dumas Trattoria. Légèrement plus cher qu'ailleurs mais également meilleur et dans un standing un poil plus élevé, ça fait plaisir.

S'en ai suivi une petite sieste au soleil sur la place centrale de Loja puis, retour au bercail pour Simon (encore besoin de repos suite à sa maladie) et un tour de la ville pour Anaïs. Énormément d'effervescence à deux jours de Noël, des lumières, des sapins, des offres promotionnelles à tout va et de belles vitrines, ce petit centre ville était agréable.

La ruelle de Lourdes, dédiée à l'artisanat de la région m'a beaucoup plus, pleine de couleurs, pavés au sol, une niche à trouvailles. 😉

En parlant de trouvaille, j'ai (Anaïs) enfin dégoté une ptite tenue de Noël, élégante, qui prend pas de place et pas trop chère (c'était un vrai challenge 😅). Évidemment j'ai aussi pris une petite chemise pour Simon, qu'est qu'il est beau en chemise ! C'est pas grand chose mais ça permet de s'apprêter pour le réveillon, après 3mois et demi de voyage, ça fait du bien. 😊

Mardi 24, un bon café, pains et jus absorbé, c'est au tour de Simon d'aller se balader (bon j'ai compris qu'il allait m'acheter un cadeau) tandis que moi je rentre faire les sacs afin de se diriger ensuite au terminal de bus et vite sauter dans le premier qui part pour Vilcabamba. 1h15 de trajet, $1,50 par pers. Après un almuerzo en bord de route du village de Vilcabamba, le bus nous dépose devant l'entrée de l'hôtel Izhcayluma, qui sera notre havre de bonheur et de paix pour passer notre premier Noël à deux et à l'étranger. 🎄⭐🙏


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- 24, 25 et 26 Décembre -


Nous découvrons en début d'après-midi ce que sera notre hôtel pour passer ce Noël 2019.

L'hôtel est situé sur les hauteurs de Vilcabamba, un village de centenaires. Effectivement, le climat doux et constant, la vie paisible, l'eau potable riche en or, argent et autres bonnes choses pour le corps, la nourriture saine et sans fritures permettent à la population de bien y vieillir.

Pour la première fois, pas de locaux à l'hôtel, qui est tenu par un couple d'allemands, que des touristes !

Le soleil rayonnant nous accueille pour notre plus grand plaisir et nous invite à une baignade dans la belle piscine. Tout autour de nous la vue est dingue, les paysages sont verdoyants à souhait et les reliefs nous sourient. Nous sommes conquis.

Puis vient le temps de l'appel à nos familles qui réveillonent, qu'ils étaient beaux... 😊

A notre tour d'enfiler notre plus belle tenue (comme on en a qu'une c'est plutôt rapide 😁), de trinquer à cette belle soirée sur notre terasse puis de nous diriger vers le restaurant. Bon, mais pas donné.

Plus tard, Simon m'apprendra a jouer aux échecs sur l'échiquier grandeur nature de l'hôtel, pour finir la soirée sur une partie de ping-pong 🏓où je laisserai gagner Simon.☺️


25 Décembre, nous partons à 10h pour une sortie à cheval. Sortie qui durera 4h et qui nous mènera à la belle Cascade d'El Palto. Les chevaux étaient puissants et en bonne santé, très réceptifs et connaissant le chemin par cœur. Petit frayeur après seulement 5 mins de balade. Le sabot du cheval de Simon se prend dans un fil barbelé, le faisant tomber et l'obligeant à rester coucher sur son flanc gauche. Simon a eu le bon reflex de descendre et s'éloigner, laissant le dresseur gérer. Puis notre guide est venu libérer le sabot du cheval, prénommé Amor, qui se releva immédiatement. Après vérification, aucune blessure à déclarer. C'était surprenant mais finalement le cheval a réagit avec tellement de calme, écoutant son dresseur, que la ballade à reprit son cours sans plus d'encombres.

Nous traversons des paysages à couper le souffle et après discussions, on se trouve extrêmement chanceux de vivre ça en ce jour de Noël. La cascade est belle, elle représente une eau sacrée pour les indigènes de la region et c'est pourquoi je décide d'aller m'y baigner. L'espace de quelques minutes je me suis sentie hyper vivante, j'essayais de résister à la puissance de l'eau et du vent sous la cascade, j'étais wonderwoman et j'ai kiffé ! 🌬️🌬️🌬️🔥🔥🔥

Avant de redescendre, notre guide fera une offrande à la cascade, pour la remercier.

Merci à ce dernier, très très cool, et à nos chevaux, Amor et Illio.

À peine rentrés à l'hôtel que nous nous dirigeons vers le centre de massage. Après 1h15 de massage pour moi et 1h30 pour Simon, nous sommes d'étendus et bien fatigués. Un autre bon repas englouti et une autre partie d'échec perdue (je vois pas comment gagner à ce jeu 🤨), notre grand et confortable lit nous accueille à bras ouverts !

