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Les TZ aux Philippines

Du 11 janvier au 23 février 2023
44 jours
Dernière étape postée il y a 849 jours
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Publié le 14 novembre 2022

Bienvenue sur notre site de voyage aux Philippines, janvier – février 2023

Welcome to our Philippines travel site, January – February 2023

Tout a commencé il y a 2 ans, quand Frédéric nous a présenté son amie Rolena (Bing pour les intimes), de nationalité Philippine. Cette destination ne nous était jamais venue à l'idée car un peu à l'écart des "grandes destinations". Nous avons commencé à nous documenter et nous avons été très surpris (en bien) des commentaires laissés par les voyageurs. A l'unanimité les Philippins sont souriants, serviables et calmes, et les paysages (terrestres comme sous-marins), extraordinaires. Alors, nous avons décidé de vérifier sur place…

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Mercredi 11 janvier, départ de Genève sous la pluie, transfert à Istanbul dans cet aéroport gigantissime (35 mn à pied pour aller du lieu d'attente à la porte d'embarquement). Arrivée à Manille où Bing et son frère nous attendaient pour nous amener à notre hôtel puis dîner ensemble.

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C'est l'histoire du lac de cratère de Volcano Island qui est le plus grand lac sur une île dans un lac sur une île au monde et le piton volcanique situé dans le lac de cratère de Volcano Island est la plus grande île dans un lac sur une île dans un lac sur une île au monde ; vous y êtes ? Une forme de poupée russe, en somme… Faites un dessin ;-D

La dernière éruption date du 12 janvier 2020, projetant gaz, cendres et fontaines de lave pendant que le sol tremblait. Aujourd'hui, il ne fumait pas, mais l'année dernière, quand Frédéric l'a visité, il crachait des fumées.

Ces petites maisons de bambou et rotin tressé sont des répliques des anciennes maisons de l'île. 

Elles agrémentent aujourd'hui un restaurant où l'on sert du café cultivé dans la commune.

Le jardin présente d'innombrables plantes, dont une magnifique collection d'hibiscus 
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Publié le 17 janvier 2023

C'est ici que l'aventure commence vraiment.

Arrivés à Baguio après un long voyage, 275 km pour 4h40, mais dans de bonnes conditions : sièges grand confort, petit gâteau et bouteille d'eau gratuite et surtout, toilettes dans le bus. C'est la sortie de Manille qui a pris du temps : pas loin de 2h. A l'arrivée, l'hôtel n'était pas loin du terminal des bus mais suffisamment en retrait du brouhaha du centre ville. Le plus compliqué fut de trouver notre transport pour Sagada (étape 5) par la route de montagne, le lendemain. Ce qui nous était auparavant proposé était un bus de nuit qui prenait 9h00. Finalement, nous avons trouvé un van qui partait à 13h par la route de montagne. Une fois cette formalité accomplie, nous avons déambulé dans le centre ville et son grand marché. Baguio est une grosse ville très bruyante et grouillante. Mais nous avons bien dormi car située en altitude. D'ailleurs, la Présidence y a fait construire un palais d'été. Ce qui nous intéressait ici, outre une étape entre Manille et les rizières du nord, c'était l'orchidarium. C'était plus un marché aux fleurs qu'un jardin botanique, mais de jolies choses tout de même.

à droite, peaux de poisson grillées

Départ pour la montagne à 13h dans un van, avec 5 autres personnes, dont un bambin de 2 ans environ. On ne l'a pas entendu de tout le trajet, sauf quand on suivait un camion fumant noir, alors le pauvre petit toussait à s'en décoller les poumons. Sur la route, après 2h de trajet, on a commencé à croiser des dizaines de camions remplis de choux, puis de carottes, de poireaux… puis nous avons compris ; ce paysage montagneux aux vallées vertigineuses a fait place à des cultures en étages, à perte de vue. Pas vraiment bio ; on voyait partout des pancartes prônant les désherbants et partout le long des routes, des sacs d'engrais s'amoncelaient.

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Arrivés à Sagada (1500 m d'altitude) à la nuit et 1h30 après l'heure prévue, mais c'est habituel.

Nous n'avions pas de réservation d'hôtel mais nous avons tout de suite trouvé une chambre avec salle de bains dans une auberge. Nuit calme hormis les chiens en début de nuit et les coqs à partir de 4h du matin.

Sagada est renommé pour les traditions funéraires originales du peuple Igorot datant de l'antiquité, toujours actuelles dans certaines familles.

Les cercueils des défunts sont suspendus aux falaises devant des grottes. Une chaise est aussi accrochée à la falaise près de chaque groupe de cercueils. Conformément à la coutume, les morts sont initialement placés en position fœtale sur la chaise pour symboliser le fait que nous quittons le monde comme nous y sommes entrés. Ensuite, ils sont allongés dans les cercueils, prouvant que le défunt a bien quitté le monde des vivants. Les croyances traditionnelles disent que plus le cercueil est haut, plus l'âme est proche de Dieu.

Village de Sagada 

La ballade était très agréable mais éprouvante pour les genoux. On descend des escaliers vers le fond de la vallée et on remonte plus loin … par des escaliers. Entre temps, on voit les cercueils, on traverse des ruisseaux et on croise des plantations de café, de canne à sucre et d'herbes (menthe, citronnelle…).

Une orchidée sur le bord du chemin, entre les coleus, caféiers et fougères arborescentes.
les maisons sont au ras des falaises 
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Aujourd'hui, jour de pluie. Un temps idéal pour mettre le site à jour.

