Carnet de voyage

Trek tour des Annapurnas

15 étapes
11 commentaires
1
Et nous y voilà... Grâce à nos familles et amis et à la vieillesse grandissante d'Alice nous partons d'ici quelques jours pour une aventure (presque) au bout du monde avec une carte et deux sacs à dos
Mai 2017
4 semaines
Partager ce carnet de voyage
1
Dans la perspective de ne consommer que du riz et de l'eau purifiée, nous on pense qu'un bon trek doit commencer  ainsi
2

Plus de 16:00 pour en arriver là. Mais qu'est ce qu'on est content

3

Authentique, bruyante, olfactive, culinairement a tomber... (vivement le trek sinon nous allons prendre 10 kg). On a commencé par être effrayé par les voitures les motos et les poteaux remplis de fils électriques. On a fini émerveillé devant un temple bouddhiste avec vaches sacrées et singes qui occupaient les lieux. Avant tout kathmandu inoubliable...!!!!

4
Pour savoir ce qu'est le paradis il faut déjà se faire une petite idée de ce qu'est l'enfer... 

Après un réveil a 5:00 un café soluble et un chauffeur de taxi fort malhonnête, nous avons embarqué à 7:00 dans ce que nous appellerons pour faire simple... le bus de l'enfer! Ce qui selon le rabatteur devait être un bus touristique n'en était manifestement pas un.. après le chargement de Locaux et de touristes nous sommes tous allé chercher 4 grosses barres de fer afin de les charger sur le toit... nous nous sommes mis en route suite à ce détour sur une route chaotique entre bouchons pour véhicules en panne et autres vaches, poules et dépassement en plein virage et sans visibilité mais heureusement avec coups de Klaxon pour prévenir les véhicules qui arrivaient en face. Après des arrêts nourriture et chargement de personnes nous sommes enfin arrivés dans un paradis au milieu des montages avec rivière et tout et tout (oui oui) accompagnés de la trentaine de gamin qui nous avaient rejoins au village précédent pour finir avec nous ce trajet sur une "route" de cailloux !!! Enfin bref 200km 10:00 de route. Si c'était à refaire? Oui on le refait!

5
Premier jour de trek  

Première journée de marche. Notre lonely nous indique une étape jusqu'à Ghermu. Nous passons les villages non sans mal pour certains qui nécessitent de grimper des sentiers dont la pente ne vend pas du rêve... mais nous arrivons au village supposé final à 13:00. Nous décidons donc de continuer. Très vite un autre village, il est encore tôt nous continuons. On entame alors une interminable montée... la vache mais où il est le village suivant...!!! Nous l'avons enfin trouvé après 20km dans les montages népalaises, deux bon coup de soleil, une ampoule, et deux dos en vrac. Mais encore une journée sans pareil avec des paysages splendides et des gens et des cultures merveilleusement différents

6
21 km - 1900 mètres d'altitude - les nerfs qui lâchent  

Après une bonne nuit réparatrice, et un petit déjeuner qui Né-pa-lais mais à gerber.

on the road again...

À peine 2 kilomètres, la montée commence à se faire sentir. Mourad commence à regretter la partie de foot de la veille avec les enfants du village. Bref il a plus 20 ans.

une descente vers la rivière nous emmène vers un autre décor tout aussi somptueux.

Le cauchemar commence lorsqu'il faut remonter en direction de Tal. On commence à regretter d'avoir pris une chambre à l'étage. Bref, on aurai du partir à Bahamas...

La sueur trempe nos vêtements. on commence regretter la douche chaude de la veille. Bref on pue...

Quand Mourad commence à comparer un bœuf noir avec un snicker???! la faim se fait ressentir...nous voilà à Tal. Bref com d'hab on a mangé du riz.

Nous voilà repartis...les paysages toujours aussi magnifique.

On a croisé une vache, rien d'extraordinaire mais elle était au milieu du chemin qui mesurait 1 mètre de large, d'un côté le flan de la montagne et de l'autre une falaise. On a marché entre ses pattes en espérant qu'elle ne se lève pas à ce moment là. Bref on a failli mourir.

On a voulu aller plus loin que prévu, bref un détour de 3km pour se retrouver au même point....

Épuisés, on décide de trouver une lodge pour la nuit... complet (crotte c'était la mieux située).