Merci à nos familles repestives de nous avoir permis de passer ce merveilleux jour de Noël ! 🙏💝





Le 26, après une bonne nuit de repos, nous nous préparons à partir pour le Pérou, mais nous partons en bus vers 13h30, trop tard pour rejoindre le Pérou dans la même journée alors nous faisons escale à Zumba, dernière ville avant la frontière. Pas très accueillante, mais pour la nuit ça ira. Ce soir, nous nous endormons heureux de notre Noël et de savoir que le Pérou est tout proche !

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-27 et 28 Décembre-


Zumba n'est pas une ville qui bouge beaucoup, mais c'est pas grave, nous allons au Pérou ! Pour nous y rendre, nous choisissons la solution la plus simple : prendre un bus qui nous mènera à Jaen (Pérou) pour $10 par tête après une fine négociation d'Anaïs. Pas évident initialement, car il n'y a qu'une compagnie de bus allant au Pérou de Zum-Zum. Après un almuerzo succinct au terminal, nous allons attendre le passage du bus pour 13h. Étant donné l'état de la route et surtout une météo mauvaise, le bus arriva aux environs de 14h30, sous une grosse pluie. Nous prenons alors place à bord du bus, direction le Pérou, troisième pays de notre périple. Le trajet, qui durera 5h, est une véritable claque visuelle. Ça et là, nous oscillons entre cols et fonds de vallée... Un régale oculaire, une fracture pour nos yeux ébahis. A un instant, notre bus s'arrête : nous sommes à la frontière, dans la petite bourgade susnommé La Balsa. Une formalité administrative... Enfin deux. Il faut effectivement passer au bureau de sortie d'Équateur, passer le pont à pieds (à cet instant, dans quel pays sommes-nous ?), puis s'enregistrer au poste Péruvien. Après une petite demie-heure et tous les occupants du bus en règle, nous remontons dans ce dernier pour filer à Jaen. La suite du voyage s'est bien passée, avec un coucher de soleil remarquable sur les monticules péruviens. A l'arrivée au terminal Nord de Jaen, il fait nuit, et il nous faut prendre un moto-taxi pour rallier le centre-ville et nous rapprocher du terminal où nous nous rendrons le lendemain matin, pour 2 soles. Adieu le dollar, ici c'est le (nuevo) sole (noté S/) . Pour info, actuellement, on peut avoir S/3,3 pour $1. Le moto-taxi nous dépose au-dessous de l'hôtel dans lequel nous passerons la nuit pour S/40, soit quelques $12. Le soir, nous allons manger un petit plat avec l'espagnol Borjat et l'allemande Fanny, nos compagnons de bus, qui eux ont fait 11h de trajet ce jour. Le lendemain matin, nous quittons les lieux pour Chachapoyas. Pour cela, après un premier petit-dej péruvien, il nous faut nous rendre au terminal dédié, au passage indiqué sur MAPS.ME, l'application dédiée au déplacement pour les voyageurs dans notre genre. Les collectivos (combis d'une quinzaine de places) partent toutes les heures et demie : nous partirons à 11h du mât. Le trajet coûte S/15 et dure environ 3h. Pendant la deuxième partie du trajet, la route suit un cour d'eau entouré de montagne descendant à pic, un espèce de gros canyon. À un moment donné, le collectivo prend sur la gauche pour un changement de décor : nous prenons de l'altitude au gré des lacets sinueux pour atteindre Chachapoyas, ville située à quelques 2300m. L'atmosphère est plus fraîche qu'à Jaen, c'est agréable. En allant trouver un hôtel, nous prenons un almuerzo sur le chemin, dont les menus oscillent autour de 6 soles (moins de $2), ce qui est moins cher que les almuerzos écuatoriens à $3. Le ventre bien tendu, nous nous dirigeons vers l'auberge de jeunesse Chacha Internacional, qui propose des chambres matrimoniales avec SDB commune pour S/39. Nous resterons ici 4 nuits.


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-Dimanche 29 Décembre-


Direction le site archéologique pré-inca de Kuélap, que nous découvrirons à 3000 mètres d'altitude, après 2h de bus et une montée de 20 min en 🚠, dans le premier système de remontée mécanique installé au Pérou par la société Française Poma.

Après un rapide tour du musée afin de comprendre l'intérêt du site, nous nous dirigeons vers les ruines, en essayant de ne pas payer les S/30 par personne de droits d'entrée. Bien évidemment, au pied de la forterrese, un rappel à l'ordre nous est gentiment fait (et on passe pour des idiots en faisant croire que nous n'avions pas vu les caisses 😅).

Ce site est impressionnant de par la hauteur de sa forteresse, construite environ au Xème siècle, dont on imagine la difficulté de réalisation à cette altitude. Toutefois, on ignore comment les blocs de pierre (pouvant peser jusqu'à 3 tonnes) ont été érigés au sommet de cette crête calcaire et également le rôle précis de ce site même s'il est fortement probable que l'aspect religieux soit l'hypothèse la plus privilégiée.

La ville à 3 entrées, très étroites, entourées de murs de 20m de haut, afin de ne laisser passer qu'une personne à la fois.

