A l'autre bout du monde.

J'ai fais ce choix, de tout quitter, pour vivre un rêve. Vivre d'amour et d'eau fraiche (avec un peu de travail tout de même... 💸 ) à l'autre bout du monde. J'avais une peur, celle de me heurter à des incompréhensions. Quelques mois plus tard, je fais le bilan des réflexions ; et j'en suis rassurée. Je n'ai eu autour de moi, que des encouragements, des félicitations et des admirations. J'ai été étonnée du nombre de personnes "regrettant ne pas avoir fais ça dans leur jeunesse". Je sais maintenant, que j'ai bien fais d'écouter mon coeur, et qu'il sera bien temps plus tard, de vivre de raison.

Alors, pourquoi partir ? 

Partir, non pas parce que ma vie ne me satisfait pas. J'ai une famille aimante, des amis fidèles, un travail stimulant. Partir, parce que je n'ai ici plus rien qui me fait vibrer. Je ne me sens pas dans mon univers, plus à ma place, et avec un besoin irrépressible de voir ailleurs. Partir parce que le monde est si grand et a tant de chose à offrir. Partir pour me connaitre. Partir, pour me prouver que j'en suis capable.

🇳🇿  Pourquoi la Nouvelle-Zélande ? 

J'ai depuis la fin des années école, quelque peu ... oublié les bases de l'Anglais. J'ai donc choisi un pays anglophone. J'ai choisi un pays pleins de mystère, de paysages légendaires, d'une faune et flore luxuriante. Pour des emplois simple d'accès, pour une culture intriguante. Pour le Haka, pour le rugby, pour les kiwis, pour les moutons.

Enfin... c'est ce qu'on m'a dit !

Il ne me reste plus... qu'à le vérifier, par moi même.

Le 18 Octobre, je m'envole pour la Nouvelle-Zélande, pour ma nouvelle vie. 

Bon, en réalité, il s'agit d'un sac à dos ! Seulement, 1 sac à dos. Pour 1 an ! Oui oui... à moi aussi, ça m'a d'abord paru IN-SUR-MON-TABLE !

Mais preuve en est, à force de réflexion, de concessions, et avec un peu d'entrainement, je vous assure, tout est rentré. Et pour un petit poids de 12kgs ! 💪

Ok, ça n'a pas été si simple ; il a fallu faire des choix. Ne prendre qu'un sac à dos est une décision qui n'a pas été facile à prendre, je ne m'en cache pas. J'ai ce côté fâcheux matérialiste, et la perspective de n'apporter que très peu d'affaires de ma vie d'ici, m'angoissait. L'idée a fait son chemin et me voilà sur le chemin encore scabreux de la vie de monastère (non, pardon, je m'enflamme, mais quand même, je suis super fière !).

Et finalement, je suis surprise de tout ce que j'ai réussi à faire entrer dans mon sac à dos de 60 L ; voici une petite idée des vêtements que je prends pour un an (vous saurez tout !) :

Voilà déjà une semaine passée en territoire Néo-Zélandais ! Mes premières impressions sont bonnes. Nous nous sentons toujours aussi bien chez Glen et Debbie, qui nous conseillent dans beaucoup de nos démarches, de nos recherches et de nos projets. Nous partageons d'agréables moments avec eux : diner avec le poisson de la pêche du jour, goûter crêpes ou pâtisseries françaises, longues conversations sur la Nouvelle-Zélande, le quotidien des kiwis et des maoris (communauté dont Glen est issu), soirée guitare et youkoulélé. Cette première rencontre est belle, et marquante.

Concernant les démarches pas drôles : le compte en banque est ouvert chez ANZ et est pour l'instant approvisionné en💲, la demande d'IRD (un numéro obligatoire pour travailler…) est déposée, nous avons acheté un téléphone et avons maintenant un numéro kiwi (carte prépayé chez SPARK, 19NZD/mois). Une semaine n'aura cependant pas été suffisante pour aller au bout de nos objectifs. Nous avions vu un peu juste en délai et nous allons passer notre deuxième semaine sur Auckland pour peaufiner notre installation dans le pays. Il nous reste à trouver un van. Les recherches se passent principalement sur internet via des groupes facebook (Français en Nouvelle-Zélande, New-Zealand Backpackers) ou des sites de ventes en ligne. Etre dans le centre d'Auckland va nous permettre de nous rendre dans les garages et les car fairs. Notre hôte, Glen, est d'une aide précieuse lors des visites de van ; il complète nos faibles connaissances en mécaniques (voir inexistantes), et conduit lors des essais (la perspective de conduire à gauche ne m'enchante pas encore des masses 😅).

Et l'Anglais ? Je ne parle encore que très peu et les longues conversations (parfois de 2 heures !) avec nos hôtes sont des gymnastiques cérébrales, mais je comprends de mieux en mieux ; ils sont très patients et me mettent en confiance. C'est cependant très fatiguant et il me tarde de pouvoir tenir une conversation sans en être "exclue".

Nous avons aussi occupé nos journées à marcher ; BEAUCOUP ! Les premières ballades que nous avons faites me ravissent. Nous sommes encore en ville et je trouve pourtant ce que je suis venue chercher ici : la nature. La végétation est abondante et les oiseaux nous offrent des concertos de cris très atypiques 🎶. Niveau météo, il nous faudra nous adapter, car si les températures sont très agréables, le temps change TRES vite (encore plus qu'en Bretagne…). Et il va aussi falloir être plus prudentes pour les coups de soleils… le soleil tape (d'après Glen, en NZ il faut se méfier du trou dans la couche d'ozone…). J'épargnerai cet article de nos visages rougis😊.

Un mois et demi s'est déjà écoulé depuis notre arrivée en territoire Néo-zélandais. Et que d'aventures depuis !

Aux dernières nouvelles nous étions sur Auckland, que nous avons quitté le 06 Novembre pour Waiheke Island. Nous avons rejoint cette petite île au large d'Auckland pour effectuer notre premier Helpx. Mais ? Qu'est ce qu'un Helpx ? Il s'agit d'un échange de bon procédés entre hôtes et 'helpeurs' : en échange de 4 à 6 heures d'aide par jour, les 'helpeurs' bénéficient d'un logement et de 1 à plusieurs repas par jour. Cela permet aux voyageurs comme nous de 1) loger chez l'habitant, rencontrer des kiwis 2) avoir un logement qu'on ne paye pas 3) parler anglais 4) visiter et échanger ! & alors, cette première expérience ? Boooooon… pas top top du tout. Nous nous sommes retrouvées chez un homme vivant avec sa fille de 10 ans. Le principe était qu'on l'aide sur les tâches du quotidien : de la préparation avant l'école, au ménage dans la maison, en passant par le nourrissage du chat et la préparation des repas. Très bien, plaisant et agréable : en THEORIE. Car Monsieur s'est rapidement révélé être un bien bon macho, utilisant à tord les 'helpeurs' comme de la main d'oeuvre pas chère, sans respect des principes du Helpx. Nous avions constamment des remarques déplaisantes et il passait son temps assis là à nous regarder faire le ménage. Heureusement, nous avions prévus de ne rester qu'une semaine.

