Lagos, Benagil, Evora, Douro

Nous entamons la remontée du Portugal par les terres.
24
août

Ce matin Timothée nous dépose sur une plage repérée sur Google map et pas loin du garage. Sauf que … cette plage est tout en bas de falaise, et trempée de la marée qui viens de descendre. Le temps est encore avec plein de brouillard. Timothée part déposer le CC et nous prenons notre petit dej dans le creux des falaises pour éviter d’avoir trop froid.

Il reviens un peu plus tard, le garagiste a dit qu’en fin de matinée ça devrait être bon.

Pendant ce temps, on fait un p’tit bac, on va voir les environs, on dort, … bref on passe le temps comme on peut, mais pas dans la mer c’est trop dangereux et froid. Nous n’avons aucun réseau donc pour que le garage puisse nous joindre c’est compliqué.

Timothée repart vers midi au garage, il a l’impression qu’ils viennent juste de commencer. Nous avions prévu un pauvre pique nique avec les restes que nous avions en stock ;)

A 14h Timothée repart voir ce qu’il en ai.

30 min plus tard, un peu de 4G arrive et je reçoit un message pour me dire que c’est ok.

Les garagistes ont changé l’alternateur, le voyant batterie rouge c’est éteint, parfait, on paye, ça pique :) mais on peut continuer notre route.

Nous étions partis pour aller à Lagos, nous arrivons pour le goûter, on parcours les petites rues, on aime vraiment cet esprit de petites maisons qu’on croise depuis le début, même si il y a du monde c’est bonne ambiance.

On trouve un camp bien sympa reculé dans la forêt, nous avons 3-4 voisins van et cc mais tout le monde est calme. Nous avons découvert le camping car en Australie, et c’est un pays qui met beaucoup d’infrastructure pour cette manière de voyager. Il y a énormément de camps gratuits, beaucoup de lieu avec des douches chaudes gratuites et ouvertes à tous, des recharges d’eau partout … bref le paradis :)

Ici au Portugal c’est plus compliqué. Déjà parce que le gouvernement a décidé en début d’année 2021 d’interdire tous les camping caristes hors les aires payantes prévus pour nous. Ça veux dire une dizaine ( au moins) de cc les uns à côté des autres, sur un parking bitumé ! Autant vous dire que c’est pas trop comme ça qu’on voit nos nuits. Et puis ils sont revenu sur leur idée avant l’été ayant leur de perdre trop de touristes. Alors tant mieux pour nous, mais le pays est pas super fan des CC malgré tout. Il y a peu d’endroit où nous pouvons dormir en pleine nature, peu d’endroit où nous pouvons recharger en eau … alors des qu’on en trouve on s’estime heureux :)

25
août
25
août

Mercredi: ce matin nous partons vers benagil. Ce sont des grottes creusées au bord de mer.

Nous avions repéré 2 petites plages, il y a un monde de dingue, mais un grand parking ( ensablé pour une grande partie!) n’est pas trop loin du lieu que nous souhaitons voir ( enfin 2 km quand même :) )

Serviette et crème solaire sous le bras nous partons découvrir cette beauté vu sur les panneaux publicitaires. Et nous ne sommes pas tout seul !

Au bout d’un chemin super sympa nous arrivons en haut de la falaise et …. Impossible de descendre sur la minuscule plage. Nous croisons pas mal de personne avec leur pied de parasol, nous ne sommes pas seul à ne pas avoir compris que le seul moyen d’accéder à ces plages étaient de louer un bateau ou un kayak. Et ça on le comprend assez vite quand on voit le nombre impressionnant de va et viens dans la mer, des bateaux et des kayaks par dizaine. Nous avions hésitez la veille à réserver une sortie bateau pour visiter ces grottes. Timothée avait vu passé plusieurs bateaux à Lagos et ça ne l’avait pas franchement convaincu ( une vingtaine de touristes assis sagement les uns à côté des autres sur un bateau il aime moyen !) Et il a bien fait de nous convaincre parce qu’effectivement quand on voit le peu de temps que les gens restes devant la grotte finalement nous vu d’en haut nous étions pas mal.

Nous reprenons la route pour le nord du pays, nous n’avons plus que 2 jours au Portugal alors nous roulons un peu plus aujourd’hui.

Je fini le trajet pendant que Timothée et Nino vont faire un tour de vélo. Il verront un début de feu, ils ont averti un agriculteur mais a priori il était déjà sur le coup. Peu de temps après ils ont croisés plein de camion de pompier.

