Brésil

Après 1 semaine passée près de la plage, on change d'appartement direction la ville haute et le centre historique. On a la chance de se retrouver dans une grande et belle maison typique de Bahia : façade très colorée, grande hauteur sous plafond, terrasse et petit jardin. Tout le monde est content, on s'y sent bien et ici les hamacs ne sont pas là que pour la déco.

Se perdre dans les rues du centre a quelque chose d'un peu magique, on ne sait jamais sur quoi on va tomber : une maison aux couleurs invraisemblables, une des 367 églises que compte la ville (1 pour chaque jour de l'année + 1 pour les années bissextiles + 1 si erreur de comptage!!!), un immeuble qui tient debout par on ne sait quel mystère ou un méli-mélo de câbles électriques venant décorer les façades.

La ville est vivante et ultra bruyante. Il y a toujours de la musique ou percussions, une camionnette qui se fait entendre pour vendre des œufs, des habitants qui communiquent en hurlant, des enfants qui s’enthousiasment sur leurs battles de rap ou tout simplement concert de quelques dizaines de chiens.

En plus de l'école et des balades en ville, on passe aussi pas mal de temps à la recherche de restau avec spécialités internationales car ragoûts de poisson et beignets en tout genre, on n'en peut plus!

Oui, nos préoccupations sont plutôt saines et pas trop violentes, on se pose ici!!!

Notre arrivée dans une ville Brésilienne est toujours un peu compliquée. Pas de retard d'avion cette fois mais un taxi à Rio qui ne connait pas l'adresse et qui n'est pas équipé de GPS! Nous voilà donc partis de l'aéroport avec ce taxi déjà un peu agité. Le stress monte d'un cran lorsqu'il doit gravir une colline sur une route étroite en lacet, énervement au paroxysme lorsqu'il découvre que l'adresse n'est pas accessible en voiture car elle donne sur des escaliers interminables. Bref, on se fait à moitié incendier pour fréquenter ce genre de quartier et on arrive à notre appartement à 1h du matin, le ventre vide. A peine le temps de poser nos sacs que nous partons dans une ville qu'on ne connait pas à la recherche de nourriture, à une heure un peu tardive quand même. Après une bonne marche, on s'arrête à un "food charrette" sur le trottoir et on commande des hamburgers, à nos risques et périls... les meilleurs depuis notre départ 😀😀

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A Rio impossible de faire l'impasse sur le Christ Rédempteur (c'est comme si on zappait la tour Eiffel à Paris). Trois moyens pour s'y rendre : le bus, un petit train ou une marche de 2h15 avec un dénivelé de plus de 700m 😀 Au grand bonheur des filles, on choisit évidemment la marche...

Au début du sentier, un gardien nous demande de signer une décharge et nous met en garde face au risque de braquage avec arme à feu sur le chemin, en partant il nous dit "bonne balade, très dangereux, tranquille, attention enfant"... ambiance.

On décide tout de même de se lancer, non sans avoir pris quelques précautions : répartition de l'argent de manière stratégique dans les chaussettes, téléphones et carte bleue dans nos slips, l'appareil photo restera planqué pendant toute la marche dans le sac. On a rencontré absolument personne!

Une fois arrivée, là haut, un monde, ça grouille de partout!!! Mais on comprend pourquoi : la statue est majestueuse, immense (38 m de haut avec le pied) face à une vue incroyable sur la baie de Rio, magique.

Un peu refroidis par les recommandations du gardien et fiers de notre marche, nous redescendons en petit train.

Journée un peu spéciale pour Matthieu, il fête ses 40 ans. Les filles l'attendent de pied ferme dès le réveil pour qu'il déballe ses cadeaux. Parmi eux un set d'élastiques... Matthieu est ravi et va rester toute la journée avec des couettes (en attendant toujours un coiffeur africain)

Pour marquer le coup, on choisit un restaurant où on est sûr de ne pas être déçu par la cuisine, un restaurant... français 😀. Super vue, super repas! Après une entrée, un plat et 2 bouteilles de vin, le serveur, ayant compris qu'il s'agissait d'un anniversaire, nous offre en fin de repas un gros gâteau au chocolat à se partager. On a adoré!

Une après midi sera dédiée au jardin botanique. Ici pas besoin de serres surchauffées et hyper humide pour faire pousser les plantes tropicales et autres orchidées! Rio est naturellement entourée d'une forêt tropicale luxuriante.