Et puis, tout s'est enchainé : offre d'emploi sur Waiheke, entretien de recrutement dans un resort (sorte d'hôtel), on y va, juste par hasard, on est prises, on signe le lendemain, & c'est parti pour un mois de plus.

L'entretien s'est déroulé en Anglais et il a été pour moi une véritable épopée ! Les techniques de recrutement sont différentes de France et nous avons pu négocier nos conditions et nos salaires avant de signer notre contrat. L'offre d'emploi proposait un logement en échange de 20 heures de travail non rémunéré, mais nous avons fait le choix de vivre dans notre van💲

Parce que oui ! La bonne nouvelle des dernières nouvelles était que nous avions trouvé notre van. Une semaine après notre arrivée sur Waiheke nous avons pu le récupèrer sur Auckland (puis le ramener sur l'île en ferry Sealink). S'ils me lisent, petite dédicace à nos sympathiques vendeurs Aude et Guillaume (oui Guiiiiillaume ne t'inquiète pas, on vérifiera les niveaux d'huile, de liquide bleu, le radiateur ! 😄).

Malheureusement, nous avons déjà eu quelques petits soucis de batterie. Nous avons dû changer l'alternateur (je sais maintenant ce que c'est et à quoi ça sert !) et espérons que ce sera le premier et le dernier de nos soucis avec le van. Nous avons du le laisser deux nuits au garage et comme c'est maintenant notre maison, avons du faire du camping dans la chambre partagée de nos copines collègues de boulot.

Nous voilà donc posées là, sur cette magnifique petite île paradisiaque, au Waiheke Island Resort. L'article s'est fait attendre car nous travaillons beaucoup ! Nous comptons faire le maximum d'heures jusqu'avant Noël ; soit environ 10 heures par jour, 6/7j. Nos tâches sont très variées. Nous sommes à la fois dans l'équipe de housekeeping (de ménage), mais faisons aussi bien de la peinture, du service en salle et/ou à la piscine, du rangement, du jardinage. L'ambiance est bonne, nous avons rencontré d'autres françaises ainsi que des kiwis et argentins.

Mais nous n'avons pas fait QUE travailler ! L'île est paradisiaque et nous en profitons ! Les plages sont presque aussi belles qu'en Bretagne (bon ok, il y a quelques degrés de plus), et désertiques. Ce n'est pas encore la saison pleine !

Durant notre day off nous avons profité d'un énoooorme petit déjeuner comme on les aime. Pancake, chocolat chaud, café, jus de fruit frais. Un régal pour nos papilles françaises qui sont en manques des mets de chez nous (et oui, déjà ! on s'est même payées un brie/bleu minuscule et super cher… et mauvais !). Nous avons aussi visité le Whakanewha Regional Park, réserve naturelle pour laquelle il faut se désinfecter les chaussures pour y entrer ! Ça rigole pas ici. Nous avons pu observer des huîtriers (cet oiseau noir au long bec rouge) picorer des coques. Nous sommes aussi adeptes des barbecues sur la plage. Les couchers de soleil sont splendides.

Il nous reste encore beaucoup d'endroits à voir et de choses à faire sur Waiheke Island, et espérons trouver le temps d'ici la fin de notre contrat au resort. La suite, au prochain épisode !

Nous voilà enfin en road-trip. Après 2 mois d'attente, nous sommes sur les routes Néo-Zélandaises. Nous nous dirigeons vers le point le plus au nord de la Nouvelle-Zélande, en traversant le Northland, le long de la côte Est. Notre première étape a été Whangarei, premier stationnement en free camp, premières expériences de la vraie vie de road trip. Nous avons stationné en bord de mer, parmi d'autres voyageurs, sur un camp trouvé grâce à l'application Campermate. Nous avons profité de l'arrêt pour aller voir les "Whangarei Falls", 26m de hauteur, les chutes les plus photographiées de Nouvelle-Zélande. Et nous comprenons rapidement pourquoi. Elles sont très facilement accessibles et il y a beaucoup de touristes. Je n'apprécie que moyennement car ce n'est pas ce que je recherche, mais bel et bien la nature à l'état sauvage ! Quelques photos tout de même.

Nous avons continué notre aventure en nous arrêtant à Matapouri Bay pour y découvrir les fameuses Mermaid Pool, piscines naturelles réputés pour leurs eaux claires.

Malheureusement, c'était un jour gris. Et si le paysage offrait un joli spectacle, nous n'avons pas pu observer les jeux de couleurs tant attendus par la visite de cet endroit. A faire donc, par jour ensoleillé !

Et nous avons passé deux jours sur Russel/Okiato dans la Bay of Islands. Nous avions réservé deux nuit dans un lodge/hôtel, The Clendon (un peu cher et absolument magnifique). Ça, c'était notre plaisir de Noël. Et puis, nous avions notre petit sapin offert par Glen et Debbie, nos premiers hôtes, chez qui nous sommes repassées avant de prendre la route. Nous nous sommes aussi offertes des petits cadeaux (oui, il y a bien un Rustique au pied du sapin… à 20 dollars 😓🙃 soit +/- 12€ !). Bon, Noël à l'autre bout du monde, c'est chouette, mais j'ai eu un gros manque de la famille ! 💔

Entre Russell et notre logement (à Okiato), nous avons fait le Walking Track... le 25 Décembre 🤗🎄. C'était un chemin de randonnée comme je les aime, atypique (nous sommes plusieurs fois passées dans les mangroves) et parfois technique. J'ai pu y photographier deux oiseaux (non encore identifiés, mais ça ne serait tarder !) et malgré la traversée de zone de vie de Kiwi, il est impossible d'en voir en journée. Les kiwis sont peureux et vivent la nuit.

Nous avons quitté Russel et The Clendon depuis deux jours. Et pas seules… Finalement les copines de Waiheke nous ont fait la grosse surprise d'arriver à Russel vendredi soir 👀😃. Nous avons pris la route ensemble et avançons sans embuches (ou presque !) vers le Nord du Nord ! 🔝

Sur la route, nous nous sommes arrêtées à Mahinepua Bay, pour y faire un track encore et toujours recommandé par le NZ Frenzy. Le track était annoncé comme facile et offrant de nombreux paysages typiques Néo-Zélandais. Pas déçues !

Bon, et il fallait bien qu'on fasse rire un peu… En arrivant sur le free camp, au milieu des autres baroudeurs, nous voilà à la recherche d'un emplacement quand… TOUT À COUP, un banc de sable s'est mis sur notre route ! Franchement, pas cool. Mais nous avons encore une fois pu observer la solidarité des kiwis qui, en quelques secondes, se sont réunis autour de notre van pour nous aider à sortir de cette situation un peu tendue. Et que ça pousse, ça saute, ça met des paillasses, ça te cherche une chaine... et MERCI à Mèl et son 4x4 pour nous avoir tracté ! Nous voilà maintenant bien installées sur le free camp de Tokerau beach, dans les dunes d'une grande plage très ventée ! Repos, bien mérité !

Demain nous reprenons la route pour enfin atteindre LE Nord.

Les routes du Far North nous ont réservé des surprises… je parlais de l'absence d'habitation et de commerces et visiblement le réseau routier n'est pas encore tout à fait terminé… nous avons parcouru une TRÈS longue gravel road qui a mise à mal la carrosserie du van ! Mais ce long et lent trajet nous a aussi permis d'observer des faucons dans leur milieu naturel.

