ATHENES - SIFNOS - MILOS - MYKONOS

Petit-déjeuner matinal (7h30 heure locale - 6h30 en France) sur le rooftop de l'hôtel (vue directe sur l'Acropole) avec une luminosité éblouissante.

Ballade autour et dans l'Agora : musée à ciel ouvert où l'on visite le magnifique temple d'Ephaisto et une belle basilique orthodoxe en brique.

Rentrerons par le marché aux puces local, puis par un tour au Jardin Royal en attendant notre taxi.

Départ pour Sifnos du Pirée pour une traversée de 2 heures 30 en bateau-jet.

Premier bain de l'année sur la plage de Kamares en sirotant un demi sur des matelas. Les vacances peuvent commencer!

Notre loc est conforme au descriptif : une chambre, sdd, coin cuisine, clim. et une terrasse avec vue sur toute la baie de Kamares. Le balai des bateaux joignant les iles est un spectacle permanent.

Embarquement dans le fameux bus de 9h30 vers Apolonia.

De là, départ pour une marche de 2h30 parmi les champs d'oliviers , de figuiers, de citronniers et même quelques palmiers. Nous croiserons quelques ânes, chèvres, moutons et volailles mais pas une âme. La végétation, le climat et même l'architecture (si l'on fait abstraction des nombreuses chapelles) nous rappellent le Maghreb bucolique, notamment par la présence de moultes pigeonniers.

Nous visiterons en chemin le monastère de Vrissi, invités par un des popes l'occupant.

Après une fin de randonnée rock & roll, en descente et caillouteuse, nous arrivons, en surchauffe sur la plage d'Apokofto. Celle-ci présente une vue imprenable sur le monastère de Crysopigi. Là, nous déjeunerons, après un bain de pieds raffraichissant, d'excellents espadon et poulpe grillés, puis irons visiter le monastère voisin avant de passer les heures chaudes et digestives à l'ombre des tamaris.

Nous échangerons quelques mots avec le gardien du monastère qui passe ici 9 mois de l'année avec sa femme. Nous avons été un peu surpris de son discours quelque peu raciste et réac, étonnant de la part du cerbère d'un temple de l'orthodoxie.

Nous remonterons le flanc de la montagne pour joindre la route principale et l'arrêt de bus qui doit nous ramener vers Apolonia. Avec 3/4 d'avance sur l'horaire du prochain bus, nous tentons un coup de stop pour nous rapprocher d'Apolonia et y boire un verre. La 5ème voiture fut la bonne grâce aux charmes de madame. Un gars du cru nous a pris, charmant dans sa vieille épave.

Départ matinal en moto pour une balade et un pdj à Apolonia : dédale de jolies petites ruelles, café-terrasses dignes des années hippies et quelques boutiques d'artisanat local en font une promenade très agréable et calme le matin (le site est apparemment très fréquenté par les touristes et les fêtards de l'ile chaque nuit).

Retour à la base de Kamares pour rendre la moto et déjeuner sur la plage. Nous y terminerons la journée sur des matelas, après une bonne sieste, en mode baignade / bronzette. On est en vacances ou bien?!

Nous finissons la journée en allant diner de l'autre côté de la baie de Kamares : moules espagnoles à la tomate et feta pour elle et steak de thon grillé pour lui. Un feu d'artifice sur l'eau en guise de dessert et dodo. Demain matin, nous quittons Sifnos pour Milos.

Après une bonne nuit de m%€#^ à l'hôtel Milos d'Adamas, dont l'isolation phonique rappelle l'ambiance d'une cantine de maternelle, nous récupérons notre bolide Citroën C1 chez Milosrent.gr.

De là, nous commençons notre visite de l'île par le petit port de pêche de Klima. L'accès en voiture est, selon les guides, fortement déconseillé en saison, du fait de son état et de son étroitesse. Effectivement, ça descend fort, et on passe à une seule voiture. Heureusement, vu la période encore calme et l'horaire relativement matinal, nous ne croiserons personne et parviendrons même à se caler derrière une autre voiture aventureuse qui m'ouvre la voie. Klima, village très mignon est une succession d'anciennes maisons de pêcheurs colorées, bâties sur 2 niveaux : un abris à bateau au rdc et une habitation à l'étage. Il semble que peu de ces constructions aient gardé leur usage d'origine. Beaucoup ont été transformées en locations pour les touristes. Nous y débusquerons notamment un bel Apollon en costume d'Adam (qui a déboursé un bras pour un logement étriqué, littéralement les pieds dans l'eau, et qui voit défiler à longueur de journée, sur sa "terrasse" les toutous curieux).

Nous poursuivons par le port de Mandrakia. Les cabanes y sont moins colorées qu'à Klima, mais celui-ci se distingue par ses murets, chemins, tables et bancs publiques peints de différentes couleurs. L'endroit présente le grand avantage d'y abriter la Taverne Medusa, réputée pour ses plats de poulpes. Ceux-ci sèchent au soleil devant l'établissement...et les touristes avisés font la queue avant l'ouverture (aucune réservation possible : first in, first eat).

Allons digérer ensuite ces céphalopodes sur la plage de Firopotamos : eau d'azur et très très bonne, malgré l'agitation liée au vent. Nous investissons une paire de matelas et un parasol, en libre service (un oubli du tenancier de la petites taverne sans doute?).