Ici ont vécu depuis le Vème siècle après J.C environ 3 000 personnes, appartenant au peuple des Andes, les Chachapoyas. Puis vers 1500 après J. C les Incas sont venus occupés les lieux durant quelques années. Des ruines de formes carrées recouvrant quelques vestiges circulaires prouvent leur présence.

Kuélap à donc été occupé durant plus de 1100 ans avant d'être laissé à l'abandon depuis la conquête espagnole en 1570.

C'est un juge Péruvien qui a découvert Kuélap en 1843.

Actuellement, des travaux de rénovation sont en cours afin de préserver au mieux ce lieu historique très précieux.

Le site est organisé selon le rang social des habitants (le peuple, les religieux et riches, les chefs spirituels etc. ) avec des maisons rondes plus ou moins grandes pour accueillir de 6 à 8 personnes (environ 420 au premier niveau), rehaussées afin d'enterrer les morts sous leur pieds. Cette partie n'a pas encore été nettoyée c'est pourquoi la végétation recouvre une grande partie des ruines.

Nous avons également pu observer un temple (El Tintero) de forme conique inversée, où se déroulaient des cérémonies spirituelles et où de nombreuses offrandes ont été retrouvées (poteries, os...). L'hypothèse est que ce bâtiment aurait été utilisé comme observatoire solaire.

Au deuxième niveau vivaient les nobles, on peut y apercevoir une tour de guet et des bâtiments rectangulaires, de l'époque inca, pouvant s'apparenter à un bloc opératoire et une tombe.

C'était notre première visite de site archéologique du Pérou, effectivement on se sent tout petit lorsqu'on se concentre sur l'histoire des vies passées en ces lieux.

La visite est intéressante bien qu'assez touristique, mais nous avons estimés que le coût pour y aller depuis chachapoyas était tout de même élevé (environ S/70 par personne).


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- Lundi 30 Décembre -

Nous décidons de partir pour une petite marche nous amenant à la cascade de Gocta.

D'abord, il faut prendre un combi (collectivo) qui dépose à San Pablo, puis 5km en moto taxi afin d'accéder au hameau de Cocachimba, où nous débuterons le trail.

L'entrée vaut S/10 par personne.

Après 1h30 de marche active, avec des dénivelés plutôt négatifs, dans des paysages tantôt humides, tantôt secs, mais toujours époustouflants, nous parvenons à entendre les fracassements de l'eau sur la roche. La zone est en phase de devenir protégée car elle abrite des espèces de faunes et de flores très précieuses. D'ailleurs dans cette vallée on compte 22 chutes d'eau, toutes plus impressionnantes à la saison des pluies.

C'est donc avec le souffle légèrement coupés et nos k-way sque nous nous approchons de cette cascade de 771 mètres de hauteur. La puissance de ses eaux est assourdissante et presque renversante tant le vent y est fort. Des légendes subsistent autour d'elle.

Après une inévitable séance photo, nous rebroussons chemin, avec une difficulté supplémentaire puisque ça monte (et qu'Anaïs commence à s'enrhumer sérieusement)!

De retour au village, nous profitons d'un revigorant almuerzo pour S/8.

Nous repartons en moto taxi jusqu'à San Pablo, sous la pluie, avant d'attendre un sérieux moment, un combi passant à notre niveau direction Chachapoyas.

C'était une ballade de 3h, très agréable, qui nous a remis un peu dans le bain de la marche à pied ! Le site est vraiment unique, et on nous a également recommandé la cascade de Yumbilla, plus au Nord, que nous n'avons pas eu le temps de faire.


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Publié le 2 février 2020

-2 Janvier 2020 -


Le 31, repos pour fêter dignement le dernier soir de l'année 2019 en compagnie de nos compères Français, espagnoles et péruviens rencontrés à l'auberge.

Nous avons dîné vers 23h30,apres quqlues verres de vin et bières, sommes vites vites rentrés sur les coups de 00h à l'auberge et après avoir de nouveau trinqué avec un faux champagne péruvien (dégoûtant), nous nous sommes dirigés vers un bar dansant situés dans une ancienne maison coloniale. Nous avons donc dansé avec tout le monde au beau milieu du patio, qu'est-ce que c'était chouette !

Bonne année ! 🎊🎉❤️

Bon et du coup, le 1,repos aussi, mal de tête oblige 😉.



Et enfin, ke 2, avant de bouger de ville, nous sommes allés avec Laura (Parisienne) et Tyler (Écossais) se ballader autour du canyon de Sonche. Encore une merveille de la nature. On vous laisse apprécier ...

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Publié le 7 février 2020

-Du 3 au 9 Janvier-

Cajamarca étant située à environ 300 bornes, nous mettons 12h en bus de nuit pour la rallier. Quelle épopée. À noter : les sièges au fond du bus ne s'inclinent que très légèrement quand ceux-ci ne sont pas bloqués. De plus, pas de toilettes à bord et une chaleur étouffante. C'est l'unique bus, donc pas vraiment de choix. Les routes sont particulièrement sinueuses, ce qui oblige le conducteur à faire des manœuvres très souvent. Bref. A l'arrivée à Cajamarca (2750m), nous nous dirigeons vers notre hostal Chakra où nous resterons 3 nuits pour 100 soles après négociation, pas cher (~9€/nuit). Au cours de cette étape, nous avons déambulé dans la ville, qui abritent une superbe architecture. Le point de vue donnant sur la ville est agréable également. Un soir, nous sommes allés au Baños de l'Inca, centre thermal localisé à côté de la ville. Pour s'y rendre, il faut prendre un colectivos à 2 soles.