En redescendant le Far North par la côte Ouest, nous nous sommes arrêtées à la Waipoua Forest ("forêt où il ne pleut que la nuit" en maori … et c'est pas très très vrai : il pleuvait ce jour là ! 😊). Cette forêt rassemble les trois quarts des Kauri restant aujourd'hui et couvrant autrefois tout le Northland. Depuis quelques années, une démarche de sauvegarde des Kauri est menée par la protection de l'environnement Néo-Zélandais. Après une exploitation massive par les hommes, ces géants ne sont qu'une poignée à avoir résisté. Ce sont aussi des arbres aux racines fragiles, ce qui ne facilite pas leur préservation. Avant d'entrer sur le site nous devons scrupuleusement nettoyer nos chaussures. Nous ne pouvons pas dépasser les sentiers balisés. Nous avons pu observer Tane Mahuta ("le père de la forêt"), le plus grand Kauri de Nouvelle-Zélande. Avec ses 51 mètres de hauteur et une circonférence de 14 mètres, il est difficile de le photographier en entier ! Nous nous sommes aussi rendues aux Four Sisters, un ensemble de 4 Kauri aux racistes jointes.

Nous voilà dans les Coromandels, une autre région de la Nouvelle-Zélande. Le road-trip se passe bien, nous avons un temps magnifique (la plupart du temps, je ne retiendrai pas la tempête à Auckland⛈️🌀), et nous voyons toujours de plus jolis endroits. Ce matin, nous nous sommes levées aux aurores (5h ! Moi qui aaaadore ça…😴) pour une petite marche très matinale prévue d'une heure et demie de Hahei vers Cathedral Cove. C'est un endroit ultra touristique auquel on ne peut pas accéder en voiture. Nous avons opté pour le lever de soleil sur les conseils des copines, pour ne pas être dans le flot de touristes. Après finalement 35 minutes de marche (on n'a pas trainé : on avait peur de rater le lever de soleil…) et 5 minutes exactement avant l'apparition du soleil, nous sommes arrivées sur une plage quasi déserte. Et la magie a opéré...

Nous avons pendant de longues minutes observé le jour arriver, dans le calme, face à l'immensité de l'Océan. Un moment magique et plein d'émotion, qui me rappelle pourquoi j'ai choisi ce si beau pays.

Après un petit déjeuner sur la plage et quelques photos souvenirs, nous en avons profité pour nous baigner. Les personnes venues pour le lever de soleil étant parties et celles venant en navette pas encore arrivées, nous avons pu profiter de la plage pour nous SEULES.

Nous avons poursuivi cette belle journée vers la fameuse plage "Hot Water Beach", connue pour ses sources chaudes. Nous nous sommes amusées à creuser pour atteindre ces sources (surtout Lucie…moi je prenais les photos 😇) et c'est avec surprise que nous avons constaté qu'elles étaient BRULANTES. L'effet SPA est immédiat mais pas idéal pour une journée à 28°C. L'expérience est amusante mais elle doit être plus agréable par jour froid ! Nous avons rapidement fait trempette mais avons vite rejoint la fraicheur de l'Océan.

Ce soir, nous dormons à Waihi, demain une nouvelle grosse journée nous attend ! Nous partons au coeur des mines d'or… 🤑

Un peu de retard dans les publications car la vie de road-trip c'est aussi, parfois, un manque de réseau internet et/ou de batterie ! Sur la route pour la côte Ouest nous sommes par hasard arrêtées (pour manger !) sur une petite pépite de jardins botaniques, "Hamilton Gardens". Parties pour un pique-nique rapide, nous avons finalement passé l'après-midi dans ces jardins regorgeant de surprises. En effet, le site nous faisait traverser de nombreuses reconstituons de jardins du monde entier (Italien, Indien, Japonais…), ainsi que des jardins fantaisistes, ou encore un éco-responsable.

Le site est d'ailleurs en pleine évolution puisque d'autres jardins vont bientôt ouvrir : médiéval, conceptuel, réalité virtuelle, ha …. et oui : le jardin français !

Après cette pause à Hamilton, nous avons poursuivi notre route vers Raglan, petite ville très connue pour son spot de surf. Alors bien sûr, nous avons pris un cours de surf ! Noooon… presque pas pour les moniteurs ! Après une petite heure de "blabla" théorique mais très important (😇) sur la technique et la sécurité, nous avons passé deux heures à l'eau. L'école "Raglan Surfing School" a pour publicité que tout le monde se met debout à la fin de la leçon. Hmmm très bien ! On n'était pas encore arrivées ! Et pourtant … Après deux heures de chutes plus ridicules les unes que les autres, nous étions DEBOUT sur nos planches ! Bon … pas très très longtemps non plus. Mais c'est un début. J'ai beaucoup apprécié les techniques d'apprentissages kiwi et nous retournerons certainement bientôt sur un surf 🏄‍. Et non … pas de photos, on était à l'eau !

Après cette leçon de surf, nous avons rejoint le district de Waitomo pour y passer une nuit et y observer ce qui fait la renommée de la ville : les glow worms (vers luisant). Des grottes très connues (Waitomo Glow Worms Caves) sont à visiter pour 50 NZD minimum maaaaais esprits libres que nous sommes, nous n'avons pas voulu faire comme tout le monde. Nous avons donc recherché dans notre cher NZ Frenzy s'il était possible d'en voir ailleurs dans la région. Et en effet, un track était conseillé DE NUIT. Nous voilà donc parties, après le coucher de soleil (accompagnées de François et Charly, deux voyageurs rencontrés la veille), munies de nos lampes frontales, sur le Ruakuri Bush Walk, à la recherche des fameux Glow Worms. Après quelques minutes de marche nocturne sur sentiers, sous des tunnels (pleins de gros insectes pas très très accueillants) et dans des grottes, nous avons enfin trouvé ce que nous cherchions. Devant nous s'illuminaient des dizaines (peut-être centaines, je vous avoue ne pas avoir compté !) de vers luisants rendant les lieux comparables à des ciels étoilés. C'était franchement magique et franchement impossible à photographier. Il faudra donc imaginer ! 🌟 Nous sommes resté de longues minutes à observer ces paysages étonnants, dans le calme absolu des visites hors des sentiers battus.