Inscrites au patrimoine mondial de l'UNESCO, les rizières de la région voient arriver les touristes du monde entier.

Mais pour atteindre Banaue depuis Sagada, on aura mis… 30 heures pour 65 km. Théoriquement prévu à 13h pour 3h de route, le bus Sagada – Banaue fut annulé ; route coupée par des glissements de terrain ; il fallait attendre les bulldozer pour dégager le passage. Retour donc à l'auberge pour la nuit puis départ tôt pour prendre le jeepney jusqu'à Bontoc, chef lieu de région. Mais pas plus de bus ici. On trouva alors un chauffeur qui nous amena à Banaue ; et on a compris pourquoi les bus et camions ne passaient pas.


Ville de Bontoc 
le temps se dégrade. 
On a compris pourquoi les bus n'étaient pas autorisés à passer. 4x4 conseillé. 
rizière au pied de l'auberge à Banaue, ville proche des fameuses rizières.
Ca sert aussi pour les matériaux ; un carton assure la protection... 
Bing nous a dit "try the local food". Admirez les bols réalisés dans des noix de coco. 

Il continue de pleuvoir. Au matin, un guide local vient nous solliciter pour nous emmener faire un tour : le point de vue sur les rizières proches puis une ballade où l'on a une vue imprenable sur les fameuses rizières classées. Comme le temps s'éclaircit, nous acceptons la proposition. Je pose mes conditions : pas d'escalier à gravir. Non, non, c'est juste une marche simple de 15 mn…

Nous avons choisi le View point et les Batad Rice terraces.  
Le village de Batad est niché au milieu des rizières, qui s'étendent sur plus de 1000m de dénivelé.
Début de saison ; ces champs contiennent les jeunes pousses de riz prêtes à être repiquées.
"15 mn de marche sans escalier" qu'il disait...  la remontée est difficile et se fait par étapes... Eux n'ont pas de problème !
Très difficile de trouver des fruits alors qu'il y avait plein de pamplemousses bien mûrs sur les arbres. Et encore des orchidées.
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Publié le 22 janvier 2023

Après une nuit passée dans le bus Banaue – Manille, arrivée à 4h à l'hôtel.

Péage à l'entrée de Manille à 3h du matin 
Quelques heures de sommeil et nous retrouvons Bing pour un repas de spécialités philippines chez sa cousine.
Ensuite, petit tour en bateau dans la baie de Manille, en attendant le coucher de soleil.
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Vol sans encombre entre Manille et Tagbilaran, aéroport de l'ile de Bohol. Arrivée sous le soleil, mais après la pluie.

Moyen de transport le plus rapide et facile à trouver. 
Un grand bungalow nous attend à l'hôtel, qui paraissait proche de la mer sur le site Booking. Mais excellente nourriture

En fait, il faut marcher environ 1 km pour l'atteindre. C'est agréable de nager dans une mer à environ 27/28°.

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Nous réservons un tour pour visiter les particularités de l'île ;

D'abord l'église de Baclayon. Construite en 1727 par les Jésuites espagnols, c'est une des plus anciennes églises d'Asie. Elle est bâtie avec des pierres de corail mais a été fortement endommagée par le typhon Rai de décembre 2021. On voit nettement les réparations au niveau du clocher.

2- La ferme aux animaux endémique des Philippines ; principalement de beaux pythons, dont des albinos et des papillons.

Oiseaux endémiques des Philippines. Et civette.

3 - La "Man made Forest" (forêt crée par l'homme). Entre 1948 et 1960, cette grande étendue de terre a été replantée avec des acajous.

4 - Les tarsiers : adorables petits primates en voie d'extinction ; cet établissement est soutenu par le Gouvernement pour sa sauvegarde.

Ce sont les guides qui prennent les photos de près.  

5 - Les "Chocolate Hills" (collines de chocolat) doivent leur nom à la couleur brune, en hiver, des herbes qui les recouvrent. Elles se seraient formées par la remontée (Les philippines font partie de la ceinture de feu du Pacifique) du dépôt de corail du fond des mers puis de l'action conjuguées des pluies et de l'érosion.

LE point de vue pour admirer les "chocolate hills".  Théoriquement, il n'est pas permis de se promener sur les collines. 

Et comme toujours dans ce pays, on termine par un repas ;-D

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La péninsule d'Anda, à l'est de Bohol, est réputée pour ses sites de plongée et de snorkeling (masque – tuba). Nous avons donc choisi cet endroit à dessein mais aussi car c'est moins couru des touristes. 4 jours étaient retenus avant de retourner vers Tagbilaran pour prendre le ferry pour… les prochaines étapes. Mais La Niña en a décidé autrement. Elle sévit depuis 3 hivers et ne semble pas se stabiliser avant février / mars. Elle perturbe tout le climat local et toutes les personnes ici disent la même chose ; ils n'ont jamais vu autant de pluie à cette saison. Pas de chance pour nous…

Nous sommes arrivés avec le bus local qui nous a fait parcourir 91 km en 2h40 : 34 km/h de moyenne.

Le long du trajet 
Le temps commence à se couvrir 
Détail des toits des maisons. Plus écolo que ça n'est pas possible. Et la pluie ne passe pas ! 
Une "copine" dans la douche. Taille à comparer avec celle du câble électrique à côté. A droite, un autre type à la toile élaborée.
Un gecko ; lui, on le garde volontiers ; il mange les moustiques. 

A midi, le temps s'est éclairci et nous en avons profité pour marcher un peu vers le village et les rizières alentour.

