Début avril, j'ai pris un avion en direction de Venise afin de parcourir une partie de la Slovénie et de la Croatie jusqu'à Dubrovnik. Un air d'été avant l'heure
Du 5 au 13 avril 2019
9 jours
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Au départ de Nantes, j'ai choisi de prendre un avion en direction de Venise. Pour atteindre la capitale slovène, c'est le moyen le moins cher que j'ai trouvé. En effet, depuis l'aéroport de Venise, on peut prendre un flixbus à quelques centaines de mètres, qui nous mène directement à Ljubljana en 4 heures et pour un prix dérisoire à celui d'un vol (19 euros). Paysages entre mer et montagnes garantis !

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Flâner dans les rues et sur les ponts de Ljubljana

Il est agréable de se promener dans le centre-ville de la capitale, beaucoup de rues sont piétonnes. Le long des quais, de petits cafés et restaurants n'attendent que vous. Le marché est aussi un bon moyen de faire connaissance avec la culture slovène : fruits, légumes, petites échoppes et plus surprenant, couronnes de fleurs et pliage de feuilles de couleurs. En bref, Ljubljana est faite pour déambuler tranquillement dans les rues et prendre des photos.

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Le château sur la colline

Le monument le plus célèbre de Ljubljana est surement son château, perché sur la colline depuis laquelle on observe toute la ville. La montée se fait aisément à travers la forêt dont la vue se dégage au fur et à mesure. Pour les plus feignants, il y a un funiculaire qui fonctionne toute l'année. Atour du château se trouvent des jardins d'où on peut admirer la ville.

A l'intérieur, le château est bien pus grand qu'il n'y parait. Une partie est gratuite et si vous souhaitez visiter les deux musées ainsi que monter sur la tour la plus haute il faut payer une entrée (5 euros pour les étudiant.es).

Une fois à l'intérieur, laissez vous porter dans les sombres et exigus couloirs jusqu'à tomber sur la prison, la chapelle, on encore les grottes dans le sous-sol. Les musées aussi sont bien organisés et valent la peine d'être visiter : musée de la marionnette et le musée d'histoire de la Slovénie. N'oubliez pas de monter sur la tour la plus haute depuis laquelle on a une vue imprenable sur la ville et son fleuve.


 Les extérieurs du château
Quelques extraits de l'intérieur du château 
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City museum : exposition Ivan Cankar

La visite sur City museum s'est révélé être un passage obligé de ma visite à Ljubljana. Il y a deux parties : l'exposition permanente qui se découpe selon les époques en plusieurs salles et l'exposition temporaire. J'ai commencé ma visite par l'exposition temporaire sur le peintre, essayiste, écrivain Ivan Cankar. Cet artiste slovène est comme le Victor Hugo français, très connu notamment pour ses critiques de la société et de la politique du début du XXème siècle. L'exposition est très bien organisée et accessible aux novices de la culture slovène.

L'exposition permanente est une ressource de connaissances sur toutes les époques de la préhistoire aux années 1960. Elle permet de compléter les informations données dans les musées du Château.

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Depuis Ljubljana il est facile de se rendre à Bled, il faut prendre un bus d'une heure environ depuis la gare routière principale.

Il faut une petite journée pour profiter du lac et en faire le tour sans se presser. Les sentiers sont agréables et peu encombrés le matin. Faire le tour du lac est un bon moyen d'observer l'île centrale et aussi les paysages qui l'entourent. Je suis montée jusqu'à un point de vue : Mala Osojnica qui vaut vraiment le coup (et c'est gratuit contrairement au château où l'on peut aussi grimper). Le chemin est assez raide mais avec un peu de bonne volonté on arrive en haut sans trop de mal. La vue là haut est sublime et on peut redescendre par un autre chemin moins abrupte qui mène au sentier qui fait le tour du lac.

Manger typique : Ici le dessert qu'il faut goûter c'est le kremsnita, un gros gâteau à crème pour se récompenser d'avoir fait le tour du lac.

Vue depuis Mala Osojnica 
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Une journée entière de bus a été nécessaire pour rejoindre Zadar, ville croate côtière, en passant par Zagreb.

Promenade dans les rues de Zadar

Le centre-ville est entièrement pavé mais plutôt labyrinthique. Je me suis perdue deux trois fois avant de vraiment commencer à me repérer. Les rues sont très étroites avec de nombreux recoins insoupçonnés, il y fait assez frais et l'air circule bien. Les terrasses sont nombreuses et agréables pour se poser pour un café ou un repas. Au bord de mer se trouve les établissements les moins authentiques et les plus touristiques mais une promenade au bord des quais, le matin ou le soir pour profiter du coucher du soleil est reposante.

Les parcs sont nombreux dans le centre ville et sont verdoyants de plantes. Il est agréable de s'y arrêter pour un peu de fraîcheur.