Aux dernières nouvelles, nous prenions la route pour le Mount Taranaki où nous voulions observer sa réflection parfaite dans un des lacs à proximité ainsi que la "super blue blood moon". Et bien, nous n'avons vu ni l'un, ni l'autre ! 🤔 Un cyclone tropical s'est invité dans l'île du Sud et nous avons eu droit à quelques intempéries de conséquences. Vent et fortes pluies ont donc changé notre programme. Nous avons quand même bravé la pluie pour nous rendre dans la Goblin Forest, très féérique et aux Wilkies Pool pour un petit track d'une heure et demie. Au loin, nous avons pu apercevoir le Mount Taranaki jouant à cache-cache avec les nuages…

Nous avons ensuite emprunté la Forgotten World Highway entre Stratford et Taumarunui. Cette route historique et anciennement commerciale, traverse une des premières zones colonisées par les Européens. Elle serpente les montagnes et nous a offert de magnifiques paysages, de collines verdoyantes et sommets à pertes de vues, sur lesquelles paissent des milliers de moutons. Tout au long des 155 kms nous avons traversé des minuscules villages aux fermes abandonnées. Nous sommes également passées par Whangamomona, un tout petit village de 30 habitants, et qui a pour originalité d'être une République indépendante ! Après un tunnel creusé en 1936 et… resté en l'état (!), nous passons par une gravel road (encore…) qui traverse des gorges à la végétations tropicale. Bref, un réel voyage dans le temps. Et clou du spectacle, nous avons assisté à un changement de champ d'un troupeau de mouton, ce qui nous a forcé à nous arrêter quelques minutes, pour notre plus grand bonheur ! 🐑

Ok, ce n'était pas la route la plus rapide et la plus idéale en terme de confort mas j'ai pris un réel plaisir à la suivre.

Done ! Nous l’avons fait. Le Tongariro Alpine Crossing est un passage incontournable pour tout voyageur en Nouvelle-Zélande. Cette randonnée de 19,4 kms est un aller simple. Nous avons donc du laisser le van à l’arrivée et prendre une navette qui nous a déposé au départ du parcours.

Le Tongariro Alpine Crossing est donc une randonnée d’une journée, réputée pour être l’une des plus belles de Nouvelle-Zélande. Le site est classé au patrimoine de l’UNESCO pour la qualité des paysages mais également pour son patrimoine culturel et spirituel. Nous ne devons pas quitter les sentiers balisés, à la fois pour la préservation de l’environnement et pour le respect de zones sacrées pour les Maoris. La randonnée traverse des paysages volcaniques, des cratères, des lacs et des zones volcaniques actives. Elle commence facilement par un chemin balisé, aménagé et plat, jusqu’à Soda Spring (1150 mètres), avec une disparition progressive de toute végétation. Je prends la pause devant le Mount Ngaurugoe, un autre volcan, célèbre pour avoir été un lieu de tournage du Seigneur des Anneaux (c’est la Montagne du Destin dans le Mordor !).

Puis l’ascension commence jusqu’à South Crater (1660 mètres). Nous traversons d’anciennes zones de laves solidifiées.

Environ 2 kms cumulés sont assez raides et nous faisons plusieurs petites pauses. Les roches glissent sous les pieds et je regrette mes chères et tendres chaussures de randonnée abandonnées au Sri Lanka ! Nous arrivons au Red Crater (1886 m). Sa couleur rouge provient du fer oxydé dans la roche. Les paysages sont très différents de ce que l’on a vu jusqu’à présent de la Nouvelle-Zélande et c’est un spectacle que je prends plaisir à photographier.

On entame ensuite une descente longue de 10 kms en passant par les Emerald Lakes et le Blue Lake. La descente vers les lacs est à flanc de montagne. Il faut prendre son temps, le terrain est escarpé, abrupte et sableux. Les Emeralds Lakes sont d’une couleur verte vive liée aux minéraux acides ! On évitera la baignade… C’est ici que l’on choisi de pique-niquer, se trouvant un abri du vent très froid. On a aussi traversé une zone active caractérisée par la présence de fumerolles et d’odeurs de souffre.

Nous traversons une zone toute plate, je réaliserai plus tard que c'était un cratère. En ressortant de cette zone, nous avons une vue parlante sur le sentier escarpé que nous venons d'emprunter.

La suite de la descente nous ramène progressivement à la végétation. Nous passons sur l’autre versant de la montagne et le lac Rotoaira nous fait face. Le sentier serpente dans la montagne, pour terminer dans une forêt luxuriante. La température remonte et nous retrouvons les paysages auxquels nous étions plus habituées jusque là.

Bilan de cette journée : une des plus belles que j’ai jusqu’à aujourd’hui connu en Nouvelle-Zélande. Elle me rappelle mon attrait un peu oublié pour les volcans (et les forces de la nature d’une manière plus générale). Nous avons eu une journée très ensoleillée mais malgré tout nous devions être bien équipées contre la pluie et le froid qui nous a piqué le nez en altitude ❄ !

L’inconvénient de la randonnée est qu’elle est très connue et très prisée. Beaucoup, beaucoup (trop) de monde, de tout niveaux, et beaucoup visiblement sans expérience en randonnée … Cela n’aura pas gâché mon plaisir !

La magie a en tout cas opéré pour moi, et je me verrai bien de la refaire… pourquoi pas sous la neige ! 🤔

C’était la première grosse randonnée de Lucie, qui commence sur quelque chose de pas simple ; elle l’a bravé : bravo !

Nous avons trouvé une petite pépite de maison, au bord de l'Océan, habitée par un kiwi zen, flexible et attentif. Nous allons rester ici plusieurs semaines, histoire de changer de la vie de road-trip, pour se poser un peu dans un vrai lit, pouvoir prendre des douches tous les jours, le grand luxe. J'aime cet endroit, je m'y sens bien. C'est typiquement le genre de lieu dans lequel je me sentirai de vivre (papa, maman, toujours pas de panique, je reviens !), je veux dire, transposé quelque part en France, ou moins loin de la France.

La maison est un peu à l'écart de la ville, mais la ville aussi est très belle. Elle a été reconstruite dans les années 30 suite à un très fort tremblement de terre qui a quasiment intégralement détruit la ville.

Cette semaine nous avons cherché du travail, nous en avons trouvé, et nous avons choisi d'opter pour un travail à temps partiel, pour deux semaines. Cela nous permet de profiter de Napier, des alentours, et de participer au Art Deco Festival, qui a eu lieu ce weekend à Napier. Incroyable ! Tous les ans, durant quelques jours, la ville se transforme et retourne dans les années 30. Le festival accueille les locaux et touristes qui se vétissent des tenues d'époque. Et TOUT le monde joue le jeu. Adultes et enfants sont transformés et la ville est envahie par des voitures vintage. Nous avons participé à de nombreux évènements : parade de voitures vintage, concours de la plus belle tenue (ah et aussi le concours version chiens!), danses, show de la Navy, démonstrations de voltige pour des avions vintages, concours de caisse à savon. J'ai adoré cette ambiance !

Nous avons aussi profité du beau temps pour aller voir un coucher de soleil sur Te Mata Peak. Un photographe, Sajith Muraleedharan, nous a d'ailleurs partagé les clichés pris de nous sur la montagne.

Dans une semaine nous commencerons à travailler à temps plein, très certainement dans les pommes, mais je n'émets pas de certitudes car ici les plans changent... tous les jours !

C'est après 6 semaines de boulot (oui, dit comme ça, ça ne fait pas beaucoup pour vous là bas en France…) harassantes (ouuuuui je sais, mais on n'était pas aux 35 heures 😅), nous avons ENFIN repris la route de l'aventure et des découvertes. Après des aux revoir à cette ville, cette maison et ses personnes qu'ont a tant aimé, nous nous dirigeons vers l'extrême sud de l'île du Nord, la capitale, la fameuse, l'attendue 👉 Wellington !