Cet hibiscus a aussi des fleurs rouges et saumon sur le même pied.  
Le système d'irrigation est sophistiqué ; différents ruisseaux alimentent ou rejettent l'eau des champs.  
Préparation des bottes de riz pour le repiquage. 
Un martin pêcheur 

Puis retour à la guesthouse car… la pluie est revenue… 😦

Un modèle différent.  
C'est pourtant un beau jardin !  

Dans ces cas-là, il n'y a pas grand chose d'autre à faire...

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La pluie a enfin cessé. Nous pouvons maintenant profiter des plaisirs de la mer. Au pied de l'hôtel, il y a des rochers accueillant quelques poissons. Plutôt petits et pas très spectaculaires. Mais il y a d'autres créatures plus intéressantes : des étoiles de mer bleues, un serpent de mer rayé et de belles formations coralliennes.

Le ponton a disparu depuis le typhon de 2021 
Pas de plage, mais des formations rocheuses propices pour héberger une faune marine variée. 
Un Bernard l'Hermite. N'est-il pas mignon avec ses beaux yeux bleus ? 
Déjà dans les creux d'eau des rochers, on trouve des créatures inconnues chez nous. 



Ophiures : Ophiuroidea — Wikipédia (wikipedia.org)

On offre un objet souvenir des Philippines à qui trouvera ce que représentent ces photos. Réponse à l'étape 12.

Pêcheurs sur leur banca.
Maintenant, allons voir ce qu'il y a sous l'eau.
C'est la vraie couleur ! 

Cobra de mer ou "tricot rayé" ; il est très venimeux mais n'attaque que très rarement. Celui-ci devait être un jeune car il mesurait entre 50 à 60 cm.

Poissons clowns dans leur anémone. Il y en a trois ; saurez-vous les retrouver ? 
Il est temps de rentrer... 
Splendides dendrobiums accrochés à un arbre.  
Papayer 
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Aujourd'hui, grand soleil ; c'est le moment de louer un scooter pour parcourir la côte vers la presqu'île d'Anda. Là, une grande plage de sable blanc nous tend les bras. Inutile d'aller à Boracay ; ici, c'est pareil, la foule en moins. La couleur de l'océan est magnifique, oscillant entre bleu outremer, vert émeraude, bleu turquoise, vert pomme… Même si il n'y a personne sur la plage, on ne se baigne pas, on prend juste un repas de poisson arrosé de jus de mangue et ananas bien frais. Slurp, miam…

Le lave-mains du restaurant. Plus belle vue que celle-ci, ce n'est pas possible.  

Pour venir, on est passé par le bourg de Guindulman : un nom pas très local mais un marché typique.

On continue en direction de l'est jusqu'à la presqu'ile de Lamanoc. On descend un escalier (encore une trentaine de marches de différentes hauteurs), puis on marche sur un ponton de bambou nous menant à travers la mangrove vers un embarcadère de bancas (pirogue à balancier).

On avait pris celui de gauche avant, mais il ne menait qu'à une cabane détruite. Finalement, le bambou, c'est solide ! 

Il faut pagayer si on veut faire avancer un peu la banca.

Cet habitant est sûr de ne pas être ennuyé par les voisins, les chiens ou les coqs. Il faut juste faire attention aux typhons.
Mangrove. 

Cet endroit est a été habité dès l'âge de pierre. Il reste des vestiges dans les grottes, lesquelles ont été découvertes en 1982 par des archéologues. Ils ont trouvé des peintures rupestres à l'hématite ainsi que des zones d'ensevelissement où les corps étaient insérés dans des troncs d'arbres évidés. Des poteries ont été également exhumées ; une partie des ossements et des artefacts ont été emmenés au Musée National de Manille. Certaines grottes sont encore utilisées pour des rituels par les sorciers / guérisseurs de la région.

Ce bénitier fossilisé fait environ 1m de haut. Preuve que le terrain s'est beaucoup soulevé. 
Trace de "peintures" rupestres à l'hématite.  
Restes d'ossements et de poteries à côté d'un bénitier fossilisé.
Cercueils exhumés contenant des ossements.  
La vue de l'anse depuis les grottes.  

Retour à notre "hôtel".

De l'extérieur, ça parait superbe. Mais l'intérieur n'est pas à la hauteur du jardin.  
Le salon de jardin, en pneu de camion. Théoriquement, il devait y avoir un jacuzzi sur cette plateforme.  
Même si il y a des nuages, ça ressemble à un coucher de soleil.  
La lune horizontale ; on reconnait que l'on est pas sous les latitudes françaises.  
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Dans le bus qui nous ramène à Tagbilaran. 

Nuit passée dans un bon hôtel avec garde de sécurité à l'entrée ; il fait le ménage à l'occasion. Nous avons pu profiter d'un très bon lit et d'une douche chaude avec de la pression, c'est bien agréable. L'hôtel était proche du port, d'où nous avions réservé notre passage pour aller à la petite île de Siquijor.

Agent de sécurité... et de propreté, mais avec "ceinture de sécurité" bien fournie tout de même.  
Des convoyeurs de fonds sont arrivés ;celui-ci est censé assurer la protection de l'entrée, mais il est sur son téléphone portable

Dans l'après-midi, nous avons quitté Bohol – Tagbilaran par mer calme ; de plus, un dessin animé sur l'écran permettait de focaliser son attention sur un point fixe au lieu de regarder tanguer le bateau.

Arrivés la nuit à l'hôtel, très propre et très calme (pas entendu d'aboiements de chiens, ni de coqs). Un bon point supplémentaire, il est situé en face de la mer et d'un centre de plongée/snorkeling.