Bref on est à bout....

Encore des marches pour rejoindre une autre lodge. Ouf, y a de la place....journée d'élection et de fête au village juste en dessous de la fenêtre. Bref lodge de merde...

La musique à fond Just No Way. on a décidé de partir. Bref, ils ont arrêté la musique du coup.

Heure du repas. Enfin ça nous à creusé. coupure électrique, repas à la bougie...bref on a plus faim...

En attendant le repas, Alice joue avec une fille. la fille c'est endormie sur la table. Bref on a pas été bref....

Bonne nuit Alice, bonne nuit Mourad....


J'espère que demain ils vont pas nous jeter des cailloux....

7

Nous quittons ce lodge de l'horreur et reprenons vite la route de bon matin. L'ascension est dure. Au bout de 5 km nous sommes déjà 500 mètres plus haut. La hauteur nous permet de découvrir un autre paysage, une pinède entourée de montagnes. Nous faisons l'erreur de ne pas nous arrêter manger, les montées difficiles se succèdent jusqu'au village de Koto où nous pouvons enfin nous reposer et manger après 12 km de marche. La matinée fut tellement rude que nous décidons de ne pas forcer l'après midi d'autant plus que pour faire face à la chaleur lors de la traversée de la pinède Mourad a bu ... l'eau de la rivière (voir photo jointe). Et ça ne passe évidemment pas! Plutôt que de chercher un lodge à Chame, chef lieu du district de Manang nous rejoignons un couple de trekkeurs globe trotteurs que nous avions déjà croisé lors de notre première étape. Nous passerons donc tous la nuit dans le minuscule village de Telekhu où nous dînerons au chaud dans la cuisine familiale après 19km parcourus, à 3080 mètres d'altitude.

19 km, 3080 mètres d'altitude  
8

La journée avait pourtant bien commencé. Une petite montée dans une pinède. La découverte de la paroi rocheuse du Paungda Danda. Une ballade (si si on peut le dire) dans les plaines arides du district de Manang. Une vue spectaculaire sur les Annapurnas à l'heure d'un repas de midi copieux et délicieux à Upper Pisang. Nous décidons donc de continuer jusqu'au village voisin (soit disant), upper Pisang faisant un peu ville fantôme. Nous gambadons donc guillerets à travers une pinède (du plat du plat du plat), nous traversons allègrement un énième pont suspendu quand soudain... apparaît une falaise avec une route en S dont on ne voit pas le bout. C'est pas celle là la route?? Si si!! Nous voila donc en fin de journée après 15 km de marche en plein soleil et en plein vent en train de grimper ces derniers 6 km de monté coriace. On aperçoit enfin le village de Ghyaru. On ne finira pas bouffés par les corbeaux... ouf. On trouve un lodge (le premier en bas du village en fait) et nous retrouvons le couple que nous avons laissé le matin et avec qui nous avons eu la chance de découvrir notre première (et non dernière) douche au seau rempli a un quart, et au pichet... Et pour info cette montée nous ayant menés à 3600 mètres d'altitude, les soirées sont très fraîches!!!! On peut vous dire que de se retrouver tout nu dans une pièce crado aux vitres cassées à côté des toilettes devant ce pauvre seau...c'est un grand moment de solitude.Bref après 21 km et un brossage de dents dehors sous la pluie nous voila a 20:10 au lit, un peu gelés. Mais demain matin debout 05:00 pour contempler le spectacle merveilleux des Annapurnas qui se réveillerons également et nous laisseront les admirer. Ca vallait bien quelques sacrifices tout de même.