Mais avant ça, petit passage à Cape Palliser. Non loin de Wellington, ce petit bout de rien, déserté des habitations nous a offert un spectacle des plus attendrissants. En effet, nous avons profité d'instants au milieu d'otaries, adultes et bébés (ça c'était trop mignon !) qui se reposaient sur les rochers en fin de journée. Je n'ai malheureusement pas pu capturer ces instants en photo (caronmavolélemien 😓). Ci dessous, un mini aperçu capturé avec mon téléphone. Nous étions à quelques mètres de cette colonie, au coucher du soleil, une de ces expériences que je suis venue chercher en Nouvelle-Zélande. Nous nous sommes ensuite rendues aux Putangira Pinnacles qui sont des formations rocheuses atypiques, créées par le temps et les éléments. Le site est connu pour avoir servi dans le tournage du Seigneur des Anneaux (pour les connaisseurs il s'agit du chemin des morts emprunté par Legolas, Aragorn et Gimli dans leur expédition pour retrouver l'armée des morts).

Après une première nuit dans le van (après des semaines dans un lit douillet dans une maison cosy), nous avons repris la route pour Wellington. Et nous voilà au bout du bout de l'île du Nord. La capitale… n'en a que le nom. En effet ici pas un trafic des plus impressionnant, ville aérée, bon, bien sur il y a des immeubles mais les espaces sont agréables ; le front de mer aménagé permet des promenades en vélo, en roller… Nous passons ici trois jours, bien occupés ! Nous commençons par la mission SHOPPING, pour racheter un sac à dos, un appareil photo et une caméra. Nous passons aussi un peu de temps au musée Te Papa, absolument étonnant, et gratuit ! D'ailleurs, c'est ce qui est d'autant plus étonnant. Nous testons un simulateur de tremblement de terre, découvrons un espaces dédiés à la faune de Nouvelle-Zélande et un autre sur son histoire, sa culture, ses traditions. Nous avons aussi visité Weta Cave, qui sont les ateliers de créations et mise en vie des personnages de nombreux films. Ils ont par exemple participé aux effets spéciaux du Seigneur des Anneaux, d'Avatar, du Monde de Narnia, d'Avengers, etc … La visite nous a permis d'accéder à un mini musée regroupant certaines des créations utilisés dans les films. On y retrouve les pieds de hobbits (BEURK). Nous accédons à la boutique où se vendent des centaines de pièces à des prix … exorbitants ! Quand on est fan… Et nous terminons par un petit film qui nous dévoile certains secret des mises en vie des personnages et des effets spéciaux.

Aaaaah, et maintenant on n'en vient à ce que j'ai préféré de Wellington : Zealandia. Ça fait un peu nom de cité perdu, mais non ! Zealandia est une zone naturelle protégée à Wellington, un éco sanctuaire où la biodiversité de 225 hectares est en cours d'être restaurée. L'enjeu de ce projet est de rendre à la vallée l'apparence qu'elle avait avant l'arrivée des humains (plus particulièrement des colons). Les oiseaux et la végétation y sont protégés et y reprennent leurs droits. Le kiwi est également présent mais nous ne le verront pas, ce petit timide se montrant uniquement la nuit. Nous passons une partie de la journée à arpenter les kilomètres de sentiers à la recherche des oiseaux venus ici chercher la tranquillité. Et nous sommes servies ! Des dizaines d'oiseaux tous différents les uns que les autres nous offrent de beaux spectacles. Ils sont ici libres, pas de clotures, mais un environnement si favorable, qu'ils restent et évoluent. Bref, je prends un plaisir incontesté à les photographier (parce que ça y est j'ai retrouvé un appareil photo 😍).

Trois jours à Wellington, pour patienter, avant la grande traversée vers l'île du Sud ⛴

Ce matin, nous avons donc embarqué avec notre van sur l'Interislander pour rejoindre Picton sur l'île du Sud. Un réveil matinal, un joli levé de soleil sur la Marina, un cachet contre le mal de mer avalé, et nous voilà parties pour 3 heures et demi de traversée. C'est long, mais l'attente est récompensée par une arrivée majestueuse au milieu des Malborough Sounds. Nous avons terminé la journée par la Queen Charlotte Drive, la route sportive, longue mais très belle, entre Picton et Havelock.

Après la partie kayak, nous avons découvert le parc national d'Abel Tasman depuis les sentiers. Nous n'avons parcouru qu'une toute petite partie de l'Abel Tasman Costal Track qui parcoure 60 kms de côtes. La partie que nous avons emprunté, entre Marahau et Apple Tree Bay est très facile ; il faisait un peu moins beau que la veille et même si les paysages restaient splendides, la magie a moins opéré, d'autant plus que la majorité du parcours se trouvait sous les arbres. J'ai enfin réussi à photographier un Weka, cette espèce d'oiseau protégée car menacée, que nous croisons régulièrement en Nouvelle-Zélande.

Ha, et voilà ma petite fierté du jour 🤗 Sur le free camp de Motueka une pleine lune et nuit claire se sont invitées…

La région de Marlborough et particulièrement la ville de Blenheim sont réputées pour leurs nombreux vignobles. Il n'en fallait pas moins à 4 français pour se laisser tenter par une dégustation des vins de la région. Nous avons retrouvé Chloé et Antoine ; Chloé que j'ai connu il y a quelques années à Montpellier lors de mes études STAPS. Nous ne nous étions pas vues depuis plusieurs années et voilà que nous nous retrouvons au bout du monde 🤗

Nous partons donc tous les quatre sur nos vélos à la découvertes des vignes … et des vins. Nous ferons 3 vignobles et une brasserie : Cloudy Bay, Moa, Hunter's et Saint Clair.

L'expérience est très amusante, d'autant plus que nous avons loué un tandem… pas toujours facile au fur et à mesure des dégustations 😇 Plutôt déçue par les vins de Nouvelle-Zélande jusqu'à présent, je suis très surprise par les dégustations de cette journée. Les vignobles nous proposent des formules entre 5 et 10$ pour 4 à 6 vins, des plateaux de fromages et/ou de charcuterie ; il n'en faut pas plus pour faire le bonheur de 4 français expatriés depuis 5 mois.

Il y a du chemin de parcouru depuis Kaikoura! Nous avons quitté cette jolie mais petite ville pour nous rendre dans un village encooooore plus petit : Hanmer Springs. Ce petit village de montagne n'est occupé que par environ 500 personnes et tient sa réputation de ses sources thermales. Alors forcément, nous nous sommes offertes une journée au Hamner Springs Thermal Pools 😍

(Pas de photos de cette journée à vous proposer... Mais je vous laisse nous imaginer à buller dans les piscines thermales extérieures à 40°). Une journée plus que bienvenue car les températures ont soudainement chuté, jusqu'à provoquer des chutes de neige dans une bonne partie de l'île du Sud.

Après cette journée détente (non pas que je sois très tendue d'ordinaire), nous avons repris la route pour Christchurch, cette fois plus grande ville de l'île du Sud. Nous avons passé la première nuit à Christchurch dans notre van, sur un 'camping' (=terrain vague) réservé aux véhicules de notre type (self-contained). Un terrain qui nous a réservé bien des surprises, puisqu'au petit matin, il avait tellement plu que nous étions entouré d'eau.