Ils adorent les origami de  serviettes ; celui-ci est très élaboré.

Pas de chance pour le snorkeling ; les fonds étaient pauvres en faune marine et moins clairs qu'à Bohol.

Alors ce fut un tour dans les terres, avec traversée des villages, rencontres de locaux éméchés au Tanduay, le "rum" local fabriqué à base d'alcool éthylique et de "saveur rhum".

La plante à droite a des feuilles qui se recourbent en forme de bol. 
A gauche, on cuisine en plein air.          A droite, transport de marchandises. 
Qui a dit que les installations électriques craignaient l'humidité ? 
Très accueillants les Philippins ; prêts à partager leur tord-boyaux.  
Dans le jardin de l'hôtel ; une bande de pilleurs aux yeux rouges attaque les papayes. 
A droite, il ne reste que la peau du gros fruit à la fin de la journée. Ils l'ont dévoré en 2 jours. 

Mais pourquoi "île des sorciers" ?

Il parait qu'il y a de nombreux guérisseurs ici et que de temps en temps, la nuit, il y a des émanations fluorescentes mouvantes au dessus des terres, phénomène créé par des nuées de lucioles. Alors, sorcellerie ou pas, nous n'en saurons pas plus.

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Nous avons de nouveaux voisins ; un couple d'oiseaux roux a construit son nid dans le palmier en face de notre bungalow.

Nous avons loué un scooter pour aller chercher les billets de bateau ; au retour, nous sommes passés devant un cimetière complètement envahi par les herbes. Ensuite, nous avons suivi un panneau indiquant les "cascades du zodiaque".

Et après quelques kilomètres, la roue arrière a commencé à rouler sur la jante. Arrêt obligatoire ; heureusement, on était devant une station service, dont l'employée nous a emmenés à 10 m chez le "vulcaniseur". 30 mn plus tard, on repartait ; on était dimanche et il nous a demandé… 50 PhP (84 cts d'€) ; on était tellement contents d'avoir pu réparer tout de suite qu'on lui a (généreusement 😉) donné 100 PhP (1,68€).

Ici, vulcanisation à chaud à l'essence ; montage maison fait avec un vieux piston ; on a craint que la chambre à air ne fonde. 

Arrêt vers la mer ; On voit les restes des typhons ; des cocotiers ont été arrachés au rivage ; les autorités ont fait entreposer des sacs (de nourriture à cochon) de sable et cailloux pour protéger le littoral. Est-ce que ce sera suffisant ?

A droite, bateau à double propulsion.  

Au retour, on s'est arrêté pour voir un arbre remarquable ;

un "balete tree" de plusieurs centaines d'années ; ce type d'arbre pousse à côté d'autres arbres et les étrangle petit à petit jusqu'à ce qu'il tue les arbres hôtes. Mais l'attraction principale est à son pied, au sens propre du terme ; un grand bassin héberge des poissons nettoyeurs de peau ; vous trempez vos pieds et ils viennent retirer toutes les peux mortes ; plus besoin de passer la râpe ; c'est nickel !

A gauche, coq sur son perchoir. 

Le lendemain, il pleuvait ; mais pluie du matin n'arrête pas le pèlerin ; surtout pour aller faire le "pêcheur" au bénitier au sanctuaire de Tubod.

La réserve marine est située au pied de l'hôtel chic de l'ile : le Coco Grove.. Il a des bungalows très espacés dans la cocoteraie et des paillotes directement sur la plage pour se faire servir ses repas. C'est cher mais ça paraît être grand luxe. On essaiera la prochaine fois…

Ces pandanus poussent sur la plage ; leurs feuilles sont utilisées pour réaliser les toits des maisons locales ; certains fruits sont comestibles.

A gauche, un crabe bien caché ; à droite et ci-dessous : la collection de Bernard l'Hermite est infinie.  
Il est temps d'aller voir ce qui ce passe sous l'eau dans cette réserve marine de Tubod.

Elle est réputée pour sa petite colonie de bénitiers. Mais il y a d'autres jolies choses aussi. Chaussez vos palmes et venez vous réchauffer dans les eaux tropicales.

Le corail renait après avoir été bien malade. 
La collection de bénitiers 


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Cebu City est la capitale de l'ile du même nom. C'est un bourg qui a grandi trop vite car il est désormais la 2ème ville économique du pays mais est resté avec des infrastructures de petite ville ; les embouteillages sont donc la norme dans cette cité sale, avec très peu de trottoirs et des égouts à ciel ouvert. C'est pourtant là que Magellan a débarqué en 1521, offrant ce réseau d'ile à la couronne d'Espagne. Il y mourut aussi la même année, blessé par une flèche empoisonnée à la "bataille de Mactan" car les chefs locaux ne voulaient pas des européens.