Le bord de mer 
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A la croisée des cultures 

L'histoire de Zadar s'inscrit à la fois dans les civilisations romaine, austro-hongroise et croate. Ainsi, tous les édifices d'époques différentes se font face : le forum romain, la cathédrale Sainte-Anastasie et l'église Saint-Donat. Les édifices religieux sont nombreux mais divers (couvents, églises) et sont souvent gratuits. Je n'ai pas eu le temps de tous les faire mais j'ai apprécié visiter le convent Franciscain sur lequel je suis tombée totalement par hasard. Il y a également des musées qui font la chronologie de la ville et rendent compte de ce mélange des culture si particulier à Zadar.

Clocher 


Forum roman et église Saint-Donat 
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L'orgue marine

C'est sans doute la chose la plus surprenante de la ville. Il s'agit d'un système de tubes placés sous les marches du quais et qui, avec la force des vagues, produisent un son qui ressemble à celui d'un orgue ou d'une baleine. Les jours de vent, l'orgue marche à plein régime et produit du mélodie que tout le monde vient écouter, assis sur les marches.


Manger croate : le burek porte bien son nom. C'est un mixte entre un croissant et un friand qui peut être au chocolat ou aux épinards. Les meilleurs que j'ai mangé sont dans la boulangerie de la rue principale de Dubrovnik, mais c'est à Zadar que j'ai découvert cette spécialité

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C'est vrai, je n'avais peut-être pas vu que la distance entre les villes étaient si importantes. J'ai passé toute une journée dans un bus allant de Zadar à Dubriovnik. Ma seule consolation était la pluie battante et les paysages. Je suis passée par la Bosnie, où on s'est arrêtés pour observer la vue sur la mer.

Je suis vraiment tombée amoureuse de Dubrovnik : les rues en marbres sont magnifiques, étroites et pleine de cachet. Comme j'y suis allée en avril, il y avait peu de touristes et c'était agréable de se promener à n'importe qu'elle heure. J'étais dans une auberge de jeunesse dans la ville fortifiée, ce qui rendait mes aller et venus pratiques.

Monter sur les remparts

C'est le passage incontournable mais qui vaut le coup même si le prix est un peu excessif (200 kunas). Depuis les remparts, vous avez une vue imprenable non seulement sur la ville fortifiée mais aussi sur la mer bien bleue et ses châteaux aux alentours. J'ai fait le tour en un peu plus de 2 heures, comme on ne peut faire le tour qu'une fois, autant rentabiliser le prix de l'entrée. Il y a des points de vue de tous les côtés mais encore une fois il vaut mieux y aller le matin tôt car les touristes sont nombreux. Il y a deux entrées par lesquelles vous pouvez acheter vos tickets et monter sur les remparts, celle de près de Pile Gate est à évitée à tout prix, elle est prise d'assaut par les touristes rapidement. Aller plutôt du côté de Ploce Gate (5 minutes de Pile Gate en traversant la ville fortifiée), il n'y a personne !

Ploce Gate 
Depuis les remparts 
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Que visiter en ville ?

Dubrovnik ne manque pas d'édifices à visiter. On m'a longuement conseillé le musée du Palais du Recteur pour en apprendre plus sur l'histoire de Dubrovnik. Les églises valent la peine d'y entrer et de constater qu'aucune ne se ressemblent. Mieux vaut ne rien prévoir et déambuler dans les rues, s’arrêter à la vue d'un somptueux bâtiment.

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Sortir de la ville : plages et petits ports

Je suis pas restée uniquement dans la ville fortifiée, et en se promenant un peu aux alentours, on tombe sur des coins très sympas. Côté Pile Gate il y a le petit port en bas du fort Lovrijenac et un peu plus loin, des sentiers qui mènent à la côte rocheuse, déserté des touristes. Coté Ploce Gate, vous trouverez plutôt des plages où vous installer le temps d'une sieste. De l'extérieur, on peut encore voir les traces des bombardements, tandis que l'intérieur a été complètement reconstruit depuis 1995.

Les alentours de Dubrovnik 


Plan coucher de soleil : le Buza Bar, un bar à même la roche, parfait pour attendre le soleil couchant

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Kings Landing

Comment parler de Dubrovnik sans parler de Game of Thrones ! Même si vous ne voulez pas en entendre parler, vous passerez forcément devant les boutiques dédiées à la série avec accessoires et souvenirs. Mais le plus intéressant reste de faire une chasse aux lieux de tournages. Les deux plus connus sont les grands escaliers de la walk of shame et le petit port d'où Mircella part en bateau. La boutique officielle se trouve dans une rue en montée et vous permet de prendre une photo sur le fameux trône de fer.

Lieux de tournages GOT 
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Mention spéciale pour les chats qui se prélassent sur les parvis des monuments en toute quiétude