C'était incontournable, je devais me rendre au Machu Picchu. Mais la route jusque là fut plus difficile que ce que je pensais.
Depuis Cusco
Notre auberge nous propose d'organiser notre excursion de façon à nous simplifier les modalités de transport et d'entrée sur le site archéologique. Nous avons donc pris un bus qui nous a déposé à Hidroélectrica 6 heures plus tard, qui n'est autre que la gare ferroviaire qui mène au village en bas du Machu Picchu.
Les prix du train à Hidroélectrica sont démesurés et la plupart des touristes choisissent de marcher le long des rails sur un sentiers de 13 kilomètres. La température chaude et humide peut rendre pénible cette partie mais le sentier se situe principalement au bord d'une rivière qui vous souffle un peu d'air frais. Attention cependant aux insectes et notamment aux voraces sunflies.
Une fois le chemin parcouru, nous arrivons à Aguas Calientes, un petit village né de l'affluence des touristes au Machu Picchu. L'intérêt de cet endroit est de se reposer avant la grande ascension et dormir sur place pour pouvoir partir le plus tôt possible. Pour cela, il existe une multitude d'hébergements et de restaurants pour tous les prix.
Route pour Aguas Calientes
L'ascension au Machu Picchu
Lorsque vous achetez votre billet pour le Macchu Picchu, une heure y est indiquée et permet de réguler l'afflux des touristes. Nous partons donc à 4 heures du matin pour rejoindre notre guide vers 6h30 au sommet. Encore une fois, il est possible de prendre un bus qui vous monte jusqu'en haut mais au vue du nombre de personnes qui montent à pied, telle est la tradition.
Il faut gravir plus de 1700 marches, pour ma part sous la pluie et dans la boue. Ne faites pas comme moi et prenez une lampe frontale qui vous sera bien utile la première heure. Ensuite, le soleil se lève et la vue se dégage un peu sur l'immense forêt humide. La montée est rude et mieux vaut être très en forme pour la gravir. Il faut en moyenne 1h30 à 2 heures pour arriver à l'entrée sur site.
Arrivée au Machu Picchu
Le site archéologique
Lorsque j'arrive en haut, je constate que c'est l'usine : beaucoup de monde, peu d'espace et beaucoup de bruits; rien à voir avec l'image sacrée que l'on peu se faire du Machu Picchu. Le flux se disperse un peu lorsque l'on entre dans le site avec notre guide. Nous visitons chaque recoin une première fois avec les explications, puis nous y retournons un peu plus tard prendre des photos lorsque la pluie se calme.