Pont enjambant la mer pour rejoindre l'île de Mactan depuis Cebu City 
A gauche, la ville moderne ; à droite, ancienne maison coloniale avec ses ferrures arrondies aux fenêtres, typiquement espagnoles.
La propreté n'est pas le fort de cette ville. 
Basilique del Santo Niño ; elle date du XVI siècle ; son clocher est déporté pour minimiser l'impact des tremblements de terre.
Plusieurs balcons dominent la nef. 
Enfant Jésus en ivoire ; 50 cm environ. 
Statue habillée (1m de haut environ), et détail de la broderie de la robe. Un vrai travail d'orfèvre. 
Tableau représentant Magellan (au centre) et les moines venus convertir le roi et la reine de Cebu.
Lieu spécifique pour allumer des bougies installé à l'extérieur des églises. 
 Les objets religieux forment un business florissant.
La Cène, revue et corrigée à la manière Philippine. 
Emplacement où Magellan implanta la première croix sur l'île de Cebu. 
En Asie, les marchés sont toujours des lieux très fréquentés. Ici, le marché Carbon.  
A gauche, bananes légumes, durions et ananas ; à droite, ce chat fait la sieste sur un tas de gingembre.
La vannerie est une part importante de l'artisanat, comme le travail de fibres et feuilles locales. 
A gauche, un berceau en fibres tressées colorées ; à droite, livraison depuis le marché Carbon. 
Temple Taoïste sur une colline de la ville.  
Spécialités locales : poulet mijoté dans une marmite en terre et soupe de crevettes et légumes. 
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Tout d'abord, merci pour la réponse reçue concernant notre quizz de l'étape 10 ; ce n'était pas le "bestiolus picantus" mais il y avait de l'idée. Il s'agissait d'un crabe ; crabe poilu ou plus scientifiquement appelé "pilumnus vespertilio". Il sait parfaitement se cacher sous ses poils et si des snorkeleurs chevronnés ne l'avait pas montré à André, nous serions passés à côté.

Nous avons quitté la ville de Cebu pour rejoindre la côte ouest et plus précisément, la bourgade de Moalbolal.

Le trafic de Cebu avec un tricycle bien éclairé ; à droite, calculez les heures effectuées par ce dentiste... même le dimanche...
Cette ancienne église a eu ses clochers reconstruits : méfait des typhons ou des tremblements de terre ? 
l'école a brûlé ; alors la classe est faite sous le préau. Ce sont les mêmes pupitres en bois que dans notre enfance. 
Au hasard d'un virage... 
Le vendeur de "cochonneries" (au sens propre du terme) et la manière de tenir les billets. 
Les "taxis" locaux : admirez le garde boue. 

Vous en avez marre des poissons ? Tant pis, pas nous… mais aujourd'hui, vous verrez de nouvelles créatures ; n'abandonnez pas 😀

Moalboal est mondialement connu pour son "sardines run" ou course des sardines ; la plage descend en pente douce sur une cinquantaine de mètres jusqu'à 2 ou 3 m de profondeur puis d'un seul coup, il y a le gouffre dont on ne voit pas le fond ; que du bleu. Ce tombant est abrupt et c'est là qu'a élu domicile un immense banc de sardines ; des millions ? peut-être. C'est fascinant de voir ces petits poissons argentés nager tous dans le même sens et au moindre mouvement, ils repartent tous dans le sens opposé ou en profondeur, en une fraction de seconde, pour revenir quelques instants plus tard. C'est magique !

Nous avons choisi un bel hôtel en front de mer avec un beau jardin ;

C'est un peu loin du bourg mais relativement tranquille, sauf les coqs. 😦

A droite, arbre du voyageur 

Devant l'hôtel, il y a un accès privé à la mer ; c'est un avantage car c'est un havre de paix pour de nombreux poissons différents du fait du tombant proche...

L'un de ces poissons multicolores et rayés m'a agressée ; voir la vidéo ci-dessous.  

et… des tortues vertes, qui viennent brouter en toute quiétude, à part moi pour les admirer.

Le revers de cette manne qu'est le "sardines run", c'est que des hordes de "touristes" viennent ici, accompagnés par des "rabatteurs" chaussés de palmes de plus d'1m de long, lesquelles arrachent les algues, les coraux fins et remuent les fonds sableux. Les touristes sont recouverts de gilets de sauvetage orange, de bouées et se font trainer par une corde que tirent les "rabatteurs". Ceux-ci sont là pour trouver le moindre poisson, alors là, ils récupèrent les goPro ou appareils photos des clients et photographient les trouvailles. Je vous laisse imaginer ce qui se passe lorsqu'une tortue se trouve sur leur passage ; ce doit être très stressant pour elle d'avoir les palmes quasiment sur son dos, une douzaine de nageurs battant des pieds autour.

A gauche, corail, à droite oursin au fond d'un rocher. 
Avez-vous trouvé Charlot ? 
L'art du camouflage. Il reste stationnaire autour ou sur son rocher. Pas facile à repérer mais pratique à photographier.
En face de l'hôtel, l'île Pescador, posée comme un gâteau sur la mer. C'est un haut lieu pour la plongée sous-marine.
Des vacances tranquilles... à regarder passer les bancas et les cargos... 

... et en attendant le coucher du soleil.

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A droite, les hauteurs des marées, qui ne sont pas égales sur la journée. Est-ce partout pareil ? 

J'y vais ? J'y vais pas ?

Oslob est, comme le "sardines run", un haut lieu touristique des Philippines et à ce titre, accueille des milliers de visiteurs. Certains guides déconseillent de venir voir les requins baleines car il est dit que les organisateurs nourrissent ces animaux pour les garder au même endroit afin d'attirer les curieux toute l'année. Cas de conscience… Réflexion faite, on nourrit bien les animaux dans les zoos… Cesgros poissons sont libres… Vous trouvez que la raison est nulle ? Peut-être… On en rediscutera quand on sera rentré. En attendant, les voici, les touristes avec… moi y compris 😉

Lever de soleil à 6h00 ; j'ai dû être prête à 5h30 ! un exploit ! 


Une centaine de lève-tôt est déjà là et écoute les instructions : ne pas toucher, ne pas paniquer et pas de crème solaire. 

