Carnet de voyage

Voyage Guatemala,Belize & more

Dernière étape postée il y a 116 jours
Suivez mes aventures en Amérique centrale ! Après une année riche en émotions avec l'organisation des JO 2024, une petite pause s'impose !
Octobre 2024
5 semaines
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Publié le 12 octobre 2024

Jour de départ - 11 Octobre 

Ça y est, c’est le grand jour ! Top départ pour un voyage d’au moins un mois en solo en Amérique centrale.

La destination : Guatemala, Belize et peut-être le Mexique ! On verra où le vent latino m’emportera 🌵 Le retour n’est pas encore prévu, mais une chose est sûre : je rentrerai au plus tard fin novembre.

Organisation : 1 mois de vacances déconnecté, puis un retour progressif en télétravail en novembre. Car les événements de la saison 2025 n’attendent pas 😉.

Il était temps pour moi de couper franchement et de prendre mes vacances d’été ! Après une année riche en événements, notamment avec la préparation et l’organisation des JO Paris 2024. C’était tellement intense et une expérience incroyable qu’une coupure franche est nécessaire avant de reprendre la saison des événements sportifs, qui s’annonce tout aussi palpitante que la précédente.

J’ai choisi le Guatemala, car ce pays peu connu a l’air très authentique et chaleureux. De manière générale, je ne suis pas adepte des destinations hyper touristiques. La chose qui a fait pencher la balance, c’est l’idée de gravir le volcan "El Fuego", qui est en activité. J’ai hâte de pouvoir admirer ce phénomène impressionnant.

J’ai longuement hésité avec le Mexique, puis Cuba, mais finalement, je suis tombé sur le Belize grâce à une amie. La côte caraïbe a l’air si belle et riche en espèces marines que j’ai opté pour ce second pays. Et c’est surtout le survol du « Blue Hole » de la barrière de corail qui me semble incroyable.

Le retour en France pourrait éventuellement me faire passer par le Mexique pour les derniers jours. Si les vols sont fréquents et avantageux au départ de Cancun, ce sera une excuse parfaite pour visiter le pays du sombrero 😉

Bref, c’est parti pour mes péripéties !

Départ de Tours le 10 au soir : combo TGV, métro, RER et taxi pour arriver à l’hôtel Eklo vers minuit. Nuit courte, un Uber à 6h30 pour arriver au terminal 1 de CDG.

Étape 1 : Paris-Bogota en Colombie pour 10h d’avion. D'ailleurs, je monte dans l'avion et je vois un ancien collègue qui bossait sur les Jeux Para à La Courneuve. Je me disais que j'allais peut-être croiser des anciens collègues P24, car on prend tous des vacances à cette période. Je m'y attendais pas déjà. Puis Bogota-Guatemala City pour environ 2h de vol. Tout s’est bien enchaîné, sans accrocs ni trop de temps d’attente. Au final, c’était parfait. Il ne fallait pas plus 😉 Je compte 15 heures de transit aérien au total !

16h30, heure locale, j'atterris à l'aéroport de Guatemala City ! Je regarde par la fenêtre, descends de l'avion, sourire aux lèvres, et je me dis : L'aventure commence !!

Aéroport La Aurora, Guatemala City 

Je passe l'immigration et inaugure mon passeport avec le premier tampon ! J'espère que cela annonce une longue série pour les 10 prochaines années. Je sors de l'aéroport, qui est vraiment très petit, avec quasiment aucun magasin ! Je ne trouve même pas de distributeur dans le hall ! L'angoisse, car il me faut du cash. Les petites courses prévues étaient : câble iPhone avec port USB, un adaptateur, une carte SIM locale, retirer des Quetzals (le nom de la monnaie locale, vous l'aurez compris 😉) et trouver le moyen de me rendre à Antigua.

Le câble et l'adaptateur, on oublie ! Par contre, la carte SIM, c'est ok ! Quand je vois comment j'ai obtenu cette carte SIM, je me dis que mon voyage commence vraiment. Je demande à l'employé du café où je peux acheter une carte. Le monsieur me dit de patienter, puis va parler à un gars assis à une table. L'inconnu vient vers moi, ouvre son portefeuille et me sort une carte SIM. J'adore ! Je négocie le prix, car il me propose sa carte pour 160Q, soit 18€ pour 15 jours. Je me dis que je me fais probablement avoir, surtout quand je compare avec un forfait français, donc je réussis à négocier 20Q. C'est ok, le gars ouvre mon téléphone et change ma carte sur place, dans le café. Il me dit : "Je dois sortir, je vais activer votre carte". Je ne sais pas où il est allé, mais en effet, mon téléphone s'active et j'ai mon numéro guatémaltèque et internet. Il revient, tout est ok ! Vive la débrouille ahah.

Opération : trouver un transport pour Antigua. C'était plutôt simple, car il y avait un kiosque à l'aéroport qui proposait un trajet partagé en taxi pour 150Q. En attendant, je me fais déjà une copine. Je discute avec Dana, une Israélienne qui voyage également seule. On prendra le taxi ensemble avec un Colombien. C'est parti pour 2 nouvelles heures de transport. Qu'est-ce qu'il y avait du trafic ! On n'arrêtait pas de démarrer et de s'arrêter toutes les 30 secondes. J'étais tellement KO que j'ai fait une sieste. Arrivés à Antigua, le chauffeur nous dépose sur la place centrale, devant le fameux édifice jaune que l'on voit dans tous les guides. J'attendrai demain pour l'admirer. L’hôtel Adra est juste à 5 minutes à pied, donc c'est parfait. Même s'il fait nuit, je n'ai pas l'impression que c'est risqué. Il est conseillé de ne pas trop sortir le soir en Amérique latine.

Mon hôtel est hyper mignon ! La terrasse intérieure est carrément verdoyante. Il y avait de la musique et un DJ qui mixait sur la terrasse. Je réalise qu'on est vendredi soir. Il n'y avait pas grand monde. Je rejoins ma chambre partagée. Mon lit se trouve en haut ! C'est le 3ème, je vous laisse imaginer la hauteur. Une douche, un panini bœuf et au lit !

Hostel Adra, Antigua 

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Publié le 13 octobre 2024

Avant de partir explorer la ville, impossible de résister à l’avocado toast local. C’est exactement le genre de petite chose qui met de bonne humeur, surtout moi ( #gourmande)

Je profite de cette première matinée pour découvrir l’hôtel de jour cette fois-ci, ainsi que les charmantes ruelles d’Antigua. Ma première mission ? Trouver un adaptateur et un câble pour iPhone, car mes batteries sont presque à plat. Heureusement, je tombe rapidement sur des vendeurs ambulants sur la place principale. Ils déambulent avec de petits étalages qu’ils portent à bout de bras. J’étais assez surprise du concept ahah ! L’un d’eux m’aborde, et c’est comme s’il transportait un véritable magasin multimédia sur lui. Après avoir trouvé ce dont j’avais besoin, j’ai évidemment négocié. Les prix étaient clairement gonflés. J'avais lu sur le lonely planet qu'ici c'était monnaie courante (comme dans beaucoup de pays à l'étranger). Et, comme je m'y attendais, dès que j’ai fait mine de partir, le prix a baissé instantanément ! J'abuse pas non plus car bon, 10 Quetzal c'est pas non plus grand chose pour nous et ça me fait plaisir de les faire "travailler". ( 1Q = 0,12cts €)

J’en ai profité pour continuer à me promener et découvrir la ville. Antigua regorge de vendeurs ambulants qui viennent aborder les touristes, mais heureusement, ils ne sont pas trop insistants comme dans d’autres pays. Un simple "No gracias" suffit.Les rues sont bordées de bâtiments colorés, beaucoup d’entre eux sont d’anciennes demeures coloniales.