Le jour de mon anniversaire (Simon) , nous avons fait un de nos premiers tours organisés (premier au Pérou) à 25 soles par tête de pipe. Celui-ci consiste à visiter 5 sites intéressants du coin. Ce format permet de visiter beaucoup de choses en peu de temps, grâce à un bus collectif. Cependant, nous avons trouvé ça bien trop rapide et sans-âme... Dans l'ordre : Église de Polloc (toute en céramique, l'une des plus belles du Pérou paraît-il), El bosque de Piedras, la fabrique de guitare de Namora (beaucoup de luthiers dans cette ville), la lagune San Nicolás sur laquelle nous avons navigué quelques minutes dans une barque, nommée Balsa, fabriquée en fibre de tortora (comme sur le lac Titicaca) où nos compères de l'excursion m'ont chanté un joyeux anniversaire ; ensuite nous avons mangé dans un resto de touristes un peu cher car pas le choix du lieu. Enfin, nous avons terminé ce tour en nous arrêtant à Cajamarca voir les statues des 14 chefs Incas (dont Atahualpa et Tupac). Le soir, nous avons passé un bon moment au resto en visionnant les dernières vidéos qu'y mettaient adressées (Simon). Merci encore à tous pour toutes ces dédicaces qui m'ont fait chaud au cœur.


Le lendemain, nous avons pris un bus pour 7h de trajet direction Trujillo avec la compagnie Emfresa. Coût du trajet : 35 soles, sachant la majoration dûe à cette semaine festive. La route fut magnifique, avec un passage en bus à plus de 3000m et une grande descente sinueuse. Trujillo est située sur le littorale péruvien, au milieu du désert. A notre arrivée, nous prenons contact avec Nancy, notre hôte pour 3 jours. De là, nous irons d'abord visiter le musée Chan Chan et son paladio Nik An (super bien conservé et très intéressant) qui représentent une partie de l'histoire de la culture Chimú, avec un (vieux) guide très intéressant parlant français. C'est à cet instant que naquit la passion d'Anaïs pour les cultures pré-Incas (😉) .

Dans l'après-midi, nous irons un peu plus loin à Huanchaco (1,50 soles le trajet) pour découvrir que cette station balnéaire ne nous charmera point (hormis son couché de soleil).

Le lendemain, nous continuons notre visite du site de ruines La Esmeralda, moins impressionnant mais plus proche du centre ville, et tout aussi bien conservé. L'après-midi fut dédiée à une visite de la ville, aux environs de la Plaza de Armas. Le soir, test de notre premier MacDo péruvien : pas tip/top (expression so-2109), et retour à pieds pour digérer (environ 40mins). Ce jour-là, nous degotons nos tickets de bus pour le lendemain, direction Huaraz (3000m) avec Línea. Nous y démarrerons notre premier volontariat.

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- Du 10 au 23 Janvier -


À travers le site internet HelpX, nous avons trouvé notre premier (et peut-être unique ??) volontariat du voyage.

Nous avons donc été à la rencontre de Nelson, son frère Christian et leur adorable famille, vivant dans le village de Wilkawain, à 3400m d'altitude.

Le projet de Nelson est de développer le tourisme communautaire et s'y attele depuis 6 ans avec l'aide de nombreux volontaires. Pour le moment, l'idée est de créer un lieu fiable et accueillant pour les futurs touristes qui voudraient profiter des nombreuses opportunités de trek de cette magnifique région. Sachant que les deux frères et leurs lamas seraient les guides. Comme absolument tout est construit à la main, par eux-même et les volontaires, le projet n'en est encore qu'à ses prémices. Et nous sommes heureux d'y avoir contribué. Le "travail" consiste à fabriquer des habitations, donc les murs, les toits etc, puis de les décorer (peintures, céramiques, tissages...), de s'occuper des animaux (lamas, canards, cochons d'inde (cuy en espagnoles, qu'ils mangent), lapins, shiwa, chats, chiens etc, ou encore d'aider aux champs pour la nourriture.

Leur volonté première étant de valoriser leur région, nous aidons plus ou moins 4 heures par jour et nous avons tout le reste du temps pour profiter à notre guise. Aussi, deux journées par semaine sont entièrement libres.

Ce compromis nous convenait tout à fait; ainsi Simon à pu aller faire une montées à 5000m et quelques, voir de jolies lagunes et tenter un vol en parapente, de mon côté, je suis allée avec Fabienne, une Française incroyable, avec qui j'ai tissé de beaux liens, visité le site Chavin de Huantar.