On embarque par 12 sur des bancas manoeuvrées à la pagaie. Et puis plouf ; tout le monde à l'eau. Au début, il n'y a que l'eau bleue, d'autant qu'il est encore tôt ; et puis, au loin, une ombre plus sombre...

Non, ce n'est pas un homard géant ! C'est la queue d'un requin-baleine avec ses poissons followers. 
Désolé ! Ils est tellement gros et proche qu'il ne rentre pas dans l'objectif.
Prise de vue à la volée. 
Chaque requin-baleine a des points et rayures uniques, comme des empreintes personnelles.
C'est à qui se fera tirer le portait avec la bête. Les "guides" sont là pour ça. 

Il est temps de remonter dans la banca, des centaines d'autres moins lève-tôt attendent leur tour.

N'hésitez pas à zoomer pour voir les dizaines de bancas qui attendent leur tour. 
Sans compter ceux qui sont encore sur la plage... 

Pendant ce temps à l'hôtel...

 La lune entre les palmiers. Au loin, l'île de Sumilon avec son hôtel 4*, une réserve marine et une superbe plage de sable blanc.
La plage devant notre hôtel  1*.
La même île de Sumilon au matin et les enfants qui vadrouillent sur la plage au lever du jour. 

A droite, un "roro" (diminutif de "roll on-roll-off") qui image le fait de "rouler à l'intérieur et rouler à l'extérieur" pour ces barges utilisées pour le transport des véhicules et des marchandises, plus quelques voyageurs.

Voici notre hôtel et notre emplacement, juste en face de la mer. Dommage que de nombreux chiens pissent partout et aboient toute la nuit. Quel crime de souiller ainsi un si bel endroit !

De plus, il y a une réserve marine, à 2 pas de l'hôtel ; rien de bien nouveau mais de jeunes coraux avec de jolies couleurs.

A droite, ce corail fait plus d'1m de diamètre. 
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Adieu les requins-baleines. Nous retournons en bus (non climatisé et plutôt tape-cul) à Cebu pour 1 nuit, et prendre l'avion vers les îles de Palawan, plus précisément Coron. En chemin, nous avons fait quelques clichés "sur le vif", illustrant la vie quotidienne des philippins ruraux.

Buffle d'eau dans sa mare (ou carabao) entouré de hérons blancs. 
Bassins d'aquaculture. 
Petits poussins (à gauche) deviendront grands pour aller combattre dans l'arène (à droite, dans les bras du passager) 
Si le tricycle a sa collection de klaxons, on ne peut pas louper le van avec la sono à fond. 
Bravo au réparateur si il arrive à retrouver le bon câble !
Nous retrouvons le tarmac pour aller vers Coron Island. 
A gauche, Cebu et l'ile de Mactan au 1er plan, puis les hangars du port de Cebu. 
On quitte l'île de Cebu pour survoler les nombreuses îles et îlots de l'archipel des Visayas.
Vous ne voulez pas avoir votre propre île déserte avec des eaux turquoises comme celle-ci ? 
Survol de Coron Island avec ses chaînes de "montagnes". Bien qu'interdit, la déforestation et la culture sur brûlis se perpétue.
Survol de rizières dont les moissons sont finies. 
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L'hôtel "Al Faro" était très bien noté ; nous avions donc réservé 2 nuits à cet endroit. Juché sur une presqu'île, le bâtiment blanc de la réception domine la Pearl Bay. Ses bungalows de ciment blancs se fondent dans la végétation.

Cependant, il n'était pas précisé que l'on ne pouvait y arriver qu'en bateau car il n'y a aucune route qui y mène. Pendant le trajet, on passe devant un cargo au ¾ immergé et un hydravion rouillé datant peut-être de la dernière guerre. De plus, il faut gravir les 100m de dénivelé à pieds depuis le débarcadère, par un chemin raide et des escaliers (encore !!). Mais à l'arrivée ! ! Quelle vue ! et quelle tranquillité ! pas de coq à 4h du matin ou de chiens aboyant toute la nuit. Client captif, mais prison dorée.

La réception de l'hôtel domine la baie et les 11 bungalow au toit de feuilles sont disséminés sur les pentes.
Vue panoramique depuis la terrasse de la réception. 
Vue sur la baie depuis la chambre. 
Patio de repos à côté de la chambre. 
Et des couchers de soleil +++ 
Remarquez les 2 étoiles au dessus du coucher de soleil : Vénus, en bas et Jupiter à la verticale. 

Au lendemain...

En face, un autre hôtel très cher, mais mal noté, notamment sur la nourriture pas fraîche. A droite, élevage de ??? en pleine mer.

Nous avons loué un scooter pour explorer les environs. L'île est très tranquille, très peu de voitures et routes en bon état, si ce n'est que parfois, la végétation envahit la moitié de la chaussée. Très peu de chiens trainant sur la route et bas-côtés très propres. Mais très difficile d'atteindre le bord de mer. Partout, des panneaux indiquent "propriété privée, défense d'entrer".

Les moissons de riz sont finies, les bottes entassées puis les grains sont mis à sécher sur des nattes le long des routes. 
2ème quizz  : qui saura dire ce qu'est ce fruit ?
Il ne faut pas être bourré pour conduire un scooter sur cet étroit chemin, 1m au dessus de la mer... 

Nous avons tout de même réussi à trouver un petit chemin menant à une plage bien tranquille, entourée de mangrove.