21 km, 3600 mètres d'altitude  
9

Malgré le réveil de 05:00, nous n'avons pas pu profiter d'une vue dégagée sur l'Annapurna, les nuages étant déjà présents. Second réveil a 07:30 le plus tardif depuis le début du trek, mais nous savons que la journée est courte donc nous en profitons et démarrons notre parcours un peu après 09:00. Nous n'avons pas prévu de stop pour le repas et mangerons à l'arrivée de l'étape. Nous commençons sur un petit chemin à flan de montagne qui nous donne une impression de vide un peu inquiétante. Puis nous recommençons à grimper. Au delà de 3600 mètres d'altitude la tâche n'est pas facile et le souffle difficile à trouver... Nous traversons encore des plaines arides entourées de montagnes plus ou moins enneigées, jusqu'à un monastère et un temple tibétain qu'un Lama a la gentillesse de nous faire visiter. En partant le Lamas nous indique qu'à la prochaine prière il demandera à tous les Lamas du monastère de souhaiter que notre passage au col de Thorung La se passe bien. Nous terminons l'étape par une longue descente à travers les pins avant d'arriver au petit village de Bragha où nous voyons notre premier Yak (ok il est pas gros mais yak quand même) et où nous dévorerons (non sans mal) un énorme veggi burger pour le repas de midi!!!

 14 km, 3480 mètres d'altitude 
10

À cette altitude et avant de monter plus haut, nos corps doivent se faire aux changements. Nous devons donc passer une seconde nuit à Bragha et ce n'est pas plus mal étant donné que nous avons des toilettes dans la chambre et la douche commune est pourvue d'eau chaude. Bref un 4 étoiles népalais.

Le mieux à faire pour mieux s'acclimater est de monter en altitude et de redescendre pour dormir. Nous décidons donc, du haut de nos 3480 mètres, de nous rendre au ice lake situé à 4600 mètres d'altitude. Soit, vous l'aurez compris, une sacrée côte! Mais c'est un bon test pour la résistance à l'altitude et pour le fameux passage du col de Thorung La. Donc debout 06:00 et en route après un énième muesli hot milk and Apple... Et ça commence directement par du sérieux. La vue est extraordinaire et le vide à nos côtés franchement flippant par moment. Qu'elle ne fut pas notre surprise arrivés au sommet d'un colline de découvrir une seconde colline... puis au sommet de la seconde d'en découvrir une troisième! Le souffle commence à être assez difficile à trouver mais nous trouvons notre rythme (fort lent mais adapté à l'effort et à l'oxygène). Et nous parvenons enfin au ice lake, plusieurs choses une fois la haut:

- L'altitude ca va

- On se gèle

- C'est gros un Yak

- On s'est fait roulé le lac n'est pas gelé

- Waow

Mais après une bonne pause, il faut redescendre. Et quand la pente est raide et le vent froid et violent ce n'est pas une partie de plaisir. Les genoux et les cuisses morflent et à l'arrivée la démarche est... approximative!

Il est 14:00 toujours pas mangé... ca méritera bien une douche chaude et un veggi burger!!!

 14 km, 4600 mètres d'altitude 
11

Petite étape en prévision, nous pourrions faire plus et aller jusqu'à Thorung Phedi mais il est conseillé de monter doucement et nous ne sommes pas pressés donc nous nous arrêtons après quelques heures de marche et encore quelques magnifiques paysages dans un lodge spartiate c'est peu de le dire, ou le vent rentre dans les chambres et ou la douche au sceau est difficile à envisager mais que l'on prend quand même après un petit détour sur une colline voisine histoire de dire que l'acclimatation est faite (il ne faut pas dormir au point le plus haut de la journée). L'eau est à 55 degrés au moins on se brûle on se gèle c'est galère mais au moins on va vite. Hourra il a des pâtes sauce tomates fromage de yak au menu. Oui il faut savoir que les menus étant approuvés par le comité du tourisme népalais donc se sont invariablement tous les mêmes et nous mangeons donc la même chose en plus ou moins réussi et plus ou moins épicé depuis notre départ à Bulhebule. Donc malgré le prix élevé en raison de l'altitude et le wifi facturé en douce alors qu'il ne fonctionne pas, on profite de notre soirée. Couché tôt comme d'habitude mais la le froid est tel que le seul moyen est de se mettre sous la couette.