Les rues d'Antigua 

Les maisons avec patios fleuris et verdoyants au centre sont partout, et cela donne un petit charme à la ville. Quant aux boutiques de souvenirs, il y en a dans toutes les rues, et je n’ai pas pu résister à quelques achats… dès le premier jour ! À ce rythme, mon sac sera plein en un rien de temps. 😅. J'ai découvert un marché couvert « Nim Po’t » avec plein d'objects et créations locales, un bonheur pour ceux qui repartent du pays et veulent ramener des souvenir.

Tout ici est incroyablement coloré, même les vêtements traditionnels des femmes. Et même les balais ^^.

Marché Nim Po’t, Antigua 

Cet après-midi, j’ai bouclé quelques petites tâches pour le travail avant de vraiment déconnecter. Mais un bruit étrange me perturbait... Toutes les dix minutes, un "boum" résonnait comme une explosion. Du coup, je suis allée demander au réceptionniste. Il m’a expliqué qu’il s’agissait d’une animation en préparation pour les 10 km d'Antigua, qui auront lieu ce soir. Moi qui pensais aller courir aujourd’hui, parfait ! Ni une ni deux, le réceptionniste me trouve le site pour s’inscrire. Il passe le relai à sa collègue pour m'aider. Finalement, ça bloque, donc la dame appelle 2 personnes pour savoir comment faire, dont une de l'organisation. Au final, elle lui dit que les inscriptions sont terminées depuis deux semaines, mais que je peux intégrer la course sans problème. Aller !

Je pensais plutôt profiter du DJ set prévu à l’hôtel ce soir, mais finalement, je vais aller me faire cette petite course locale : les 10k de la Leyenda ! Elle célèbre les légendes effrayantes de la ville, un peu comme notre Halloween ou Los Dias de Los muertos au Mexique. Le thème ? Déguisements terrifiants. Moi, je vais y aller en mode "classique" ahah.

18H45, je suis dans le SAS de départ ! Il fait nuit et je me rends compte qu'il fait nuit hyper tôt ici ! 19H, petit feu d'artifice pour donner le top départ.

Avant le départ ! Parque central de Antigua 

Me voilà partie pour découvrir les rues d'Antigua. Je sais pas si je vais beaucoup profiter car clairement, je ne décolle pas le regard du sol car les routes sont carrément escarpées. Ce sont des pierres volcaniques de toutes les formes, et les routes sont pas du tout de niveau. J'essaie donc de courir sur les trottoirs mais ils sont étroits, et parfois les trappes d'égout sont ouvertes... Bref, à tout moment je me fais une cheville ou je me casse une jambe 😂 C'était quand même rigolo ; les passants encourageaient avec des phrases comme : "¡Ánimo!", "¡Vamos!", "¡Tú puedes!" Ça klaxonnait dans tous les sens, les voitures et les motos s’y donnaient à cœur joie.

Un bon bilan pour ce premier jour sur place.

Bisous 2 🫶🏻

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Publié le 16 octobre 2024

Au programme aujourd'hui : la découverte d’Antigua ! Guide à la main, c’est parti pour une après-midi d'exploration de cette charmante ville tout en couleurs.

Je commence par la place principale où se trouve « el parque central » avec sa jolie fontaine. C'est dimanche, et ça grouille de monde. Les vendeurs ambulants proposent de tout : souvenirs, bijoux, sacs, spécialités locales… et j’en passe. J'ai failli craquer pour des petites noix. Et ils ont un set-up bien astucieux : une brouette, avec un plateau en bois compartimenté, protégé par une plaque de plexiglas. Ils arpentent ainsi la ville, offrant leurs délices à chaque coin de rue. Étonnant ! (Ps : je n'ai pas pris de photo 🫣).

Par curiosité, je me rends au "Choco Museo", le musée du chocolat. Dès mon arrivée, on me propose de goûter différentes sortes de chocolat, dont le plus surprenant, un chocolat parfumé au chili ! C'est une épice locale piquante qu'on retrouve généralement dans les plats salés comme le chili con carne, par exemple. Ici, ils organisent des ateliers pour découvrir le cacao et apprendre à faire du chocolat. Du coup, je me suis inscrite à une session d'une heure en fin d'après-midi !

Je me promène dans ces rues colorées, où les fleurs et la verdure se marient à merveille avec les façades colorées. En chemin, je tombe sur de nombreuses ruines. Beaucoup de monuments coloniaux sont tombés en ruines après de nombreux séismes, notamment à la "Iglesia y colegio de la Compañía de Jesús".

Iglesia y colegio de la Compañía de Jesús 

Ici, les routes sont pavées, et les voitures peuvent être autant récentes que très anciennes et vintage. On voit pas mal de pick-up avec des Guatémaltèques dans les caisses arrière. La ceinture, le casque en moto et les protections sont assez rares. Par contre, il y a vraiment un truc qui m'intrigue : ce sont les vitres teintées des véhicules. Toutes les vitres des bus, des voitures, des mini-bus et même les visières de casques de motos... Tout est teinté. Du coup, j'ai l'impression d'être dans un film de gangsters tout le temps 😂

Antigua 

Stop à "Antigua Brewing Company" pour son rooftop que m'a recommandé un ami, car la vue est imprenable sur le volcan "El Fuego" et sur les toits de la ville. Je suis hyper contente de découvrir cet endroit car en effet le spot est carrément cool. Ils brassent leurs propres bières et proposent des produits locaux. Évidemment, j’opte pour leur IPA "El Fuego", sans réaliser que son taux d’alcool (6%) allait me surprendre un peu aussi ahah.

Rooftop Antigua Brewing Company 

Retour au Choco Museo pour ma leçon de chocolat. J'en apprends davantage sur le cacao.

- Un cacaoyer vit environ 90 ans - les baies se récoltent à partir de leur 20ème année.- Ces arbres peuvent mesurer jusqu'à 10 mètres dans les cultures et 25 mètres en pleine jungle.- Il y a 10 étapes pour l'obtention du cacao (récolte, écabossage, fermentation, séchage, torréfaction...) tout cela pour obtenir le cacao, séparer la poudre des matières grasses (le beurre de cacao) et ajouter du sucre pour obtenir le chocolat.À la fin, nous avons fabriqué notre propre tablette ! Incapable de choisir, j'ai tout mis : chili, cannelle, amandes, pépites de chocolat et même des M&M’s.

Création tablette "made in didine" 

La soirée se termine sur le rooftop pour tenter d'apercevoir les éruptions de lave du volcan de nuit. Mais, grosse déception, le ciel est couvert et la lave reste invisible.

Hâte d'être à demain, l'étape que j'attends avec impatience : l'ascension du volcan Acatenango et El Fuego.

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Le jour tant attendu est enfin arrivé ! J’ai tellement hâte d’aller découvrir ce volcan. Culminant a 3763m d'altitude, c'est le plus actif du Guatemala et d'Amérique centrale!

Dernière éruption en date : le 5 juin 2018 ( Merci wikipedia ;)) qui a laissé quelques traces.

Début de journée à 5H30 ! Depuis que je suis ici, je m’endors tôt et me réveille naturellement à l'aube. Je pense que le décalage horaire fait des siennes !

J'ai rendez-vous à 7h à l'église de La Merced, à Antigua, ce qui me permet de traverser la ville encore endormie. À cette heure-là, il n'y avait absolument personne ! C'était vraiment agréable de découvrir la place principale, l'arche de Santa Catalina, et la ville dans une ambiance presque déserte. Du coup, j’ai ma best photo de l’arche, clairement on dirait la couverture de mon guide ahah donc je suis contente ! Mon meilleur conseil pour visiter les lieux touristiques sans la foule : y aller très tôt le matin. Et puis, la lumière du lever du jour rends les photos encore plus belles.