Il était bien joli ce gros coquillage, mais un peu volumineux pour les valises. 😦
jeune mangrove à gauche et fruits du "mangrovier" (pas sûre que ce soit le vrai nom...) 
Fruit et graine. 
Ce soir, repas de langouste, différente des nôtres, plus plates, mais aussi bonnes. 
A quelques minutes de différences, les couleurs se mêlent.  
Amateurs d'astronomie, voici pour vous !  
3ème quizz : qui sait ce que ça représente ?  
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Publié le 16 février 2023

Nous avons rejoint la ville de Coron, au sud de l'île de Busuanga car le lieu est réputé pour ses dizaines d'îlots et également pour les épaves propices à la plongée. En effet, cette petite bourgade (qui devait être un simple village de pêcheurs à l'époque) fut le théâtre d'une grosse bataille pendant la 2ème guerre mondiale. Une partie de la flotte japonaise était stationnée ici, à l'abri des nombreuses iles, et l'armée américaine est venue la bombarder. Total, une douzaine de bateaux a été coulée à différents endroits, devenant aujourd'hui de formidables abris pour les poissons et autres créatures marines. Mais le temps nous a manqué pour que je puisse approcher une de ces épaves.

Vous n'aviez pas vu beaucoup de sortes de corail jusqu'ici ? eh bien, en voici une collection de toutes les couleurs…

Des "lacs" (eau semi-salée) profonds sont nichés entre les rochers escarpés et déchiquetés des îles en face de Coron. 
A gauche, ce n'est pas un pancake, c'est du corail ; à droite, boule : pétanque ? boulet de canon ? corail ? Je ne sais pas.
Pollution, réchauffement climatique et typhons détruisent les coraux ; mais ceux-ci sont jeunes et semblent en pleine santé.
Chou fleur, corne de cerf, plateau, cerveau, branche... les  coraux ont une imagination sans limite, de même pour leurs couleurs.
Y a-t-il un spécialiste des coraux pour nous expliquer le fonctionnement des coraux ?  
A gauche, coraux en pleine croissance ; à droite, brocolis... euh... non, coraux. 
Derrière les petits poissons, il y a une colonie d'oursins à longs piquants. 
Bénitier (au centre) et petits poissons. 
Un autre, d'une autre couleur.  
Ces "lèvres" pulpeuses cachent un petit bénitier.
Les couleurs et/ou taches sont toutes différentes.

Assez du corail et des bénitiers ? Voici les poissons !

Vous le reconnaissez ? Ici, il a imprimé une bande jaune ! 
Saurez-vous retrouver les petits poissons gris dans la touffe de corail ?  
Ne pas hésiter à zoomer pour voir la multitude de "rayés jaunes" .
Poisson curieux. Mais je n'ai pas compris ce qu'il m'a dit. 
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L'île de Busuanga près de Coron présente des formations rocheuses grises, hérissées et coupantes comme des rasoirs mais, avec l'érosion, des "lacs" se sont formés à l'intérieur, emplis d'eau plus ou moins salée où l'on barbote, le temps d'une photo.

Nous avions choisi un bon hôtel, très calme, bien que pas très éloigné de la ville. 
La vue depuis le "rooftop". 
Petit-déjeûner. 
Dans le jardin ; à gauche, mimosa pudica (herbe sensitive), à droite, un fruit du jacquier (30 à 50 cm de haut)
Les toits de la ville. 
Maisons sur pilotis vers le port. 
Sources chaudes de Makinit, à quelques kilomètres de la ville.  
Oups, elle est chaude !  38° environ... 
Eau ferrugineuse et algues ; de jolies couleurs. 

Nous avons loué une banca (avec le personnel) pour l'après-midi et nous avons pu rester autant de temps que nous voulions aux différents sites, à la différence des tours organisés où le temps est limité à chaque escale. L'inconvénient, c'est que j'avais obligation de prendre un gilet de sauvetage, plus un "chaperon" à mes côtés chaque fois que je mettais un pied dans l'eau ; être accompagnée ainsi a fait fuir pas mal de poissons car les philippins battent des pieds à la verticale au lieu de nager à l'horizontale, d'autant qu'ils gardent leurs tongs ; je ne sais pas comment ils font pour ne pas les perdre dans l'eau…Heureusement, pour le dernier spot, Coral garden (jardin de corail), j'ai pu partir seule, mais pas sans gilet de sauvetage. Là, j'ai pu prendre des photos intéressantes.

Pas sûr que ce soient des bébés barracudas...
Mon chaperon et le fameux gilet qu'il était "obligatoire" de porter... Plus gênant qu'autre chose... 
Juchés sur un gros morceau de polystyrène, des vendeurs de perles (d'eau douce de Palawan) abordaient les touristes.
Noix de coco verte pleine d'eau de coco. Un super reconstituant après l'effort. Ici, c'est appelé "buko". 

Le lendemain, j'ai loué une toute petite banca (avec son "skipper") pour visiter Siete Pecados, un des endroits les plus prisés pour la diversité des fonds marins aux Philippines. L'avantage est que ces tous petits bateaux peuvent approcher des îlots où les fonds sont peu profonds et où les grosses bancas ne vont pas. De plus, la location se fait directement au village et l'argent profite aux habitants, pas aux tours operators. Embarquement !!! Ou restez à terre avec André pour visiter le village.