C'est un site archéologique qui a été découvert vers 1920-1930 par un archéologue Péruvien. Une atmosphère particulière règne sur ce lieu, c'était troublant et très intéressant, assez bien conservé, érigé de manière très intelligente. Nous avons vu, dans une gallérie où temple souterrain, leur roi, Lanzon, tracé dans un menhir et représentant une figure anthromomorphique, sur environ 5m de haut.

Qu'on s'y connaisse ou pas, qu'on comprenne l'importance des divinités ou non, on se sent vraiment penaud devant cette roche qui incarne tant de chose.

Bref. Chavin et son musée, je recommande vivement même si le trajet dure bien 6h aller retour depuis Huaraz.

Nous avons profité d'un autre journée libre pour randonner avec 4 compères, jusqu'à l'impressionnante et méconnue lagune de Llaca.

En bref, 28km, 8h de marche, 1175m de dénivelé positif. C'était une chouette journée à travers de magnifiques paysages, la plupart du temps en bord de falaises ou dans des vallées verdoyantes avec le bruit du Rio et des vaches pour compagnons. En arrière plans, les glaciers et sommets enneigés du parc national de Huascaran.

Durant ces quelques jours au contact de cette famille, nous avons énormément discuté de leurs cultures, de leurs habitudes, de leur vision de la vie. Entre culture andine et chamanisme, ce que nous retenons c'est que la voie la plus simple de vivre (sans WiFi, sans eau chaude, sans commerces à proximités), en se servant de la nature comme d'un bien précieux, en communiquant et riant beaucoup, en partageant les savoirs et les expériences, est une voie saine et qui peut réellement apporter le bonheur. La générosité de ces personnes nous a touchée et nous les remercions grandement pour cette leçon de vie qui nous aidera dans la nôtre.

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Publié le 21 février 2020

-24 au 30 Janvier-


Après une nouvelle nuit en bus pour rallier Lima de Huaraz (S/.40 par pax avec Zbus), nous arrivons dans la capitale au tout-petit-matin, vers 5h30. Nous déambulons dans un Lima matinale afin de rejoindre le quartier San Miguel, notre point de chute. En effet, notre hôte de Trujillo, Nancy, nous accueille à nouveau, cette fois-ci dans sa propriété à Lima. L'appartement est situé dans un quartier calme et résidentiel, à quelques quadras du bord de mer. Chaque jour, nous prendrons le petit-déjeuner avec Nancy et Joël (son fils) ainsi que la cena. Beaucoup de discussions sur les cultures, les voyages ainsi que les musiques ou films... De très bons moments.


Le lendemain de notre arrivée, nous irons nous balader dans le quartier de Miraflores en quittant l'appartement à pied et en longeant la jetée sur 10 km. Une bonne heure et demie à marcher entre la mer, les falaises et la rocade passant quelques mètres au-dessus du niveau de la mer : particulier.


Au cours de ces quelques jours à Lima, nous avons flâné dans les quartiers suivants : Miraflores, Barranco et le centre historique. Simon est allé trois fois passer l'après-midi au décollage de parapente de Miraflores tater le terrain, mais le vent ne fut pas assez fort pour y faire un vol... Le temps passé à attendre aura permis de rencontrer Jorge et Eduardo, pilotes du Parapuerto venant chaque année à la Coupe Icare !


Le Dimanche, nous sommes allés déjeuner à Barranco avec Nancy et son fils Joël (ainsi que son cousin) dans un resto du coin. Les prix ne sont pas du tout ceux auxquels nous sommes habitués (habitués, habitués...)les almuerzos à S/.6 du Mercado... Mais cela est une autre histoire. Cette escapade dans ce quartier très sympa n'aura pas été sans embûches : un pneu à changer à la station essence pour commencer, puis ce même pneu une nouvelle fois à plat après le repas... Bref. Cette ville, qui concentre 1/3 des peruanos, peut être aisément parcourue grâce aux quelques 40000 bus et collectivos qui y circulent chaque jour. De manière générale, la course coûte environ une sole et demie (€0.4).

Nous avons visité le fameux Musée Larco. Ce dernier présente une collection impressionnante de 45000 œuvres retraçant environ 4000 ans d'histoire des différentes cultures pré-Incas, Inca jusqu'à la conquête espagnole. On y trouve des sculptures, bijoux, céramiques ou encore textiles. Quatres bonnes heures nous auront permis d'y faire le tour. La deuxième partie du musée, située en contrebas du bâtiment principal propose une galerie d'oeuvres érotiques. L'entrée du musée n'est pas donnée (S/.30) mais ce dernier est vraiment complet et le cadre très beau. A la suite de cela, nous avons filé en bus dans le quartier historique pour serpenter les rues environnantes à la très belle Plaza de Armas.


Pendant notre séjour, nous organiserons deux soirées "quiche", ce qui ravira nos hôtes. Sachez que les pâtes feuilletées et brisées n'existent pas en vente dans les grandes surfaces... il a fallu apprendre à les faire ! La veille de notre départ, au cours de la deuxième et dernière soirée "quiche", Anaïs jouera les mannequins pour Mélissa, la copine de Joël, créatrice de bijoux. Deux bonnes heures de photos et de rires, pendant que Simon jouait du piano (assis). Anaïs repartira avec une paire de boucles d'oreille.