Arco de Santa Catalina  
La Merced 

J’ai opté pour l’agence Asaova pour ce périple. Une association familiale bien connue, réputée pour son authenticité et ses randonnées en petit groupe. Je l’ai trouvée en fouillant dans des blogs, mais c’est mon amie Tania, qui a exploré le Guatemala l’année dernière, qui m'a confortée dans mon choix.

Après une bonne heure de trajet, nous arrivons dans une maison familiale qui est tout simplement le siège de l'agence. L'accueil est chaleureux, avec un petit-déjeuner typiquement local ( mon premier 😉) : purée de haricots rouges, œuf frit, banane flambée, guacamole et un petit café. Impeccable. Ça change de mon avocado toast !

On nous propose de louer des équipements pour l'ascension : bonnets, manteaux, bâtons de randonnée, etc. Super utile si on est mal équipé ! Moi, j’ai décidé de garder mes running, même si tout le monde a opté pour des chaussures de rando. Mauvaise idée ? Peut-être… Les guides me l’ont déconseillé, mais bon, il fallait bien faire des choix pour ne pas trimballer ma garde-robe à l'autre bout du monde. On verra bien ! Je prends quand même un manteau en supplément de mon sweat et mon K-way thermique. Car apparement il fait très froid là-haut, donc dans le doute, je préfère assurer le coup.

Partie 1 : Acatenango - base camp 3600m

Le départ se fait après 10 minutes en voiture au pied du Volcan Acatenango, et on attaque directement avec une montée raide, vraiment abrupte. Mon cœur s'emballe, le souffle devient court. C’est intense ! Parfois les chemins sont assez étroits donc les croisements avec les autres marcheurs peuvent être épic. On a de la chance car il fait très beau alors que ça fait plusieurs jours que le volcan est couvert et nuageux. Ça annonce une belle vue.

Montée de l'Acatenango  

Après 3h de montée éprouvante, je dois l'avouer : c'est l'une des randonnées les plus dures que j'ai faites. Je suis habituée à marcher et à faire du sport, mais là, c'était autre chose. On faisait des micro-pauses, le palpitants arrêtait pas de s’emballer ! Il y a certainement l’effet altitude qui rentre en compte. Pour ceux qui ne font pas de sport ou ne sont pas habitué à randonner, je pense que ça peut vite devenir compliqué. Pour avoir fait pas mal de randonnées, elle fait partie des plus difficiles. On fait 1450m de dénivelé positif en 7km, pour arriver à 3600m d'altitude.

À 1h du camp, une petite pluie commence à tomber, rien de grave. Après le passage de l'entrée du Parc, cette dernière partie est bien plus facile, on avance plus vite et ça fait plaisir au moral.

Bon, ça s’est pas passé vraiment comme prévu après car à 10 minutes de l’arrivée au camp, il s’est mit a pleuvoir ! Mais pas une petite averse, c'était une pluie torrentielle ! Le chemin devient une rivière, ça glisse, et nous voilà trempés jusqu’aux os. Le guide nous distribue des ponchos de fortune ( rose en plus ^^), mais ils ne font pas le poids face à cette averse. Bilan : sac trempé, leggings pareil, k-way inefficace, et mes runnings sont devenues des éponges. L'enfer !

Et la "bonne" idée que j'ai eue, c'est de garder le même legging pour ne pas emporter trop de choses. Erreur de débutante ! Il faut toujours avoir une tenue de rechange quand on part en montagne. En plus, nous n'avions pas mangé, donc le repas froid dehors, sous notre abri de fortune, n'a pas arrangé les choses. Là, je me suis vraiment dit : « La super expérience que j'attendais tant tourne un peu au cauchemar. »

Heureusement, nous sommes allées dans notre cabine (je m'attendais à autre chose, genre des petits lits individuels, etc.). Il y avait trois lits côte à côte, avec couette, duvets qui nous attendais. Les murs, eux, étaient en tôle ! Mission : se réchauffer ! Je me suis emmitouflée avec tout ce que j'ai pu pour essayer de me réchauffer. Il ne fallait surtout pas que la brigade du style passe, car là, j'étais morte ^^. J'ai essayé de dormir avec mes trois copines à côté de moi. Il y avait trois lits, mais nous étions quatre à dormir serrées côte à côte. On était vraiment dans une sorte de gîte version GR20 (de Wish, pour être précise). Bref, ce n'est pas grave, ça fait partie de l'expérience. Au final, c'était drôle !

Le camp ! 

Je me suis réchauffée après, en écrivant ces lignes, assise sur mon lit de fortune, avec comme arrière plan "El Fuego" qui crachait de la fumé mais aussi de la lave. Franchement, j’ai tout oublié quand je voyais une nouvelle expulsion de fumé. Je levais les yeux de mon ordinateur pour admirer ça. Par moments, il y avait même de petites éruptions de lave. En fond, toujours la pluie et l'orage, avec d'énormes éclairs et coups de tonnerre qui durent depuis des heures. Au début, j'étais un peu inquiète, mais maintenant ça va. C'est quand même incroyable !

J’ai vu une irruption de lave et c’était quand même ouffff!

Premières vues Del Fuego après la pluie .

Le soir, nous avons mangé un repas chaud près du feu, préparé par notre guide. Les vêtements et chaussures trempés étaient suspendus au-dessus du feu pour sécher. J'avais l'impression d'être dans Koh-Lanta. Bon, eux n'ont pas de marshmallows ni de chocolat chaud au whisky en dessert ! Après le repas, le guide nous a demandé qui voulait faire la deuxième partie de l'aventure : aller jusqu'au pied du Fuego. Et ça, c'est encore 3 heures de randonnée aller-retour. À ce moment-là, avec tout ce qui s'était passé, je n'étais pas franchement décidée. Du coup, avant de me prononcer : petite sieste de 45 minutes. Je me réveille au son de la voix de Tessa qui dit : "On y va !" Je me lève en sursaut, hésitante. Et là, je me dis que je suis venue pour ça et que si je n'y vais pas, je vais le regretter.


Partie 2 : A 200m du Volcan

On part à 3 contre 8 au départ. Heure de début 21H30.

Dès le départ, on se rend compte des importants dégâts causés par la pluie. De grandes crevasses se sont formées là où il y avait un chemin quelques heures auparavant. Les sentiers sont glissants. Nous traversons plusieurs passages difficiles, avec l'aide précieuse du guide. Il faut avouer qu'en pleine nuit, on ne se rend pas vraiment compte du danger.

Vers le Fuego 

Nous faisons 30 minutes de descente pour rejoindre le pied de l'Acatenango, puis 1 heure de montée pour atteindre le Fuego. Une nouvelle fois, c'est rude, mais on avance bien. En haut, nous trouvons notre spot, situé à 200 mètres du cratère. À peine arrivés, nous tournons le dos au volcan pour rire de notre guide, qui s'était confortablement installé avec sa petite couette.

Notre guide et son set-up 😉

Et là, il nous crie "LAVA !" C'était un véritable festival d'éruptions, qui se sont enchaînées pendant plus d'une heure, espacées de 5 minutes chacune.

Franchement, je n'ai pas de mots pour décrire cette expérience inoubliable. Nous étions face à un phénomène à la fois grandiose, dangereux, imprévisible, resplendissant et plus qu'incroyable. Les éruptions étaient toutes différentes, chacune accompagnée de sons distincts. Le bruit de la lave s'écrasant sur la roche froide et dévalant la pente à toute vitesse était impressionnant. Être si près, c'était tout simplement fou. C'est probablement l'expérience la plus unique que j'ai jamais vécue.

LAVA !