On découvrira que le Brésil abrite une famille d'abeilles (Melipona) sans dard dont les plus petites sont de la taille d'un moustique !!! Ces abeilles jouent un rôle important dans la pollinisation de la forêt amazonienne.

Dimanche jour de marché, nous décidons de nous mêler aux locaux et en profitons pour prendre notre petit déjeuner sur place sous forme de beignet de fromage ou poulet et gâteau au chocolat.. En guise de café nous nous essayons au jus de coco frais... personne n'a aimé.

On avait prévu le Brésil comme une étape de repos, où on allait prendre du temps pour se poser après 2 mois de déplacement non stop : mission accomplie! Simplement du temps passé à arpenter les quartiers de Salvador et de Rio, histoire de s'imprégner au maximum des différentes humeurs de la ville.

On a très vite constaté que le Brésilien est festif : il aime la musique, il aime le bruit, pas de tabou, tout le monde se mélange et on sent que le Brésil a été influencé par l'Afrique, les Européens et les cultures "indiennes". On est loin de l'Afrique du sud.

Il est aussi plutôt sportif : beaucoup joue au football, on croise aussi de nombreux coureurs et les parcs ont souvent des équipements de musculations en libre service.

Il s'aime énormément : probablement les rois du selfie, jamais vu ça auparavant!

Nous avons trouvé un peuple plus mauvais que nous en langue étrangère : ici on ne parle que portugais. Les seuls mots en français entendus dans un taxi (avec un accent inimitable): "Olympique de Marseille" et "Paris Saint Germain"... véridique. En anglais, on a entendu uniquement "bye bye", véridique aussi!

Le Brésil synonyme de vacances et de farniente, oui plus que tout! Il y règne une ambiance décontractée. L'environnement est plutôt bruyant et très coloré, une chaleur et une moiteur qui poussent à ne pas faire grand chose sinon siroté au choix un jus de noix de coco où une caïpirinha! Dur...

Ce qu'on a préféré, nos bons moments:

- Le choc en arrivant au Brésil et le quartier de Barra à Salvador (océan, belle plage, musique, vie colorée,…)

- Sauter dans les vagues puissantes à Salvador

- Etre dans des appartements

- Quartier Pelourinho à Salvador (appart avec les hamacs, notre cantine le « Cafelier », se balader dans les rue pavées)

- Les filles qui jouent des percussions sur la place du Pelourinho

- Le spectacle de danse à Salvador

- La traversée en bateau pour aller sur l’île Morro de Sao Paulo

- La soirée autour de 3 énormes pizza à Morro de Sao Paulo

- Voir les catamarans de la transat Jacques Vabre

- Manger un hamburger sur un trottoir de Rio de Janeiro la première nuit

- Le regard et le sourire d’un couple de sans-abris qui vient de recevoir des mains de Zoé et Lili leurs hamburgers à peine entamés

- Le tramway à Rio

- Le Christ rédempteur et la vue grandiose sur la baie

- Prendre le téléphérique pour aller au pain de sucre

- Surplomber la ville et la baie aux abords du pain de sucre

- Le restaurant pour l’anniversaire de Matthieu

- Le tableau noir pour écrire dans l’appartement de Rio (pour Lili)

- Prendre les taxis pour se déplacer

- Manger des glaces (pour Zoé et Lili ...et un peu les parents aussi)

- Assister au coucher du soleil sur la plage et applaudir

- Faire le blog et lire les commentaires

- Découverte de Netflix (pour Zoé et Lili)

Les déceptions, les moments un peu énervants

- La nourriture (les plats locaux avec la Moqueca en tête, les produits dans les supermarchés à l’hygiène douteuse, globalement tout ce qu’on a mangé au Brésil)

- Difficulté pour communiquer avec les brésiliens

- Ne pas avoir pu monter sur le pain de sucre

- L'école (pour Zoé et Lili)

- L’appréhension de faire de mauvaises rencontres pendant la marche pour monter le Corcovado (Pour Sabine)

- Certains commerçants un peu collants, et d’autres ayant une tendance à « escroquer » le touriste (plats non commandés facturés, prix différents de ceux affichés)

- Les commerçants qui touchent sans arrêt les cheveux de Lili (pour Lili)

- Les taxis qui n’ont pas de GPS

- Chaleur étouffante et humide

- La climatisation à fond dans les taxis et magasins