Heureusement, Vicki, que nous avons rencontré à Russel puis revu à Napier, nous a arrangé un logement chez son beau frère. Encore une preuve, s'il en fallait encore, de la générosité des kiwis. Nous sommes donc à l'abri et au chaud pour les prochains jours.

Profitant d'une journée d'accalmie, nous nous sommes rendues à Akaroa avec Chloé et Antoine. Cette petite ville péninsulaire est très marquée par une tentative de colonisation des français dans la fin des années 1830. Ici certains noms de rues sont en français, le poste de police est une "gendarmerie", on y trouve une boulangerie avec des vraies baguettes (très chères mais très bonnes !), bref l'empreinte est forte.

Après une semaine bien confortablement installées chez Russel à Christchurch, la vague de froid est passée, les températures remontent, le soleil refait son apparition ! Nous reprenons alors la route. Première étape à Timaru, petite ville connue pour sa colonie de Blue Pingouins, qui vient se reposer quelques mois par an. Malheureusement, nous apprendrons que nous ne sommes pas dans la bonne période pour les rencontrer. Nous profitons alors d’un camping gratuit absolument magnifique (ce n’est pas toujours le cas!) au milieu d’un parc, au bord d’une plage et avec une volière à libre accès présentant des oiseaux de Nouvelle-Zélande mais aussi certains d’Australie. Que de couleurs !

Nous retrouvons ensuite le centre de l’île du Sud en nous dirigeant vers la région Waitaki, riche en montagnes et lacs. La première randonnée que nous avons faite dans cette région est celle du Mount John via lakeshore qui nous fait gagner en hauteur pour observer le lac Tekapo depuis l’observatoire (la région est connue pour ses nuits très claire, permettant l’observation des étoiles et parfois - avec un peu de chance et de patience - d’aurore australes). Les paysages sont étonnants, le lac a une couleur bleue particulière (qui se voit plus ou moins sur les photos, en fonction de la luminosité un peu capricieuse ce jour là). Cette couleur bleue et cette aspect laiteux est du à un sédiment présent dans l’eau (rock flour) formé par le frottement des pierres sur la partie inférieure des glaciers. Ce sédiment est ainsi introduit dans les glaciers puis dans l’eau lors de la fonte en direction des lacs de la région.

Après cette première journée, nous avançons un peu plus vers notre objectif principal : la randonnée Hooker Valley Track. Malheureusement, sur cette zone deux jours sont annoncés pluvieux. Nous patientons auprès du Lac Pukaki et allons observer les formations rocheuses de Clay Cliff.

Les paysages d’automnes nous offrent de jolies couleurs !

En route vers l'extrémité Sud de l'ile du Sud en longeant la cote Est, notre première étape a été Oamaru où nous avons attendu, attendu, attendu, des manchots qui ne sont jamais venus ! Nous attendions les Blue Pingouins avec d'autres personnes mais ce soir là ils ne nous ont pas fait le plaisir de venir nous rencontrer. Nous ne perdons pas espoir ! Nous avons tenté une seconde fois notre chance cette fois à Bushy Beach, lieu de vie d'une colonie de Yellow Eyed Pingouins, des manchots très rares, caractéristiques par le contour jaune de leurs yeux. Ces manchots, extrêmement timides et craintifs n'apparaissent que si aucun humain ne leur est visible. Nous attendons donc en haut de la falaise, laissant la plage libre pour leur arrivée. Au coucher du soleil nous apercevons deux manchots 🐧 ! Nous les distinguons mais ils sont trop loin pour être photographié. Malheureusement le spectacle s'arrêtera là car un groupe de personnes s'aventurera sur la plage (ce qui est strictement interdit à partir de 15 h!) pour avoir les meilleures photos… les manchots fuient en mer. Grh 😣. Nous avons quand même eu le droit à un magnifique coucher de soleil.

Nous nous sommes aussi rendues à Moeraki Beach où se trouve une des curiosité de la Nouvelle-Zélande. Les Boulders de Moeraki attirent BEAUCOUP de touristes. J'arrive tout de même à les photographier entre deux assauts. Ces boulders intriguent et n'ont encore pas d'explication ferme et définitive. Selon la première, issue de la légende maorie qui les appelle Te Kai-Hinaki ("panier" "nourriture"), ces sphères rocheuses seraient venues s'échouer ici après le naufrage du canoë Arai-ti-uru qui avait traversé l'Océan Pacifique à la recherche de la pierre de Jade. Les boulders seraient des paniers ayant contenu des kumaras (patates douces). Selon la version scientifique, ces rochers seraient constitués de calcaire, de silice, d'aluminum et de peroxyde de fer, avec, au centre une masse cristalline qui attirerait les éléments du sol et constituerait cette forme si particulière. Il y a quelques années, les Boulders étaient beaucoup plus nombreux. Les plus petits ont été ramassés en souvenirs par les touristes et ceux qui restent le doive à leur taille ! Certains sont encore en formations dans les falaises.

En poursuivant notre route vers le Sud, nous nous sommes arrêtées à Dunedin, seconde plus grosse ville de l'île du Sud après Christchurch. La ville est jolie mais en période de road trip nous préférons ne pas nous attarder dans les villes (sinon on passe notre temps à faire du shopping!). Nous faisons tout de même une petite balade en bord de mer. Le Tunnel Beach Track nous offre de jolies surprises. Nous découvrons une côte très sauvage, balayée par les fortes vagues ! Ce petit parcours d'une heure aller retour est très connu pour son histoire. Le tunnel qui permet d'atteindre la plage a été creusé par un fermier des environs qui voulait rendre la plage accessible à sa fille… (PAPAAAAA moi aussi je veux un tunnel !😇)

Arrêt suivant à Nuggets Point, un arrêt mignonnet avec ce phare et ces rochers mais c'est surtout la route pour s'y rendre que je retiendrai ! Ça ressemble un peu à la Bretagne, n'est-ce pas ? Nous passerons ensuite quelques heures à Curio Bay très connue des backpackers pour la présence des dauphins Hector, une espèce extrêmement menacée car ne comptant plus qu'environ 70 individus… Malheureusement nous n'aurons pas la chance de les apercevoir ce jour car les vagues étaient trop fortes. Nous profitons d'une graaaande promenade sur la plage où nous observons un lion de mer (pour la première fois en Nouvelle-Zélande !) qui se repose sur la plage. Nous restons loin, il est interdit de les approcher à moins de 10 mètres ; il est très impressionnant, je ne me serais de toute façon pas plus approchée !

Nous avons terminé notre périple dans les Catlins à Invercargill où nous n'avons été que de passage pour quelques heures. C'est ici qu'on trouve l'essence la moins chère de l'île du Sud… on comprend relativement pourquoi 😇 Je peux maintenant le dire, nous en sommes au 3/4 de notre découverte de la Nouvelle-Zélande ! Mais il nous reste encore pleins de belles choses à voir… Demain en route vers le Fiordland !