On surplombait tout ! Nous pouvions voir les villes éclairées au pied des volcans, tandis que nous étions perchés à près de 3700 mètres d'altitude. Dingue!

Sur le toit du Guatemala  

Le retour au campement a été ponctué de quelques moments difficiles, avec des nausées et sans doute une chute de sucre. Je ne mentionne pas toutes mes glissades, merci les chaussures ( 5 beaux dérapages avec atterrissage au sol😂 ) Nous sommes arrivés à 2h du matin, et j'étais tellement épuisée que j'ai décidé de ne pas me lever à 3h pour aller voir le lever du soleil au sommet de l'Acatenango. Le prochain lever de soleil sera pour moi au lac Atitlán 😉

Bisou 4 del Fuego !

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Publié le 21 octobre 2024

Réveil aux aurores pour voir le lever du soleil sur les volcans Agua et El Fuego depuis notre camp.

Ce matin, je vois pour la première fois le volcan de jour, sans pluie ni nuages. Je me rends compte à quel point nous étions vraiment proches des éruptions.

Lever du soleil, Volcan Agua, camp de base

Je suis vraiment reconnaissante de pouvoir contempler ces paysages et d'avoir vécu cette expérience hors du commun. Vraiment, être en bonne santé, courageuse et un peu téméraire rend beaucoup de choses possibles. Et ça, il faut en profiter au maximum !

El Fuego, camp de base 

Avant de repartir on fait notre petite photo de team " El Fuego"

Louis, Tessa, Esther, moi, le couple d'israélien et Jasmile. 

À 9h, nous prenons le départ. En chemin, nous réalisons l'ampleur des crevasses creusées par la pluie. J'étais la première à traverser l'une des plus grandes, et je dois avouer que j'ai eu un petit moment de panique. La crevasse était vraiment large, et je me demandais bien où j'allais finir si jamais je glissais ! Finalement, il était impossible de la traverser, donc on a marché dedans. On s'est laissé s'enfoncer et glisser. C'est passé impeccablement, il n'y avait pas de quoi avoir peur.

Crevasse après la pluie torrentielle de la veille. 

Nous bouclons la descente en 2h30, et j'en ai profité pour bien échanger avec notre guide (en espagnol, por favor).

Passage par l'agence, on récupère nos affaires et retour à Antigua (coût de l'excursion : 450Q + 250Q optionnel, soit 85€).

De retour à Antigua, je passe par l'Adra Hostel pour une douche, car vu l'état dans lequel j'étais, c'était indispensable. J'y suis allée à l'aveugle pour demander si je pouvais laisser mes affaires et prendre une douche. Ça l'a fait, en contrepartie de 50Q.

J'en profite pour aller à Cerro de la Cruz avant de quitter Antigua. La vue sur la ville en vaut la peine. À pied, c'est à 25 minutes du centre et cela se fait facilement. Je réalise d'ailleurs que je n'ai pas vu tous les anciens édifices. Oups !

Départ pour Panajachel, près du lac Atitlán, en bus collectif. J'ai réservé mon trajet pour 130Q auprès de l'agence Luna Travel. Le mini-bus est plutôt confortable. Nous partons pour 4 heures de route.

J'arrive à l'hostel Selina, sous des trombes d'eau encore. Check-in, et bonne nuit.

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Publié le 21 octobre 2024

Je me réveille dans une ambiance paisible jungle, avec piscine et toits en paille. Des voyageurs font leur yoga au bord de la piscine.

Sélina Hostel, Panajachel  

J'en profite ce matin pour rester au calme, écrire et me reposer de ces derniers jours intenses. D'ailleurs, j'ai des petites courbatures ! Entre la course de 10 km et la randonnée, mon corps me le fait savoir.

En fin de matinée, je me dirige vers le port avec tout mon "barda". Je demande San Pedro, une ville au bord du lac. On me dirige vers un bateau collectif sans attendre. Sac sur le pont, on part pour environ 30 minutes sur le lac pour rejoindre le village.

Lancha vers San Pedro 

Je me rends compte de l'immensité des montagnes verdoyantes et du lac. Le relief est tellement élevé que les nuages masquent les sommets. On sent l'atmosphère de jungle hostile. On s'arrête à plusieurs villages avant d'arriver à destination.

Débarquement à San Pedro, c'est joli et coloré. Il y a pas mal de petites boutiques, restaurants et bars le long du lac. Je me rends à pied au Sababa Resort, qui est à peine à 10 minutes. J'ai choisi cet hôtel et cette ville parce que Dana y était, donc cela nous a permis de nous retrouver et de passer quelques jours ensemble.

Les chambres et l'hôtel sont vraiment luxueux. Moi, j'ai pris un lit en dortoir, on n'abuse pas. Le cadre est carrément canon : la vue donne sur le lac, de nombreux espaces détente sont présents, il y a une piscine et un bar privatif également. Le cadre est cool, on ne va pas se mentir.

Sabbat resort 
Sabbat resort 

J'en profite pour me promener un peu, et je me rends compte qu'il y a vraiment beaucoup de tuk-tuks ici. On se croirait presque en Thaïlande, ahah. Évidemment, au port, c'est l'endroit où arrivent les touristes, donc les locaux proposent leurs services parfois avec insistance.

Il y a un salon de coiffure et d'onglerie, alors j'en profite pour me faire une petite manucure et pédicure complète. On a dit journée tranquille aujourd'hui, ahah. Du coup, j'ai eu le temps de discuter avec ma praticienne, qui me donne des conseils, des lieux à visiter, et le numéro d'un local pour m'emmener en tuk-tuk. Je me rends compte que les locaux sont vraiment étonnés lorsque les étrangers parlent espagnols. Je comprenais les discussions au petites dames du salon 😉

Le soir, je rejoins Dana, qui était avec un couple de Français d'Annecy au Sublime (un bar du village). Ils nous proposent d'aller faire Tikal avec eux vers le 23 et 24 octobre. À voir si la route nous rassemble.

Bisous 6 ☀️

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Publié le 22 octobre 2024

Réveil paisible au lac Atitlán !

L’hôtel Sababa Resort où je séjourne donne directement sur le lac. En 2 minutes, je suis face à ce beau paysage : j’admire le lac encore endormi, ses bateaux tranquilles, et les volcans qui l'entourent. Quel kiff! Ici, l’ambiance est zen, très axée sur le yoga, alors ce matin, je me suis dit qu’il était temps de m’y mettre aussi. J’aperçois un ponton juste en contrebas de l’hôtel et je me dis que c’est clairement l'endroit parfait pour mon réveil musculaire. Bon, c’est pas vraiment du yoga mais j’ai vraiment des douleurs partout donc ça sera stretching. El Fuego et mes 10km du week-end se font clairement ressentir. Alors c’est parti pour une bonne demi-heure d’étirements face au lac.

Morning Stretching 

Le programme du jour : exploration des villages autour du lac avec Dana. Direction le port pour prendre un bateau vers San Marcos et San Antonio. Finalement, on laisse tomber San Antonio, c’est à l’opposé du lac et il faudrait repasser par Panajachel, puis prendre un autre bateau. Trop compliqué, donc on se concentre sur San Marcos.

En à peine dix minutes de bateau, nous y sommes. Les petites rues de San Marcos sont adorables, avec leurs boutiques d’artisanat et de vêtements de yoga. Après une petite balade, on s’installe au Dragon Hôtel, au bord du lac, pour profiter de la vue. San Marcos, c’est vite vu, alors on retourne à San Pablo.

San Marcos & San Pedro  

Premier vrai plat typique du voyage : poulet, légumes, et riz au curry. Enfin un repas qui change des restos "européanisés" que j’ai fréquentés jusqu’ici !

