C'est sous, une nouvelle fois, une chaleur écrasante que nous prenons notre petit-déjeuner. Tout cela est assez vite engloutit car le départ est fixé à 8H30 avec nos nouveaux compagnons de voyage (Nieves, Antoine et les enfants). Une navette vient nous chercher à l'hôtel et nous amène à la gare routière. Bon, le confort dans la navette on y pense même pas malgré l'autocollant VIP à l'arrière.
Arrivée à la gare routière (15 minutes de navette seulement, ouf 😀) nous devons attendre 30 minutes pour le départ de notre bus qui est à 9h30. L'endroit n'est pas le plus agréable du monde et les bus qui y sont garés sont comment dirai-je.....datés, oui c'est çà datés. On pourrait même dire pour certains trop datés. On croise les doigts pour que le notre le soit un peu moins. On a même pu photographier l'intérieur d'un car qui ressemblait à un jardin botanique.
Après une attente "un peu longue", voilà notre bus. Bon, ce n'est pas le pire mais c'est quand même loin d'être le mieux même si c'est un VIP lui aussi 😀. Quand on voit comment ils conduisent, il est évident qu'il n'allait pas être nickel en carrosserie mais bon. Allez pas le temps de palabrer, on grimpe et c'est parti pour 6h de route (dans les faits nous en ferons 7, ne me demandez pas pourquoi). Avant de démarrer, on leur laisse le temps de rentrer deux scooter en bas du bus. Ils condamnent d'ailleurs les toilettes avec, normal non ?
Le v'la le beau bus, je vous épargne les photos intérieures C'est parti, nous prenons la route dans notre "beau bus". Alors, la clim ne fonctionne que quand elle veut et les sièges sont d'une matière qui fait transpirer... la première pause après deux bonnes heures est donc salvatrice, enfin c'est ce que nous pensions.
Le bus s'arrête sur le parking d'une petit resto de bord de route avec quelques vendeurs juste à côté. Et là, c'est le drame, nous trouvons nos premiers insectes cuisinés et surtout des mygales qui n'attendent qu'à être croquées. Il est presque 12h mais personne ne se laisse aller à une petite dégustation...allez comprendre pourquoi. De notre coté, nous optons pour quelques denrées que les parents de Céline nous avaient apportées en Thaïlande. Je peux vous dire que malgré les 40°C et l'odeur pas fofolle qui régnait dans le quartier, nous avons savouré cette boîte de pâté Hénaff.
A chacun son truc, moi j'ai choisi ! "Repas" terminé, on retourne dans notre engin motorisé pour plus de 4h de voyage. Chacun s'occupe comme il peut durant ce temps un peu long. Nous arrivons enfin à Phnom-Penh, une cohorte de tuk-tuk nous attend juste à la sortie du bus (nous n'avons pas encore récupéré nos sacs) pour nous conduire à notre hôtel. Pour éviter de payer 3 ou 4 fois le prix, nous nous écartons de quelques centaines de mètres pour commander un Grab. Nous retrouverons nos compagnons demain car nous ne sommes pas dans le même hôtel.
Nous nous entassons tous les quatre (et nos sacs) dans un tuk-tuk et direction l'hôtel qui est à 3km. Ce sont les 3 km les plus long de notre vie. Lucas tenait les sacs posés derrière le pilote et nous, nous étions sous les autres. Ajouté à cela que ce sont tous des fous furieux de la conduite, nous sommes ravis et rassurés d'arriver à l'hôtel.
Nous partons découvrir le quartier mais rentrons assez vite car il est impossible de marcher tant il y a de voitures (et pas de trottoirs). Nous espérons avoir plus de chance demain dimanche. Notre première impression de cette ville n'est pas formidable... A suivre