Aujourd'hui un seul objectif : quitter la ville et ses buildings qui bouchent l'horizon pour trouver le désert qui s'étend à perte de vue!
En chemin Élisa souhaite que l'on voit des chameaux, elle arrête donc la première voiture que l'on croise.
Il s'agit d'un "local" (comprendre un émirati, un propriétaire terrien), à peine lui a-t-elle demandé à quel endroit nous pourrions apercevoir des "camels", que ce dernier nous propose de le suivre jusqu'à chez lui.
En effet, il participe à des courses de chameaux (très populaire aux UAE) et possède un "troupeau". Très accueillant, il prend le temps de répondre à nos questions et nous propose à tous un tour en chameau : ce que nous nous empressons d'accepter !
Il nous invite même à venir le rejoindre en fin d'après midi dans une autre de ses fermes où se déroulera l'entrainement de ses faucons (tout en nous précisant qu'il y a également des girafes!). Mais nous avons un autre programme et nous devons décliner l'invitation.
Néanmoins après le départ de notre hôte, nous restons en compagnie de ses "employés" ; ces derniers nous offrent un "chaï tea", ce qui nous permet de passer un moment des plus agréables et au plus près de leur quotidien.
Après cette rencontre inattendue, nous arrivons enfin dans le désert.
Nous décidons ensuite de nous arrêter au "Falcon Museum" : cet endroit dédié aux faucons, renvoie à une tradition ancrée dans la culture de la péninsule Arabique et tout particulièrement dans les EAU : en effet, très prisée par les Cheikhs et élevée au rang de sport national par le prince régnant, la chasse au faucon passionne les Émiratis. Les arabes désignant le faucon sous le nom de «At-Taïr-al-Hoor » (l’oiseau de pure race). Cependant, il s'agit d'un oiseau fragile et la chasse au faucon n’est pas à la portée de toutes les "bourses", seuls les Emiratis fortunés peuvent se le permettre. En effet, l’achat de l’oiseau, l’entretien et les soins prodigués, coûtent une fortune (Il existe même des hôpitaux pour faucons ! Et leurs prix, en période haute de chasse peuvent atteindre des montants ... exorbitants!)
Les vendeurs et les locaux nous font une fois de plus un accueil des plus chaleureux, prenant le temps de nous expliquer leurs traditions et nous permettant même d'approcher leurs faucons et autres rapaces.
Sur la route du retour, nous nous arrêtons aux abords de "Ras Al Khor Wildlife Sanctuary" : la plus grande réserve naturelle pour oiseaux des Émirats (avec comme VIP plusieurs centaines de flamands roses!)
Toujours accompagné d'Élisa, Mathias et Romane nous nous rendons au "Dubaï Mall" : le plus grand mall au monde. (Un "centre" commercial qui s'étend sur une surface totale de 1 124 000 m²...)
Les mots nous manquent pour décrire cet endroit : démesurément immense ... !
C'est simple, on a l'impression de pouvoir trouver absolument toutes les enseignes qu'abrite notre planète. Le temple de la consommation en somme !
Illustration parfaite de cette démesure : l'aquarium géant avec ses requins, ses raies Manta et les 85 autres espèces qui les accompagnent ...
En sortant, nous arrivons au pied du Burj Khalifa ( "Burj" signifiant "tour" en arabe) ...
Tout simplement le plus haut édifice jamais construit par l'Homme : 833 mètres qui se dresse devant nous. Prouesse architecturale (technique ET financière!)
(Samuel nous faisant remarquer plus tard et à juste titre : comment par exemple, arriver à envoyer de l'eau jusqu'au 160ème étage, qui abrite un des appartements les plus chers au monde ? Sans parler des oscillations partants de la base et des pressions exercées en permanence sur les vitres)
La fin de journée s'approche et c'est en compagnie de Romane que nous prenons le métro afin de retrouver Lola sur son lieu de travail.
Nous arrivons donc à la Marina au crépuscule et c'est en voyant les grattes-ciel s'illuminer, tout en nous remémorant notre journée, que nous comprenons la fascination (et l'émerveillement) que peut susciter cette ville "hors norme" et aux multiples visages.