Je décide ensuite de faire un tour de la ville en Tuk-tuk, en contactant le chauffeur que ma prothésiste ongulaire m’a recommandé hier. Apparemment, il y a des coins sympas à voir. Premier arrêt : une fabrique de chocolat. Ensuite, direction les trois miradors qui offrent une vue du lac en contre-bas, une petite visite d’une production artisanale de miel, et pour finir, l’église locale.

C’était sympa de se promener et d’aller un peu plus loin que la rue touristique qui borde le lac. Clairement, autours de l’église, on sentait l'authenticité de la ville. Et vu comment les locaux me regardaient, les touristes ne doivent pas souvent venir par ici.

Les 3 miradors & mon petit plat ! 

Il y a aussi beaucoup de boutiques de tissus, signe que les guatémaltèques font leurs vêtements. On voit très peu de boutiques de vêtements comme on peut les voir en Europe. En passant devant l’église, j’ai vu beaucoup de gens en prière ; la religion semble très présente ici. C’était aussi chouette de voir des enfants en pleine séance de sport, une petite touche de vie quotidienne.

Autour de l'église de San Pedro

Le tour en tuk-tuk était clairement orienté vers les touristes, avec des produits locaux proposés à des prix assez élevés, même si certains étaient tentants : crème au cacao, huile capillaire au cacao, miel aux vertus médicinales. J’ai juste laissé un pourboire pour les explications, car c'était intéressant. Le tout m’a coûté 150Q (18 €), bouclé en à peine 1h30. C’était sympa, mais pas indispensable.

Le soir, petite ambiance festive dans le coin, avec pas mal de groupes de musique live. Je suis allée au bar Sublime, où j’ai rencontré une Française qui voyage depuis un an en Amérique du Sud. Ce qui est marrant, c’est qu’elle travaillait dans une agence événementielle à La Rochelle avant de partir. Près du burn-out, elle a tout quitté pour se lancer dans cette aventure d’un an en Amérique latine.


Bisou 7 ✨

8
8
Publié le 23 octobre 2024

Ce matin, direction la Nariz Del Indio pour aller observer le lever du soleil. Pour les connaisseurs, cela signifie "le nez de l'Indien", car la montagne ressemble à un demi-visage.

Il est 3h55 et Dana n'est toujours pas là ! Nous avions rendez-vous à 3h50 pour un départ à 4h. Elle a clairement loupé son réveil, heureusement que je connaissais son numéro de chambre, sinon elle aurait raté le départ. En même temps, c'était un peu tôt ce réveil. On papote avec une Australienne fraîchement arrivée, qui envisage de séjourner dans un Airbnb "Glamping" à Panajachel. Ce sont des petites bulles individuelles le long du lac, avec un bar et des concerts à côté. Ça a l'air sympa. (Il y aura un lien ensuite, ahah)

On arrive au départ de la randonnée après une bonne demi-heure de minibus un peu chaotique. Le chauffeur roulait un peu vite avec des prises de virages douteuses dans les hauteurs.

Temps estimé pour la montée : 45 minutes. Il y a vraiment beaucoup de monde qui commence la rando, et il n’y a qu’un sentier. Donc, ça "bouchonne". À peine commencé, je me rends compte que je n’ai pas pris ma frontale. C’est bien, j'emporte du matériel pour ce genre d'excursion, mais je ne le prends pas. Logique 😅. La montée n'est pas trop difficile, seules les 10 dernières minutes sont intenses car c'est assez pentu.

En haut, je vois un petit spot en contrebas qui a l’air vraiment bien.

Vue du Lac Atitlán et des Volcans San Pedro, Atitlán et Tolimán.

Je crapahute un peu histoire de m’éloigner de la foule en haut. Je trouve mon petit rocher où je suis carrément bien, je ne vois personne, car ils sont tous dans mon dos, ahah. Bon, par contre, si on me pousse du rocher, vous ne me reverrez plus 😂. Ils nous servent un chocolat chaud local et un petit pain, sympa !

Petit chocolat chaud Typique ( pâte de cacao, eau, cannelle, vanille et piment) 

C’est assez couvert, mais à un moment, le soleil perce entre les nuages et c’est vraiment très joli. Nous sommes à 2 237 m de haut, nous voyons tout le lac avec les volcans environnants. C’est un beau spectacle. Le lever du soleil à Atitlán, c’est celui que je voulais absolument faire. Il y a des reflets sur le lac assez rapidement. Le combo eau, volcan, jungle et altitude est parfait.

Lever du soleil, Nariz del Indio 

Retour à l’hôtel, on se pose avec Dana à la piscine. Il est 9h et le soleil se fait vraiment sentir. C’est la première fois que je sens autant la chaleur. Tout ça pour dire que 3 heures plus tard, je suis devenu rouge écarlate avec d'énormes coups de soleil que je n'avais pas vus venir. Je ne me suis pas dit que le soleil à 9h pouvait me cuire comme le soleil chez nous à 14h. Donc, NB : mettre de la crème même le matin.

Aussi rouge que ma combi !  

Je décide de quitter l’hôtel et d’aller à Panajachel, car je souhaite aller au marché de Chichicastenango demain. C’est les jeudis et samedis, d’après mon guide. De Pana, c’est plus simple pour le trajet. Je reprends le bateau pour une heure et rejoins la ville. J’adore être dans ces bateaux qu’on appelle les « lanchas ». On peut être une quinzaine sans problème. Les bateaux s’arrêtent de village en village. Je vois des maisons juste incroyables sur le rivage, c’est vraiment atypique avec la jungle autour. Je vais checker sur Airbnb et, en effet, ce sont des logements à 200 €/300 € la nuit. Le long du lac, il y a des petits logements privatifs qui sont vraiment sympas, avec vue directe sur le lac et isolés. Pas mal.

Moi, du coup, j’ai réservé ma cabine individuelle dans l'hôtel Maça by Azul Rosa, soit l’Airbnb que m'a montré l’Australienne ce matin. Je vais être bien, premières nuits dans une chambre privative et pas dans un hostel en dortoir. Je fais ça car, clairement, c'est beaucoup moins cher, environ 15 € à 25 € la nuit en dortoir. Quand on voyage longtemps, c'est une solution pour ne pas exploser le coût du voyage.


Cabine Maça Hotel  

Donc, je m'installe dans ma petite chambre, la vue sur le lac est stylée. Je vois, en effet, que la partie logement se trouve près de deux bars d’ambiance. Du coup, je vais certainement aller voir ce que ça donne ce soir.

Balade improvisée dans la ville, j'avais juste un objectif : trouver une laverie, car toutes mes fringues sont sales après une semaine. Surtout mes vêtements du volcan, ils sentent tous le feu de bois, et franchement, dans mon sac, ce n'est pas incroyable 😂.

Je traverse donc la ville et je me rends compte qu’il y a énormément de commerçants qui vendent des tapis tressés, des petites pochettes colorées, des vestes en jean tressées avec des motifs mayas. Je fais toutes les petites boutiques pour trouver ce que j’aime. Jusqu’à maintenant, toutes les boutiques que j’ai vues ne proposaient pas des articles incroyables. Là, il y a vraiment de jolies choses. J’ai envie de me faire envoyer un tapis fait main pour mon salon 😅 mais bon, compliqué !

Marché de Panajachel 

Je demande les prix pour me faire une idée. Comme d’habitude, quand tu commences à t’intéresser, à demander un prix et que tu t’en vas, le prix se divise par deux. ( Ps : le prix dans grand tapis est autour de 300€)

Petite pause dans un resto local. Je choisis le « Caldo de pollo », un plat typique composé de poulet, avocat, légumes cuits à l’eau et leur jus, riz, sauce chili et tortillas maison. Ce plat se mange généralement le dimanche ici, principalement pour se remettre des soirées arrosées du week-end, m’a-t-on dit. C’est leur version du Coca ! C’est vraiment bon, mais le plat est énorme. Je suis ravie de manger de vraies tortillas de maïs. Elles sont servies dans des torchons pour rester chaudes.