 16,5 km 4200 mètres d'altitude 
12

Départ tardif pour une petite journée programmée. Quelques kilomètres nous séparent de notre prochaine étape. La encore il serait possible de dormir plus haut afin d'alléger the D day prévu pour le lendemain (le Thorung la pass. Le pass le plus haut du monde hein tout de même) mais encore une fois il n'est pas bon de dormir à une telle altitude. Au bout d'un moment on sent bien que l'étape n'est pas si simple. La grimpette joue sur notre respiration. Mais nous arrivons rapidement après une route à flanc de colline et entourée de montages enneigées. Et la un bon coup de massue en arrivant à Thorung Phedi... une jeune trekkeuse qui dormait avec son ami dans le village avant le notre a été retrouvée bleu dans son lit. Son copain s'est acharné à lui faire un massage cardiaque durant les 01:30 d'attente d'hélicoptère dans lequel il n'y avait aucun médecin. On ne sait pas ce qu'il est advenu d'elle mais la nouvelle est dure à encaisser on ne peut pas ne pas faire de parallèle (nous l'évoquons car nous savons que nous publierons cela bien après avoir fini les étapes d'altitude...). Cela nous motive, après un repas bien trop lourd, à monter jusqu'à High Camp à 4925 mètres d'altitude afin de mieux gérer notre acclimatation . La montée est très rude et le souffle vraiment court. Et encore nous n'avons pas les sacs de 12 kg sur le dos. Demain il faudra passer par la avec les sacs et c'est juste le début de l'étape... mais nous y parvenons et nous tutoyons thonrung Peack et les autres monts enneigés qui nous entourent. Prise de nausées à cause du repas trop gras il faut qu'Alice redescende. Une fois en bas une douche au sceau encore, un bon repas très tôt à 18:00 une partie de carte avec d'autres trekkeurs et toujours avec Marie et Aurelien, le couple avec lequel nous partageons nos soirées et parfois nos lunchs depuis Telekhu et au lit. Demain le D day nous impose un réveil a 04:00!!!!

 10 km 4525 mètres d'altitude 
13
 de Thorung Phedi à Ranipauwa

Après une nuit très difficile entre les pensées pour la jeune trekkeuse partie en hélico, la température négative dans la chambre et les matelas épais comme du papier toilette, nous ne traînons pas au lit et enfilons au plus vite nos habits du jour et surtout une doudoune avant de rejoindre tous ceux qui s'étaient levés aux aurores dans la salle de repas. Nous partons enfin vers 05:15 pour la première étape que nous connaissons pour l'avoir faite la veille, High camp. Mais cette fois-ci avec des sacs de respectivement 10 et 13 kg sur le dos... pas pareil.... Une fois la haut nous retrouvons Marie et Aurelien avec qui nous faisons la route depuis un moment en pleine pause snikers (ce qui, au Népal et en trek, est un instant sacré). Nous continuons, avec le soleil levant et une vue parfaitement dégagée sur les cols enneigés, notre ascension pour Thorung La pass. Nous ne le répéterons pas encore une fois mais ascension + altitude + sacs + froid = résilience. Après de nombreuses pauses et un rythme parfois lent mais certain (nous dépassons quelques groupes. Quoi? On peut se la racler un peu non on grimpe à plus de 5000 mètres on le mérite!!) nous apercevons enfin les chorten tibétains (drapeaux de prière) signe de notre arrivée au point culminant a 5416 mètres d'altitude. La passe entre deux montagnes Khatung Kang et Yakgawa Kang. Le soulagement d'y être arrivés et sans encombre est grand. Après une large auto congratulation entre trekkeurs bien méritée shooting photo, pause graines et snikers et hop c'est reparti pour une partie moins amusante, une très longue descente abrupte pour revenir à 3600 mètres!!!! La vue sur la chaîne de montagne en face de nous est époustouflante mais la fatigue et les douleurs dans les genoux et les cuisses commence à être difficiles. Le paysage se redessine et de l'aridité des montagnes nous retrouvons de la verdure et des animaux avant d'arriver enfin a notre point de chute pour la nuit à Ranipauwa où nous allons enfin déjeuner et nous reposer et... nous doucher dans une vrai douche avec de l'eau chaude!