Nous nous arrêtons dans un Intermarché pour l’intendance du CC ( remplissage d’eau ( ça veux dire douche un peu plus longue :) ) machine à laver, courses …

Nous arrivons à notre camp du soir. Un lac d’un barrage où nous sommes seul, sans chien, sans coq, sans route mais … avec plein de moustique. Après avoir passé 30 min à tuer environ 250 bestioles on s’endort facilement !

26
août
26
août

Jeudi : après un réveil sans aucune piqûre de moustique nous prenons la route vers le centre d’Evora, il y a un grand parking à l’entrée de la ville c’est parfait pour le CC.

Nous commençons par traverser un petit jardin municipal sympathique, nous aimons bien ce genre d’endroit en pleine ville.

Puis nous allons visiter une chapelle. Oui oui … une chapelle :) c’est bien le seul lieu religieux que nous avons été voir, en règle général nous ne sommes pas super fan des églises …

Mais celle ci est particulière, elle s’appelle la capela dos ossos. C’est une petite chapelle intérieur à côté de l’église saint François. Au XVI eme siècle les cimetières commencent à prendre trop de place dans evora à cause de la grande pandémie de la peste. Les moines franciscains de la ville décident d'exhumer les ossements des morts et de les utiliser pour créer une chapelle d'ossements.

C’est assez bizarre comme ambiance. Ça aurait été une œuvre d’art avec de « faux » os et crâne on aurait pu y voir quelque chose d’artistique mais la … savoir que les murs et colonnes sont fait avec de « vrais » os d’humain c’est un peu glauque.

Nous montons à l’étage finir la visite mais c’est trop accès religion pour nous, on redescend rapidement.

On se dirige ensuite à l’autre bout de la ville pour découvrir l’aqueduc. Il passe tout à long de la ville et des maisons ont été construites à l’intérieur des arches.

Pendant que nous allons voir la cathédrale dEvora ( qui est la plus grande du Portugal) Nino décide de tester le coiffeur portugais 45 min plus tard et 10€ en moins il nous rejoint au CC.

Nous reprenons la route vers le parc national de serra de Estrela. Timothée et Nino ont décidés de monter en vélo.

Quand nous montons en CC nous galérons, beaucoup de virage, et ça monte dur, on doute que les garçons arriverons en haut avant la nuit :)

Nous arrivons en haut et c’est magnifique, un chien seul remonte un troupeau de mouton, de petit monticule de pierre laissé par les touristes, il fait plus froid qu’en bas forcément mais il fait super beau.

On s’apprête à reprendre la route pour aller à la rencontre des gars qui n’arrivent pas mais ils arrivent au même moment. 24 km de montée et 1566 m de dénivelé plus tard nous reprenons la route.

Plusieurs petits lacs artificiels sont parmi le paysage.

Nous avons adoré ce parc.

On arrive tard à notre camp, le temps de manger, tout le monde prend sa place et hop au lit.

27
août

Vendredi : dernière belle vue du réveil au Portugal. Nous partons aujourd’hui, nous souhaitons rentrer chez nous pour dimanche mais nous voulons prendre notre temps.

Avant de partir nous passons par Pinhao et nous découvrons la belle Vallée du Douro. Le Douro c’est un fleuve qui prend départ en Espagne et qui fini à Porto.

Il est entouré de vignes cultivées en rizière. C’est très original.

Ensuite nous allons au point de vue Do Ujo, c’est tellement beau qu’on décide de s’arrêter pique niquer ici.

Nous reprenons enfin la route vers l’Espagne, nous roulons jusqu’à 23h30 et nous arrivons tout près de la frontière Française. Nous passons la frontière le lendemain matin, sans problème pour les tests covid, au moment de notre passage, ils n’ont pas contrôlés. Finalement nous rentrons plus vite que prévu, des travaux que nous n’avions pas fini avant de partir pour notre auto construction de maison nous attendent 😀

Le Portugal c’est fini pour nous pour cet été. On se dit que si ça craint en France cet hiver (j’entend par la de nouveau confinement etc …) on retournera peut être passer quelques mois la bas. Ça nous a fait un bien fou de vivre 15 jours loin du Covid, aucune pub sur les autoroutes, aucune pub sur les journaux, … quel bonheur !

On prépare le dernier article avec ce que nous avons aimé et ce que nous avons moins aimé.

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