Retour à ma bulle, je décide d’aller à la soirée du bar.

PS : J'ai découvert que l'alcool local s'appelle la Cusha (c'est un entre-deux entre la vodka et la tequila). En espagnol, un cocktail se dit "Trago", en tout cas au Guatemala. Ce trago, est un mélange de citron, Cusha et tamarinier (une sorte de fruit comme une date).

Bisous 8 💃

9

Aujourd'hui, nous sommes samedi, et finalement ce n'est pas le jour de marché à Chichicastenango !

C'est le dimanche. Cela décale donc mon départ, et je vais rester une journée de plus à Panajachel. J'en profite pour explorer un peu plus les environs.

Je me rends à la "Reserva Natural de Atitlán", qui est un peu plus dans les terres. Il est possible d'y voir des singes, des coatis (qui ressemblent à des ratons laveurs) ainsi que des oiseaux comme le Quetzal !

En 10 minutes de Tuk-Tuk, j'y suis ! Je commence par la volière à papillons. Je suis agréablement surprise, car je ne savais pas qu'il y en avait une, et j'aime beaucoup les papillons. Il y en a beaucoup, et le plus impressionnant est le "Morfo Azul", comme son nom l'indique, un spécimen bleu. En fait, il y en avait plein, mais je ne m'en suis rendu compte que plus tard, car ils étaient tous ailes fermées. Bon, j'ai un peu insisté pour voir les ailes bleues !

Morfo Azul 

Il y avait aussi d'autres très jolis papillons, tous très différents.


J'ai ensuite fait une petite marche jusqu'au lac. Évidemment, il s'est mis à pleuvoir ! Et ici, les averses ne sont pas de petites pluies. Ça tombe tellement fort que tu es trempé en deux minutes, top chrono. On n'en a pas parlé, mais il y a une énorme averse quasiment tous les jours depuis que je suis arrivée.

Petite pause avant de repartir pour la cascade. Cela m'a permis de voir un singe hurleur un peu farceur, qui s'était introduit dans le café de la réserve. Un employé essayait de le chasser avec une épuisette ! Clairement, on aurait dit qu'il jouait à cache-cache et qu'il le faisait exprès. Trop drôle !

La pluie s'est calmée, donc je repars ! Direction la cascade. Pour y aller, il faut passer par des ponts suspendus. Ils sont assez hauts, et on en traverse une dizaine. Ambiance jungle ! C'est joli. Petit arrêt à la cascade.

Reserve Naturelle Panajachel 
Cascade de la reserve 

Finalement, je n'ai pas vu beaucoup d'animaux. La pluie en était certainement la cause.

Retour dans ma petite cabine pour profiter du coucher de soleil sur le lac.

Bisous 9 🐵

10
10
Publié le 27 octobre 2024

On est dimanche, et c'est le jour de marché à Chichicastenango !

Départ à 8h pour 1h30 de trajet de Pana jusqu'à Chichi. Le retour est prévu à 13h, donc j'ai 4h pour découvrir la ville et parcourir le marché.

Ce marché est le plus grand du Guatemala et d'Amérique centrale ! Je confirme, car je me suis presque perdue dedans tant il est immense. À la fin, il m’était impossible de me repérer entre les rues principales, les ruelles perpendiculaires, les places et les bâtiments couverts.

Jour de marché 
Partie couverte du Marché de Chichi 

À peine arrivée dans le marché, il s'est mis à pleuvoir, mais d'une force ! Je suis restée sous la pluie quelque temps, mais c'était pas possible de continuer comme ça, donc j'ai investi dans un magnifique parapluie orange fluo. Repérable à 500 mètres, impeccable ! Du coup, je n'ai pas vu la ville sous son meilleur jour, mais cela n'a pas changé l'atmosphère intense qui régnait ici.

En allant vers l'église de "Santo Tomás", là où se trouve le marché aux fleurs sur son esplanade, je rencontre Thomasa, une guide locale qui me propose de faire le tour de la ville. J'avais dit non, précédemment, à une personne en arrivant dans la ville, mais je me dis que cela peut être intéressant d'en savoir un peu plus sur cette ville, car il y a plusieurs choses qui me laissent perplexe.

Il y a deux églises à Chichi : Santo Tomás, à l'est, là où se lève le soleil, symbolisant la vie et le futur, et "Capilla del Calvario" à l'ouest, là où il se couche, signifiant le passé et la mort. D'après les locaux, Santo Tomás fut construite au-dessus d'un temple maya. Ici, c'est un mélange fascinant entre la culture maya ancestrale et la religion actuelle. D'ailleurs, peu de gens parlent espagnol ici : ils parlent le K'iche', l'une des neuf langues d'origine maya encore pratiquées au Guatemala.

Esplanade de Église Santo Thomás - marché aux fleurs

Dans l'église, il y a des fidèles en train de prier, d'allumer des cierges et de pratiquer des rites ancestraux. J'apprends que le 20 octobre est un jour spécial dans le calendrier maya. Les locaux font des prières et réalisent des rites pour préparer l'année à venir et obtenir la prospérité dans tous les domaines. Ils sont d'ailleurs accompagnés de chamans, qui parlent aux dieux (plusieurs dans la culture maya) pour renforcer leurs souhaits. Thomasa m’a dit qu’il y a plus de 400 chamans ici. Actuellement, ils effectuent des consultations dans toute la ville, et elle m'en montre plusieurs. C'est impressionnant ! Cette consultation s'appelle la "Limpia", du verbe limpiar (laver) en espagnol, probablement un rituel de purification selon leurs croyances.

Nous parcourons la ville et nous rendons au cimetière. Les tombes et tombeaux sont colorés ! Ça donne une atmosphère joyeuse à cet endroit de tristesse.

Cimetière de Chichi 
Tombeaux typiques 

Il y a également des rituels : les locaux viennent avec des "victuailles" et réalisent des "cercles" avec des pétales, des bougies, des œufs, des sucreries... Un ensemble d'objets symboliques selon leurs souhaits. C'est à nouveau pour leur souhaiter prospérité pour l'année 2025 à venir. Ensuite, ils brûlent le tout en guise de demande aux dieux. Assez fou !

Procession Maya  

Pour m'imprégner de l'ambiance, je vais consulter une chamane dans l'église Santo Thomás ( église du soleil et de l'avenir). Thomasa fait ma traductrice. Et nous procédons avec ma chamane à une procession. À genoux face à l'autel de l'église, la chamane fait une sorte d'incantation aux dieux pour demander de réaliser mes souhaits. Bien évidemment, je ne vais pas les partager ! C'est comme les vœux des anniversaires 😉

Thomasa ma guide locale 

Mon expédition spirituelle se termine par un passage au marché aux légumes et un stop dans un stand perdu dans le marché pour grignoter un petit quelque chose. Comme les locaux, bien évidemment le couple tenant le stand était vraiment étonné que je m'arrête ici pour manger. Et oui, ce n'est pas un endroit où les "touristes" s'arrêteraient pour manger spontanément, de peur de la condition de préparation et de conservation des aliments... À la locale ! Je fais comme tout le monde ici. Du coup, je me retrouve à manger avec des commerçants du marché. Et ça se voit que ma présence les intrigue. Moi j'aime bien, pas de distinction, je m'imprègne de la culture et du mode de vie un petit peu.

Stand de restauration local - repas poulet, riz, salade et poulet ou ce qu'il en reste !  

Ps : J'ai aussi appris que mon signe Maya était le Q'anil. Il se trouve en fonction de la date, le mois et l'année de naissance.