Le lendemain matin, nous quittons Nancy (que nous remercions ici, une fois de plus : ce fut un très agréable moment, gracias !), et c'est direction Paracas que nous nous dirigeons, en bus une fois de plus. Le trajet n'est pas direct, il faut en effet prendre un premier bus pour Pisco (S/.20) puis un collectivos pour Paracas (S/.2). Nous passerons 3 nuits dans un hôtel de backpackers (S/.60 la chambre matrimoniale). Ah oui, il fait plus chaud à Paracas, citée située entre mer et désert.

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Publié le 7 mars 2020

-Du 31 Janvier au 2 Février-


Paracas, pas Maracas, disait Simon..


Après une première nuit dans notre hôtel dont le rooftop donne sur la mer et un petit-déjeuner continental, nous avons rendez-vous avec le moniteur de parapente du coin pour aller voler dans la réserve naturelle nationale de Paracas. L'accès à celle-ci est de S/.11 par personne (et par jour). Après quelques minutes de voiture, nous débouchons sur l'aire de jeu du jour : une plage déserte surplombée par une dune pentue permettant, si le vent est bien orienté, de faire un vol de parapente en dynamique (ou soaring).

Aujourd'hui, le vent est présent et soutenu, avec une moyenne d'environ 26 km/h. C'est au niveau de la plage que Simon commencera son vol, en remontant grâce au vent au-dessus de la dune pour un vol de deux petites heures. Pendant ce temps, Anaïs flâne ici et là, entre plage, dunes et falaises. D'en haut comme d'en bas, on en prend plein la vue.


Le lendemain, nous sommes retournés dans cette réserve et sur cette plage qui nous a tant plu à tout les deux pour vivre de nouveau une belle expérience.

En effet, le moniteur de parapente vénézuelien nous a fait le beau cadeau de nous prêter son parapente biplace afin que je puisse voler avec Simon. Évidemment première réaction, un peu de stress, mais je ne pouvais pas risquer de passer à côté de cette opportunité.

Nous avons donc volé environ 30mins du côté droit de la plage, là où il n'y a plus de plage en faite et nous avons survolé la formation rocheuse nommée "la cathedrale" que tant de touristes viennent voir, depuis un mirador. Nous avons donc eu la meilleure vue de cette belle attraction touristique 😉

J'ai aussi tenu les commandes durant quelques minutes ce qui m'a littéralement pétrifiée, mais pas Simon. Alors merci mon chat de m'avoir fait confiance car je me souviendrais longtemps de ce moment !

Les dauphins et le loup de mer se trouvant sous nos pieds y seront aussi pour quelque chose. 😍

En fin de matinée, nous reprenons nos vélos afin de parcourir davantage le nord de cette réserve avec pour finalité un almuerzo sur le port de Lagunillas.

Nous nous sentons vraiment bien, comme tout petit dans cet immense désert et ses magnifiques plages ça et là. Un décor assez sauvage et que nous n'avions pas encore vu depuis le début de notre voyage.

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- Du 2 au 5 Février-


C'est Marcia qui nous a accueilli 3 nuits "chez elle" dans le petit village de Cerro Prieto, à 20 mins en taxi de Ica. En plein désert, nous avons partagé notre chambre avec beaucoup de sable, quelques cafards, deux chats puis 4, les chiens errants et enfin les voisins, qui ne dorment pas mais écoutent de la musique pendant la nuit. Le petit soucis (en plus) est que cette habitation de fortune n'a de fait, aucune insonorisation...

Merci à toi Maria, petit bout de jeune femme énergique et soignée, à l'inverse de ton logement, pour cette nouvelle expérience 😁😉

Nous n'avons pas apprécié la ville qui est très sale et bruyante, nous n'avons pas spécialement apprécié l'oasis de Huacachina qui n'est même pas naturelle et où les touristes se ruent dans des buggys polluants et bruyants pour parcourir queqlues kms dans le désert.

Ce que nous avons en revanche vraiment aimé c'était de pouvoir admirer les magnifiques couchés de soleil depuis la dune se trouvant derrière chez Marcia et les quelques tentatives de vols en parapente de Simon depuis la dune côté Est de l'oasis. Un vrai terrain de jeu. Évidemment que le désert est beau si l'on fait abstraction des déchets et des touristes (que nous sommes bien entendu).


Au passage, nous avons visité (succinctement) une fabrique de pisco et de tout ses dérivés (vins, liqueurs etc.). La région est celle où l'on cultive le plus le raisin utile à la préparation de cet alcool péruvien (ou chilien selon les Chiliens 🤔) qui sert de base au succulent cocktail nommé "le Pisco Sour" (pisco, jus de citron, blanc d'œuf et sucre de canne).


Le 4 février nous avions décidé d'aller visiter le canyon de Los Perdidos avec notre hôte, sauf qu'après nos recherches infructueuses pour trouver un transport nous y amenant, nous avons décidé d'aller vers Nazca pour y découvrir ses fameux géoglyphes.

Tracés par la civilisation pré-incas des Nazca entre -200 et 600, ces figures représentent souvent des animaux et sont inscrites au patrimoine mondiale de l'Unesco depuis 1994.