Nous récupérons ensuite nos valises, laissées en garde à l'hôtel Milos, puis rejoignons Pollonia pour prendre notre prochaine loc (Artist House) : 1 chambre, 1 sdd, clim, cuisine dinatoire, parking privé, salon et grande terrasse vue sur mer. La bonne surprise à mi-séjour : de quoi faire une lessive et les proprios occupant l'appart du dessous, absents. L'appartement est top, vue sur la baie de Pollonia et l'ile de Kimolos. À 10 min à pieds du centre en longeant la plage de Pollonia.

Après qq courses pour assurer les prochains pdj, nous dinons dans la très bonne taverne de poissons Enalion.

L'essentiel des spots de l'île étant visité, on décide de se faire les plages de la côte Nord-Est.

Papafraga : petite calanque située à 2 encablures de Pollonia où la mer a creusé un pont naturel.

Pachena Beach : la plage suivante en longeant la côte vers l'Ouest est une belle surprise. Exposée plein Nord, donc très agitée par cette météo venteuse, recèle une très belle plage délaissée (des matelas et parasols s'y trouvent en libre service), bordée de formations rocheuses, d'une belle cabane de pêcheur (transformée là encore en AirBnB vue mer imprenable) et d'une crique aménagée pour la baignade, avec une cascade naturelle. Un peu plus loin, les vagues se fracassant sur les rochers projettent leur écume en une douche vivifiante. Nous n'y croiserons que 2 couples.

Sarakiniko (le retour) : on aurait pu croire que, débarquant vers 11h00, la lumière et le nombre de touristes n'allaient rien apporter à la photogénicité du site. Erreur, tout nous parait bien plus rendu que la veille où nous y étions pointés aux aurores et presque seuls.

Rentrons sur Pollonia pour réserver la croisière du lendemain et découvrir l'excellent (et très copieux) gyros d'Apolonio. Petite sieste puis passons l'après-midi à Plathiena Beach : superbe plage orientée plein Ouest, bordée de roches multicolores, une île au loin, quelques voiliers, une eau limpide et tiède : un paysage digne du film Mama Mia.

De retour à Pollonia, nous retournerons chez Apolonio pour déguster en terrasse des côtelettes d'agneau grillées pour un prix incroyable (26€ les 650 g, servies avec frites, une pinte de Mythos et une bouteille d'eau).

Le vent a faibli et avons écumé les principaux spots de l'île.

On laissera de côté la visite du musée archéologique où se trouve la Vénus de Milos (la vraie est à Paris).

On ne tentera pas d'observer la faune endémique : les 4/5èmes des 2 espèces étant concentré dans la zone Natura, inaccessible aux véhicules (les agences de loc n'y assurant aucune assistance en cas de pépin). De plus, il s'agit d'espèces peu câlines : un lézard et une vipère trapue...

Dommage, on n'a pas d'autre choix que de beacher!

On retourne vers une des plages les plus authentiques - Firopotamos - où l'on se loue 2 transats pour 5€ chacun. Baignade, bronzette et dégustation d'une des boissons phare en Grèce : l'Espresso fredo qui parvient vaillamment à supplanter la bière, tout du moins jusqu'à 11h00.

Rentrons pour déjeuner sur Pollonia.

Je retourne commander 2 pork gyros à mon pote Apolonio et parviens à ce qu'il me dépanne d'une fiole d'e-liquide, introuvable en dehors d'Athènes.

Organisation du pick-up vers notre hôtel le lendemain sur Mykonos, et petite sieste (faut faire gaffe à la digestion avec les maxi gyros d'Apolonio!!).

Après-midi-plage à Firiplaka, grande anse où la mer est d'émeraude et dans laquelle se jette une falaise multicolore. Puis retour à la maison où le vent est tombé : la terrasse prend une toute autre allure.

Ce sera une journée beach jusqu'au dîner, les pieds dans le sable de Pollonia.

Après un pdj très copieux (tarte aux épinards, yoghourt grec, olives, concombre, feuille de vigne, puis eggs & bacon) sur la terrasse ombragée de l'hôtel, nous prenons le bus de 10h00 pour revoir Chora de jour et au calme. On y reste 2 heures, ce qui suffira à débusquer la mascotte de l'île Petros le pélican. La tête dans le gaz et la forte chaleur nous ramènerons dès midi pour un retour en bus à l'hôtel.

Déjeuner, après-midi plage et dîner à Platis Gialos.

En synthèse, le fait d'être repassé par Athènes était forcé par la logistique mais a été une très bonne et riche redécouverte compte-tenu du temps passé.

Concernant les 3 cyclades visitées, notre préférence ira finalement à Sifnos, bien que j'aie initialement organisé ce trip autour de Milos.

Sifnos est la seule des 3 ayant gardé une authenticité et où toutes les activités ne sont pas centrées sur la plage. Les chemins de randonnée sont nombreux et permettent de découvrir le terroir, la géologie, la faune. A privilégier tout de même durant les mois moins chauds.

Milos compte quelques spots géologiques et photogéniques, mais on sent qu'elle veut suivre la voie de ses grandes soeurs (Santorin, Mykonos) du tourisme de masse au détriment de son patrimoine et de son authenticité.

Quant à Mykonos...elle reste agréable quand même à cette période pour y passer une bonne soirée mais ça s'arrête là.