Retour à Pana, repos, derniers achats avant de partir demain. Finalement, je pensais acheter pas mal de choses au marché, mais c'était plus une balade spirituelle.

Bisou 10 🏰

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11
Publié le 30 octobre 2024

Départ de Pana pour une nouvelle destination : El Paredón. Je suis un peu triste de quitter cet endroit, le lac Atitlán, que j'ai beaucoup apprécié, surtout ma petite cabine privative.

Pourquoi je vais là-bas ? Juste pour voir les bébés tortues ! C'est un endroit de nidification bien connu sur la côte pacifique. Durée de séjour prévue : 2 jours. Soit un court stop !

A priori, c'est un spot très prisé des surfeurs où règne une ambiance très chill.

Départ en shuttle pour environ 4 heures de route. Je me retrouve au fond du bus, coincé entre deux Mexicains. On a beaucoup rigolé pendant le trajet, et j'ai appris de nouvelles expressions comme "¿Dónde está la peda?" (Où est la fête ?) ou "¡Qué chingado!" (C'est quoi ce bordel ?). De vrais comiques, ces trois mousquetaires.

Pour arriver, on passe par un contrôle de sécurité avec barrière. Je me dis : "Euh... on va où, là ?" On arrive devant une rivière et un bateau qui semble nous attendre. Pas seulement pour nous à pied, mais pour le shuttle entier. La manœuvre était incertaine, mais le bus est bien monté sur le bateau, et nous avons navigué une bonne quinzaine de minutes sur l'eau. Je ne m’attendais pas du tout à ça ! On zigzaguait entre les troncs et les branches flottantes dans cette mangrove en observant les centaines d'oiseaux blancs perchés partout. Nous sommes finalement dans le Parc national "Sipacate Naranjo"!

Navigation bus - Bateau  
Les oiseaux !  

En sortant du bus sur le bateau, quelque chose m'a vraiment surprise : la chaleur et l'humidité qui se sont fait immédiatement ressentir, alors qu'elles n'étaient absolument pas présentes jusqu’à présent. La température fluctuait et était plutôt fraîche.

On arrive dans ce petit village où il n'y a qu'une route principale et des chemins de sable en guise de rues tout autour.

J'arrive au Mellow Hotel ! Mais c'est quoi cet endroit tout ouvert fait de bambou, entouré de cocotiers et de palmiers ? Piscine, terrasse, hamacs, planches de surf, et j'en passe.

Dans ma chambre, surprise : une chambre totalement ouverte avec un lit recouvert d'une moustiquaire.

Dortoir exotique ! Mellow Hostel 

Bisou 11 🛶

12
12
Publié le 31 octobre 2024

Réveil hyper tôt comme d'habitude ! Donc, à 6 h, je me mets en tenue pour aller courir. Je n'ai pas remis mes chaussures depuis mon 10 km à Antigua, donc ça va décrasser un petit peu.

Je n'ai pas encore vu la plage, donc vous connaissez ma direction. Je longe la plage et foule le sable humide.

Jogging plage ! El Pardon 

Ici, le sable est noir, des branches polies parsèment la plage, et les vagues ont l'air vraiment fortes.

Plage El Pardon 

Je n'ai pas du tout l'intention de me baigner ni de surfer. Clairement, je ne me vois pas me baigner et me faire emporter par les vagues (oui l'idée d'être sous l'eau sans trop maitriser, bof) ! D'autant plus qu'à mon arrivée à l'hôtel, on nous a fait un petit briefing sur le courant et sur la manière de gérer la situation si l'on se fait "aspirer" vers le large. Autant dire que cela ne m'a pas du tout rassuré.

C'est un endroit plutôt prisé par les surfeurs locaux et les voyageurs.

Surf vibe - Mellow hostel

En courant sur la plage, je tombe sur un groupe de personnes en train de relâcher des petites tortues ! Voilà, je venais là pour les voir, et c'est fait par hasard. J'ai vu vraiment les derniers moments ou elles allaient à l'eau donc je vais faire ça mieux pour les prochains jours.

Il fait déjà assez chaud à 7 h, c'est impressionnant !

Mon programme de la journée sera simple : piscine, écriture, soleil, piscine, plage et coucher de soleil.

Bisou 12 ✨

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13
Publié le 3 novembre 2024

On se sent bien ici !

Je rencontre de nombreux étrangers : des Allemands, des Néerlandais, des Américains… mais aucun Français. Ce qui est cool, c’est que je pratique l’anglais, mais aussi l’espagnol avec les locaux.

L’endroit est fait pour que les résidents restent à l’hôtel et se détendent. Il y a une piscine, un bar et un restaurant sur place, une plateforme en bois avec des coussins sous les palmiers et le soleil. Du coup, j’en profite pour me mettre à jour dans mon journal. Petit moment d’introspection oblige.

Mellow  

Par contre, je me rends compte qu’il y a pas mal de moustiques, surtout à la tombée de la nuit. En effet, nous sommes à quelques pas de la mangrove où ces petites bêtes s'épanouissent. Bon, clairement, je me fais bien piquer, même avec le spray "tropiques".

On va au Cocori ce midi pour manger. C’est un restaurant et hostel également, face à la mer. On y voit un petit chien tout mignon. Ici, il y a beaucoup de chiens errants sans maîtres… Ils vagabondent un peu partout et sont souvent en mauvais état (plaies, maigreur, etc.), ça fait peine à voir. Mais ce petit loup a une trop bonne bouille.

Mon petit chien préféré du guaté 😉

Ce soir, on va profiter du coucher de soleil ! D’ailleurs, il y a beaucoup de surfeurs à ce moment-là de la journée. Le mélange du ciel jaunâtre au coucher du soleil et des figures des surfeurs sur les vagues est vraiment chouette.

Coucher du soleil & surf 

Au programme du soir : beer pong au Mellow ! J’ai déjà mon binôme, Maynor, un Guatémaltèque qui travaille au Mellow. La récompense est de 50 $, donc j’espère qu’on va gagner. Bon, on a fait deux parties et c’était plié. Ce ne sera pas une victoire ce soir.

On va tester le fameux ice-cream bar après ça, avec toute l’équipe qui s’est formée ces deux derniers jours. Demain après-midi, j’ai mon bus et mon hôtel pour Semuc Champey réservés. Mais je n’ai pas envie de partir. Le propriétaire du bar discute avec moi, et il s’avère que c’est le frère de la manager de l’hôtel Zephyr où je vais. Improbable ! Il envoie un message à sa sœur pour repousser mes nuits ! Ça me fait rire, quelle coïncidence. Bon, en attendant, on ne va pas confirmer ça à 1h du matin.

Bisous 13 ! 🍻

14
14
Publié le 9 novembre 2024

¡Holà, buenos días !

Aujourd'hui, je vais voir les petites tortues ! Puisque je suis censée partir cet après-midi, c'est ma dernière chance d'aller découvrir le centre de préservation des tortues d'El Paredón. J'aime tellement cet endroit que j'en ai presque oublié ces petites créatures, qui étaient à la base la raison de mon escale ici.

Rendez-vous à 5 h 30 sur la plage devant le Driftwood pour aller au centre. On nous explique que les œufs de tortues ne sont pas protégés et que n’importe qui peut les ramasser, souvent pour les vendre au marché. Pour éviter cela, le centre rachète les œufs trouvés sur la plage et les place dans un espace clos et sécurisé pour attendre leur éclosion. Chaque matin, des bébés tortues naissent dans cet enclos. À notre arrivée, une vingtaine de petites tortues se baladent, prêtes à être relâchées. Les soigneurs les ramassent dans une bassine, puis les déposent sur le sable pour les laisser se diriger vers l'eau.