Le matin même un nouveau mirador était inauguré, plus haut, plus safe, tout en métal, il ne se fond pas du tout dans le décor mais c'est 5 soles l'entrée, bien moins cher que les avions qui survolent les lignes.

Nous nous sommes sentis chanceux d'être face à ces preuves historiques, dans ces paysages désertiques même si effectivement depuis le mirador la vue est restreinte.

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- Du 6 au 13 de Février-


Pour nous éviter les 25h de bus rejoignant Cusco, nous nous sommes arrêtés quelques jours dans les villes d'Ayacucho puis Abancay.

La ville d'Ayacucho nous a séduite, pas très grande mais une architecture coloniale bien conservée, de belles couleurs, une population sympathique. Tout était assez tranquille et cela nous a permis de faire une pause plutôt agréable dans une région du Pérou encore protégée du tourisme de masse.


Nous avons visité le site archéologique de Huari (épicentre de l'empire Wari juste avant la domination Inca) et sommes également allés au village de Quinua, célèbre pour ses poteries rouges et pour son champ de bataille où les péruviens ont repris leur indépendance face aux espagnols en 1824.

Les deux sites se trouvent dans des paysages magnifiques et c'était étonnamment très calme. 😌


Le lendemain, c'était une première pour nous, direction un des canyons de Qorihuillca. Petite descente en rappel pour commencer une ballade d'une heure entre ses roches aux couleurs magnifiques. Certains passages font vraiment penser à Antelope Canyon ! On en a pris plein les yeux, on vous laisse apprécier à travers les photos.



La ville d'Abancay n'était pas un des arrêts les plus utiles de notre périple, d'autant plus qu'il a plu très régulièrement, ce qui compliqué toute envie de ballade.

Nous avons tout de même marché 4h dans le parc national Ampay pour rejoindre une lagune, haut perchée. Malgré des sols détrempés et nous avec, la nature était une fois de plus magnifique car luxuriante. 🏞️😍

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Publié le 10 avril 2020

-14 au 25 Février-


Après avoir quitté Abancay en bus (16S./pax), nous arrivons sous la pluie à Cusco 6h après. Le soir, nous décidons d'aller fêter la St Valentin dans un chic resto français, Le Soleil. Le menu nous a bien plu, le service aussi. Belle petite soirée bien que nous n'étions pas tout à fait rassasiés en sortant.

Nous resterons à Cusco pendant 11 jours, afin de flâner dans cette belle ville, de prendre le temps de visiter une bonne partie des ruines et autres musées.


Lorsqu'on nous parlait de Cusco, c'est son côté onéreux qui ressortait majoritairement. Après y avoir fait étape, on a maintenant notre avis : les logements et commodités alimentaires sont vraiment bons marchés... Ce sont les activités touristiques qui font gonfler la note ! 😣

La municipalité a mis en place un "Boleto Turístico" à 130S/ permettant de visiter les musées, ruines et même voir un spectacle de danses traditionnelles péruviennes.

D'autres lieux très intéressants sont accessibles hors Boleto, moyennant d'y payer l'entrée.

Nous avons démarré par le musée du Machu Picchu, situé en plein Cusco (20S/.). Comme son nom l'indique, ce musée est dédié à l'histoire de la découverte de cette merveille du monde et à son principal explorateur, Hiram Bingham.

Ce jour-là, nous avons rencontré un trio de grenobloises fort sympathique (Niche, Charlotte & Mathilde); nous passerons quelques moments avec elles tout au long de notre passage à Cusco.

Nous avons également fait la rencontre de Yves, le parapentiste du coin. Nous nous sommes vu à plusieurs reprises pour voler dans le coin, avec un déco à 3900m : le Cerro Sacro ! Il m’a même prêté un équipement complet [Simon], pour pouvoir voler en toute sérénité dans les thermiques andins (Chili4 + Delight1 + Flymaster et casque). Super rencontre, on se voit à la Coupe Icare Yves ! 😀



Les premières ruines que nous découvrirons sont proches de Cusco :

- Tambomachay : y aller avec un bus de la ville, pour quelques soles. Le lieu est très joli entre les collines verosyntes et les ruines assez petites mais une deuxième partie légèrement au Nord-Ouest, éloignée des touristes, abrite une belle "grotte". C'était un lieu de culte Inca mais très peu de personnes en sont informés et donc peu le visite, son état de conservation est donc bon.


- Puka Pukara : à 5 mins à pieds de Tambo', ruines pas bien grandes mais on reconnaît beaucoup le style inca. Les pierres sont parfaitement insérées les unes dans les autres, avec des beaux angles droits de 90°. Nous aimons les pléonasmes ici au Pérou.

- Q'enqo : en marchant une petite heure vers Cusco (ce n'est que de la descente, avec un petit chemin très sympa), on tombe sur ces ruines de taille similaire aux précédentes. Celles-ci donnent sur la ville, ce qui ajoute une dimension à nos observations.