 18km, 5416 mètres d'altitude 
14

Nous partons courbaturés par les efforts de la veille mais confiant dans le sens où, a priori, il ne s'agit maintenant que de descente... Mouai... ça commence bien... une bonne colline à monter! Voila qui est fait, ça valait le coup, la vue sur les montagnes est splendide. Et cela nous évite de suivre la route poussiéreuse empruntée par les jeeps et les bus. Mais il s'agit maintenant de redescendre de notre colline et nous sentons de plus en plus la faiblesse de nos jambes qui cèdent sous notre poids et celui du sac. Nous faisons une halte repas dans un village où seules 3 âmes doivent vivre à l'année puis nous repartons sur un chemin conseillé par une des âmes qui doit nous permettre de raccourcir le long trajet que nous avions prévu de faire ce jour. Sur le flanc d'une autre colline le vent se met à souffler, les éboulis sont nombreux et les rafales violente, nous devons descendre de la par sécurité. Le vent est très violent et une fois sur la route nous mangeons notre lot de poussière et la ballade n'est pas agréable. Nous stoppons donc à Jomsom bien que nous avions initialement prévu d'aller jusqu'à Marpha le village suivant. Le lodge trouvé est certes confortable mais la tenancière très désagréable et notre retour parmi le bruit les voitures et les gens est brutale et difficile. Nous partagerons tout de même un bon repas avec Marie, Aurelien et un autre trekkeur qui a fait la plupart des étapes en courant (oui oui c'est pas grave on assume la comparaison...) et nous irons nous reposer après un jeu de carte. Nous avions initialement prévu de continuer après Jomsom qui était à la base notre étape finale mais étant donné les conditions climatiques et la pauvreté des paysages ce jour nous décidons de prendre un bus pour Pokhara le lendemain matin. Nous n'avons pas le temps de passer cette portion sans intérêt pour reprendre le trek plus loin à priori.

20 km, 2720 mètres d'altitude  
15
De Jomsom à Pokhara 
9 heures de bus.... 

Réveil bien matinal pour prendre le bus. Nous allons voir les points de vente de tickets, les prix pratiqués sont exorbitants. Nous décidons donc d'aller voir à la source et laissons donc Marie et Aurelien qui prennent également un bus pour reprendre le trek plus loin.


Arrivé à la "gare routière" le prix est le même e... et le bus est parti. Il y en a un autre mais il n'a pas d'horaire il faut attendre que les 26 places soient vendues pour partir. Ok... il y en a qui sont morts à attendre ça non....? Alice pique une crise, le responsable nous propose de nous conduire au bus déjà parti en jeep. En effet, il n'est pas bien loin. Et sinon vous êtes sûrs c'est cela que vous appelez un bus? De toutes façons nous n'avons pas le choix, nous grimpons, c'est le même bus pour Marie et Aurelien, nous sommes tous les 4 parqués au fond sans négociation possible.


L'odeur est dure à supporter, mais elle n'est rien comparée aux secousses que nous nous apprêtons à subir durant près de 05:00 où nous tenterons de ne pas regarder le précipice qui est à côté de nous. Il ne s'agit pas à proprement parler d'une route en fait.. mais plus d'un sentier de trek qui finalement a été envisagé comme une route par les locaux, chaque pierre nous soulève de notre siège et nous provoque un sacré tassement des vertèbres. Ce trajet est un cauchemar et fait passer celui de Kathmandu à Bhulebule pour une balade sur la rivière enchantée de Disney. Nous quittons cette fois pour de bon notre couple de trekkeurs qui descend à Tatopani pour une dernière ascension, quelle chance!! Profitez bien les copains! Nous c'est reparti pour quelques heures encore et un camion en panne sur la chaussée à peine assez large pour une voiture...À hauteur de Béni soit à 3:30 de l'arrivée à Pokhara le bitume fait son apparition.. à 70%... ce qui nous permet de garder notre repas de midi à l'intérieur....


Nous arrivons enfin épuisés, sales et plus petits qu'avant, mais sans encombre.


Les deux derniers jours n'auront certes pas été les meilleurs du séjour. Et si nous avions un conseil à donner ce serait celui de prévoir assez de temps pour prendre un bus de Ranipauwa à Tatopani puis de prévoir 2/3 jours pour finir le trek jusqu'à Poon Hill. Mais de ne surtout pas prendre ce bus de l'enfer (qui l'est vraiment cette fois ci). Mais nous allons maintenant nous reposer à Pokhara et c'était un mal nécessaire, cela ne pourra pas ternir la magnifique aventure que nous avons vécue. La résilience, les rencontres, la nature, les gens, le dépassement de sois. Pour résumer cette fois nous allons vraiment faire bref cette fois...sacré truc!!! Merci encore à ceux qui ont rendus tout cela possible.

Alice & Mourad

Le réconfort à l'arrivée. Les momos et les massages