Bébés tortues 

C'est vraiment amusant de les voir déambuler et se diriger vers l'eau. Instinctivement, elles savent où aller. On les regarde avancer petit à petit dans les vagues.

Finalement, je ne pars pas ! J'ai décalé mes bus et mon hôtel. Je me dis que je ne peux pas partir sans avoir essayé le surf. Mes amis du Mellow ont testé alors qu'ils sont débutants. Tout s'est bien passé, donc je me dis que finalement, je peux aussi me risquer à affronter les vagues.

À 7 h, je cherche un endroit pour prendre un café, et le seul kiosque ouvert est tenu par un Français. On discute, et ça fait 7 ans qu'il habite ici. Il a une boutique, vend des vêtements, loue des planches de surf, etc. C'est drôle de voir des expatriés s'épanouir dans d'autres pays comme ça !

Je passe au Cocori et je réserve ma leçon de surf pour l'après-midi. C'est quand même incroyable ici parce que tout peut se prévoir à la dernière minute. Bon, ce n'est pas la haute saison, mais c'est quand même très simple. Impossible de faire ça en France.

Du coup, surf ! Une heure dans la mer à essayer de surfer. Franchement, mon prof m’a emmenée là où les vagues étaient "mignonnes", donc ça été. J’ai réussi à me mettre debout presque à chaque fois ! En fait, il m’aidait pour tout : porter la planche, me placer pour attraper la vague et m’aider à revenir sans trop me faire repousser par les vagues. Royal au bar ! À part quelques rafales de sel dans les yeux, tout va bien, c’était vraiment cool.

Fin de session Surf ! bonus : yeux rouges  

Repos très tôt aujourd'hui !

Bisous 14 🏄‍♀️

15
15
Publié le 12 novembre 2024

Hello El Paredón !

J'enfile mes baskets et c'est parti pour un running matinal. Je retourne courir sur la plage, en empruntant le même chemin que la dernière fois. Cette fois, je vais un peu plus loin et tombe sur le bout de terre qui sépare la plage de la mangrove.

Ocean et Mangrove  

À gauche, les vagues s'échouent sur le sable, et à droite, le Rio Acome serpente, entouré d'arbres et d'oiseaux.

Je fais demi-tour, mais la chaleur est vraiment écrasante. Il fait déjà 30 degrés, et je cours en plein soleil – on dirait une course en pleine canicule à 14h en France. Retour rouge écarlate, la base !

Ce run m’a permis d’éclaircir mes idées, et finalement... je repousse encore mon départ. Mathilde, qui réserve mes trajets à distance, ne va sûrement pas apprécier, surtout que ça fait deux changements d'affilée. Mais bon, c’est faisable !

L’après-midi, je profite encore de la piscine et de la plage, et je fais une bonne action ! Le Mellow organise une collecte de déchets le long de la mangrove. Le plan : y aller en canoë pour ramasser des déchets, un mélange d'utile et d'agréable. Mais finalement, on est une dizaine, et nos sacs se remplissent déjà bien rien qu’en restant au bord de la mangrove. C’est assez fou de voir autant de déchets. Les gens ici ne semblent pas vraiment éduqués au tri ou à l'utilisation des poubelles. D’ailleurs, il n’y a presque jamais de poubelles dans les lieux publics, ce qui n’aide pas.

En récompense, une bière offerte sur la plage pour admirer le coucher du soleil. Et encore une fois, les couleurs étaient incroyables. Ces tons de rose ...

On en profite pour faire une photo de groupe. Franchement, je ne voulais pas partir. Les gens à l’hôtel sont adorables, et les locaux d’une gentillesse incroyable. En deux jours, j’avais l’impression de connaître tout le monde, et c’est ce qui m’a plu ici.

Alex, Philippe, Pauline, Noa, Lotti et Viviane 

On termine ce séjour prolongé avec la soirée du Mellow, une des raisons pour lesquelles j’avais envie de rester. Il y avait un DJ, une ambiance électro… et j’ai même revu le gérant de l'Ice cream bar. Il m’a remboursé la nuit que j’avais payée d’avance au Zéphyr. Franchement, je n’ai rien compris, car je n’avais jamais demandé un remboursement ou quoi que ce soit ! Mais le fameux Kike m’a dit : "¡Es nada! Welcome to Guatemala!" Sa sœur lui a fait le transfert sur son compte, et il m’a rendu la somme en cash ! Improbable.

La nuit se termine sous les étoiles, avec un dernier passage sur la plage.

Bisous 15 ✨

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16
Publié le 28 novembre 2024

Holi, buenos dias !

Ce matin, je ne repousse pas mes bus et mon hôtel pour la troisième fois. Je pars une bonne fois pour toute.

Préparation des affaires et du sac ! D'ailleurs, je sens qu'il commence à prendre du poids. Entre les tee-shirts acheté sur la plage d'El Paredon et les quelques souvenirs qui commencent à s'accumuler ça commence à peser. D'ailleurs, à chaque fois qu'on m'aide à mettre mon sac dans un moyen de transport ( ( quasiment à chaque fois d'ailleurs), je sens que les gens sont surpris. Le mot qui revient : "ohh pesa !" soit oh c'est lourd ahah

Dernier repas devant la plage au Cocori. Et c'est reparti pour l'aventure ! Cette fois ci c'est 3 heures de shuttle vers Antigua. Il n'y aura pas de passage bateau mangrove ce cout ci car je prends la direction opposé. Je repasse devant El Fuego et l'acatenango d'ailleurs. J'ai 6 heures à tuer à Antigua avant de reprendre bon bus de nuit pour Semuc Champey.

Transports life ! 

Je repasse à bon rooftop favori pour une petite "Fuego", les connaisseurs savent et essayer de voir el Fuego en éruption d'ici. Encore une fois c'est un échec, il fait nuageux.

Je passe ensuite à El Barrio, le bar d'ambiance ouvert assez connu ici. C'est la soirée d'Halloween donc beaucoup de personnes sont déguisés. J'arrive à 23H25 et le bus est déjà là ! Petit changement rapidos et en route ! ( mauvaise troupe ^^ j'étais obligé ahahah).

Bisous 16 🫶🏻

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17
Publié le 28 novembre 2024

¡Buenas!

Cette nuit, mon "hôtel" était... ma petite place dans le shuttle ! Une nuit incroyable, confortable et bien au chaud (évidemment, c'est une blague). Bon, si on oublie le confort, il faut admettre que voyager de nuit permet de gagner du temps sur les trajets et d’économiser une nuit d’hôtel. Disons que c’est gagnant-gagnant... sauf pour le dos et le repos. Ahah.

Après 8 heures de bus, j’arrive à 6h30 à Lanquín, non loin du parc naturel de Semuc Champey, dans le centre-est du Guatemala. À l’arrivée, on sent que l’organisation est bien rodée : toutes les voitures des hôtels sont déjà là, prêtes à emmener les voyageurs à destination. Il suffit de trouver le bon chauffeur et, normalement, on arrive à bon port.

En arrivant au Zephyr Lodge, je découvre une vue imprenable sur la vallée. Le cadre est une fois de plus incroyable.

La vue de folie ! 

Me voilà perdue en pleine jungle, dans un hôtel avec piscine à débordement… Pas mal pour se reposer !

La fameuse piscine 

J’avoue que ma matinée a été dédiée à reprendre du poil de la bête et à profiter du calme.

Mon lit, toujours dans un dortoir, offre une vue dingue sur la jungle : le bout de mon lit est une verrière ! J'ai hâte de me réveiller demain matin avec les premières lueurs du soleil.

Mon lit vue jungle ! Mon préféré 

Mon programme du jour ? Repos, contemplation, et immersion totale dans ce décor tropical, entre piscine et vallée verdoyante.

Bisou 17 et tchin ☀️