Un des îlots contenait une grotte dont l'eau était chaude et d'une grande pureté.
Lieu de snorkeling :  ne pas pêcher, ne pas jeter l'ancre, ne pas utiliser ???, ne pas marcher sur les coraux. 
Les jeunes sont sur le portable et d'autres savent ciseler de magnifiques sculptures avec des bouteilles de soda 
Tout en haut de la colline, après 720 marches, on arrive à cette croix. 
Mais voici la vue. 
Et le coucher du soleil. 
Pendant ce temps, en ville, il y a cours de zumba sur la place publique. 
Il est temps d'aller se restaurer après une longue journée ; à gauche, crevette mante et à droite, langouste de rocher. 
On est resté sur les classiques... 
Sinon, on a essayé les plats locaux, dont on a oublié le nom, et c'était délicieux.
Ca, ce sont nos copains. Ils mangent les moustiques ; à droite, vous avez le son qu'ils émettent. 
Une autre sorte, qui logeait dans la lampe devant notre chambre. Gecko Tokay. 
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Publié le 22 février 2023
Jacqueline a trouvé la cajou ou anacarde.

Pour tout savoir sur les anacardiers et leurs drupes.

Ceci fut plus difficile et nous a beaucoup étonné. 

Il s'agit d'une déjection de gecko. Outre la partie solide marron, la partie blanche, solide aussi, est l'urine, excrétée en même temps que les fèces.

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L'île natale de Bing, (Catanduanes, lire "katandouanesse"), n'est pas souvent sur les itinéraires des touristes ; sur les guides, on trouve un petit paragraphe relatif aux plages propices au surf. En effet, la côte est est bordée par le Pacifique. C'est pour cette raison que, la plupart du temps, elle est la première région philippine à être attaquée par les typhons. Dans toutes les villes, les villages, on voit les stigmates laissés par le déchaînement des éléments. Mais les Catanduanes ont aujourd'hui un nouveau slogan : "the happy Island". Certes, la vie s'y écoule doucement et toujours dans la bonne humeur, mais au moment où nous l'avons visitée, nous aurions pu dire "the rainy Island" car il a plu les ¾ de temps que nous avons passé là-bas.

A l'arrivée, il fait beau.  
Mais le lendemain... 

Entre 2 averses, Bing, accompagnée par des membres de sa famille, nous a fait visiter la partie sud de l'ile.

Eglise datant du 19ème siècle, en cours de rénovation. 
Les algues/mousses ont envahi les murs. A droite, les vitraux (récents) peuvent s'ouvrir.  
A droite, Nicole (une nièce), Bing, Papa Roy (son frère) et André. 
Si vous regardez le rocher se profilant au fond, au dessus de la mer, vous devriez voir le profil de Jésus...
Révisez votre anglais ; l'histoire de cette grotte est expliquée à droite.  


Une manière utile de recycler les bouteilles en plastique ; elles sont remplies de sable et cailloux, puis peintes.  


Cet arbre est un Barringtonia asiatica ou bonnet d'évêque ; en tagalog, il est appelé Puta laut ou Sea poison car ses graines contiennent des saponines et les habitants les jetaient dans l'eau pour endormir les poissons ; ensuite, ils n'avaient plus qu'à récupérer les prises très facilement.

Les étamines au sol et les fruits à différents stades de maturité.  
A gauche, un élevage de coqs ; à droite, une "palette du peintre" ou caladium. 
Pierre peinte apparue miraculeusement dans un champ au 17ème siècle. Toute l'histoire est expliquée ci-dessous.  

L'histoire complète de Notre Dame des Douleurs à Batong Paluway, ville de San Andres.

Le lendemain, nous sommes allés vers la côte pacifique avec un neveu comme chauffeur.  
Une des plages pour le surf .

L'autre spécialité de la région est l'abaca. Pour en savoir plus, voici un (texte en anglais, mais très intéressant). C'est une fibre extraite des tiges d'un cousin du bananier ; elle est utilisée pour le tressage (paniers, cordages…) ; la pulpe d'abaca sert à la fabrication de sachets de thé ou dans certains billets de banque et les fibres les plus longues et les plus fines sont utilisées pour réaliser des tissus chatoyants comme la soie, mais plus raides.

A gauche, la plante dont on utilise le fut. A droite, les "écorces" prêtes à être "peignées" pour en extraire les fibres.
Séchage des fibres en plein air. A droite, écheveau de fibres prêtes.
A droite, robe (seulement le dessus, pas la doublure) en abaca.  
Les touristes font leurs derniers achats.   A droite, "j'achète ou J'achète pas" ?  

Après les achats, il y a toujours une séquence "nourriture". En voici plusieurs...

Livraison d'une partie de la récolte provenant de la rizière de Bing.  
Tous les matins à 5h et le soir, les moineaux attendent en ligne sur les fils que Papa Roy leur apporte les restes de pain. 
Une partie du stand de poissons séchés au marché de Virac.  
Ces feuilles de bananier de différentes formes contiennent du riz gluant ; la sauce est à part. Très pratique pour le transport.
Ce plat de langoustes, plus une soupe de poissons, plus 4 mango shakes ont coûté 23,80€ pour 4... et c'était copieux !  
A gauche, on a testé le "macDo" local (nourriture locale). On a évité les gaufres au fromage, corned beef ou au thon et ail...
Un jeune vend ses créations réalisées au crochet. A gauche, un bouquet de roses.  

Jour de départ de Virac. La veille, l'avion a été annulé ; on attend à l'aéroport... et puis on entend les moteurs... puis...

Et il ne s'est pas posé...  

Il a fallu attendre près d'une demi-heure pour qu'il atterrisse. Et voici les trajets de l'avion aller puis retour...

Retour à Manille avec Bing ; il fallait bien se retrouver autour d'un bon repas !

 A droite, calamar grillé à la sauce secrète !