Aujourd’hui on décide d’aller dans un petit village encore plus petit à 3-4 km de là : Ban Na. On y va à pied en passant par l’arrière du village, on découvre finalement que Muang ngoi ce n’est pas que la rue principale, mais que dès qu’on va un peu plus dans le fond du village, on découvre des maisons un peu plus grande et un peu moins typique.
Il fait très chaud pourtant on as essayé de partir plus tôt que d’habitude (en gros 9h 😂 ). Les enfants râlent un peu, mais trouve sur le chemin de quoi les faire avancer, des vaches en libertés, dès bébés chats seuls ...
On aperçoit également des paysans qui coupe le riz, et certains qui traverse une petite rivière pour transporter leur gros sac de riz du champ au tracteur, en passant Timothée sous pèse le sac et c’est effectivement très lourd.
On arrive à un ptit coin bien sympa avec une grotte, un petit pont en bois et un bassin d’eau très clair. On pense être arrivés à Ban Na, enfin d’après Google Map, on est dans le « quartier » Ban Na. On se fait arrêter par un gars qui nous demande 10 000 kips par personne pour pouvoir passer le pont !
J’avais lu qu’effectivement le passage du pont pour aller vers le village était payant. On trouve ça un peu gonflé de faire payer un pont !! Mais bon... c’est le jeu ma pauvre Lucette !
On reste un peu déçu parce que même si cet endroit est magnifique, il n’y a pas de village. On continue notre chemin quelques centaines de mètre et on vois le nom d’un autre village à 3 km. Les enfants ne sont pas d’accord pour continuer et préfère jouer dans le bassin. L’eau est froide mais ils s’éclatent.
Au bout d’un moment leur estomac leur rappel qu’il est midi :), je vais jeter un coup d’œil aux tarifs d’un petit resto juste à coté, c’est plus cher que d’habitude mais ça reste correct.
Entre temps ... nous avons croisés 3 Français pas content du tout de devoir payer le pont pour passer. Ils viennent nous voir pour savoir si nous aussi nous avons payés, eux ont négocier et on payés moitié moins que nous ! Nouvelle erreur de débutant ! On n’y as même pas pensé.
Ils nous demandent si nous sommes aller à Ban Na, et nous informes que c’est qu’a 2-3 km de là.
On motive les troupes pour partir et aller manger là bas, sans trop savoir à quoi nous attendre.
On marche, on as chaud, les paysages sont magnifiques, mais ...on as faim et soif, et chaud, et c’est long, et c’est dur parce que ça monte dur, mais c’est magnifique ... bon ... vous l’avez compris ces derniers kilomètres sont difficiles.
On arrive dans le petit village de Ban Na et on se dirige vers le seul resto noté dans mon Google map, en rigolant en y allant, les enfants nous disaient t’imagine on arrive là bas et c’est fermé. Bon vous la sentez là , la blague ...
Arrivé là bas, bingo !!! C’est fermé ! Nous n’avons plus d’eau, rien à manger, la blague est drôle pas très longtemps.
En attendant que Timothée et Nino visite les environs à la recherche de quelques choses à manger, nous les filles on découvre ce village rempli d’enfant qui jouent, des papis qui portent les bébés en écharpes, les femmes qui tissent ou tri le riz.
Rien du coté de Timothée, on repasse devant le papi et son petit fils dans l’écharpe qui nous dis que de l’autre coté du village (enfin il devait y avoir 20-30 maisons en tout) il y a un restaurant.
On arrive à trouver, on a un peu l’impression de déranger la maman qui essaye d’endormir son bébé dans le hamac.
Après une petite heure d’attente (c’est généralement le temps qu’on a trouvé dans tous les restaurants) on mange pour reprendre des forces et on repart directement, les enfants ont trop envie de retourner dans le bassin.
La route du retour est bizarrement plus facile, personne ne pigne, on arrive « rapidement » au bassin en croisant des étudiants qui rentrent de l’école, des paysannes qui sortent des champs, et personnes d’autres, c’est toujours aussi beau et calme.
Je n’avais pas eu le courage de me baigner à l’aller c’était trop froid, mais au retour avec la chaleur et la poussière du chemin, c’était fort appréciable.
Finalement dans cette journée nous aurons fait 17 km à pied, je suis fière d’Emy qui du haut de ses 4,5 ans a marché tout le long.