Quelle belle région ! Je suis totalement émerveillée par la région de Queenstown. Nous n'y avons fait qu'une étape d'une journée car malheureusement, ici, contrairement à la majorité de la Nouvelle-Zélande, rien n'est fait pour les backpackers en campervan à petit budget. Nous ne pouvons pas y séjourner sans payer un camping relativement cher, la ville est absolument agréable MAIS très attractive pour la dépense. De nombreuses activités à sensations sont proposées à tous les coins de rues. Nous flânons dans les rues et le long du lac Wakatipu. Avant de reprendre la route nous avons tout de même craqué sur un gouter à Patagonia, une chocolaterie hautement recommandée par nos copines Marine et Mélanie ! 🍫

Nous nous arrêtons au Lake Hayes ; nous profitons des joies que nous offre la nature. Et c'est un plaisir pour les yeux. Je soupçonne l'automne de rendre cette région encore plus belle. Les couleurs sont éclatantes malgré un soleil un peu timide.

Nous terminons la journée par un arrêt aux gorges de Kawarau, énième lieu de tournage du Seigneur des Anneaux ! Le Kawarau Suspension Bridge propose des sauts à l'élastique. Plutôt sympa comme cadre … je ne fais que regarder...

En remontant la West Coast de l'île du Sud, une des principale attraction est de se rendre aux glaciers Fox et Franz Joseph, deux des plus accessibles au monde. Nous nous arrêtons seulement à Franz Joseph et dans le village du même nom pour y passer une nuit. Je me rends rapidement compte que cet endroit est ultra touristique. Le village ne semble exister que pour le tourisme : hôtels, restaurants, magasins souvenirs, et seulement quelques habitations. Pour approcher le glacier nous choisissons de marcher. L'accès au glacier est interdit et un panneau nous explique même pourquoi. Super me dis-je ! Oui, mais non. Ce même panneau nous explique que le seul moyen d'accéder au glacier est… d'y être déposé en hélicoptère. En effet, de nombreux tours existent et proposent des randonnées de quelques heures sur le glacier. Le balai d'hélicoptères est incessant. Je ne comprends pas et reste un peu sidérée par cette fausse préservation… Le glacier fond de plusieurs mètres par an, n'existera bientôt plus, et des dizaines de touristes sont déposés chaque jour. Ce paysage est magnifique et il est exceptionnel de pouvoir observer un tel spectacle de si près après si peu d'effort. Mais il serai bien qu'on s'en tienne à l'observer.

Cela fait bien longtemps que je n'ai pas donné de nouvelles à travers un article. Je saaaais…. mais il faut bien travailler de temps à autre ! Mais voilà, c'est terminé, je prends enfin le temps de raconter les dernières aventures kiwis. Et pas des moindres. De retour sur Auckland après plusieurs mois de road-trip, nous avons rapidement trouvé un boulot, sous payé, mais payé, dans un domaine tout à fait différent des autres jobs auparavant pratiqués. Pendant les trois dernières semaines nous avons été ce que l'on pourrait qualifier "d'aides de chantier". En quoi ça consiste ? 🔨 Nous travaillions de 07h à 18h sur un site de construction d'un village retraite. Nos journées étaient consacrées au rangement de la joyeuse pagaille laissées par les ouvriers. En soi, un emploi peu stimulant mais c'est l'environnement qui nous a intéressé. Je vous vois venir…noooon pas l'environnement exclusivement masculin ! Rho. C'était, ceci dit en passant un melting pot d'origines : philippins, chinois, coréens, chiliens, tongiens, … ce qui nous a permis d'observer les différentes techniques d'approche d'une femme selon les cultures : et va y que je t'offre un masque anti-poussière directement venu de mon pays, et voilà que je te suis partout dans l'espoir qu'un jour tu me remarques, ou alors que je te demande ton salaire avant ton prénom ; bref, nous avons bien ris ! 😂 Mais aussi bien travaillé. Les journées de 11h étaient très fatigantes car nous avons majoritairement travaillé dans la poussière et le bruit. Un chantier me direz-vous. Certes, mais c'était une découverte.

Durant ces trois semaines, nous avons logé chez Jorge, que nous avons rencontré grâce à Airbnb. Il nous fallait un logement proche de notre travail. Nous avons rencontré bien plus qu'un simple hôte Airbnb. Jorge est argentin mais a tout de l'âme d'un kiwi. Encore une personne au grand coeur, prêt à tout pour aider notre quotidien. Nous avons partagé de nombreux diner, des anecdotes, des histoires, des émotions. Jorge est une de ces personnes qui aura marqué mon aventure en Nouvelle-Zélande.

Nous avons retrouvé nos copines Marine et Mélanie à qui nous avons fait la surprise du retour chez leurs hôtes Helpx ! Elles ont maintenant toutes les deux quitté la Nouvelle-Zélande pour de nouvelles aventures… Nous avons aussi revu nos copains Charly et François à deux reprises ! Ils quittent bientôt la Nouvelle-Zélande, j'espère les revoir en France !

Mais ça y est il est temps de quitter l'hiver Néo-Zélandais pour un temps. Nous nous envolons demain pour Bali, la Malaisie et Singapour ! Un petit voyage dans notre voyage qui va nous permettre de retrouver un peu de chaleur.

Je vous laisse avec quelques images de notre quotidien sur le chantier…

Après une rapide découverte du sud de l'île de Bali, nous sommes parties à la découverte de Nusa Lembongan. L'accès à cette île se fait par ferry, fastboat ou bateau local plus ou moins rassurant. Nous choisissons, ou plutôt le fast boat nous choisit car c'est avant même de sortir du taxi que nous sommes abordées par un homme nous proposant "un bon prix". Nous nous sommes renseignées avant, nous savons ce que sont les prix pour se rendre sur Lembongan. Dès notre 2ème jour nous nous prenons au jeu de la négociation 🤑

Nous embarquons pour une trentaine de minutes de navigation puis nous posons le pied sur cette île paradisiaque nous ayant tant fait rêver. Nous logeons pour 3 nuits à Taju Guest House. Un petite Guest House familiale, 5 chambres seulement. Les hôtes sont très accueillants. Nous partons rapidement pour un premier tour des environs. Nous sommes à 2 minutes de l'océan. Nous planifions nos prochains jours sur l'île : départ pour Nusa Penida, l'île voisine, sur une journée et snorkeling en bateau privé le jour suivant.

Malheureusement, tout ne va pas se passer comme prévu. Notre départ pour Penida s'est très bien passé, quelques minutes de bateau sur une eau d'une transparence incroyable. Nous choisissons de louer un scooter, un peu par défaut, car le taxi nous serait revenu trop cher et les déplacements à pied ou en vélo seraient trop longs au vu de la taille de l'île et des distances entre les points d'intérêts. Ici tout le monde roule en scooter, locaux, touristes, et sans casque... Je demande à en avoir, il va les chercher chez les voisins! Je ne peux pas conduire comme on m'a volé mon permis international en Nouvelle-Zélande,c'est donc Lucie qui pilote ! Tout se passe bien au début, mais si je raconte tout ça c'est qu'il y a eu un petit accroc ... Nous avons croisé la route d'un arbre ; franchement que faisait-il là aussi? Nous avons rapidement été aidé par les locaux ayant assisté à l'accident. Glace, soin à l'aloe vera, réparation de fortune du scooter, bref nous garderons au moins ce beau souvenir de Nusa Penida 🤗. Malgré aucune gravité, cette chute nous empêchera de maintenir les activités prévues pour les prochains jours car nous sommes courbaturés et un peu amochées.... Aaaah l'aventure ! Nous profitons de la suite du séjour pour bronzer, se prélasser et siroter des boissons fraîches dans les beach club ! Pas trop mal non plus !

