Tout d'abord, merci pour la réponse reçue concernant notre quizz de l'étape 10 ; ce n'était pas le "bestiolus picantus" mais il y avait de l'idée. Il s'agissait d'un crabe ; crabe poilu ou plus scientifiquement appelé "pilumnus vespertilio". Il sait parfaitement se cacher sous ses poils et si des snorkeleurs chevronnés ne l'avait pas montré à André, nous serions passés à côté.
Nous avons quitté la ville de Cebu pour rejoindre la côte ouest et plus précisément, la bourgade de Moalbolal.
Le trafic de Cebu avec un tricycle bien éclairé ; à droite, calculez les heures effectuées par ce dentiste... même le dimanche...Cette ancienne église a eu ses clochers reconstruits : méfait des typhons ou des tremblements de terre ? l'école a brûlé ; alors la classe est faite sous le préau. Ce sont les mêmes pupitres en bois que dans notre enfance. Au hasard d'un virage... Le vendeur de "cochonneries" (au sens propre du terme) et la manière de tenir les billets. Les "taxis" locaux : admirez le garde boue. Vous en avez marre des poissons ? Tant pis, pas nous… mais aujourd'hui, vous verrez de nouvelles créatures ; n'abandonnez pas 😀
Moalboal est mondialement connu pour son "sardines run" ou course des sardines ; la plage descend en pente douce sur une cinquantaine de mètres jusqu'à 2 ou 3 m de profondeur puis d'un seul coup, il y a le gouffre dont on ne voit pas le fond ; que du bleu. Ce tombant est abrupt et c'est là qu'a élu domicile un immense banc de sardines ; des millions ? peut-être. C'est fascinant de voir ces petits poissons argentés nager tous dans le même sens et au moindre mouvement, ils repartent tous dans le sens opposé ou en profondeur, en une fraction de seconde, pour revenir quelques instants plus tard. C'est magique !
Nous avons choisi un bel hôtel en front de mer avec un beau jardin ;
C'est un peu loin du bourg mais relativement tranquille, sauf les coqs. 😦
A droite, arbre du voyageur Devant l'hôtel, il y a un accès privé à la mer ; c'est un avantage car c'est un havre de paix pour de nombreux poissons différents du fait du tombant proche...
L'un de ces poissons multicolores et rayés m'a agressée ; voir la vidéo ci-dessous. et… des tortues vertes, qui viennent brouter en toute quiétude, à part moi pour les admirer.
Le revers de cette manne qu'est le "sardines run", c'est que des hordes de "touristes" viennent ici, accompagnés par des "rabatteurs" chaussés de palmes de plus d'1m de long, lesquelles arrachent les algues, les coraux fins et remuent les fonds sableux. Les touristes sont recouverts de gilets de sauvetage orange, de bouées et se font trainer par une corde que tirent les "rabatteurs". Ceux-ci sont là pour trouver le moindre poisson, alors là, ils récupèrent les goPro ou appareils photos des clients et photographient les trouvailles. Je vous laisse imaginer ce qui se passe lorsqu'une tortue se trouve sur leur passage ; ce doit être très stressant pour elle d'avoir les palmes quasiment sur son dos, une douzaine de nageurs battant des pieds autour.
A gauche, corail, à droite oursin au fond d'un rocher. Avez-vous trouvé Charlot ? L'art du camouflage. Il reste stationnaire autour ou sur son rocher. Pas facile à repérer mais pratique à photographier.En face de l'hôtel, l'île Pescador, posée comme un gâteau sur la mer. C'est un haut lieu pour la plongée sous-marine.Des vacances tranquilles... à regarder passer les bancas et les cargos... ... et en attendant le coucher du soleil.