- Saksaywaman (à côté de la grosse statue surplombant la ville, un peu comme à Cali) : dernière étape pour ces premières ruines, c'est le plus gros site du coin. Encore une fois, on se rend vraiment compte de la force des Incas en observant la qualité de leurs murs. Très impressionnant, d'autant plus que tout a été taillé sur place. À cette époque, pas de "Made in China".

À quelques 45 mins de bus de la ville où est brassée la Cusqueña : la vallée sacrée. De parts et d'autres nous pouvons y trouver les sites de :

- Chinchero, avec un marché très sympa dans le village.

- Moray : un site archéologique Inca, avec de belles terrasses en forme de cercles concentriques qui a permis d'étudier l'impact du changement d'altitude (quelques mètres) sur les cultures. La forme des terrasses et les différentes altitudes pouvant créer jusqu'à 20 microclimats différents. Un amphithéâtre servant de laboratoire agricole situé à 3500m d'altitude datant de l'époque Inca, c'est juste dingue d'ingéniosité !

Pour visiter ce site ainsi que le suivant, nous avons dû faire appel à un taxi (60 S/.) qui nous emmena également au site suivant, car n’avons pas trouvé de transports collectifs.


- Maras : très connu pour ses salines (on se croirait à Noirmoutier...). Ici, chaque famille (entre 700 et 800) à sa petite parcelle parmis les 3600 bassins. La vue est magnifique car les salines débouchent sur la vallée d'Urubamba. Hélas pour nous, ce n'était pas la période de récolte, donc on ne voyait pas la couleur blanche du sel. Ces salines sont l'issues d'une source donnant naissance à un ruisseau saturé en chlorure de sodium.


- Ollantaytambo : de nombreuses terrasses érigées à flanc de montagne. Au sommet, une vue surplombant cette grande vallée sacrée. Un site époustouflant en vérité ! Là même où ont eu lieu des combats acharnés entre Inca et Espagnols au moment où le chef Inca, Manco Capac, essayait de fédérer sa communauté après la chute de Cuzco.

En face, d'autres terrasses en accès libre que nous n'avons pas eu le temps de visiter. En effet, nous filons ensuite sur Aguas Calientes en train ! En collectivo, Cusco-Ollantaytambo revient à 8S/. par pax.

L'étape du fameux Machu Picchu démarre enfin : nous sommes dans le train ! Nous avons choisi la sécurité et la facilité malgré le prix élevé en prenant place dans un wagon très sympa pour 1h20 de trajet. Cela nous a coûté 93$ chacun aller-retour. Ce choix faisait suite à notre doute sur la qualité des routes rejoignant le site depuis Cuzco. Nous étions à la période des pluies, beaucoup d'éboulements voir des glissements de terrain avaient été signalés et nous voulions être en forme pour le machu picchu le lendemain, ceci explique notre choix.

L'autre option consiste à prendre un minibus (très peu confortable) pendant minimum 7h jusqu'à Hidroelectrica puis marcher 2h le long des rails jusqu'à Aguas Calientes. Un village dédié entièrement au tourisme que nous trouvons assez surfait. Nous dégotons un petit (et miteux) hostal pour 30Soles la nuit, qui a été élu "notre pire chambre du voyage"... mais tant pis, car demain nous nous levons à environ 5h du matin pour monter sur le site du Machu Picchu à pied (1h de marche du village). Pour se dégourdir les jambes, Simon partira le long des rails pour un petit running des familles. Le soir, nous sortons au resto avec les 3 grenobloises. Ce fut un bon moment, bien que les filles étaient bien fatiguées de leur trajet en collectivo, et un menu de faible qualité.

Notre heure d'entrée sur le site du Machu Picchu est entre 7 & 8h, nous partons donc vers 5h30 d'Aguas Calientes pour ne pas avoir à se presser. Après 1h de grimpe (nous avons pris les marches), nous voici aux guichets du site. Notre visite durera quelques 4h, avec « peu » de monde finalement, comme l’atteste les photos et une vue incroyable sur ce lieu illuminé par le lever du ☀ .

Anaïs connaissait par cœur le pourquoi-du-comment de chaque partie du site, ce qui m’a permis de disposer d’un super guide !

Il est vrai qu’une certaine atmosphère règne sur cette cité Inca perchée au milieu de nulle-part. C'est très prenant une fois qu'on se retrouve au milieu de tout ça. Dire que tout a été fait à la main, les pierres parfaitement taillées sur place avec des angles parfaits. Un si grand édifice dans lieu si improbable... On ne regrette absolument pas d'avoir vu cette merveille du monde, malgré les coûts abusifs que celà implique.


Afin de bien terminer notre séjour Cusquénien, nous avons passé une super soirée avec les 3 Grenobloises ainsi qu’un couple suisse. Au programme : resto, bar et discoteca jusqu’au milieu de la nuit. 🍻🌃

Après 11 merveilleux jours sur Cusco, il fut temps de se rendre à notre prochaine étape : le lac Titicaca !

Ce ne fut pas si facile de quitter cette ville et cette vallée dans lesquelles nous apprenions tous les jours de la culture Inca qui nous a largement impressionnée à travers ces beautés, édifices et autres coutumes.