L'aventure reprendra très bientôt, prochaine étape : Ubud.

Après une dizaine de jours sur la jolie île de Bali, nous nous envolons pour Kuala Lumpur en Malaisie. Nous y passons trois jours. Je me rends rapidement compte qu'il fait TRÈS chaud et humide, beaucoup plus qu'à Bali. C'est une chaleur parfois difficilement supportable, mais cela ne nous arrêtera pas pour nos visites. Nous visitons Batu Caves qui sont des grottes où des temples ont été aménagés. Ces grottes constituent le plus grand sanctuaire hindou en dehors de l'Inde. La plus haute des grottes nous fait emprunter presque 300 marches ! Dur dur sous cette chaleur. Après des promenades dans les quartiers chinois et indiens, nous profitons d'un spectacle eau et lumière sous les tours jumelles Petronas classées parmi les plus hautes au monde.

Après un bol d'air frais dans les Cameron Highlands, nous retrouvons la côte Ouest de la Malaisie et la ville. Mais quelle ville ! Penang est une ville aux couleurs multiculturelles. Des bâtiments coloniaux britanniques aux vieilles bicoques en passant par l'art de rue, les centres commerciaux hors normes, les restaurants de rues, les lieux de cultes et sa proximité avec la nature, nous explorons une ville aux multiples facettes.

Nous n'avons que peu de temps sur Penang alors c'est de bonne heure de bonne humeur que nous nous lançons à l'ascension de Penang Hill, 833m. Je rajouterai sous 30 - 35°C. Sinon, c'est pas drôle. Nous suivons le parcours proposé par Penang Insider, car il sort des sentiers battus. Entre les indications données par le site et l'application Mapsme (cartes hors connexion) trèèèèèès utile en Malaisie pour deux filles aux sens d'orientation douteux 😓, nous trouvons notre chemin. La randonnée est fantastique ; nous sommes seules, nous traversons des lieux de cultes ruraux et certainement fréquentés par une poignée de personnes. La nature est reine et… les animaux aussi ! Nous voyons des fourmis géantes (vraiment géantes !), des singes, des varans (géants eux aussi, apparemment c'est la mode ici!) et nous ferons l'expérience très angoissante de croiser le chemin d'un serpent aux couleurs attrayantes (bleue électrique et orange) mais qui après quelques recherches s'avère être l'un des plus dangereux au monde. Ce serpent est surnommé le "100 pas" car une fois mordu il est impossible de faire plus de 100 pas avant… la mort dans d'atroces souffrances ! Mmmmh, sympa sympa sympa. Heureusement la randonnée a des aspects plus bucoliques et nous atteignons le sommet après 2h30 d'effort et de sueur. Petite récompense un gros bol de fruit et de glace ! Miam. La descente se fait par le chemin "touristique" que je n'aurai pour rien au monde voulu emprunter en montant… Une succession de marche sur toute la hauteur de la colline. Et dire qu'il y a un funiculaire pour y monter, en 5 minutes ! Oui, mais beaucoup moins drôle !

Nous continuons cette journée marathon à Penang par la visite du temple bouddhiste Kek Lot Si qui est l'un des plus important lieux de pèlerinage bouddhiste des pays Sud Asie. Pour terminer la journée en beauté, nous parcourons les rues animées de Penang pour y trouver de quoi manger. Ce n'est pas ça qui manque ici puisque la ville est réputée pour la qualité de sa restauration. Mais ce qui nous intéresse c'est la vrai restauration de rue, celle des locaux ! Aux risques et périls gastriques. Nous testons un petit bouiboui en pleine rue, goutons un plat non identifié sur le moment en expérimentant les baguettes. Un spectacle pour les locaux ! On est loin des standards européens en terme d'hygiène 🤣

Autre curiosité de Penang, les centres commerciaux. Nous n'avons rien acheté et pourtant nous y avons passé du temps ! Rien que pour le plaisir des yeux… Plusieurs ambiances/pays y sont représenté et tu passes de l'Inde à la Chine d'un couloir à l'autre, puis à l'étage supérieur c'est un monde féérique que tu retrouves comme un enfant de 5 ans.

Après quelques jours en Malaisie, nous avons parcouru la longue distance nous séparant de la frontière avec Singapour en train de nuit. Quelle expérience ! Plutôt confortable (je veux dire par là que nous avions de la place pour nous allonger dans les couchettes…) mais un peu sommaire tout de même. Nous cohabitons avec de petits insectes qui nous rendent visite régulièrement. C'est à coup de baskets que nous les chassons… et oui notre patience et tolérance est mise à rude épreuve 😇 Après un peu plus de 15 heures de train, nous approchons la frontière avec Singapour. Mais notre peine est loin d'être finie, nous mettrons plusieurs heures à rejoindre Singapour. Il nous faut trouver un transport, les Grab n'ont pas leurs passeports (ou ne veulent pas), nous trouvons alors tant bien que mal, un bus. Mais le protocole est long, il faut monter dans le bus, en descendre quelques minutes plus tard, passer les douanes, la fouille des sacs et tout le tralala, attendre, remonter dans le bus et c'est reparti. C'est en fin de journée que nous retrouvons Sophie, une copine de ma Mamounette qui nous accueille très gentillement chez elle. Et c'est MA-GNI-FI-QUE. L'appartement dépasse de loin les standards que nous avions durant notre périple Balinais et Malinais.

Nous passons 2 jours à Singapour. Et je suis très agréablement surprise. Je n'aime d'ordinaire pas tellement les grosses villes, trop bruyantes, rapides, polluées à mon goût. Mais je suis ici émerveillée par cette ville de démesure, ou tout est organisé et façonné pour s'y sentir bien. Nous voyons beaucoup d'espaces vert, des centres commerciaux aérés. Nous découvrons le quartier arabe et faisons une croisière sur la rivière de Singapour, de nuit. Nous découvrons des paysages splendides, où les jeux de lumières mettent en valeur des constructions plus étonnantes les unes que les autres. Nous prenons beaucoup de plaisir à nous promener dans cette ville et j'aurai pu y passer plus de temps, mais ça y est le temps nous manque : la fin des vacances arrive...

Mais avant cela, une dernière étape : Malaca. De retour en Malaisie (après un passage ENCORE plus long à la frontière) nous visitons pendant 2 jours la dernière ville que nous verrons. Malaca est une ville très sympa, mais très touristique ! Classée au Patrimoine mondial de l'UNESCO, c'est une ville pleine d'histoire avec un riche passé colonial. Les hollandais, chinois, anglais et portugais s'y sont succédés et le centre ville porte encore les traces de ces différentes cultures. Les maisons sont colorés, pleines de peintures, les rues fleuries, il est très agréable de s'y balader. Nous nous amusons des trishaw, ces transports en vélo décorés par les soins du propriétaire. Il y en a pour tous les goûts : Spiderman, la Reine des Neiges, les Minions… ils ne passent pas inaperçus!